Retour sur les PFAS (Pifasses) en Hérault

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant. Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

  • Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OÙ SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est “bioaccumulée”, c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. “Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger”.

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par-contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton

 




EXTENSION MODERNISATION ET INCINERATION DES BOUES DE MAERA

CONCERTATION PREALABLE DU 7 MARS 2023 À LATTES

par Jacky Chanton, citoyen de Lattes, vice-Président de l’ODAM

Avant de commencer la présentation j’ai émis quelques observations auprès du Maire de Lattes, en espérant, dans le cadre de l’intérêt général et dans l’intérêt des habitants de Lattes et de notre Commune, qu’il allait refuser ce très mauvais projet (extension/modernisation de Maera + Incinération des boues sur ce site). Sa réponse a été NON, il reste favorable ce projet.
Dans ce cas, s’i venait à être accepté, je pourrais devenir le meilleurs opposant aux décisions de Montpellier Métropole et de celles du Maire de Lattes. Il est à noter qu’une très large majorité des habitants de Lattes, mais aussi chacune des associations environnementales de Montpellier Métropole qui se sont exprimées lors de l’enquête publique sur l’extension/modernisation de la station d’épuration MAERA, ont dit NON à son extension sur ce lieu (ou elles la regrettent).
En fin de présentation et après quelques questions de l’auditoire, j’ai confirmé l’absurdité de l’extension de MAERA qui ne répond ni à l’intérêt général, ni à l’adaptation aux dérèglements climatiques.
Il est évident qu’avec le projet présenté, on prend, une fois encore, notre commune pour la « POUBELLE DE MONTPELLIER METROPOLE ». Des élus qui font chez les autres ce qu’ils n’accepteraient pas de faire sur leurs territoires !?…
À prendre en compte également que Montpellier Métropole a fait connecter des villes (même hors Métropole) à MAERA alors qu’elle avait connaissance que son bon fonctionnement était limité, qu’il y avait des retards dans son actualisation/modernisation et des problématiques techniques avec la non maitrise du pluvial en particulier pendant les périodes de pluies intenses avec des « by-pass » de pollutions directement vers le Lez par les eaux non traitées.
Moi qui ai effectué toute ma carrière professionnelle dans le privé, si j’avais pris une telle décision, j’aurais été probablement licencié.
Une fois la réunion terminée, j’ai eu, à nouveau, un bref entretien avec le Maire de Lattes. Je lui ai communiqué une autre vision globale pour l’avenir de MAERA, plus logique, plus écologique, qui répond à une adaptation aux dérèglements climatiques et à l’intérêt général. J’ai ressenti que cette vision l’interpelait, même s’il me trouvait des raisonnements d’acceptabilité défavorables ?
Quant au projet du traitement des boues sur le site de la Céreirède, je le perçois comme une indécence environnementale et un manque de respect vis-à-vis des habitants de Lattes Centre puisqu’il est possible de faire autrement, comment :

  • réduire le nombre des villes qui sont raccordées à MAERA aux villes de Montpellier et uniquement celles qui sont en aval,
  • de créer deux stations d’épurations « ou plus selon les besoins) », l’une au nord Est de Montpellier, l’autre au Nord-Ouest, et chacune avec une capacité de 50 000 EH « Équivalent Habitant », extensible à 100 000 EH avec recyclage et réutilisation des eaux recyclées, là où le besoin en eau existe afin d’alimenter les sols et recharger la nappe phréatique,
  •  de créer une plateforme centralisée (hors Lattes) pour le traitement des boues « par compostage ou valorisation thermique en fonction d’un choix « coût/bénéfice »,
  • de créer une conduite permettant un transfert direct, sans manutention, ni transport des boues des stations directement vers la plateforme de traitement.

Il était également possible de poser des questions ou transmettre des commentaires au personnel de Montpellier Métropole, Eau Assainissement. J’en ai profité pour leur communiquer ma vision et poser des questions dont je n’avais pas pu obtenir au cours de l’enquête publique sur l’extension modernisation de MAERA par les commissaires enquêteurs ni de la direction eau assainissement, à savoir : « Comment sont traitées les lixiviats du THÔT (ancienne décharge de déchets ménagers à ciel ouvert) ainsi que les traitements des perméats qui sont acheminés par camions citernes à MAERA après les pré-traitements des lixiviats qui sont effectués à l’ISDND de Castries ? par ailleurs, est-ce qu’une recherche de polluants est effectuée sur les perméats avant l’envoie ou à la réception à MAERA ?. Mais aussi, existe-t-il des recherches ou un pré-traitement des PFAS (polluants éternels, très dangereux pour la santé humaine et dont les sites de la Mosson et du Lez y sont parmi des cinq les plus élevés de l’hérault) ?

DIAPORAMA : vues de la conférence-ateliers

jQuery(document).ready(function() { jQuery('#slider_1273682').owlCarousel({ items : 1, animateOut : 'rollOut', animateIn : 'fadeIn', smartSpeed : 200, autoplay : true, autoplayTimeout : 8000, autoplayHoverPause : true, smartSpeed : 200, fluidSpeed : 200, autoplaySpeed : 200, navSpeed : 200, dotsSpeed : 200, loop : true, nav : true, navText : ['Previous','Next'], dots : true, responsiveRefreshRate : 200, slideBy : 1, mergeFit : true, autoHeight : true, mouseDrag : true, touchDrag : true }); jQuery('#slider_1273682').css('visibility', 'visible'); sa_resize_slider_1273682(); window.addEventListener('resize', sa_resize_slider_1273682); function sa_resize_slider_1273682() { var min_height = '50'; var win_width = jQuery(window).width(); var slider_width = jQuery('#slider_1273682').width(); if (win_width < 480) { var slide_width = slider_width / 1; } else if (win_width < 768) { var slide_width = slider_width / 1; } else if (win_width < 980) { var slide_width = slider_width / 1; } else if (win_width < 1200) { var slide_width = slider_width / 1; } else if (win_width < 1500) { var slide_width = slider_width / 1; } else { var slide_width = slider_width / 1; } slide_width = Math.round(slide_width); var slide_height = '0'; if (min_height == 'aspect43') { slide_height = (slide_width / 4) * 3; slide_height = Math.round(slide_height); } else if (min_height == 'aspect169') { slide_height = (slide_width / 16) * 9; slide_height = Math.round(slide_height); } else { slide_height = (slide_width / 100) * min_height; slide_height = Math.round(slide_height); } jQuery('#slider_1273682 .owl-item .sa_hover_container').css('min-height', slide_height+'px'); } var owl_goto = jQuery('#slider_1273682'); jQuery('.slider_1273682_goto1').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 0); }); jQuery('.slider_1273682_goto2').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 1); }); jQuery('.slider_1273682_goto3').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 2); }); jQuery('.slider_1273682_goto4').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 3); }); jQuery('.slider_1273682_goto5').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 4); }); jQuery('.slider_1273682_goto6').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 5); }); jQuery('.slider_1273682_goto7').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 6); }); jQuery('.slider_1273682_goto8').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 7); }); jQuery('.slider_1273682_goto9').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 8); }); jQuery('.slider_1273682_goto10').click(function(event){ owl_goto.trigger('to.owl.carousel', 9); }); var resize_1273682 = jQuery('.owl-carousel'); resize_1273682.on('initialized.owl.carousel', function(e) { if (typeof(Event) === 'function') { window.dispatchEvent(new Event('resize')); } else { var evt = window.document.createEvent('UIEvents'); evt.initUIEvent('resize', true, false, window, 0); window.dispatchEvent(evt); } }); });




Le Tube : sacrée nouveauté ?

Nouveau logo carré

Le jeudi 15 septembre 2016, le quotidien Midi-Libre a rendu compte d’une conférence de presse avec un titre censé interpeller les citoyens « Déchets : avis aux citoyens ». La « Métropole (3M) » a adopté un slogan « Le changement c’est maintenant » et « Ensemble, soyons responsables ». L’ODAM réagit avec quelques jours de retard, après les réactions citoyennes (Lattes, Castries, Riverains de Garosud). Une page entière consacrée au déchets et à la propreté dans Midi-Libre, c’est inhabituel, deux articles avec les réactions des riverains, encore moins. 

Le titre de l’article « Déchets : avis aux citoyens » est comminatoire, 3M sous la plume de Diane Petitmangin nous met en demeure, il ne manque que le roulement de tambour à l’appui ! « Avisse à la population » aurait crié le garde champêtre ! Reprenons l’article.

1°) Des collectes apaisées ? La collecte des biodéchets n’est pas adaptée aux conteneurs à biodéchets distribués selon les types d’habitats. Nous l’avons souvent dénoncé ici, Montpellier-Méditerranée-Métropole persiste et signe dans son erreur. Le seul conteneur adapté à la collecte des biodéchets est le compostainer. Le citoyen a rien à voir là dedans. Il y a plus de cinq ans, lors d’une rencontre avec les fonctionnaires responsables de la Direction de la Prévention des déchets, nous avions parlé de ce conteneur d’origine allemande-nordique-japonaise qui est parfaitement adapté à ce type de collecte, évite odeurs et mouches. Balayé d’un revers de main directorial « ça ne marche pas ! » mais sans préciser pourquoi ! L’autocrate en charge de l’Agglo en 2009 était bien mal conseillé par des sous-autocrates bien obéissants et dressés sur leurs certitudes : circulez, y’a rien à voir ! Les citoyens n’ont pas été entendus, ils n’y sont pour rien, on ne mets pas le bon matériel à leur disposition

2°) Un sacré tube ? Le journaliste aborde la super nouveauté mise en place par Montpellier-Méditerranée-Métropole : « le Tube » exclusivement réservé aux bioidéchets et dont quelques exemplaires ont été mis en place à grand renfort de deniers publics. Le journaliste souligne  que Montpellier-Méditerranée-Métropole dit qu’il s’agit « d’un de nos grand défis puisque ces populations ne sont pas habituées à trier les biodéchets » ! Les habitants de Boirargues, Vendargues et du quartier Paul-Valéry apprécieront les paroles de Monsieur Meunier : ils sont des demeurés qui ne savent pas trier ! Ce tube n’empêche pas les biodéchets de fermenter, il garde les odeurs sous un couvercle hermétique et doit être construit en acier solide pour éviter les explosions du méthane qui s’y forme ! Au contraire du compostainer où les biodéchets se déshydratent et ne fermentent pas. Le journaliste souligne et c’est à son honneur que « le tube est gourmand en logistique et investissement : il est évacué par camion et a besoin d’un petit frère quant il est enlevé pour le remplacer in situ. » Le prix d’un tube est gardé confidentiellement, il serait intéressant de le comparer à celui d’un compostainer !

Un second article sous la plume de Sébastien Hoebrechts recueille des avis citoyens, à charge pour la plupart. Montpellier-Méditerranée-Métropole est sale (Celleneuve, Plan-des-4-Seigneurs). Les habitants sont excédés, il suffit de parcourir le territoire de la Métropole. « C’est paroles, paroles, paroles ». « Ne parlez pas de propreté aux riverains. Ils sont excédés. »

Le tri ne se décrète pas à coup d’injonctions ! Il faut prendre la Métropole ville par ville, quartier par quartier, immeubles par immeubles pour inculquer les pratiques. Cela demande du temps et des ambassadeurs du tri formés, motivés, encadrés, évalués qui vont travailler avec les syndics d’immeubles et les bailleurs sociaux, avec les comités de quartiers. Il faut parler du programme « Zéro déchets, zéro gaspillage » que soutient l’ODAM envers et contre les sous-autocrates de la direction de la prévention des déchets. L’association nationale « Zero waste France », le Ministère de l’Environnement, l’ODAM et, bientôt, le Collectif Interassociatif des déchets de l’Hérault rénové et formalisé, tous nous poussons dans le même sens : la responsabilisation du citoyen, pas seulement dans les habitats individuels mais dans les grands ensembles producteurs de la majeure partie des « ordures ménagères résiduelles » ou OMR qui encombrent la poubelle grise. Ces OMR sont à bannir ainsi que l’illusion du tri-mécanobiologique de l’usine Amétyst qui alimente la décharge de Castries et l’incinérateur de Lunel-Viel.

Et vous, lecteurs de ce site ? Qu’en pensez-vous ? Vous pouvez anonymement donner votre avis en commentant cet article. Nous qui circulons quotidiennement pour observer notre ville, nous pensons que la ville est sale, les trottoirs et certaines rues défoncées ! Montpellier-Méditerranée-Métropole ne résume pas à la ville et la ville aux beaux quartiers de l’Aiguelongue.

Le Président de l’ODAM

Raymond GIMILIO

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




Historique de la gestion des déchets à Montpellier

NOS ELUS DOIVENT ETRE LES COMPTABLES DE LEURS GESTIONS

Avec des moyens en communications très puissants, lesquels sont payés par les contribuables, l’Agglomération de Montpellier flatte l’orgueil de ses citoyens par de grands projets coûteux dont l’utilité est trop souvent contestable. Elle entretient et continue de nous entretenir dans un déni de réalité.

Depuis 1967 nous constatons une gestion désastreuse de nos déchets par la ville de Montpellier, District, Agglomération et maintenant par Montpellier méditerranée Métropole avec un « laisser faire » Départemental.

HISTORIQUE :

1967 – Ouverture officielle de la Décharge du THOT : C’est l’échec d’une gestion catastrophique des déchets et d’une politique environnementale  irresponsable et désastreuse, une insulte à la nature qui aura durée 43 ans. Celle-ci ne devait pas excéder 2,50 mètres de hauteur. La fermeture des dépôts est constatée  le 30.06.2006 et le 30.09.2008 pour la fin d’exploitation du site ( la hauteur de la décharge est alors de 32 mètres).

Depuis Mars 1977 à ce jour, c’est la Mairie de Montpellier, le District puis l’Agglomération d’avoir eu successivement la responsabilité de la gestion de cette décharge. Ce sera la même politique, avec à sa tête, la même personne, Georges FRECHE.

2006 – PROJET de DECHARGE DE FABREGUES : Depuis la fermeture de la décharge du Thôt, la société SITA SUD avait l’ambition d’aménager sur la commune de Fabrègues un pôle multi-filières regroupant une plateforme de compostage des déchets verts, un centre de tri et de stabilisation de la matière organique et une installation de stockage des déchets ultimes. Le 9 décembre 2010, le nouveau président de l’agglomération de Montpellier, Monsieur Jean-Pierre MOURE, a décidé la « suspension du projet ».

Si l’on peut se louer du bon sens de cette décision, il faut aussi y voir la proximité du village ou l’ancien Président de l’Agglomération en était aussi le Maire.

2008 : L’usine de Méthanisation “AMETYST” imposée par l’Agglomération :

L’échec technique, financier, écologique, économique et sanitaire était prévisible et dénoncé bien avant sa réalisation. Un bilan catastrophique jusqu’à ce jour…

L’Agglomération nous avait pourtant annoncé une usine de méthanisation  « AMETYST » avec  « ZERO NUISANCE ». Elle nous promettait aussi une réduction des impacts sur l’environnement et un coût moindre (76,34€HT/t), emprise foncière réduite par rapport au compostage (82,32€HT/t) et valorisation de l’énergie et (94,61€HT/t ) pour l’incinération qui présentait l’avantage d’un volume nécessaire de décharge trois fois plus faible ainsi qu’une emprise foncière moitié moindre » (dossier relatif à la déclaration de projet et de mise en compatibilité du PAZ – Plan d’Aménagement de Zone).

En Réalité : La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France. Nous seront confrontés à un échec total et un gouffre financier.

2008 : Ouverture d’un Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU) à Castries: La capacité de la décharge de Castries est estimée à 475 000 tonnes (soit 83 000 tonnes par an sur 5,5 ans). Or, un peu plus de 2 ans après sa mise en fonctionnement, 168 300 tonnes d’ordures sont déjà été enfouies. Ces surplus de déchets mettent en cause le mauvais fonctionnement de l’usine de méthanisation AMETYST. Contrairement à ce qui était attendu, le casier n° 1 fermente et pue avec des fuites de lixiviats qui s’écoulent dans le sous-sol. Les craintes de risques sanitaires et le manque de clarté sur la fermentation des lixiviats demeurent.

Comme pour la décharge du Thôt, si l’on connait la date de début d’une décharge on ne peut que très difficilement en connaître la date de fin d’exploitation.

2014 : Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux de l’Hérault (34) porté par le Conseil Général de l’Hérault :

De nombreuses associations environnementales indépendantes dénoncent ce plan et le juge indigeste par sa complexité à interpréter et à comprendre. Il ne répond pas à une réduction ambitieuse et réaliste de nos déchets ni  pour une amélioration significative de sa gestion.

C’est une fois encore, mission impossible !

2015 : L’usine de Méthanisaton « AMETYST » a traité en 2013 130 000 tonnes de déchets.

Est-ce  que la signature par Monsieur Cyril MEUNIER, Vice Président de Montpellier Méditerranée Métropole d’un contrat de Délégation de Service Public (DSP) pour  10 ans d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est justifiable?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction de nos déchets prévisible, ce contrat ne paraît pas compréhensible et non justifié. Il n’est pas intelligible car le gouvernement entend soutenir des démarches territoriales « zéro gaspillage, zéro déchet ».

Pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Pourtant  l’Etat affirme son soutien à la démarche zéro déchet, zéro gaspillage afin de mettre en œuvre une société économiquement et écologiquement viable, et socialement innovante. Alors, que fait-on sur notre territoire ?

Et voilà le résultat d’une démocratie participative inexistante qui ne prend pas en compte les avis des citoyens et/ou Associations. Nous sommes des citoyens piégés par la mauvaise gestion de leurs élus depuis des décennies, des contribuables taillables et corvéables à merci!…

A méditer … !

Jacky CHANTON

logo-fond-bleu-clair-1

Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




Ametyst : commentaire du rapport de la Cour des comptes

Info

 

AMETYST : L’ECHEC TECHNIQUE ET FINANCIER ETAIT PREVISIBLE ET ANNONCE

Vous êtes nombreux à poser ces questions :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a-t-elle construit cette usine en ville ? Pour quelles raisons son coût est aussi élevé ? Pourquoi l’absence de subvention de l’Union Européenne? Pourquoi toutes ces anomalies ? Quelle est la compétence réelle de l’Agglomération en matière de gestion des déchets ? Pourquoi annonce-t-on une usine « ZERO DEFAUT » alors que le dossier est accablant pour les collectivités locales ? Quelle est la position du Maire de Lattes sur ce dossier ?… Le 6 octobre 2010, nous écrivions …/… Cliquez ce lien.

par Jacky Chanton (Lattes)

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen

Le Secrétaire

Jacky Chanton

logo




Bilan calamiteux de la nouvelle collecte des déchets

Le père Noël serait-il une ordure ?

On n’en veut pas ?

Le père Noël est une ordure est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982. Le relais serait-il pris par le Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole qui, selon le quotidien « Midi Libre » du jeudi 7 janvier 2016 (page 3) affirme  être « un peu comme le Père Noël ». Un peu au-dessus, dans un bel article de ¾ de page, une autre vedette de MMM s’exprime sur le sujet des « ordures » (déchets). D’où le rapprochement. M. Philippe Saurel, Président de MMM, est le patron sous l’autorité duquel s’exprime son second avec assurance et autorité ! « Déchets : le changement, c’est vraiment maintenant » Et quel changement ! Comme le fait remarquer François Vasquez dans sa réponse (« Déchets : la collecte de la discorde » Midi Libre du samedi 9 janvier 2016), « C’est marginal. Et l’emmerdement est maximal ». Oui, nous avons constaté que ce changement, mal annoncé, mal préparé, mal vécu, a apporté une pagaille monstre dans nos rues. Pourquoi ce cocorico qui veut nous faire croire qu’il suffit de diminuer la fréquence des collectes pour obliger les gens à bien trie leurs déchets ? C’est se moquer du monde. Monsieur Meunier pense qu’en restreignant le service il va améliorer le tri des déchets ! Comme dans ce conte enfantin où un enfant enlevait chaque jour un peu d’eau dans l’aquarium de son poisson pour lui apprendre à vivre dans l’air ! On ramasse moins souvent la poubelle grise dans les quartiers « pavillonnaires » et on va améliorer le tri ?

UBU est roi, d’autant que la véritable source de déchets non-triés de la poubelle grise ne provient pas des quartiers pavillonnaires qui, eux, ont des habitants qui savent trier ! La véritable source qui alimente l’usine de tri-mécanobiologique « Amétyst » est constituée par les grands ensembles de Montpellier (Lemasson, Petit-Bard, Mosson-La Paillade, …) et autre logements sociaux où on a abandonné les habitants à leur sort (ils sont sales, ils ne savent pas trier dit-on en guise d’excuses). C’est là qu’est le gisement qui alimente la poubelle grise, c’est là, Monsieur Meunier, qu’il faut mettre en place, d’urgence, un « Plan Marshall » d’aide, de conseil et d’assistance pour faire diminuer le volume des poubelles grises ! Là, pas ailleurs ! Les actions menées par le gouvernement dans le cadre de la politique de la ville du Gouvernement, les propositions de Madame Ségolène Royal sur le « zéro déchet zéro gaspillage », c’est maintenant, c’est là qu’il faut agir d’urgence. Nous vous le disons, à vous qui conseillez si mal votre « Père Noël » : où vous êtes incompétent et mal conseillé ou vous êtes un Pinocchio avec un nez qui s’allonge ! Le Pinocchio des ordures ? Chiche que vous allez changer vraiment de politique ! Et très prochainement.




Déchets : Montpellier Métropole agonise de sa gestion des déchets

Nouveau logo carré

Info

Avec une gestion des déchets catastrophique depuis 50 ans et qui frôle maintenant  l’indécence, Monsieur Meunier ne répond pas aux demandes citoyennes. Il persiste et signe dans des explications ambigües et incompréhensibles.

Comment Monsieur Meunier peut-il nous faire croire un seul instant que l’objectif de ces changements est avant tout environnemental ?

La gestion et la réduction de la fréquence de la collecte des déchets ménagers sont les conséquences d’une incompétence chronique et d’une déresponsabilisation des élus en charge de cette gestion.

Avait-on la possibilité de mettre en place une gestion plus efficace et moins onéreuse ?

La réponse est OUI.

Est-ce que la Métropole est prête à répondre aux problèmes et questions citoyennes?

Onze associations environnementales indépendantes demandent un débat sur  la problématique de la gestion des déchets.

En ouvrant la conférence environnementale le 27 novembre 2014, le Président de la République a demandé au Gouvernement de franchir une nouvelle étape de modernisation et de démocratisation du dialogue environnemental. Il exprimait la nécessité de renforcer la transparence et l’efficacité du débat public et l’association des citoyens aux décisions administratives les concernant, sans allonger les délais des procédures.

Pourquoi Montpellier Métropole n’a pas répondu au programme « Zéro gaspillage et tendre vers Zéro déchet » comme l’a proposé le gouvernement et demandé par les 11 associations environnementales indépendantes ?

Monsieur Philippe Saurel dit vouloir appliquer une démocratie participative à l’écoute des habitants : Est-ce sincère ?

Pourquoi aucun rendez-vous n’a encore été communiqué par la Métropole pour répondre aux associations suite à la demande d’un débat avec son coordonnateur?

Cliquez pour voir le détail des courriers :

Lettre à Monsieur Philippe Saurel

Lettre à Monsieur Cyril Meunier

Le traitement des déchets est l’un des principaux dossiers que doit traiter la nouvelle majorité territoriale.

Ségolène Royal, après son second appel à projet “territoire zéro déchet, zéro gaspillage” du 16 juin 2015, elle renforce aujourd’hui son soutien à ces territoires : le soutien financier qui prendra la forme d’une aide forfaitaire et d’un complément en fonction de la réalisation des objectifs.
Le montant de l’aide pourra atteindre 450 000 € sur trois ans.

« 153 territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage » ont été désignés lauréats lors des appels à projets successifs fin 2014, puis fin 2015. L’appel à projets des territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage » avait pour objectif d’accompagner des collectivités volontaires dans une démarche exemplaire et participative de promotion de l’économie circulaire, via la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux autour des objectifs suivants :

– ne pas gaspiller ;
– limiter au maximum la production de déchets ;
– réemployer localement ;
– valoriser au mieux en respectant la hiérarchie des modes de traitement les déchets qui n’ont pu être évités ;
– recycler tout ce qui est recyclable et limiter au maximum l’élimination ;
– s’engager dans des démarches d’économie circulaire. »

Pour avoir accès à la  liste des 153 territoires « Zéro déchet, Zéro gaspillage »,  cliquez sur :

Liste des 153 territoires lauréats de l’appel à projet (PDF – 62 Ko)

L’objectif de réduire le poids de la poubelle grise de plus de 50% sur cinq ans, c’est possible et réaliste.

Cet objectif répond à une démarche d’économie circulaire, il est parfaitement envisageable, puisqu’il a été réalisé dans de nombreuses régions d’Europe, notamment dans le Nord de l’Italie où des régions entières atteignent des taux de recyclage dépassant 65 % et pouvant aller jusqu’à 87 %, comme la région de Trévise.

Même l’Europe souhaite s’engager le plus rapidement possible dans l’économie circulaire. « En décembre 2015, 11 Etats membres ont écrit à Jean-Claude Juncker pour leur dire tout le bien qu’ils pensaient d’une réforme accélérant le déploiement de l’économie circulaire dans l’Union européenne. »

Un grand point d’interrogation :

« Nouveau Plan Régional Régional de prévention et de gestion des déchets :

La loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République a été publiée au Journal officiel du 8 août 2015. Elle créé notamment le nouveau plan régional de prévention et de gestion des déchets.

Compétence du président du conseil régional. Le projet de plan régional de prévention et de gestion des déchets est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité du président du conseil régional. 

Concertation sur le projet de plan. Le législateur a entendu tout à la fois conférer un compétence prééminente à la Région pour l’élaboration du plan régional de prévention et de gestion des déchets tout en prévenant le risque de lui donner un pouvoir de tutelle. Ainsi, le projet de plan doit être élaboré en concertation avec des représentants des collectivités territoriales et de leurs groupements compétents en matière de collecte et de traitement de déchets, de l’Etat, des organismes publics concernés, des organisations professionnelles concernées, des éco-organismes et des associations agréées de protection de l’environnement (lesquelles ?). Le législateur n’a cependant pas souhaité encadrer de manière précise les modalités de cette concertation. »  

Avis de pollution sur la décharge de la Métropole à Castries :

S’il est vrai que cette pollution n’a rien à voir avec la gestion de la collecte, c’est une contre vérité de dire que la décharge de Castries ne reçoit que des déchets inertes. Si c’était exact il n’y aurait pas autant de production de lixiviats et de pollutions.

La réalité, c’est que le problème vient du mauvais fonctionnement de l’usine de méthanisation  « AMETYST » et une règlementation qui permet de stocker des déchets non dépourvus de fermentescibles et qui puent lorsqu’ils arrivent en décharge.

Selon la Loi de 1992, il est interdit d’enfouir autre chose que des déchets “ultimes” depuis l’échéance de 2002. Cependant, l’absence d’obligations réglementaires claires permet une interprétation large du caractère “ultime” de nombreux déchets.  Alors que beaucoup pourraient être recyclés ou compostés, ils sont encore massivement mis en décharge.

Rien ne permet, à ce jour, de dire que ces problèmes sont réellement pris en compte ou qu’ils sont loin d’être derrière nous.

Quel est le constat :

C’est 50 ANS D’UNE GESTION DES DECHETS CATASTROPHIQUE, IRRESPONSABLE ET EXTREMEMENT COUTEUSE LORS DES 12 DERNIERES ANNEES.

Rien ne peut se faire de durable sans l’adhésion et la participation de ses habitants.

Les choix de la gestion des déchets et les coûts affichés par Montpellier Métropole sont supérieurs à la moyenne nationale à qualité de service équivalent, ce qui induit UNE SURFACTURATION DU SERVICE  aux habitants de Montpellier Métropole.

Nous avons démontré et démontrons qu’il est possible de faire mieux et moins onéreux, c’est donc une démocratie confiscatoire qui nous a été imposée puisqu’elle ne permet pas aux citoyens d’être écoutés.

Montpellier/District/Agglomération/Métropole sont responsables de cette mauvaise et coûteuse gestion des déchets.

Par leur inaction, chaque Maire de la majorité ou d’opposition ainsi que l’ensemble des conseillés de Montpellier Métropole qui ont votés favorablement à la dernière Délégation de Service Public (DSP qui a été présentée par Monsieur Meunier)  ou qui ne demandent pas un changement rapide de cette très mauvaise gestion sont également responsables de cette situation.

Est-ce que nos élus nous taxent ?

A vous de juger :

Alors que des enjeux nouveaux apparaissent : pour notre Région, c’est hélas, toujours plus de dépenses, lesquelles sont compensées par toujours plus d’impôts.

Voir tableau du Taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour quelques villes – Année 2010

MONTPELLIER AGGLOMERATION / METROPOLE :  Taux  =  11,25%

Voici le classement des taxes foncières par ville en 2014

Le Forum des villes propose comme chaque année lors de son observatoire annuel différents chiffres et analyses sur l’évolution de la taxe foncière. Parmi ces chiffres on retrouve une comparaison du montant de la taxe foncière dans les 41 grandes agglomérations françaises (plus de 100 000 habitants) et cela pour un couple avec 2 enfants qui possèdent un bien immobilier dont la valeur locative représente 1.5 fois la valeur locative moyenne des biens immobiliers de cette ville.

Voici donc le classement des taxes foncières 2014 de la plus élevée à la plus basse pour ce foyer de référence :

Ville Montant de la taxe foncière en 2014 Évolution par rapport à 2013
Amiens 1 339 € +0.9 %
Montpellier 1 315 € +0.9 %
Nîmes 1 298 € +0.9 %
Le Havre 1 270 € +0.9 %
Orléans 1 266 € +0.9 %
Caen 1 263 € +0.9 %
Perpignan 1 263 € +0.9 %
Angers 1 256 € +0.9 %
Saint-Denis-de-la-Réunion 1 242 € +0.9 %
Saint-Paul-de-la-Réunion 1 220 € +0.9 %
Montreuil 1 195 € +0.9 %
Dijon 1 192 € +1.4 %
Bordeaux 1 189 € +1.2 %
Grenoble 1 179 € +0.8 %
Argenteuil 1 171 € +0.9 %
Rouen 1 161 € +0.9 %
Besançon 1 075 € +0.9 %
Toulouse 1 070 € +0.9 %
Clermont-Ferrand 1 066 € +0.9 %
Toulon 1 045 € +0.9 %
Saint-Denis 1 040 € +0.9 %
Nantes 1 008 € +0.9 %
Nice 1 002 € +0.9 %
Le Mans 988 € +1.9 %
Reims 988 € +0.9 %
Nancy 971 € +0.9 %
Marseille 950 € +6.0 %
Brest 935 € +0.9 %
Limoges 917 € +1.2 %
Rennes 912 € +0.9 %
Saint-Étienne 903 € +0.9 %
Aix-en-Provence 883 € +0.9 %
Tours 810 € +1.4 %
Metz 768 € +1.8 %
Lyon 732 € +0.9 %
Mulhouse 725 € +0.9 %
Strasbourg 695 € +0.9 %
Paris 640 € +0.9 %
Boulogne-Billancourt 618 € +0.9 %
Villeurbanne 605 € +0.9 %
Lille 599 € +0.9 %

Découvrez le classement des taxes d’habitation par ville en 2014

Voici donc le classement des taxes d’habitation 2014 de la plus élevée à la plus basse pour ce foyer de référence :

Ville Montant de la taxe d’habitation en 2014 Évolution par rapport à 2013
Argenteuil 1 441 € +22.2 %
Nîmes 1 273 € +0.8 %
Montpellier 1 256 € +1.0 %
Marseille 1 234 € +0.6 %
Nancy 1 231 € +0.8 %
Montreuil 1 226 € +0.8 %
Rennes 1 224 € +0.9 %
Besançon 1 213 € +0.8 %
Amiens 1 181 € +0.8 %
Perpignan 1 172 € +0.9 %
Bordeaux 1 166 € +0.8 %
Limoges 1 146 € +0.9 %
Brest 1 126 € +0.8 %
Saint-Étienne 1 124 € +0.8 %
Saint-Denis-de-la-Réunion 1 120 € +0.9 %
Saint-Paul-de-la-Réunion 1 081 € +0.9 %
Aix-en-Provence 1 076 € +0.9 %
Nantes 1 056 € +0.8 %
Le Mans 1 055 € +0.8 %
Caen 1 048 € +0.9 %
Nice 1 032 € +0.9 %
Orléans 1 029 € +0.7 %
Toulon 998 € +0.7 %
Lille 983 € +0.7 %
Strasbourg 981 € +0.7 %
Metz 975 € +0.9 %
Reims 959 € +0.8 %
Clermont-Ferrand 950 € +1.0 %
Tours 937 € +0.9 %
Toulouse 918 € +0.9 %
Lyon 909 € +0.9 %
Rouen 899 € +0.7 %
Boulogne-Billancourt 898 € +1.0 %
Angers 892 € +0.8 %
Mulhouse 827 € +0.8 %
Dijon 823 € +0.9 %
Le Havre 818 € +0.6 %
Saint-Denis 804 € +1.0 %
Grenoble 792 € +0.8 %
Villeurbanne 685 € +0.9 %
Paris 464 € +0.9 %

Comme pour le classement des taxes foncières en 2015, on constate aussi sur les taxes d’habitation de grands écarts d’imposition entre les différentes grandes villes de France. À Paris, cette taxe est particulièrement très basse. Elle correspond à moins du tiers de ce que payent les habitants d’Argenteuil pour une même famille et moins de la moitié de la plupart des autres villes.

Les hausses de taxe foncière et de taxe d’habitation en 2015

Cliquez sur : Classement des taxes foncières par ville en 2015

Moralité :

C’est l’échec de la décentralisation de 1982,  Le contribuable, paie une collectivité territoriale désorganisés et sur-administrée et de nombreux élus cumulards surpayés avec un service rendu qui n’est pas à la hauteur de l’attente.

Si notre bien être se mesurait au nombre de nos élus, sur le plan économique,  la France arriverait en tête et non à la traîne comme actuellement et notre Région Languedoc Roussillon  n’aurait  pas eu le triste privilège d’être la plus pauvre de France juste derrière la Corse (par contre nos impôts locaux sont parmi les plus élevés de France).

La décentralisation n’a jusqu’à présent conduit ni à une baisse des dépenses publiques, ni à une maîtrise de la fiscalité locale.

« Plus pénalisant encore (source : cours des comptes 2009), c’est l’échelon communal qui a le moins repris de compétence à l’État, est celui qui a le plus embauché.

Les effectifs des communes ont grimpé de 47 % et ceux des intercommunalités de 147 % ! Alors que la mise en place de structures «intercommunales» aurait dû conduire à des économies de personnel par fusions de service, l’inverse s’est produit… »

C’est l’échec de la démocratie participative citoyenne.

C’est l’échec du rôle des élus des oppositions aux propositions des dossiers contestables qui ont été ou sont présentés par Montpellier Agglomération/Métropole.

Lattes le 13 02 2016

 Jacky CHANTON
Secrétaire de l’Observatoire
Indépendant des Déchets et Environnement de Montpellier Métropole

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le Lanceur d’alerte

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




AMETYST : Echec technique épinglé par la Cour des comptes

Cour des comptes

Nous soutenons la Cour des Comptes

Nouveau logo ODAM
ODAM veille

Info

AMETYST : L’ECHEC TECHNIQUE ET FINANCIER ETAIT PREVISIBLE ET ANNONCE

Vous êtes nombreux à poser ces questions :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a-t-elle construit cette usine en ville ? Pour quelles raisons son coût est aussi élevé ? Pourquoi l’absence de subvention de l’Union Européenne? Pourquoi toutes ces anomalies ? Quelle est la compétence réelle de l’Agglomération en matière de gestion des déchets ? Pourquoi annonce-t-on une usine « ZERO DEFAUT » alors que le dossier est accablant pour les collectivités locales ? Quelle est la position du Maire de Lattes sur ce dossier ?…

L’usine «Ametyst» épinglée par la Cour des comptes :  3 liens à consulter, ci-dessous

Lien sur FR3

Lien sur Midi-Libre

Lien sur 20 Minutes

La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France.

En comptabilisant l’export de nos déchets plus l’achat d’une maison, c’est plus de 100 Millions d’euros que coûte actuellement aux contribuables de l’Agglomération de Montpellier cette usine de Méthanisation. Quel sera son coût demain ?

Comment en est-on arrivé là ? Explications :

Plus de 30 ans d’une gestion catastrophique de la décharge du Thôt dont le faible coût d’exploitation de celle-ci a primé sur l’intérêt général. L’Agglomération a augmenté sa taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 166% en 2004 sans pour autant avoir une solution globale de la gestion de ses déchets. Par son manque de compétences, elle a provisionné sur le dos des contribuables le financement de sa future usine de méthanisation.

Le 20 Février 2006, lors de l’enquête publique sur la construction de l’usine de Méthanisation « AMETYST », j’ai émis un avis défavorable à la construction de cette usine et non contre le procédé de Méthanisation. J’ai dénoncé :

1) L’absence d’un plan cohérent du traitement global des déchets par l’Agglomération afin de répondre au remplacement de la décharge du Thôt dans le cadre d’un développement durable.

2) Le manque de précisions concernant cette réalisation et surtout l’absence de concertation avec les associations et les citoyens. La recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est hostile à toute implantation ou de stockage des déchets à moins de 1000 mètres des habitations et ce n’était pas le cas pour GAROSUD.

3) Les défauts à venir étaient prévisibles et annoncés ainsi que son coût prévisionnel d’exécution très élevé. Un gâchis financier et environnemental.

L’usine « AMETYST » a été imposée par l’Agglomération. C’est une réalisation qui est dénuée de tout bon sens de par sa taille « Méga usine » et de son lieu de construction « en ville ». Elle est très onéreuse pour le contribuable et construite dans l’urgence par un industriel pour lequel on peut douter à la fois de son choix et de l’expérience nécessaire pour ce type d’usine.

Contrairement à l’acte Démocratique entre l’Agglomération et ses citoyens, aucune des recommandations exprimées par les riverains et les Associations environnementales ne seront retenues par l’Agglomération. Pourtant la majorité des inconvénients de cette « Méga Usine » étaient prévisibles.

Le 16 Mars 2006, je suis intervenu auprès du Conseil Municipal de Lattes afin de répondre à l’article paru dans le journal « le Midi Libre » du 26 février 2006, pourquoi ?

Alors que la majorité du Conseil était favorable à la construction de l’usine de Méthanisation, Monsieur le Maire expliquait qu’il était désolé que cet exercice de démocratie n’aboutisse pas à l’unanimité.

J’ai précisé que tous les Lattois pouvaient ne pas être en accord avec lui. Je lui ai demandé de quelle démocratie voulait-il parler ?

Celle de l’Agglo qui a imposé par la force, en ville, une MEGA Usine de Méthanisation, avec tous les dangers que cela représente ?! Qu’il n’y pas eu de débats, un manque flagrant d’informations. Une absence totale de concertation ou avis des habitants riverains. Que plusieurs associations et écologues étaient défavorables à ce projet dont l’Association des Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé publique, l’Association des Riverains de GAROSUD, l’ODAM (Observatoire Indépendant des Déchets de l’Agglomération de Montpellier)…

Pourquoi toutes les nuisances de l’Agglo sont-elles concentrées au Sud : (Autoroute, Station d’épuration, Décharge du Thôt, bientôt le doublement de l’autoroute, le TGV avec l’usine de Méthanisation à Montpellier sud et la décharge à Fabrègues « qui a été annulée cette année par l’Agglo» )

Jacky CHANTON

Vous, Monsieur MEUNIER, qui êtes Vice-Président de l’Agglo chargé du tourisme, comment pouvez-vous justifier et accepter l’indécence de l’injustice environnementale entre le Nord et le Sud/Sud-Ouest de l’Agglomération ?

Pourquoi dites-vous aux Lattoises et Lattois que l’augmentation de 166% de la taxe des ordures ménagères en 2004 est le prix à payer pour la fermeture du Thôt ? N’est-ce pas au contraire une volonté des élus qui n’ont rien fait, rien prévu ? Plus de vingt-cinq ans d’attente, alors que les élus « mairie de Montpellier, du District/Communauté d’Agglomération » ont toujours été les mêmes personnes. N’est-ce pas là une faute professionnelle de gestion qui ne respecte pas l’intérêt général et qui mérite notre incompréhension, notre indignation et notre frustration ?

Pourquoi n’exploite-t-on pas les ressources en biogaz du Thôt ? ( réalisé par la suite, mais sans contrôle de son bon fonctionnement) ?…)

Afin d’éviter toute polémique sur un sujet aussi important, ne serait-il pas urgent que l’Agglo permette de réunir démocratiquement les associations et personnes intéressées afin de répondre techniquement à leurs soucis et écouter leurs propositions ? Nous éviterions peut-être une solution hasardeuse, prise dans l’urgence et qui ne convient à personne.

La réponse de Monsieur MEUNIER : Je demanderai aux responsables techniques de l’Agglomération de vous contacter pour explications. Quatre ans après, j’attends encore le rendez-vous et/ou explications ?

Le constat :

Ce dossier est accablant pour les Collectivités locales qui avaient en charge la gestion de nos déchets.

Force est de constater l’immoralité des promesses non tenues et bafouées par ceux qui étaient censés répondre aux besoins de leurs concitoyens dans le cadre de l’intérêt général.

Pourtant, à écouter ces mêmes politiques, après avoir, en toute illégalité continué à orchestrer la pollution du site du Thôt (et même en dehors de la loi). Ils nous expliquaient et publiaient en Juin 2006 : « Le combat pour l’environnement doit être au quotidien… Un suivi sanitaire et environnemental pendant 30 ans…Politique de développement durable ?… »

Nous ne pouvons que partager l’émotion et la colère de toutes celles et tous ceux qui, par leurs actions citoyennes avaient dénoncé, proposé, participé activement pour une meilleure gestion des déchets (sans toutefois être écouté par les pouvoirs en place).

Des citoyens choqués par ce mépris environnemental qui aura duré plus de 30 ans ainsi que par les justifications de l’Agglomération de Montpellier qui ne pourront être comprises que par des malentendants et non-voyants.

Edito du Président de l’Agglomération, dossier de presse du 1 Juillet 2008 :

« Être responsable, c’est aussi choisir l’audace. Notre engagement donne du sens à l’avenir pour que l’environnement soit plus qu’un mot».

La réalité : Si s’engager c’est d’imposer son choix et de ce fait, ne pas répondre à un besoin d’intérêt général,

Si choisir l’audace c’est expérimenter une usine en dimension nature avec de l’habitat à proximité,

Si donner un sens à l’avenir c’est générer l’angoisse des riverains sur le plan sanitaire avec des mouches, des odeurs pestilentielles avec des risques liés aux émanations de biogaz et des eaux usées qui ne sont pas épurées avant leurs rejets à l’égout,

Pour que l’avenir environnemental ne doive plus être qu’un mot, c’est de ne pas répondre au besoin par l’aggravation des nuisances environnementales et permettre la pollution de l’air par le flux de 60 à 90 camions chargés d’ordures tous les jours et générer des problèmes de circulation…

Lorsque l’on constate de telles aberrations, alors, oui, nous nous trouvons bien dans le paradoxe d’une véritable maladie, celle de « l’intoxication de l’information ».

Il était prévu au contrat une usine « ZERO NUISANCE » !!? :

Le lobbying financier prime sur la santé, l’environnement et l’écologie. Les problèmes techniques sont nombreux et le coût global de cette usine est en constante augmentation.

Le marché initial était attribué pour un montant de « 67.963.319,8 euros HT dont 2.421.170 euros HT pour la tranche conditionnelle » 7. La mise en service s’effectuera au mois de juillet 2007. L’affichage des travaux annonce un prix en augmentation : 78.472.400 € HT !… et le cumul des coûts opérationnels suivants : 3,4 M€ (pour correction des premières anomalies) + 2,11M€ (délégation service public) + 4,7 M€ (dont 2,35M€ de participation de l’Agglomération à l’achat d’un nouveau bio-filtre) + Export de nos déchets vers d’autres Départements + Achat d’une maison etc …

Est-ce logique que l’Agglomération se transforme en agence immobilière et mette la pression sur les riverains qui étaient là bien avant l’implantation de cette usine ?

Etre élu, détenir le pouvoir et le conserver, ne doivent pas être les seules préoccupations de tout « représentant du peuple ».

Lattes le 6 Octobre 2011

Jacky CHANTON

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen

Le Secrétaire

Jacky Chanton

logo