le Plan Eau, 53 mesures : urgence REUT

En cette première moitié de l’année 2023, l’état de sécheresse oblige, enfin, nos gouvernants à se pencher sur le problème de la gestion de la ressource « Eau ». Et à edicter et publier “Le Plan Eau“, en 53 mesures. Le changement climatique se traduit par un déficit des ressources en eaux continentales. Que faire ?

Problèmatique EAU

L’eau n’est pas inépuisable. Il est paradoxal de constater que l’eau est abondante sur la planète ! Les océans en contiennent des milliards de métres cubes. Le problème est que cette eau est salée, elle est impropre à tout usage alimentaire : ce n’est pas de l’eau potable. Nous citons Wikipedia

L’eau est distribuée partout à travers l’hydrosphère terrestre . La majeure partie de l’eau de l’atmosphère et de la croûte terrestre provient de l’eau de mer salée de l’océan mondial , tandis que l’eau douce ne représente que 2,5 % du total.

Le problème est là : l’eau douce (dont l’eau potable)  est rare, elle se raréfie. Or, il y a une demande mondiale. Nous n’avons pas la prétention de traiter le problème à l’échelle mondiale. Nous intéresserons à la métrooole montpelliéraine.

Les sources d’eau de la métropole montpellièraine

L’alimentation en eau potable de la métropole est décrite sur le site ad-hoc. La plus connue est la source du Lez qui alimentait la ville capitale par un aqueduc aboutissant au Peyrou. L’aqueduc a été remplacé par une canalisation arrivant au Centre Arago. Les études du professeur Avias, hydrogéologue, ayant limité le prélèvement de cette source, un canal amène l’eau du Rhône et des forages complètent ponctuellement. La Métropole s’est dotée d’une régie des eaux concernant les eaux potables et les eaux brutes. Le site donne une abondante documentation bien fournie en données. Un rapport attire notre attention : il est question d’assainissement [des eaux usées]. L’eau ne se perd pas mais elle s’use et, ce faisant, devient un déchet à traiter avant son rejet dans l’environnement (notre doctrine défendue depuis les débuts de l’ODAM). Il faut assainir l’eau qui est usée et recueillie dans le réseau de collecte des eaux usées.

Le problème des eaux usées et leur assainissement

La consommation humaine transforme une ressource vitale pour la vie en un déchet qui est chargé en toxiques de toutes sortes. La vie est dépendante de l’eau et dans nos sociétés, l’eau douce potable ou potabilisée est un produit de consommation gaspillé. 

La consommation humaine domestique

 La consommation alimentaire est un des aspects du problème, le plus important. Les robinets de nos logements urbains délivrent de l’eau potable consommée pour des usages non alimentaires :

  • alimentation des chasses de toilettes (WC),
  • alimentation des machines à laver (lave-linges, lave-vaisselles, …) etc.

dispositifs produisant les eaux usées. Ces eaux, notamment celles des WC, sont chargées en résidus de médicaments très divers allant jusqu’à des isotopes radio-actifs. Ces eaux sont collectées par un réseau d’égouts (voir site gouvernemental). 

La collecte des eaux usées

 Les eaux usées sont collectées puis transportées via un réseau de canalisations vers une station d’épuration qui se chargera de la dépollution. Les industriels usent aussi de l’eau et constituent un problème que nous ne traiterons pas ici, ils doivent traiter leurs eaux usées. Les égoûts sont anciens à Montpellier, ils collectent aussi les eaux de pluie dans des canaux uiques : le réseau unitaire. En théorie ! Où vont les eaux dépolluées ? Elles vont dans des STEP ou stations d’épuration des eaux usées.

Le traitement des eaux usées

Le traitement est fait dans des stations d’épuration des eaux usées (STEP). Nous vous orientons sur le site Natura-Sciences qui nous propose le schéma le plus écologique. Ici, à Montpellier-Méditerrannée-Métropole, nous avons la “Rolls” des STEP, j’ai nommé Maéra ainsi nommée par un de nos défunts présidents d’Agglo, Georges Frèche. Nous avons fait appel au compte-rendu que nous avons fait de la conférence de Monsieur Jacques Pelorce, Ingénieur des Travaux Publics de l’État (ITPE), Hydraulicien. Captain Jack (son surnom) s’exprimant en 2004, dénonçait une gigantesque gabegie, dont un futur gaspillage d’eau qui pouvait être réutilisable. Je cite d’après mes notes d’il y a 19 ans ! Voyons plutôt : 

« avec un traitement maximum de 90% des polluants. Les effluents ne sont donc pas épurés à 100% »

Donc on pollue la Méditerrannée, au large de Palavas, au bout d’une conduite terrestre pluis sous-marine qui déverse : 

«Vont se déverser au large des métaux lourds (cuivre, zinc, chrome, plomb, mercure, nickel. etc) dans un lieu situé à 10 km de la pointe de l’Espiguette et de Frontignan, en plein golfe d’Aigues-Mortes : 113.000 m3/jour, 1,5 m3/s (41,3 Mm3/an) contenant entre autres, des matières en suspension (3,5 T/jour de MEST[1]), des DBO[2] et des DCO[3] (ces deux-là appauvrissent le milieu en oxygène), plus des ions de composés azotés, phosphore, médicaments humains rejetés avec les selles, PCB, etc. Sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes. Cette pollution portée par de l’eau non-salée ne se mélangera pas à l’eau de mer et remontera à la surface avec ses polluants, dérivant au gré des vents dominants.».

[1] Les matières en suspension totales, ou Mest, sont l’un des paramètres de la qualité et, à contrario, de la pollution d’une eau. Ces particules en suspension non dissoutes sont obtenues par filtration, séchage et pesage d’échantillons d’eau. Les Mest sont exprimées en milligramme par litre.

[2] La demande biochimique en oxygène ou DBO est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les matières organiques par voie biologique. Elle permet d’évaluer la fraction biodégradable de la charge polluante carbonée des eaux usées

[3] La demande chimique en oxygène ou DCO est la consommation en dioxygène par les oxydants chimiques forts pour oxyder les substances organiques et minérales de l’eau. C’est l’une des méthodes les plus utilisées pour évaluer la charge globale en polluants organiques d’une eau.

Vous avez bien lu : 113.000 m3/jour ! qui partent saloper la mer au large de Palavas et qui ont fait réagir Captain Jack, membre actif éminent du CAPNUBAM et nous font réagir à l’ODAM depuis 2008. La lecture du Plan eau nous donne, 19 ans après, RAISON ! Nous avons eu, nous avons raison ! En plus de polluer, nous gaspillons. Nous l’avons dit au Commissaire enquêteur, lorsque la Métropole a décidé de lancer une enquête d’utilité publique (EUP) pour nous placer comme modernisation de Maera une extension des capacités de la STEP.

En conclusion : la REUT

La réutilisation des eaux usées (REUT) et un des enjeux du Plan Eau, une des 53 mesures urgentes. Quand Montpellier-Métropole va faire aboutir sa canalisation de 12 km en mer et la diriger vers des jardins filtrants d’où on pourra pomper l’eau réhabilitée pour arroser les cultures de nos agri-culteurs. La REUT n’est plus une utopie d’écolos. La sécheresse qui a frappé notre été 2022, la perspective de l’été 2023, doivent nous motiver pour passer, sans aucun observatoire (prévu dans les 53 mesures), à la réalisation urgente d’un plan REUT vers notre agriculture.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques mention Ecologie (USTL 1971)
Ancien chargé d’études Haut-Niveau au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

 




Le principe de subsidiarité

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Info

On a coutume de présenter le tout-à-l’égoût ou le ramassage-transport des ordures ménagères comme le sommet du progrès humain. En réalité, la concentration des traitements dans une méga-usine ou l’enfouissement des déchets dans de méga-décharges constituent une grave régression dans la vie en société, outre les inconvénient engendrés vis-à-vis de l’environnement en concentrant les dangers de pollution.

La concentration des traitements des eaux usées ou des déchets ménagers aboutit à la déresponsabilisation des citoyens. On tire la chasse ou le couvercle du vide-ordures et vlan ! Le problème est envoyé chez le voisin. A nous les beaux-quartiers rutilants du nord de Montpellier, à vous les quartiers poubelles du sud où les réalisations « sociales » voisinent avec la méga-usine de traitement ou les coins tranquilles du bord du Lez voisinant avec la méga-station d’épuration Maera très odorante

Pendant des années, on a entassé une montagne d’ordures sur le site d’une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique et Faunistique (ZNIEFF). Au lieu de réduire le volume des déchets ou des eaux usées, on a poussé à la consommation. En déresponsabilisant le producteur de déchet, en instituant une taxe basée sur tout autre chose que le volume effectif produit, les décideurs des collectivités territoriales portent une immense responsabilité vis-à-vis de l’environnement.

Traitement des eaux usées : la suppression des stations d’épuration, dans les villages de l’Agglomération de Montpellier, a entraîné la mise en service d’une coûteuse mèga-station d’épuration au nom évocateur (Maera). Pour alimenter cette station, on a mis en chantier une coûteuse canalisation pour aboutir à rejeter, au large de Palavas, une eau épurée à 90%. Les exemples de stations communales utilisant des lits de végétation (Manspach, Alsace) ou des lits à lombrics (Vailhauquès, Hérault) auraient dû être étudié de plus prés.

traitement des ordures ménagères : la réduction du volume de déchets est possible, avec un tri citoyen séparant les fermentescibles mis à composter à part, au fond du jardin et l’utilisation de récipients simples recueillant, comme au Japon, jusqu’à dix catégories de déchets.

Il suffit de mettre en place un système de pesée embarquée des poubelles pour voir diminuer de façon spectaculaire les poids de déchets présentés à l’enlèvement. Il faut aussi que les pouvoirs publics cessent de cacher leur manque d’imagination derrière des commentaires peu élogieux sur « les gens du sud » et leurs défauts. L’expérience ce Manspach et ses résultats montrent que la diminution du volume des déchets de 75% est une réalité. Bien sûr, une telle réduction pourrait mettre au chômage partiel une méga-usine de 200.000 tonnes/an. Le tri sélectif bien mené doit aboutir à ne mettre en décharge que des gravats (en décharges de classe 4). Plus besoin de décharges à Castries ou Fabrègues ou ailleurs!

Avec le Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault, nous prêchons contre les méga-réalisations industrielles (usines, décharges, incinérateurs, torches à plasma, …) et pour la fermeture rapide des incinérateurs. Le tri préalable doit être fait au niveau citoyen et l’accueil des déchets doit se faire au plus près des villages. L’exemple suisse nous montre qu’une planification par zones de 100.000 habitants est possible, avec de petites unités. Le transport des déchets bruts est coûteux et polluants. Il génère des norias de camions qui consomment du carburant et polluent l’atmosphère, contribuant à l’émission de gaz à effet de serre.

Selon le calcul proposé, pour une agglo de 400.000 habitants, nous proposons :

  • 4 sites de traitement d’ordures ménagères, couplés avec
  • 4 sites d’épuration des eaux associés.

C’est réalisable et il faut en convaincre les citoyens.

Nous avons de la peine à comprendre des décideurs autistes ou peu imaginatifs qui s’entêtent avec de coûteuses solutions industrielles. Quel intérêt d’opter pour des solutions industrielles contre des solutions citoyennes ?

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MAERA : que s’est il passé à Palavas en novembre 2018

Pinocchio se noie dans la Méditerrannée

Si on cherche sur Internet, ne dérangez pas Google, vous ne trouverez rien, nada, niemals, nothing … La presse locale n’a rien dit, rien vu, rien entendu : un gros mensonge pas omission qui mérite de notre part un Pinocchio d’honneur !

Pour savoir ce qui s’est passé ce jour là, il faut lire le dossier fourni à l’enquête d’utilité publique de la modernisation de la station d’épuration des eaux usées (STEP ou STEU) Maera pour découvrir un reportage photographique (cliquez sur ce lien : https://www.enquete-publique-maera.fr/observations).

Le 16 novembre 2018, le chantier de réparation d’une importante fuite de la canalisation provoquée par une rupture. Les Compagnons de Maguelonne font établir un constat d’huissier car le chantier de réparations pompe les eaux qui s’échappent dans … l’étang du Prévost qui leur appartient. Ainsi, les eaux réputées non polluantes de l’émissaire sont rejetées dans une propriété privée où les Compagnons disposent d’une conchyliculture laquelle est déclassée par arrêté préfectoral. ainsi que la pêche dans la lagune. La Préfecture sanctionne le pot-de-terre, le pot-de-fer de Montpellier-Métropole ne sera pas inquiété ? La Justice tranchera !  En attendant, silence, comme pour les incendies de déchets de l’été. Le pollueur doit payer, c’est la loi. Le pollueur, c’est nous, vous, contribuables de Montpellier qui avez donné le pouvoir de gouverner à des ignorants des lois de l’écologie !

Circulez, il ‘y a rien à voir, pas la peine de déranger la presse et la Télé. On patasse la canalisation par un sanglage, sous couvert d’un chantier de vérification mais le mal est fait : bacilles coliformes et entérocoques n’iront pas le 16 novembre 2018 polluer joyeusement la Méditerranée à 10 km au large, destination finale de ce tuyau à m … ! par lequel Maéra fait son caca. Un caca inoffensif ? Pas si sûr ! En sortie de la STEP Maera, il n’y a pas stérilisation des effluents car, selon un avis d’une commission d’hygiène qui remonte à 1996, on peut déverser des bacilles actifs en mer. Un scandale car il n’y a pas que Maera qui déverse dans le Golfe d’Aigues-Mortes ! Sète y apporte aussi sa contribution !

Un problème en cache un autre. Si la corrosion a agi là, provoquant de gros bouillons, qu’en est-il du reste de la canalisation ? Des micro-fuites sont elles présentes tout le long des 20 km de trajet terrestre ? Il faudrait faire un état des lieux, un ROV pourrait examiner l’intérieur.

Nous avons proposé une autre solution : un meilleur taux d’abattement des polluants pa la station Maéra. Là est la véritable modernisation rejetée par Montpellier-Métropole : rejeter des eaux de qualité baignade comme celà se fait ailleurs et, en ces temps de canicule-sécheresse-stress hydrique, réutiliser les eaux pour l’agriculture. En effet, Montpellier doit ré-alimenter le Lez pour maintenir l’étiage en pompant dans le Rhône via le canal Bas-Rhône-Languedoc. Celà n’est pas gratuit mais surtout le pompage de l’eau à usage irrigation agricole est actuellement interdit dans le Gard pour cause de sécheresse, pour l’Hérault ça va venir. 130.000 m3/jour sortent de Maera et se perdent en mer au large de Palavas avec leur charge de bacilles bien vivants (colibacilles, entérocoques, …). Cette eau devrait pouvoir passer à travers des jardins filtrants et être utilisée pour l’étiage du Lez, réalisant une sérieuse économie. Mais, voilà, Montpellier-Métropole prétend ne pas disposer du foncier nécessaire : on manque de terrains pour les jardins filtrants ! Pauvre argument cas pour bétonner de nouveaux immeubles, on trouve ces terrains. Il suffit de chercher.

En attendant, le projet de modernisation cache une extension de la capacité avouée : passage de 440.000 équivalent-habitants à 660.000 équivalents habitants, soit un objectif d’accroissement de population de 220.000 habitants dans les années à venir ! Vous avez bien lu !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Ecologie
Chevalier du mérite agricole

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Palavas-sous-les-Flots en 2040

Palavas-les-Flots vs palavas-sous-les-Flots


Photo Fr3-Hérault

Ce n’est pas nous qui l’affirmons mais le site de France-3 Hérault (34). Cliquez ce lien.

Hérault : en 2040, Palavas pourrait devenir Palavas-sous-les-Flots.

Nous citons Fr3-Hérault (Publié le 03/12/2019 à 19h59 • Mis à jour le 11/06/2020 à 20h16)

Les Assises de la Mer à Montpellier ont reçu la visite du président Macron alors que la planète bleue [la nôtre : Gaïa ou Gé] est en grand danger En attendant de savoir si “le 21ème siècle sera maritime“, il y a urgence climatique. L’Arctique fond, le niveau des mers monte et rien ne semble pouvoir arrêter ce phénomène.

Jacky Chanton commente

Palavas sous les flots en 2040, c’est possible. Cette menace st bien réelle.

Cette menace est bien réelle. Et l’un des facteurs qui précipite cette révolution environnementale, c’est notamment la fonte de la glace de l’Arctique.

Les modèles de prévisions même les plus optimistes démontrent qu’il sera difficile voire impossible d’inverser la tendance dans un avenir proche. Et cet avenir, c’est non plus 2100, mais 2040.

“L’élévation du niveau de la mer de 1 mètre en Méditerranée française pourrait aller plus vite qu’annoncé. 2100 ça ne parle pas aux gens. Mais 2040 c’est demain”  (Hervé Le Goff Océanographe au CNRS).

Une ville comme Palavas pourrait bien se retrouver les pieds dans l’eau à la vue de ces chiffres. Les conséquences ne seront pas qu’humaines mais aussi économiques. D’où l’importance de prendre en compte ces données pour anticiper ce phénomène de submersion.

Jacky Chanton
Secrétaire du CIDES34
Secrétaire de l’ODAM
Citoyen de Lattes




Ancienne décharge “Le Thôt” à Lattes : 40 années de mauvaise gestion

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L’ancienne dêcharge à ciel ouvert Georges Frêche du Thôt à Lattes témoigne de plus de 4O ans d’une gestion catastrophique et irresponsable : c’est le titre d’une contribution de Jacky Chanton.
Cliquez sur ce lien pour télécharger ce document et pour le consulter.

Voici  l’introduction :


Rappel succinct de son historique :
C’est une ancienne décharge de déchets ménagers qui est située sur la commune de Lattes, lieu dit le
«le Thôt ». L’autorisation préfectorale à exploiter cette décharge de 52 hectares a été validée en
Juillet 1967, mais on y constatera des dépôts dès 1965.
Eile se trouve en zone inondable, au cæur d’un site protégé.
Sa hauteur ne devait pas dépasser 2,50 mètres, mais lors de son arrêt définitif {fin juin 2006}, elle
mesurait 32 mètres.
Son utilisation n’a jamais été en conformité avec la règlementation en vigueur et même la loi ne sera
pas respectée non plus à partir de 2001(décharge non conforme) et à compter du l”er juillet 2002, les
installations d’élimination des déchets par stockage ne devaient être autorisées à accueillir que des
déchets ultimes.


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Le président

Raymond  GIMILIO

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Enquête Utilité Publique Maera

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L’ODAM vient de s’engager, en cette fin d’aôut, dans la lecture du volumineux dossier de l’Enquête d’Utilité Publique « Projet de modernisation de la station de traitement des eaux usées [STEU ou STEP] Maera. Cette enquête a été ouverte le 8 juillet 2019 avec clôture prévue le 20 août 2019.
Bel enfumage des populations concernées, en plein été comme l’ont fait remarquer un certain nombre d’associations et de maires : en pleine saison estivale, tout pour dégouter les citoyens d’y mettre le nez et de donner leur avis. Heureusement, la loi prévoit une extension de 15 jours, l’enquête sera clôturée le 4 septembre 2019 et une permanence des Commissaires enquêteurs recevra les citoyens intéressés en mairie de Lattes.
Un registre dématérialisé est accessible par Internet à l’adresse https://www.enquete-publique-maera.fr où vous pourrez naviguer et atteindre le plus important, les avis des citoyens motivés à l’adresse https://www.enquete-publique-maera.fr/observations. Nous vous recommandons tout particulièrement les avis n°19 et 20 émanant du Docteur Bernard Azema, un médecin, Président de l’association Les Compagnons de Maguelonne et ses documents, notamment les n° 5 et n° 12.
L’ODAM déclare ici, hors de toute pression de quiconque, que le dossier du Dr. Bernard AZEMA est alarmant en matière de santé publique, qu’il est accablant pour les promoteurs du projet d’extension déguisé en projet de modernisation et pour l’émissaire en mer responsable de graves pollutions notamment bactériennes à base de bacilles coliformes. Nous n’avons rien à retrancher et beaucoup encore à ajouter.

Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention écologie (USTL Montpellier 1971)
Ancien chargé d’études de Haut-Niveau au Ministère de l’environnement (1980-1996)
Chevalier du mérite agricole

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Maera : investissement excessif

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Info

STATION D’EPURATION DE L’AGGLOMERATION DE MONTPELLIER « MAERA »

La station d’épuration « Maera » C’est le choix d’un investissement excessif de 150 millions d’euros. A ce coût il faut ajouter les frais des raccordements de chaque ville ainsi que l’eau nécessaire pour l’étiage du Lez (eau acheté au bas Rhône), un véritable gâchis. Une « Rolls Royce » qui lui permet de polluer « écologiquement » le Lez après de forts orages et la Méditerranée en permanence jusqu’à ce jour. Cliquez ce lien …/…

par Jacky Chanton (Lattes)

PS : ce devait être « la Rolls des stations d’épuration » !
Note du webmestre

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Le Lez : les risques d’inondation dans le bassin du Lez

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Info

Le bassin du Lez a été doté d’un plan d’exposition aux risques naturels prévisibles (PPRI) concernant la commune de Lattes. En 2006, Monsieur Philippe Quièvremont (Inspecteur général du GREF, membre de l’inspection générale de l’Environnement – IGE) remettait son rapport sur l’« EXPERTISE DES PROJETS D’ACTION DE PRÉVENTION DES INONDATIONS SUR LE BASSIN DU LEZ » (4 juillet 2006).

Nous livrons les conclusions du rapport (extrait du document de notre secrétaire Jacky Chanton en date du 1er septembre 2017). Cliques sur ce lien pour télécharger le document.

Une conférence a donc eu lieu à Montpellier confiée par l’IGE à la DIREN Languedoc-Roussillon), conférence qui a pris la forme d’une « Conférence scientifique » mise en place par le Préfet de région (Toulouse). Cette conférence associait des experts reconnus en hydrologie et hydraulique. Parmi eux, nous soulignons la présence de deux  délégués désignés par Montpellier-Métropole-Méditerrannée.

Les enjeux de ce débat

Le bassin du Lez est régulièrement l’objet d’inondations qui peuvent se révèler catastrophiques. C’est un phénomène récurrent comme le souligne le magazine « Montpellier Notre èville » édité par la commune de Montpellier (N° 424 sept. 2017, pp. 6-17). Nous citons (p. 6) Madame Marie-Héléne Santarelli, adjointe au maire déléguée à la sécurité « Montpellier est exposée aux inondations, et il est impèratif que chacun soit informé de la conduite à tenir et des consignes à appliquer en cas d’alertes météo. Vous pouvez télécharges un document d’information DICRIM : Les risques majeurs de A à Z.  Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville dédié à ces inondations. Nous prenons actes du souci d’informer, de « porter à connaissance ».

Mais, il y a un mais ! La ville de Montpellier semble ignorer ce que fait et dit Montpellier-Méditerrannée-Métropole. En aval de Montpellier, il y a Lattes, Pérols et Palavas. En amont, il y a tout le bassin versant qui converge vers le Lez et la mer : le magazine (page 7) donne la liste des21 cours d’eau de Montpellier dont le Verdanson dont les crues sont proverbiales (cf. 2015 et avant !). L’épisode cévenol du 23 août 2015 a été relaté en détails par le quotidien Midi libre. On déplorera 2 victimes du Verdanson (avenue Charles Flahault).

Mais ni le Verdanson ni le Lez ne s’arrêtent à Montpellier. Les aménagements du cours du Lez en vue de protéger Lattes et les autres cités jusqu’à la mer sont ils suffisants ? La question n’a pas été tranchée lors de la dite Conférence scientifique ! Jacky Chanton dénonce que « La conférence n’est pas conclusive  mais sera jugée comme référente … ». L’enjeu est pour les Maires concernés (Lattes, …),  « une très large partie du territoire de Lattes passera de Zone Rouge (NON CONSTRUCTIBLE) en Zone Blanche ou Bleue (CONSTRUCTIBLE) ». Le voilà l’enjeu ! Les décideurs vont passer outre au fait que 2 experts contre l’avis des 5 autres pourraient faire basculer le classement du Plan d’Exposition aux Risques pour satisfaire l’appétit de promoteurs immobiliers et bétonneurs en terrains constructibles !

Palavas sous les Flots

Nous citons les doutes émis par Jacky Chanton (il habite Lattes) : « N’existe-il pas des doutes importants sur l’efficacité des résultats afin de garantir une véritable prévention des inondations de Montpellier sud à Palavas ? ». L’ODAM est un lanceur d’alertes, ceci découle de son statut d’observatoire. Nous mettons les décideurs devant leurs responsabilités et devant le Principe de Précautions (intégré dans notre Constitution). Ils ne pourront dégager leur responsabilité et nous les invitons à méditer les conséquences qui en ont découlé lors de la tempête Xynthia. Car, hélas, au risque d’inondation d’origine fluviale s’ajoute celui de submersion marine. Palavas (sur son cordon littoral), Villeneuve-les-Maguelonne, Pérols et Lattes, sont entre le marteau du Lez (et de son bassin) et l’enclume Méditerranée (et grandes marées).

Raymond Gimilio
Licencié és sciences de la Terre
Docteur en sciences biologiques
Chevalier du mérite agricole
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI)

Article revu le 25/01/2022

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Le risque d’inondations dans le bassin du Lez (Lez-Mosson-Etangs-palavasiens : LMEP) est INDISCUTABLE ! Il est global au débouché des rivières ou des fleuves qui convergent vers la Mer Méditerranée et vers le Lez. Montpellier est sur le trajet de deux rivières : le Verdanson et le Lez. Ces cours d’eau vont vers la mer et le Lez débouche à Palavas. Un peu avant Palavas, il recueille la Lironde, entre autres.

Si le centre de Montpellier est juché sur une petite hauteur. L’altitude moyenne de la ville est comprise entre 8m et 113m sur le point le plus haut. Le point bas est situé au bord du Lez, vraisemblablement. Historiquement, le Verdanson est tristement célèbre pour ses inondations dont la plus récente (21 août 2015) a causé 2 morts, deux automobilistes dont la voiture a été emportée au niveau de la voie Domitienne. Le véhicule a été retrouvé dans le lit de la rivière sous le pont qui traverse l’avenue Charles Flahaut.

Le scandale que nous dénonçons comme association de défense de l’Environnement et membre fondateur du Collectif « CIDES-34 » (huit associations fédérées conformèment à la loi de 1901 : RNA W34-3 020 648, JO du 7 janvier 2017) est le découpage en tranches du problème des risques d’inondations liés au bassin du Lez et des 12 rivières qui s’acheminent vers la mer Méditerranée dont le Verdanson, la Mosson et la Lironde via le Lez dont ils sont contributaires. Ouvrir la révision d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation limité à deux communes du bassin du Lez est proprement inacceptable dans la mesure où la vue d’ensemble n’est pas prise en compte. Palavas et Pérols ne sont pas des planètes isolées dans l’espace mais deux écosystème interdépendants et dépendants de l’ensemble du bassin du Lez et de ses affluents. Nous disons oui mais ! A condition que dans le PPRI de ces deux communes et des autres il soit clairement affirmé que le problème n’est pas local à ces communes mais qu’il est un des aspects de l’ensemble du bassin versant. Et il y a la mer.

Le bassin versant Lez-Mosson-Etangs-palavasiens accueille une des plus fortes concentrations de population de l’arc languedocien. Il est soumis, selon le site « Papi » « à de fortes pressions démographi­ques et foncières ». La commune de Palavas-les-Flots est principalement concernée par le phénomène de submersion marine et de débordement des étangs. Les inondations touchent près de 2800 bâtiments et 660 habitations légères de loisirs (HLL).

Palavasiondé en 2019
Palavas sous les flots

Le phénomène de submersion marine est une conséquence du réchauffement climatique (quelles qu’en soient les causes) : la mer monte insensiblement. Nous nous appuyons sur l’information confirmée par le quaotidien « Midi-Libre » : « À huit mois de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, un rapport, cosigné par plusieurs experts (dont Serge Planton) et coordonné par le climatologue Jean Jouzel, révèle que les côtes françaises sont exposées à un risque accru de l’élévation du niveau de la mer. « Si la mer monte partout, elle ne monte pas de manière uniforme sur le globe », explique Anny Cazeneuve, spécialiste des océans. Ainsi, dans le Pacifique, le mouvement est plus marqué que dans le reste du monde. » Ce qui n’empêche pas de prendre en compte ce phénomène en France. Depuis plusieurs années, on note sur le littoral la perte de sable marin consécutive à cette montée qui oblige des communes à de coûteux réensablements. L’endiguement du Rhône et la diminution des apports terrigènes dans le golfe du Lion en est la cause principale. Combinée à la montée du niveau de la mer, le littoral recule insensiblement. Le magazine « Science et Vie » cite « Les plages sableuses subissent déjà une érosion importante. Ici, Palavas, dans le Languedoc-Roussillon. (Ph. Isabelle Blanchemain via Flickr) ». Cette information remonte au 1er avril 2015. Avec les dangers des inondations terrestres, Palavas s’achemine vers la situation d’une île bientôt confrontée à la mer qui monte et aux étangs qui l’entourent. La question est de savoir dans combien de temps la combinaison d’un épisode cévenol violent sur le bassin versant Lez-Mosson-Etangs-palavasiens et une violente tempête d’équinoxe provoquera une catastrophe sans précédent.

Le bassin versant LMEP est habité par une population importante et le bétonnage des immeubles combiné à l’asphaltage des routes et à la diminution des zones propices à l’infiltration des eaux pluviales sont des facteurs qui se combinent pour donner des taux de ruissellement des eaux de pluie lors des épisodes cévenols. Chaque mètre carré recouvert est remplacé par une rue ou un toit où l’eau recueillie s’engouffre dans un réseau souterrain vite saturé. Montpellier, son asphalte et son béton sont des impluviums qui alimentent le Verdanson et le Lez. Que pourront les zones prévues pour servir d’exutoires de crues (champs d’expansion) ? Monsieur Cyril Meunier, Président du Syble (EPTB Syndicat du bassin du Lez), maire de Lattes et ancien vice-Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole ne semble pas très présent dans le PPRI en affirmant son objectif « préserver notre ressource en eau et se préserver de ses caprices ». Il ne s’agit pas de caprices mais de menaces sérieuses sur l’avenir des populations du bas du bassin versant LMEP.

Nous avons en son temps dénoncé les risques sanitaires farouchement niés que font courir à la salubrité publique (et à la Méditerranée) les by-pass de la station d’épuration des eaux usées (STEP) « Maera ». En cas de crue violente du réseau des eaux usées, la canalisation qui arrive à la STEP serait déviée dans le Lez après avoir « ramoné » les égouts de Montpellier, afin d’éviter d’inonder la STEP : il y aurait un by-pass ! Et hop, dans le Lez les eaux brutes ! Le déversoir de la Lironde, en amont de Maera, ne protège pas Maera et ne sert qu’à détourner, dans l’ancien lit du Lez qui contourne Lattes par l’est, une partie de la crue !

Le Plan de Prévention des Risques d’Inondations de Palavas-les-Flots ne doit être revu que dans le sens de la restriction des surfaces des zones constructibles qui pourraient encore se trouver dans les zones inondables ou potentiellement inondables. Nos huit associations veillent !

Notre association a fait son travail de lanceurs d’alerte associés pour que personne, à l’avenir, ne puisse venir dire « Ce problème ? Pas chez nous ! Ce sont des exagérations journalistiques ! » (ou écologistiques !) puis « On le savait depuis longtemps ! » et enfin « Le problème – réel quoique mineur – est en passe d’être résolu ! » quand la catastrophe sera arrivée. Nous ne voulons pas qu’elle arrive.

Consultez aussi le site du SYBLE. Cliquez ici.

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Chevalier du mérite agricole
Ancien auditeur de l’Institut des Hautes études de la Défense Nationale 80e SR Paris1985

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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OZ 1 : enquête d’utilité publique

Info 

Enquête publique : ZAC OZ 1

Le quartier « OZ Montpellier Nature urbaine » sera le poumon pollué de l’Agglomération. Il s’agit d’une véritable imposture écologique qui entraînera des conséquences graves sur notre environnement, notre santé et notre sécurité. Actuellement nous savons que la plaine de Lattes est soumise aux inondations (bassin récepteur du Lez).

Nous ne pouvons pas ignorer les effets du changement climatique avec l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de croître. Avec le passage de l’autoroute A9, cette zone est déjà la plus polluée de l’Agglomération. Avec la réalisation des travaux du doublement de l’autoroute A9 et le passage du LGV, les conséquences sur notre environnement seront encore plus importantes (Aggravation des pollutions sonores et de l’air, aggravation des inondations qui sont déjà redoutables, contraintes écologiques et risques divers pour notre littoral).

Malgré toutes ces connaissances, comment peut-on OZER bâtir un tel projet sur ce site ? Comment peut-on OZER construire de l’habitat aussi prêt des autoroutes ? L’importance des surfaces bâties que ces réalisations entraîneront et aggraveront encore les risques d’inondations, comment peut-on OZER mettre encore plus en danger les habitants de Lattes, Pérols et Palavas ?

Lattes le : 7 Janvier 2014

Jacky CHANTON 

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Le Lanceur d’alerte

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