Le soleil sait chauffer l’eau : zéro gaz, zéro CO2

L’ODAM, par principe, n’est lié statutairement à aucune entité politique, industrielle ou commerciale. Cependant, le domaine traité ici est fondamental pour notre avenir. Nous n’hésitons pas à citer un industriel unique en France et ses première grandes réalisation. Plus de gaz mais un carburant gratuit, plus d’émission de CO2. Seulement un investissement dans du matériel et son entretien.

Nous sommes des écologistes INDEPENDANTS.


Le soleil sait chauffer l’eau, nous ne l’utilisons pas !

Les panneaux solaires thermiques ne sont pas une nouveauté mais ils ont été mis de côté comme solution de capture d’énergie solaire. On a vu fleurir les centrales thermiques diverses (atomiques, au gaz ou au charbon, etc.) pour produire de l’énergie électrique et chauffer de l’eau avec cette électricité. La crise énergétique qui frappe l’Europe nous amène à réfléchir sur nos paradigmes, notamment sur notre manière de chauffer de l’eau. Le rayonnement de la naine jaune que nous appelons le Soleil nous apporte, entre autres, de l’énergie. Ce rayonnement traverse l’atmosphère et la troposphère entre l’ultra-violet et l’infrarouge. La lumière nous éclaire, l’infra-rouge nous chauffe. Faisons-nous l’effort d’utiliser cette énergie gratuite ? Nous préférions utiliser l’atome et les combustibles fossiles dont le gaz naturel.

Logo réduit 300x93
Logo société NewHeat réduit 300×93

Une équation très simple : nous ne consommons que 17% en gaz d’origine russe (8% aux dernière nouvelles 6/09/2022). Les statistiques officielles nous disent que 47% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau ! C’est la société NewHeat qui nous le dit ci-dessous :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.
Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.
Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (RHC : 2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE : 
Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017) »

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie de ETPRHC

La France commence, modestement, à s’équiper en centrales thermiques solaires et NewHeat fait partie des industriels qui équipent des consommateurs d’eau chaude dans l’industrie, l’urbain et l’agriculture. Citons le chauffage d’une partie de Narbonne (près de chez nous : EMASOL, ) et de Pons (en Charentes-Maritimes : EMASOL, m.e.s. le 21 juin 2021).

Réseau de chaleur urbain © NewHeat
Réseau de chaleur urbain © NewHeat

A propos de Narbonne, NewHeat déclare :

« Aujourd’hui, toutes les collectivités qui veulent décarboner massivement les consommations de leurs villes doivent penser à créer un réseau de chaleur, du solaire thermique ou d’autres moyens de production de chaleur renouvelables. »
Hugues Defréville, président de Newheat, constructeur de la centrale »

A quand une telle réalisation à Montpellier-Métropole ?

Ça n’est pas une fiction, ça existe à Narbonne (cliquez ce lien) et à Pons (cliquez ce lien). Á quand ici, à Montpellier, dans l’Hérault, en Occitanie ? Vu le prix du gaz ?

Installation de chauffage industriel
© NewHeat Installation de chauffage industriel

NewHeat chauffe aussi avec le Soleil des installations agricoles. 

Installation de chauffage agricole
© NewHeat Installation de chauffage agricole

Solaire à tous les niveaux

L’énergie solaire est gratuite, pas les infrastructures. Leur coût varie selon l’importance de la population à desservir. Mais, vu le prix du gaz le coût devient attractif. Tant pis pour les grands producteurs et négociants de gaz « naturel ». Notamment GazProm (cliquez pour voir). Mais il faut faire vite, l’automne approche.

Chauffe-eau maison individuelle

Il existe cependant un niveau qui est à la portée d’un bon bricoleur : un chaufe-eau solaire individuel pour une maison individuelle. Des constructeurs existent, nous sommes en train de les consulter.

L’installation comporte un panneau captant la chaleur dans un serpentin, un ballon d’accumulation d’eau chaude calorifugé relié par des tuyaux, un raccordement au chauffage traditionnel et un système de régulation pour éviter les surchauffes.

Chauffe-eau solaire pour habitat collectif

Dans une copropriété, la production d’eau chaude sanitaire et même un apport au chaufage central sont disponibles. Á ce niveau, on passe au chauffage urbain industriel (voir ci-dessus).

En conclusion : une énergie propre zéro CO2, zéro gaz consommé !!!

Nous sommes en retard en France, désepérément en retard mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il y une urgence vitale à priver Poutine de son joujou de guerre. Il vend son gaz à la Chine qui nous le revend 4 fois son prix ! Abject !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Conseiller au développement de Montpellier-Métropole (CODEV)




A L’OMBRE DE SON BETON MONTPELLIER ARTIFICIALISE …

A L’OMBRE DE SON BETON MONTPELLIER ARTIFICIALISE SES SOLS ET AGGRAVE LE RISQUE INONDATION.

Depuis cinquante ans on est passé de l’insouciance à l’incompétence et maintenant de l’incompétence à l’inconscience.

Les recommandations des associations et des citoyens n’ont pas été prises en compte par les élus majoritaires du District, de l’Agglomération et de la Métropole.

DES INDICATEURS ET DES CHIFFRES SUR L’ARTIFICIALISATION DES SOLS DU BASSIN VERSANT DU LEZ :

Indicateurs pour mesurer la consommation des espaces, l’étalement urbain et les échanges entres classes d’occupation des sols pour la période 01/2009 à 01/2021.

L’observatoire de l’artificialisation vise à documenter les données utiles au suivi de l’artificialisation des sols et de la consommation d’espace.

Voir tableau joint avec le hit-parade de l’artificialisation des villes traversées par le fleuve Lez.

LES RISQUES DE L’INTENSIFICATION DE L’URBANISATION :

L’enjeu est important puisque l’attractivité des territoires est subordonnée à la politique d’aménagement et doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral, à la disponibilité en eau potable et de toutes les infrastructures (gestion des déchets, propreté, assainissement, gestion du pluvial, routier, qualité de l’air…) ou encore à la réduction du risque d’inondation compte tenu de la vulnérabilité de la basse vallée du bassin hydraulique du Lez et de la Mosson.

La basse plaine du Lez concentre à elle seule 65% de la population et 85% du bâti exposés. Autrement dit, c’est la pérennité du système « eau-territoire » qui est menacée par l’aménagement irrationnel de l’espace et peut provoquer un manque d’eau en période de sécheresse ou le trop d’eau en période de pluies (période de pluies de type cévenol).

L’adaptation au dérèglement climatique en cours est urgente et nécessaire, or celle-ci, n’est pas, ou mal prise en compte dans sa globalité par la Métropole de Montpellier.

DISPARITES DES COMMUNES EN AMONT PAR RAPPORT AUX COMMUNES EN AVAL :

L’intégration du risque inondation dans les projets de territoire sur les communes en aval est plus complexe qu’à l’amont compte tenu d’une urbanisation importante sur des zones d’expansion des crues habitées. Pourtant la ville de Montpellier, le District, l’Agglomération et aujourd’hui, la Métropole, ont considérés le sud de Montpellier et Lattes en particulier, comme « UNE POUBELLE METROPOLITAINE ENVIEE »

« POUBELLE » car aucune commune de 3M ne subit autant de pollutions (Gestion des déchets, station d’épuration, Doublement autoroute A9, passage LGV, Inondations…)

Depuis 1967, sur un site « Natura 2000 », à proximité de deux cours d’eau et de l’étang de l’Arnel, il a été stocké sur l’ancienne décharge du Thôt (52 hectares), Commune de Lattes, une quantité extrêmement importante de produits très toxiques et microbiologiques, en plein marais et sans aucune sécurité d’étanchéité membranaire en fond de ce site. Après une gestion catastrophique, voire irresponsable, lors de son arrêt le 30 Juin 2006, la hauteur de cette décharge était de 32 mètres alors qu’elle ne devait pas dépasser 2,50 mètres et qu’elle n’a jamais respecté la réglementation en vigueur.

Aujourd’hui sous les effets du dérèglement climatique, elle est sous la menace d’une élévation du niveau marin et des étangs, ce qui permettrait un impact direct sur le pied de cette ancienne décharge avec les conséquences de pollutions que l’on peut imaginer. Pourtant on constate un déni de réponse sur cette possibilité par l’autorité préfectorale et les élus locaux.

« ENVIÉE » de par sa position géographique entre Montpellier et la Mer, son important territoire plat, cultivable, diversifié et sa proximité avec les grands axes routiers. Dès 1980, ce fut un axe rêvé par Raymond Dugrand et Georges Frêche. L’idée était de ne plus étendre Montpellier vers les garrigues et le nord pour l’orienter vers le sud, c’est-à-dire vers le grand courant d’échanges Est-Ouest et le port de Sète. Cette obsession s’est concrétisée avec l’axe d’Antigone, puis avec Port-Marianne et, enfin, avec le projet de l’avenue de la Mer. C’est la porte vers les nouveaux moyens de transport : autoroute, TGV et transport aérien.

CREER UNE RELATION PLUS DIRECTE DANS LES PROJETS CITOYENS ET INSTITUTIONS :

Suite aux importantes réalisations ou investissements couteux et non efficaces par l’Agglomération/Métropole, nous sommes maintenant devant l’évolution d’une certaine inconscience des décideurs avec d’autres projets qui vont mettre nos communes et notre littoral dans une situation environnementale critique et permettre d’aggraver la détérioration de notre qualité de vie et de notre santé.

Afin d’éviter de telles situations, pourquoi n’implique-t-on pas les citoyens dans les actions publiques urbaines ? Ils permettraient aux habitants de valider le bien fondé des projets, et pour les collectivités de s’assurer de leurs adhésions. Aujourd’hui la démocratie participative n’existe pas puisque les populations locales impactées n’ont jamais été écoutées.

– La station d’épuration « MAERA »

L’ancienne station a été réhabilitée en 2006 avec le choix pour un rejet en mer après traitement, à 20 km de cette station et à 11 km en mer. Depuis, elle pollue en permanence la Méditerranée et le Lez après de fortes pluies. Alors qu’elle n’a pas bénéficié des adaptations nécessaires à son bon fonctionnement, malgré ce constat et contrairement à ce l’on pouvait attendre, la Métropole a fait connecter des villes, même hors du territoire Métropolitain, permettant d’aggraver les problématiques, car au lieu de la réactualiser et de prévoir la mise en place du recyclage et la réutilisation des eaux après un traitement secondaire (très ancienne demande citoyenne mais non écoutée. Il en est de même pour l’enquête publique relative à son extension).

A contre sens de l’intérêt général et pour cacher ses déficiences, Montpellier Métropole projette son extension alors que le bon sens voudrait de créer une station d’épuration performante au Nord-Est, voire une autre au Nord-Ouest de Montpellier en regroupant des villes de proximité avec recyclage et réutilisation des eaux, là où le besoin en eau recyclée existe. Aujourd’hui, c’est « un boulet environnemental » supplémentaire pour la ville de Lattes en zone inondable et proche des habitations.

– La gestion des déchets

Montpellier Métropole est dans l’incapacité de traiter efficacement et économiquement ses propres déchets de son territoire depuis la fermeture du Thôt. La construction contestable d’une usine de tri mécanique « AMETYST », c’est le constat d’un dossier accablant pour les Collectivités locales, avec des promesses non tenues, un échec technique, environnemental et financier, dangereux pour la santé des habitants et des personnels des entreprises de proximité (et là encore les citoyens et associations environnementales n’ont pas été écoutés, même avec une pétition qui avait récolté plus de 5 000 signatures).

– Le doublement de l’autoroute A9

Au lieu de la doubler(A709) puisqu’elle n’empêche pas les bouchons aux entrées de Montpellier, le bon sens aurait voulu de faire le contournement autoroutier de Montpellier à partir d’un lien entre

l’A750 au Nord de Montpellier vers l’A9, l’un à l’est et l’autre à l’Ouest et permettre des entrées et sorties dans la ville (et encore une fois l’enquête publique n’a pas répondu aux demandes et souhaits des habitants et associations).

Prévention des inondations et de l’artificialisation des sols.

Depuis la création du chenal de la Lironde sur la commune de Lattes, il est dit que Lattes centre est à l’abri d’une crue du Lez à 1200m3/s, voire 1500m3/s, une véritable imposture suite aux surfaces bâties et de l’artificialisation des sols des villes en bordure du Lez.

Aucune étude globale du bassin versant du Lez/Mosson n’a été diligentée « de sa source à son exutoire en mer en la complétant par une étude de gestion comprenant les étangs Palavasiens.

La question qui reste posée (la même que celle qui a été émise lors de l’enquête publique) : Est-ce que le chenal de la Lironde a été réalisé afin de protéger les Communes de Montpellier sud, Lattes Centre, Pérols et Palavas d’une inondation ou bien de permettre une urbanisation intensive de Montpellier sud vers la Mer « Port Arianne – ODE à la Mer » ?.

– Extension de l’urbanisation de Montpellier Sud vers la Mer.

Les conséquences environnementales à risques par les surfaces bâties de Port Mariane :

Cette zone urbanisée est et sera impactée à la fois, par les pollutions de l’A709, nuisances aux bruits et qualité de l’air et par ailleurs, par le risque d’inondation puisqu’elle est soumise aux effets du pluvial en provenance du Millénaire-Grammont et des débordements du Lez et/ou de la Lironde. Ce sont les conséquences de l’imperméabilisation du bassin du Lez en amont, de l’importance des surfaces bâties (doublement A9, LGV) et l’anthropisation de Port Marianne.

Une fois ces programmes, d’une superficie de 400 hectares achevés, Port Marianne comptabilisera à terme 15 000 logements soit environ 50 000 équivalents habitants et représentera entre 15 et 20% de la population de Montpellier.

Dans ce contexte, sous les effets de l’urbanisation galopante de Montpellier, Agglomération Métropole, en particulier sur Montpellier sud, Lattes et Pérols, de l’importance des surfaces bâties et l’imperméabilisation des sols, l’aggravation de la vulnérabilité humaine face aux risques d’inondations est à envisager.

Lors des inondations de Septembre 1976 de Lattes centre, la zone de Richter jusqu’au droit du pont de l’autoroute A9 a servi de bassin de rétention en permettant de réduire considérablement l’intensité de la crue de référence en minimisant l’impact de la crue sur le territoire de Lattes. Aujourd’hui, le risque d’inondation est aggravé suite aux nombreuses surfaces bâties et artificialisées des sols de port Marianne qui sont devenus des accélérateurs de crues.

Ce danger est tout particulièrement présent en zone littorale, du fait d’une concentration de facteurs convergents « érosion côtière, forte pression démographique et environnementale, élévation du niveau marin, épisodes cévenol, contraintes touristiques, … ».

Plusieurs menaces pèsent sur les populations des littoraux : l’une d’elles est l’élévation du niveau des océans causée par la dilatation de l’eau sous l’effet du réchauffement climatique et la fonte des glaces au Groenland et en Antarctique ( qui fera monter plus vite que prévu le niveau des mers ).

ODE à la MER Acte 1 et 2 se développe au sein d’un périmètre d’environ 288 hectares sur les communes de Lattes et de Pérols.

Son programme global prévisionnel de constructions comprend 900 000 m² de Surface Plancher nouvelles, réparties de façon prévisionnelle comme suit :

6 à 8000 logements, soit entre 18 000 et 24 000 habitants ou encore, environ 25 000 équivalents habitants par les diverses attractivités des commerces et activités diverses (CARREFOUR, AUCHAN, L’ARENA, FOIRE EXPOSITION, REGION) et dans l’attente de l’enquête publique pour l’acceptation ou non du STADE DE FOOT. L’excès de population par une fréquentation anarchique de ces lieux, qui pourrait conduire à la dégradation des paysages, à des atteintes aux milieux naturels et aux sols, à l’existence de conflits d’usages (routier, qualité de l’air, usage des parking…).

  • 155 000 m² de bureaux et d’activités,
  • 138 000 m² de commerces, en renouvellement des surfaces existantes (+/- 5%),
  • 45 000 m² d’équipements publics.

L’acceptation de promouvoir une urbanisation intensive sur un territoire aussi proche de la bande littorale la fragilise. La volonté de Montpellier Métropole d’anthropiser la zone de Montpellier sud vers la mer, actée à différents niveaux de décision et reliée à la conscience de chacun, cette urbanisation doit interroger les acteurs de ce processus.

Le choix du Président de Montpellier Métropole qui veut imposer le stade Nicollin sur Pérols « Ode Acte1 ». De par sa position géographique, ce lieu est particulièrement sensible aux aléas de pollutions diverses, en particulier par l’anthropisation de cette zone qui cumule déjà de nombreux commerces et structures en direction de la mer.

Qu’il s’agisse de ceux qui le décident (Delafosse et Nicollin, pour le choix du lieu du stade de foot) qui en bénéficient et ceux qui qui le subissent (les habitants de Montpellier sud, Lattes, Pérols ainsi que la zone littorale), il est nécessaire d’appréhender ce que les décideurs sociaux, économiques et politiques en pensent (les élus de 3M).

Le projet Ode à la Mer « Ode Acte 2 » tel qu’il est proposé, complète cette incohérence avec le risque d’inondabilité, la dégradation de la zone humide de l’Estanel et les conséquences négatives des pollutions générées par un réseau routier saturé, un impact calamiteux pour la ville de Lattes et de notre littoral, un déficit écologique et une détérioration de notre qualité de vie sans précédent.

– LES STRATEGIES POUR UN DEVELOPPEMENT TERRITORIAL DURABLE

Réfléchir à un projet de territoire mixant toutes les thématiques de préservation et de valorisation des ressources au regard du développement et partagé.

Adosser une stratégie foncière globale pour mettre en oeuvre le projet de territoire.

Réfléchir à la mutabilité et à la réversibilité des aménagements.

Mettre les habitants au coeur de projets valorisant la sobriété foncière, c’est :

Sensibiliser puis convaincre les citoyens de l’intérêt de la sobriété foncière en les invitant à imaginer collectivement et différemment leurs territoires.

S’assurer que les projets répondent aux besoins des usagers, présents et futurs, sans oublier les enjeux environnementaux et de sobriété foncière.

Mais également…

De permettre aux habitants de s’approprier plus directement les projets, pour qu’ils comprennent les enjeux de sobriété, quels que soient l’échelle et le périmètre des projets.

De créer une relation plus directe dans les projets entre citoyens et institutions pour qu’ils convergent vers des objectifs vertueux.

C’est aussi d’associer les habitants à la réalisation, au suivi et à l’évaluation des projets, pour qu’ils deviennent acteurs et participent, à leur niveau, à l’objectif de sobriété.

L’ADAPTION DE NOTRE TERRITOIRE AU DEREGLEMENT CLIMATIQUE EST UNE PRIORITE

L’élévation du niveau marin en cours et le phénomène de l’érosion côtière (ou retrait du trait de côte) nécessitent d’adapter l’aménagement du littoral au changement climatique.

Avec des périodes de sècheresses et de pluies de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses, l’adaptation de notre territoire à ces changements est une priorité.

Lattes le 15 Septembre 2022
Jacky Chanton




Les pines jaunes ou blanches

La vignette Crit’Air n’est pas un outil technique permettant de prévenir la pollution des voitures à moteur thermique. C’est un outil politique destiné à faciliter la mise à la casse de ces véhicules au profit de véhicules à moteur électrique jugés, à tort, moins polluants. Le prix de ces véhicules est prohibitif pour un salarié modeste qui doit se déplacer pour aller travailler, les batteries ne sont pas produites en France mais dans la lointaine Chine où a été délocalisée la production et la pollution qui va avec.

Un bel enfumage !

Le classement est fait sur l’année de mise en circulation ! Avec la complicité des communes ZFE. Comme par exemple, à Montpellier-la-Surdouée.


1 – Empignolage à Montpellier

Les rues de Montpellier sont devenues impossibles pour les automobilistes. Le motif : le foisonnement de barrières de pines blanches ou jaunes dressées fièrement au milieu des rues et intedisant la circulation. Il y en a partout ! Des blanches ou des jaunes. Nous sommes des automobilistes en colère ! Tout est fait pour nous empêcher de circuler dans Montpellier et bientôt dans la Métropole. Vous avez l’habitude d’emprunter un itinéraire, vlan : une haie de pines se dresse, barrant la rue en entier ou laissant une voie en sens inverse de celui dans lequel vous voulez vous engager. Là où des pines ont été jugées trop faciles à violer, ce sont des blocs de béton qui barrent la route ! Impossible de sauter ou de passer par dessus. Alors, on cherche un itinéraire de déviation. 

La route de Lavérune est un exemple de ce fatras. Vous venez de Figuerolles, vous avez emprunté la rue du Faubourg mise en sens unique sur 300 m pour vous rendre au centre commercial Estanove ches votre pharmacien. Vous arrivez au carrefour avec la rue des Chasseurs et pan ! Route barrée, vous êtes dévié à droite, vous vous engagez dans la Chamberte. Impossible d’emprunter la rue des Chasseurs, elle est barrée ! Il faut connaître le quartier pour anticiper un passage ailleurs ! 

Ne manquons pas le petit théatre de l’extrémité sud du boulevard Gambetta ni celui de la rue Saint-Louis condamnée aux automobilistes

2 – L’excuse écologique

Nos écolos-peau-de-lapin mettent en avant l’apaisement de la circulation et la vélorution. Il faut une écologie répréssive anti-automobiles ! Il faut emmouscailler celui qui prétend consommer du carburant fossile : les hydrocarbures (essence super, super 85, gazole, etc.). L’opportunité s’appelle Zones à faible émission et vignette Crit’air. Nous penchons pour Zone à fort enfumage.

2.1 Zones à faible émission

Les zones à faible émission sont, sur le principe, vertueuses ? En réalité, elles visent à interdire l’accès des centres villes à des automobiles jugées polluantes ou dont on veut le remplacement forcé ! Anciennement dénommée en France « zone à circulation restreinte » (ZCR), l’ancienne dénomination était très parlante. Cette appellation a été écoblanchie (écoblanchiment ou greenwashing), c’est à dire modifiée pour faire croire aux contribuables et citoyens automobilistes qu’on lutte pour le sauvegarde du climat de la planète en empêchant les mauvais véhicules anciens, polluants, de circuler bientôt ! On oublie de dire qu’il existe en France le contrôle technique des véhicules à moteur qui mesure, entre autres, le taux de pollution ou émissions à l’échappement. Les normes existent, vous pouvez les consulter. Elles sont très sèvères et, sauf complaisance impossible du contrôleur, elles suffisent à éliminer les voitures poubelles. Compte-tenu de la faible présence des forces de l’ordre sur nos routes, il nous arrive de croiser ou de suivre des poubelles crachant une fumée noire inquiétante et toute illégalité. On en voit dans certains quartiers de Montpellier.

2.2 La vignette Crit’Air

L’autorisation de circuler dans les zones à faible émission (ZFE ou à circulation restreinte) est liée à l’apposition sur le parebrise de la voire (dans un coin inférieur) d’une vignette délivrée par le Ministère de la Transition écologique … Le site vous questionne sur votre carburant. Problème : le bioéthanol ne figure pas dans la liste ! Pourtant ce carburant existe distribué par des pompes (peu nombreuses mais ayant pignon sur rue). Comme ont pignon sur rue et consultables sur Internet les boîtiers de contrôle à faire poser sur votre véhicule à essence (non gazole), boîtiers homologués officiellement avec la liste des professionnels agréés. Passons ! Il existe un tableau officiel des classements, consultez le.

Un de mes amis possède une voiture Renault Clio 2 en parfait état mécanique. Il s’est vu attribuer une vignette Cirt’Air niveau 3. Il roulait à l’essence super dans une voiture datant de 2004. Une horloge régulièrement entretenue, contrôle technique en règle.

Un autre ami possède un véhicule Dacia diesel mis en circulation en 2012. On lui a attribué une vignette niveau 2. Les deux amis ont parcouru environ 190.000 km et pour rien au monde ne changeraient de voiture. Ils sont en règle sur le contrôle technique et entretiennent leur voiture. La Renault Clio au bio-éthanol (boîtier Biomotors) émet 50% de CO2 en moins que si elle roulait au super98. La Dacia est dépolluée !

Logo Biomotors

Une proposition de loi est dans les tuyaux pour supprimer les ZFE, argumentant que seuls les plus riches peuvent de payer des voitures neuves et circuler dans les ZFE. Les ZFE contreviennent au principe d’égalité des citoyens et à liberté de circulation ! Nous sommes contre l’enfumage.

Nous ajoutons que la vignette Crit’Air va porter préjudice à l’activité ReNew d’un de nos grands constructeurs nationaux qui fait de la publicité sur les ondes pour ses véhicules d’occaion rénovés, vendus comme neufs !

3 – La folie des grandeurs

Les écolos Canada Dry et leurs amis écolos-peau-de-lapin sont pressés. Ils ont sauté sur l’occasion de dépenser beaucoup d’argent. Ces pines en plastique, ces blocs en béton coûtent très cher aux contribuables que nous sommes ! La construction d’une nouvelle ligne de tram, la 5, a commencé et sert de justificatif à cet étranglement lent de l’activité économique de notre ville. A la réduction des voies de circulation par les pignoles s’ajoute celle du nombre de places de parking sur la voie publique. Ces places sont payantes, il y aura moins de recettes. A celà s’ajoute de fait que la circulation des vélos, des trottinettes, des planches à roulette est devenue anarchique. Ces nouveaux véhicules circulent de façon désordonnée et ne respectent même plus les trottoirs, zones réservées aux piétons ! Des vélos montés par de fiers vélorutionnaires circulent d’un trottoir à l’autre passant par les passages à piétons, tournent aux feux rouges  droite sans s’arrêter ou montent sur les trottoirs et descendent de l’autre côté du carrefour alors que les voitures sont sagement arrêtées attendant le feu vert (il en coûte 4 points de permis pour avoir tourné à droite au feu orange !). Depuis quelque temps un petit triangle autorisant les cyclistes à passer le feu sous réserve de respecter la priorité des piétons !

Cédez le passage
Extrait du Collectif cycliste de Tours

L’article précise « Attention cyclistes ! Vous n’êtes jamais prioritaires sur les autres usagers ». A Montpellier, c’est cause toujours tu m’intéresse !

Conclusion

Un bel enfumage, des zones à forte émission ? Des écolo-administratifs ou des écoloe « Canada Dry » ont imaginé ce dispositif anti-écologique !

Le Père Mixon

 




Il faut prioriser les utilisations de l’énergie

Oui, il faut (pas hifo-yaka) mais sérieusement, éliminer des consommations d’énergie TOUT ce qui peut utiliser des énergies altenatives. Il est impératif de le faire pour ne pas mettre à terre notre économie nationale. 47% de chaleur produite peut l’être par l’énergie solaire thermique.


Une information provenant d’une source indiscutable (Eurostat, ADEME) nous affirme que 27% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau sanitaire (ECS) ! Un individu, c’est 1.400 kWh de gaz ! D’autres chauffent leur eau chaude à l’électricité.

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie (source NewHeat)

Produire de l’eau chaude

Nos centrales nucléaires ont eté mises en maintenance, nous menaçant d’une pénurie d’énergie électrique, d’électricité, cet hiver ! Le bon vieux chauffage central par chaudières au fuel a été peu à peu amélioré par le remplacement des chaudières classiques par des chauffages à chaudières à gaz à condensation.

Les statistiques fournies par la société française NewHeat sont sans contestation possible, nous les reproduisons. Nous donnons aussi la source indiscutable. Nous citons la société NewHeat :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.

Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.

Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE ». (Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017)).
 
Contribuables et Citoyens de l’Hérault nous allons payer très cher le développement de réseaux de chaleur pour distribuer de l’eau chauffée au gaz, à Montpellier et dans des communes voisines est une hérésie anti-écologique, le gaz dit naturel est un hydrocarbure, une énergie fossile dont le prix vient de tripler, retombée économique de la guerre d’agressions russe en Ukraine.
 
Le gaz est un combustible précieux qu’on peut remplacer par des panneaux solaires thermiques. NewHeat le montre avec ses réalisations industrielles de réseaux de chaleur urbains (Narbonne, Pons en Charentes, et autres en cours). Elus et décideurs de Montpellier, pensez-y ! Vous êtes comptables et vous vous dites écologistes ! La vraie écologie consiste à économiser le gaz du chauffage de l’eau par un combustible gratuit, le soleil, au prix d’un investissement en panneaux solaires non-voltaïques simples à produire (voyez le site Le Panneau solaire.com). Pour un bon bricoleur, l’eau chaude de son pavillon ou sa villa ne consommera plus de gaz.
 

Les utilisateurs de gaz exclusivement

Les verriers

Les verreries industrielles qui fondent le verre et produisent des récipient écologiques (bouteilles, verres à boire, pots à conserves, etc.) ont absolument besoin du gaz pour chauffer leurr fours (ou d’électrcité) pour obtenir des hautes températures pour faire fondre le verre recyclé ou produit à neuf.

Les boulangers

Pour cuire notre pain, les boulangers doivent chauffer leur four au gaz ou à l’électricité. Leur activité est indispensable à notre nourriture.

Et il y a d’autres professions qui on besoin du gaz ! Assez de chauffer de l’eau au gaz ou à l’élecricité.

Conclusion

Le gaz ne doit plus servir à produire de l’électrcité ni à chauffer de l’eau pour les réseaux de chaleur et chauffer nos maisons et immeubles. Nous avons un carburant gratuit, durable et inépuisable : l’énergie rayonnes par le soleil. Il ne faut plus payer l’énergie consommée mais investir dans les capteurs qui sont à amortir. Le gaz c’est de la consommation, les panneaux solaires sont de l’investissement durable !

Assez d’entendre nos polytechniciens bornés du gouvernement venir larmoyer sur le prix du gaz qui a triplé !  Assez d’entendre que le prix de l’électricité produite en France par les centrales nucléaires soit indexé sur le prix du gaz alors que le gaz n’est impliqué en rien dans cette production. Inadmissible que la commission européenne vienne régenter ce prix et que personne dans notre gouvernement ne s’y oppose ! L’électricité nucléaire française doit être vendue à son prix de revient ! Rien à voir avec le gaz.
 
Raymond GIMLIO
Président ODAM
 
 
 

 




Le bétonneur du Clapas et les ZFE

Notre maire est qualifié de « bétonneur » par l’hebdomadaire satirique “L’Agglorieuse”. Nous ajouterons à ce qualificatif celui de bétonneur du Clapas. Le Clapas, c’est l’ancien nom de la montagne des épiciers (Mount Espeliers). Il faut y ajouter les différentes ceintures qui se sont ajoutées depuis que notre grand Rabelais fréquentait notre bonne ville. Donc, ça bétonne et la bonne excuse était les permis de construire laissés par la précédente équipe de Monsieur Saurel. Mais il y a ceux récemment délivrés par l’équipe Delafosse. Répugnants, les murs de béton se dressent partout dans la ville alors que les rues se rétrécissent selon la fantaisie des vélorutionnaires de l’équipe ! 

On revient aux biclous du XIXe siecle passé, aux triporteurs et autres vélos-és-cargos ! Une régression ? Un retour chez les Mormons nous dit l’Agglorieuse. Cette pseudo politique écologique faite par des écologistes peau-de-lapin a des conséquences fâcheuses sur l’économie de notre ville et de son agglomération.

1 – Impact sur les déchets.

La multiplication des logements attire une augmentation de la population urbaine, il faut les loger que diable, les caser dans les nouveaux clapiers de luxe construits en béton ! Chaque nouvel habitant qui s’installe à Montpellier produit des déchets qui vont saturer les installations de traitement déjà à la limite de leur capacité de traitement, qu’il s’agisse de déchets solides (Ocreal, Amétyst et Démeter) ou de déchets liquides (eaux usées : Maera et autres).

La verticalisation-densification de l’habitat au détriment de villas entasse plus de monde qui produit plus de déchets.

2 – Impact sur les transports-mobilités

La multiplication des logements avec l’augmentation des résidents entraîne une augmentation du nombre de possesseurs de voitures qui ont les moyens de s’en payer et qui ne voient les embarras de circulation résultant de l’attrition des voies de circulation que quand ils emménagent dans leurs immeubles où ils ont au moins un box souterrain. Où loger la deuxième voiture, celle de Madame, dans des rues déjà encombrées par les anciens résidents. L’attrition des voies de circulation  va de pair avec l’attrition des emplacements de stationnement et la multiplication des places payantes !

Une politique de gribouille : on attire des automobilistes dans des logements de luxe pour la plupart et ils sont condamnés à ne pas sortir leur voiture du box de garage et à rouler en bicyclette ou en transports en commun (trams et bus). La 5e ligne de tram censée faciliter la mobilité est « Attendue pour 2025, la ligne 5 du tramway va entrer dans une nouvelle phase déterminante. C’est un vieux serpent de mer dont la facture s’élève à 495 M€ qui devrait enfin relier Lavérune à Clapiers d’ici 2025 » ! En attendant, vive la vélorution, le biclou pour tous ! Même ma grand-mère doit faire du vélo ?

3 -Un faux prétexte : Crit’Air

La vignette Crit’Air est censée être « un certificat qualité de l’air, un document sécurisé délivré en France à partir des informations figurant sur le certificat d’immatriculation d’un véhicule, attestant de son niveau d’émissions de polluants sur la base de la norme européenne d’émission auquel il répond ».

Cette définition donnée par Google est complétés par celle donnée par le site officiel de demande de ce certificat, nous citons :

« La vignette Crit’Air (certificat qualité de l’air) permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote. »

3.1 Super E10 95

Le SP95E10 est l’essence sans plomb qui contient jusqu’à 10% d’éthanol en volume. Le SP95 contient 7,5 % d’éthanol (en pur ou en dérivé). C’est ce que vous pouvez trouver dans toutes les stations service qui se respectent. J’ai adopté ce carburant pour ma Clio 2 (mise en service en 2014). Récemment, poussé par l’arrivée des ZFE, j’ai fait ma demande de vingnette Crit’Air. J’ai dû répondre à un questionnaire pointilleux et acquitté les droits. J’ai reçu une vignette Crit’Air 3. 

Or, avec les prix des carburants montant en flèche, j’ai découvert un nouveau carburant.

3.2 Le superéthanol-E85 ?

Tous ceux qui ont fait la demande d’un  “certificat” Crit’Air ont pu constater que la liste des carburants proposés est incomplète. Il existe un carburant officiellement autorisé et homologué, le superéthanol-E85 qui ne figure pas dans la liste des carburants reconnus. Pourquoi ?

J’ai eu l’idée de commander et de faire poser un boîtier officiellement homologué, construit en France, posé par un artisan mécanicien agréé et j’ai demandé la modification de mon certificat d’immatriculation (carte-grise) réglementairement avec un contrôle technique en régle. Je suis heureux quand je passe à la pompe : 0,639 € le litre de E85 dans les stations Intermarché ou Total. Dans ces dernières, les pompes super et gazole ont fermé, j’ai trouvé des pompes délivrant du E85. Puis-je faire modifier ma vignette Crit’Air ? Ce n’est pas sûr.

3.3 Une arnaque ?

Lorsque le garagiste homologué m’a livré mon boîtier BioMotors, j’ai installé sur mon smartphone l’application BioMotors qui me donne un certain nombre de paramètres de mon moteur en direct et me permet de suivre l’amortissement de mon matériel :

  • total des pleins à ce jour 8 octobre 2022 : 93,58 €,
  • équivalent en super 95 ——————- : 157,20 € soit 63,26 € d’économie sur 1.000 km parcourus,
  • CO2 économisé ————————— : 124 kg.

Et je suis maintenant en norme Eiro 3 qui me donnerait le droit de passer en Crit’Air 2. A suivre !

Le contrôle technique (Société Norisko agrément 034D1352) que j’ai passé (29/09/2022) pour pouvoir faire ma demande de modification de certificat d’immatriculation indique les émissions suivantes :

  • CO ralenti (=<1,3) 1,01 CO ralenti accéléré (=<0,2) Lambda (0,97 à 1,03) : 0,999.

Lors du contrôle de 2020 (Société Sécuritest), nou étions à :

  • (=<1,3) : 0%   CO ralenti accéléré (=<0,2%) 0%  Lambda (0,97 à 1,03) : 1.000.

Je note que le tableau officiel de classement des véhicules ne prend toujours pas en compte le E85 dans le critères et que ce tableau ne tient en aucun moment compte de l’état mécanique du propulseur (moteur) dans le classement Crit’air, uniquement la nature du carburant et l’année de mise en circulation de la voiture. Est-ce là équitable ?

4 – Crit’Air en réalité

Crit’Air est attribué sans tenir compte de l’existence d’un biocarburant, j’ai nommé le superéthanol-E85 qui ne figure pas dans le questionnaire de demande. D’autre part, il semble que seul le critère d’année de mise en circulation du véhicule soit pris en compte ? Rien n’est pris en considération pour l’état du moteur du véhicule et les émissions réelles mesurées par le contrôleur technique. Le Crit’Air actuel  ne permet pas de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote mais en fonction de leur âge. Lorsqu’un véhicule change de carburant et de catégorie Crit’Air, comment faire modifier son classement. ?

Crit’Air = pompe à fric qui envoie les voitures à la casse ? Les voitures comme celles motorisées en électrique produisent une pollution délocalisée mais réelle, dans les pays producteurs des batteries (Chine, Taïwan, …) et de moteurs électriques ; il en va de même pour les motorisations hybrides pour leurs batteries et moteurs. L’électricité va manquer, nos centrales ont subi une attrition, elles redémarrent au compte-goutte. Vive les biocarburants !

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chargé d’études de Haut-niveau
au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

A suivre.

 




La consommation d’espace en France

Le changement d’occupation des sols marche bien en France mais dans le mauvais sens. Entre 2006 et 2015, l’évolution est éloquente. Les sols naturels récupèrent 863 milliers d’hectares du fait de la cession de sols agricoles mais perdent 620 milliers d’hectares au profit des sols agricoles. Le bilan est quand même positif

Téléchargez le PDF

Nous vous laissons faire le bilan. Cliquez sur l’image pour télépcharger notre document PDF original.

Jacky Chanton




Madame Borne est … bornée


Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie

Madame la titulaire du poste de Primat des Ministres, la Dame Elisabeth Borne est Ingénieure générale des Ponts-et-Chaussées passée par l’Ecole Polytechnique (on dit de c’est une X-Ponts). Elle devrait savoir calculer et résoudre un problème simple de pourcentages, la science des Ponts et Chaussées doterait ces ingénieurs de la capacité de tout résoudre, ce qui est démenti par l’Écologie et ses lois naturelles qu’ils semblent ignorer. 

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Logo © NewHeat

Un autre polytechnicien mais pas X-Ponts, fondateur de NewHeat, a su aller à la pêche aux statistiques et nous révêler que 49% du gaz consommé en France sert à chauffer de l’eau ! « Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles et une partie (entre 19% et 7%) enrichit la Russie de Monsieur Poutine. On peut aussi éviter d’utiliser de l’électricité pour chauffer de l’eau ! Celà soulagerait nos centrales thermiques défaillantes et dont le nombre a décru.

Leur substitution [gaz naturel liquéfié] par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. ». 

C’est le Polytechnicien Hugues Defréville, cofondateur de Newheat avec Pierre Delmas qui le dit. NewHeat met en avant ses solutions industrielles qui ne rejettent plus de gaz carbonique (CO2) et ne consomment plus de gaz dit « naturel » en le brûlant. Or le 7 septembre dernier, l’ODAM a abordé le problème de l’utilisation de l’énergie renouvelable, l’énergie thermique du soleil, gratuite et renouvelable mais ignorée. Au contraire, l’énergie électrique photovoltaïque est constamment mise en avant par les médias.

Pourquoi l’énergie solaire thermique est ignorée ?

Nous nous sommes heurtés à un plafond de verre en essayant d’alerter les médias sur l’enfumage dont nous abreuvent le Président, le Primat des ministres et le Ministre de l’Ecologie. Qui bloque et pourqoi ? Est-ce le coût des infrastrures ? ou l’autisme des gouvernants imposé aux médias ?

Le coût des infrastructures ?

L’énergie thermique solaire utilise pourtant des capteurs très simples, des caisses vitrées exposant au soleil un tube enroulé en serpentin, le tout (tube et intérieur de la caisse) peint en noir. Pas besoin de plaques de silicium produites en Chine a grands coups de pollution et transportées à grands coups de transports maritime pas coneneurs. Ces caisses sont disposées comme les panneaux photovoltaïques dans des champs de panneaux. Des tubes calorifugés conduisent vers l’utilisateur une eau dont la température peut avoisiner 100 °C. L’utilisateur stocke cette énergie thermique dans des silos enterrés calorifugés en vue de mettre en réserve ces précieuses calories solaires en vue de la consommation nocturne et hivernale (quand il y a moins de soleil). 

La température de l’eau des serpentins peut dépasser 100%C quand le soleil tape fort. Il faut un dispositif de rideaux mobiles à enrouler-dérouler pour éviter la surchauffe. Il faut donc un système de régulation.

L’autisme des autorités et des médias

Il est impossible de taxer, de vendre ou de s’approprier une énergie gratuite alors que les énergies fossiles sont appropriées par des états qui les concédent à des entreprises plus ou moins privées (GAZPROM, …). Privées que quoi ? De juteux bénéfices, commissions et rétrocommissions et super-bénéfices en touts genres. Est-ce-là que se trouve la réponse à la question du silence de nos gouvernants et des médias ? Qui fait en sorte d’ignorer cette énergie solaire thermique ? Et quels intérêts, raisons que la raison ingnore s’opposent à ce qu’une campagne digne de ce nom ne nous permettent de sensibiliser nos compatriotes vers des solutions de bon sens.

La meilleure énergie fossile

La meilleure énergie fossile est celle qu’on ne consomme pas. Economiser les 49% de gaz naturel liquéfier permettrait de rédéployer ces calories vers les industriels qui ne peuvent utiliser le thermique solaire.

Nous avons lancé dans notre résidence montpellièraire un modeste projet de production d’ECS (eau chaude sanitaire) pour 49 logements en vue de remplacer l’ECS produite par une chaudière à gaz.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM




Engie-Storengy : gaspillage de gaz

Storengy est une entreprise, filiale d’Engie, créée en 2005 et spécialisée dans le stockage souterrain de gaz naturel. Cliquez vers Wikipedia. Une entreprise stratégique pour le stockage de nos réserves en gaz naturel, au moment où le déclenchement de la guerre en Ukraine, guerre provoquée par la Russie de Monsieur Poutine. Notre dépendance française et européenne du gaz russe (Fédération de Russie) est, nous dit-on, compensée par l’importance de nos réserves. Nous en prenons acte. Peut-on dormir tranquilles sur nos deux oreilles ? Non, car il y a des nouvelles inquiétantes que nous avons trouvées sur YouTube, nouvelles données par RMC.

Un gazpillage ?

Le fim RMC mis sur YouTube en mars 2022 (10/03/2022, 14e jour de la guerre) se passe de tout commentaire.

https://www.youtube.com/watch?v=2nanC6ZsZJI

Cette vidéo informe que des milliers de m3 de gaz sont rejetés dans l’atmosphère alors que ce gaz poutrait être récupèré !

Il s’agit de méthane, 2,5 Millions de m3 ! Un gaz 30 fois plus actif sur l’effet de serre que le CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique) qui sert de base de référence.




L’Académie Nationale vétérinaire communique

A propos du SRAS-Cov-2, l’Académie Nationale Vétérinaire vient d’envoyer une note d’information, un communiqué de l’Académie Nationale de Médecine (ANM) en date du 13 avril 2022 intitulé « Réservoir animal de SARS-CoV-2 : une menace pour l’Homme. » Vous pouvez le télécharger en cliquant ici. Pour valider le document, nous donnons ci-dessous l’image de l’envoyeur (vous pouvez cliquer dessus).

Le réservoir animal de SARS-CoV-2 expliquerait l’apparition des variants du virus. Nous citons :

« Dans la déclaration conjointe du 7 mars 2022, l’OIE, l’OMS et la FAO insistent sur le risque que représente le réservoir animal de SARSCoV2 et sur son rôle potentiel dans l’émergence de nouveaux variants par mutation ou par recombinaison [11]. De plus, il ne faut pas oublier que le réservoir animal de coronavirus à l’origine de la pandémie de Covid19 était probablement une chauvesouris et que des coronavirus très proches du SARSCoV2 ont été récemment identifiés dans cette espèce qui doit désormais être particulièrement surveillée [12].».

Ainsi, des échanges entre animaux de la faune sauvage expliquerait l’apparition des variants et leur propagation. Attention aux animaux de compagnie.


L’ODAM ajoute son commentaire. Nous avions publié un document le 14 avril 2020 (Cliquez ici pour le consulter) sur les conséquence de l’ingorance de l’écologie animale. Ce document de l’ANM nous donne raison. Si on ne sait toujours pas avec certirude quelle est l’origine du virus SARS-CoV-2, on comprend mieux maintenant que les zoonoses aient été suspectées par l’ANM et le rôle joué par les animaux de compagnie, d’élevage (mustélidés) ou de la faune sauvage. Les visons d’élevage ont été impliqués dès le départ. La liste des animaux de compagnie est longue :

  • chiens et chats, chats errants ou sauvages,
  • hamsters dorés (variant delta chez une employée d’animalerie, …),
  • lapins,
  • etc.

Cerf de Virginie (Wikipedia)

Chez les animaux sauvages de petite ou de grande taille, on note :

  • loutres et visons en Espagne,
  • martres et blaireaux en Bretagne,
  • renard roux, chien viverrin, etc.
  • cervidés américains (cerf de virginie), félins sauvages (tigres, léopards, etc.),
  • etc.

 

Rat d’égoût ou rat gris (Wikipedia)

Le communiqué de l’Académie des Sciences précité a oublié un important réservoir potentiel, la population des rats d’égoûts, des commensaux de l’espèce humaine. Ces rongeurs sont largement répandus, mondialement. Il vivent au contact des effluents issus de l’activité biologique humaine (excréments, lixiviats d’étals de marchés, …) pouvant contenir des éléments de virus sinon des virus entiers.

A surveiller de TRES-TRES près ! Il s’agit de cloaques dangereux à tous points de vue et leurs habitants sont de sacrés vecteurs de maladies.

Les égoûts du marché aux fruits de mer de Wuhan (Chine) ont très bien pu servir de cloaque où les virus portés par les animaux morts (louveteaux, serpents, rats) ont très bien pu échanger pour donner la version mortifère du SRAS-CoV-2. A suivre ! Avec « Un réseau de quelque 150 STEU sentinelles » en France. Nous citons : 

« En France, le réseau Obépine (OBservatoire ÉPIdémiologique daNs les Eaux usées) – consortium de recherche regroupant différents laboratoires (des universités de la Sorbonne, de Lorraine et de Clermont-Ferrand), Eau de Paris, l’Ifremer ou encore l’Institut de recherche biomédicale des armées – s’est constitué à cette fin dès avril 2020 et multiplie depuis les travaux. À l’occasion d’un échange organisé le 16 mars dernier par le réseau Îsée (animé par l’Observatoire régional de santé de l’institut Paris Région), en partenariat avec l’agence de l’eau Seine-Normandie, Laurent Moulin, responsable du département R&D d’Eau de Paris, a notamment mis en avant la constitution en cours d’un réseau de quelque 150 stations de traitement des eaux usées (STEU) dans toute la France, dans lesquelles sont conduites des analyses régulières permettant de suivre la circulation du virus, et donc de mieux anticiper sa réémergence. Un dispositif soutenu par le ministère de la Recherche (qui lui a octroyé 3 millions d’euros), qui a déjà reçu l’accord de nombreuses collectivités et dont les résultats sont régulièrement mis en ligne de manière ouverte sur le site du réseau [OBépine].»

L’écologue examine toutes les possibilités offertes par la circulation des éléments biotiques (vivants) et abiotiques (inertes) dans les écosystèmes. Il étudie TOUTES les combinaisons possibles. Qu’en est-il de notre STEU-STEP Maera et des stations de notre métropole ?

L’eau potable n’est pas concernée, le virus étant très sensible aux désinfectants.


Nous reprenons ici les recommandations de l’Académie de Médecine (voir p. 2 du communiqué) :

  • maintenir une surveillance continue des infections détectées chez les animaux
    domestiques ainsi que dans la faune sauvage et liminaire sensible au SARSCoV2 ;
  • d’effectuer un séquençage systématique pour chaque cas trouvé positif en RTPCR ;
  • d’avertir les personnes infectées, symptomatiques ou non, qu’elles doivent appliquer
    aussi les mesures d’isolement visàvis des animaux vivant dans leur entourage ;
  • d’informer les chasseurs, les travailleurs forestiers et toute personne exerçant une
    activité au contact de la faune sauvage et liminaire (centres de soins spécialisés, zoos…),
    ainsi que les visiteurs des parcs animaliers, sur les risques zoonotiques encourus.

Ce ne sont pas des affirmations en l’air. 12 références bibliographiques de dates récentes sont annexées au document : 

1. Communiqué de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France « Les animaux contaminés par le SARSCoV2 représententils un risque pour l’Homme ? », 23 juillet 2020.
2. BrugèrePicoux J et al. Rapport « Covid19 et monde animal, d’une origine encore mystérieuse vers un futur toujours incertain ». Bull Acad Natl Med 2021 ; 205 : 879 90.

3. Fritz M et al. First evidence of natural SARSCoV2 infection in domestic rabbits. Vet Sci 2022 ; 9, 49.

4.
HuiLing Y et al. Transmission of SARSCoV2 (Variant Delta) from Pet Hamsters to Humans and Onward Human Propagation of the Adapted Strain: A Case Study. Lancet 2022 ; 399 : 10708.
5. Kuchipudi SV et al. Multiple spillovers from humans and onward transmission of SARSCoV2 in whitetailed deer. Proc Natl Acad Sci USA 2022 ; 119 :e2121644119.

6. Martins M et al. From DeertoDeer: SARSCoV2 is efficiently transmitted and presents broad tissue tropism and replication sites in whitetailed deer.
PLoS Pathog 2022 ; 18 : e1010197.
7. Pickering B et al. Highly divergent whitetailed deer SARSCoV2 with potential deertohuman transmission. bioRxiv (preprint).

8.
AguilóGisbert J et al. First Description of SARSCoV2 Infection in Two Feral American Mink (Neovison vison) Caught in the Wild. Animals (Basel). 2021 ; 1422.
9. Davoust B et al. Evidence of antibodies against SARSCoV2 in wild mustelids from Brittany (France). bioRxiv (preprint).
https://doi.org/10.1101/2022.01.20.477038
10. Colson P et al. Analysis of SARSCoV2 variants from 24.181 patients exemplifies the role of globalization and zoonosis in pandemics. Front Microbiol 2022 ; 12 : 786233.

11. OIE/OMS/FAO. Déclaration conjointe sur l’importance prioritaire de la surveillance de l’infection par le SARSCoV2 chez les animaux sauvages et de la prévention de la formation de réservoirs animaux. 18 mars 2022.
https://www.oie.int/fr/jointstatementontheprioritizationofmonitoringsarscov2infectioninwildlifeandpreventingtheformationofanimal-reservoirs/
12. Temmam S, et al. Coronavirus de chauve-souris liés au SRAS-CoV-2 et infectieux pour les cellules humaines. Nature 2022. doi : 10.1038/s41586-022-04532-4. Epub avant impression. PMID : 35172323.


Le Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques

P.S. : nous recommandons de consulter aussi le lien de l’item 11 de la bibliographie ci-dessus ou de cliquer ce lien.

Consultez également les recommandations de l’Union européenne sur les eaux usées.




Le problème de l’eau dans la Métropole de Montpellier

« L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que celui qui la porte »
Confucius

L’eau sous trois états : nuages (gazeux : vapeur), océan (liquide, salée), iceberg (solide : glace)

L’eau est une denrée abondante sur la planète, présente depuis les temps géologiques les plus reculés, sous ses trois formes : solide, liquide et gazeuse. C’est une ressource indispensable à la vie dont elle a été le berceau sous sa forme marine. La vie a pris naissance dans les océans. Nos océans et mers actuels sont salés et l’eau qu’ils contiennent n’est pas directement utilisable pour entretenir la vie terrestre. Nous ne pouvons pas boire cette eau salée, elle n’est pas potable, elle est toxique à forte salinité. Nous ne pouvons pas utiliser cette eau pour irriguer nos cultures, elle stérilise les sols lentement mais sûrement si elle n’est pas lessivée par la pluie. L’humanité est donc principalement dépendante des ressources en eau douce, l’eau non salée. Or, ces ressources sont en quantité limitée selon les endroits du globe où on se trouve : l’eau douce de la planète est également très inégalement répartie.

Nous sommes au bord de la Méditerranée, sous un climat méditerranéen. Nous sommes dépendants des précipitations

Les pays de la méditerranée

(pluies, brouillards, neige, etc.) qui alimentent nos fleuves et rivières. Le climat méditerranéen de notre région, dans sa forme canonique, est un type de climat appartenant à la famille du climat tempéré (ou « tempéré chaud » ou « subtropical de façade ouest », selon les considérations), qui se caractérise par des étés chauds et secs et des hivers doux et humides.

La perturbation du climat appelée aussi changement climatique modifie cette définition canonique et on voit apparaître des étés de plus en plus chauds, caniculaires, et des hivers plus ou moins doux mais secs avec des épisodes pluvieux rares mais violents dits « cévenols ». Les ressources en eaux douces souterraines surexploitées s’appauvrissent. Nous allons passer en revue l’état de ces ressources sous l’angle de l’alimentation humaine et de l’agriculture et de leur provenance et surtout ce que devient le déchet que constituent les eaux usées, principalement celles résultant de l’activité humaine dans les villes.

1         Les ressources en eau douce potable

La ressource en eau douce potable doit d’abord être prélevée dans l’environnement, vérifiée, traitée-potabilisée et stockée. Sa consommation (usage) en fait un déchet.

1.1     Prélèvements

La métropole de Montpellier tire ses ressources en eau principalement de la Source du Lez (selon le site

https://www.montpellier3m.fr/vivre-eau/eau-potable#:~:text=La%20principale%20ressource%20du%20territoire,31%20communes%20de%20la%20métropole.

Nous citons « Cette source assure l’alimentation en eau potable de 92% de la population sur les 13 communes gérées par

Source du Lez : vue de la salle du captage souterrain

la Régie et de 74% de la population des 31 communes de la métropole ». Il existe « une alimentation de secours en provenance du Bas Rhône Languedoc. » [BRL]. Il existe en plus « 8 forages locaux sont situés sur les communes de Grabels (forages du Château et Pradas), Montferrier-sur-Lez (forages de Fescau et La Pidoule), Saint-Brès (forages du Stade et des Olivettes), Sussargues (forage des Garrigues Basses) et Villeneuve-lès-Maguelone (captage du Flès) ». Le stockage de l’eau est assuré par 31 réservoirs.

1.2     Le traitement

Le traitement est assuré principalement par (nous citons la brochure « l’eau en toute transparence ») :

  • Entrée de la station Arago

    1 installation de traitement de l’eau potable, l’usine Arago de Montpellier.

  • La station de Vauguières, gérée par la Communauté d’Agglomération du Pays de l’Or, qui alimente directement les communes de Lattes et Pérols.
  • L’usine de potabilisation du Crès, propriété de la compagnie BRL, qui assure une partie de l’alimentation en eau potable du Crès, de Jacou et Vendargues.

Les citoyens propriétaires d’immeubles de ces communes acquittent, en principe, la taxe d’assainissement collectif. Cette taxe est valable pour ceux qui sont reliés au réseau collectif de recueil des eaux usées. Ceux qui ne sont pas raccordés (une minorité) doivent disposer d’une installation d’assainissement individuelle (fosse septique ou mini-station d’épuration et réseau d’épandage, etc.). Ils acquittent une taxe auprès du SPANC. Ces taxes sont payées au prorata du volume d’eau consommée et collectées par le distributeur d’eau potable.

Donc, nous payons pour consommer de l’eau douce potable qui arrive dans nos robinets. Nous payons pour que cette eau qui retourne souillée, usée, etc., soit rendue à la nature sous une forme réutilisable. Nous payons pour la collecte de ce déchet et son assainissement avant restitution. Cette restitution se fait traditionnellement dans les milieux aquatiques (cours d’eau, mers, océans, etc.) à travers une collecte dans des réseaux dits d’« évacuation ». Nous dirons de collecte.

1.3     Les eaux usées à Montpellier-Métropole

L’eau usée résulte de l’usage humain domestique et industriel des eaux potables.

1.3.1        Collecte des eaux usées

Après collectes urbaines (assainissement collectif), les eaux usées sont dirigées vers les stations d’épuration (STEP) ou d’assainissement. L’assainissement permet de (nous citons MMM) :

  • préserver la qualité des milieux aquatiques (rivières, étangs, littoral) et par conséquent,
  • de protéger les ressources en eau potable,
  • mais aussi d’assurer une protection sanitaire des populations, des eaux de baignade et des zones d’activités liées à l’eau.

1.3.2        Qualification des eaux usées

La législation fait état de trois types d’eaux usées (nous citons MMM) :

  • Les eaux usées domestiques proviennent des différents usages domestiques de l’eau : lessive, cuisine, salles de bains, WC…
  • Les eaux industrielles peuvent contenir des produits toxiques (solvants, métaux lourds, micropolluants organiques etc.) et doivent subir un prétraitement de la part des industriels avant d’être rejetées dans les réseaux de collecte.
  • Les eaux pluviales, qui proviennent des pluies, sont évacuées selon un réseau distinct de celui des eaux usées dans la totalité des communes de la Métropole, à l’exception du centre ancien de Montpellier qui a un réseau dit « unitaire ».

Nous citons MMM :

« Les eaux usées sont évacuées selon différents réseaux :

  • Les réseaux unitaires évacuent dans les mêmes canalisations les eaux usées domestiques et les eaux pluviales. Présent dans le centre ancien de Montpellier, ils nécessitent de tenir compte des brutales variations de débit des eaux pluviales dans la conception et le dimensionnement des collecteurs et des ouvrages de traitement.
  • Les réseaux séparatifs collectent uniquement les eaux usées domestiques dans un réseau. Ce système a l’avantage d’éviter le risque de débordement d’eaux usées dans le milieu naturel lorsqu’il pleut. Il permet de mieux maîtriser le flux et sa concentration en pollution et de mieux adapter la capacité des stations d’épuration. »

Il nous faut apporter un léger correctif. C’est l’ancienne ville de Montpellier qui a un réseau unitaire et non le centre ancien. Le passage des lignes de tramway a obligé le long des lignes à construire de réseaux séparés pour les eaux pluviales. Ce qui est vertueux. Mais qu’en est-il des réseaux séparés qui aboutissent à un réseau unitaire ? La STEP de Montpellier, MAERA, est alimentée par des eaux de pluie (EP) mêlées aux eaux usées domestique (EUD). Seuls les nouveaux quartiers récents au sud de la ville seraient équipés en séparatif. La question que nous posons est où est l’exutoire des EP ? Nous avons pu constater qu’en période d’épisodes pluvieux dits « cévenols », la STEP Maera était envahie par une crue provenant du réseau en amont (ville) et ouvrait ses « by-pass » vers la mer et le Lez. Pourquoi s’intéresser à la STEP Maéra ? C’est la plus importante. Il conviendrait de faire le point sur ce que reçoit exactement cette STEP, point de convergence du secteur centre (1.150 km de réseau de collecte prévus).

1.3.3        Les STEP de MMM

L’histoire de MMM nous apprend que le Président de l’Agglo de Montpellier à décrété la suppression des stations d’épuration communales et le regroupement des communes autour d’un nombre réduit de stations modernisées, schéma directeur approuvé le 21 décembre 2004. Nous citons :

« Afin de mettre toutes les communes à un niveau d’équipement et de qualité de service comparable, Montpellier Méditerranée Métropole a lancé il y a 10 ans le Schéma Directeur d’Assainissement, un programme d’investissement d’un montant total de 312,3 millions d’euros. »

Ce schéma s’est accompagné de l’unification des taux de taxation de l’assainissement. Quant à l’efficacité des traitements, en 2022, soit 18 ans après et les exutoires des stations, station par station, secteur par secteur. Nous ne traiterons que le cas de la plus importante STEP, Maéra.

2         La STEP Maera

Vue aérienne de Maéra (ex Cerereide)

Nous prenons pour point focal de la présente étude la STEP Maera, point de convergence des secteurs Centre et Est. Nous avons une étude critique de cette STEP réalisée par « Captain Jack » (Jacques Pelorce, Ingénieur TPE spécialisé en hydraulique, membre d’une association membre de CAPNUBAM, conférence donnée lors d’un Café citoyen à Montpellier en 2005).

Résultat de la modernisation de la Cérereide obsolète et polluant le Lez, Maéra est ciblée dans le Schéma directeur par son extension et la construction d’un émissaire de rejet en mer pour un coût initial de 182 M-€uros. Le rapport d’activité du délégataire (VEOLIA, 2019) fait état de 422.369 habitants desservis et 32.152.399 m3 traités. Un document émis à l’occasion du XIIe World Water Congress (2008) fait état de 14 communes desservies sur les 31 de la Communauté d’agglomération (l’Agglo). Dès le début du projet, en 2005, un collectif d’associations de défense de la baie d’Aigues-Mortes dénonçait ce projet et ses performances annoncées (voir ci-dessus, 2005, et ci-après).

2.1     Les performances dénoncées

Maéra : annonce des travaux de l’émissaire en mer

Le 28 mai 2005, la conférence de Captain Jack dénonçait « un traitement maximum de 90% des polluants » dans sa conférence, donc pas de traitement à 100% des effluents. Il dénonçait aussi « un déversement de 113.000 m3/jour, 1,5 m3/s (41,3 M-m3/an) contenant entre autres, des matières en suspension (3,5t / jour de MEST), des DBO et des DCO (ces deux-là appauvrissent le milieu en oxygène), plus des ions de composés azotés, phosphore, médicaments humains rejetés avec les selles, PCB, etc. Sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes. Cette pollution portée par de l’eau non-salée ne se mélangera pas à l’eau de mer et remontera à la surface avec ses polluants, dérivant au gré des vents

dominants. ». Les 10% de polluants MEST-DBO-DCO restants vont polluer la Méditerranée (3,5 T/jour soit 1,277 T/an). Ce n’est pas innocent, sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes au rang desquels Escherichia coli (germe coliforme).

Sur 365 jours de fonctionnement, on calcule 41.245.000 m3 d’eau(un maximum selon CAPNUBAM) ce qui est de l’ordre de grandeur de ce qui a été traité en 2019 (à moins 9.092.601 m3 près pour 2019 selon les chiffres publiés).

2.2     Nous disons un énorme gaspillage d’eau douce

Nous avons bien entendu, en 2005, 41 millions de m3 annuels maximum d’eau, nous avons bien lu le rapport de

La bouée au large de Palavas maquant la sortie en mer de l’émissaire

l’exploitant 32 Millions de m3 d’eau traités et déversés. Déversés où ? Au large de Palavas les Flots, à 10 km de la pointe de l’Espiguette et de Frontignan, en plein golfe d’Aigues-Mortes. De l’eau épurée à 90% envoyée en mer pas un tuyau (émissaire) de 20 km de long dont 12 km en mer, 4,5 km en milieu lagunaire, d’un diamètre de 1,60 m (on peut presque y tenir debout). Sur le budget de 182 M€uros de l’ensemble Maéra-émissaire le coût de l’émissaire est publié à 33,5 M€. Il sera finalement d’environ 66 M€, en fin de travaux.

Précisons que, d’après le document de l’enquête publique, c’est « Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, saisi par le Préfet [Idrac], [qui] prescrit la solution d’une station unique avec émissaire et rejet en mer » ! Inoui, incroyable mais vrai : un conseil supérieur d’hygiène publique national qui prescrit le rejet en mer !?

Début des travaux de la section maritime de l’émissaire

Il s’agit là d’une énorme gabegie d’eau douce usée, certes (et de fonds publics), qui pourrait être réutilisée en agriculture après avoir subi une épuration plus poussée en sortie de la station avec création de jardins filtrants à base de plantes lagunaires (joncs, roseaux, etc.). Avec le changement climatique et les épisodes de sécheresse constatés de plus en plus fréquemment, notre agriculture aurait le plus grand besoin d’eau douce : 32 Mm3 envoyés en mer feraient le plus grand bien à nos agriculteurs.

Il convient de la traiter convenablement afin d’en faire un produit recyclé, réutilisable, en vue d’irriguer les cultures locales. Ce qui est parfaitement possible comme nous allons le voir ci-après. Nous changeons de paradigme, nous entrons en économie circulaire.

2.3     La réutilisation de l’eau bien épurée

Illustration de l’économie circulaire

Trente-deux millions de mètres cubes d’eau gaspillés en 2019, combien en 2020, 2021 et 2022 ? Le 2 septembre 2019 nous adressions par écrit nos observations au Président de la Commission d’Enquête d’Utilité publique sur la prétendue modernisation de la STEP Maéra. Il y avait clairement affiché, sous couvert de modernisation une augmentation de la capacité de plus 190.000 EH (équivalents habitants). Nous avons cité le comparatif réalisé par CAPNUBAM avec la station de Caen-la-Mer. Cette STEP scientifiquement conçue n’a pas eu besoin d’émissaire en mer mais rejette ses effluents stérilisés dans des jardins filtrants déversant de l’eau de qualité baignade dans la rivière l’Orne. Il faudra tout de même évaluer l’importance des résidus médicamenteux dans ces eaux, leur impact agronomique et leur épuration éventuelle.

Nous pourrions rêver d’une STEP Maéra équipée de lampes UV en sortie pour éliminer les bactéries et se déversant dans une zone humide artificielle ou naturelle aménagée. Il sera possible de réutiliser une partie terrestre de l’émissaire vers des lagunes d’eau douce équipées de jardins filtrants et stockant la précieuse ressource en eau douce récupèrée en vue de l’agriculture. Un pompage pourrait se faire dans le Lez, vers l’amont, suppléant ainsi aux apports du canal Bas-Rhône-Languedoc (BRL) pour maintenir l’étiage du Lez ! Ce pompage remplacerait les apports du canal BRL, apport payant qui pèse sur les finances de la métropole. De plus, on sait que cette eau, en provenance du Rhône, va en se raréfiant : l’alimentation en eau à l’amont de ce fleuve, du fait des changements climatiques, diminue surtout en été et peut se révéler nocive-toxique à la longue !

Il convient de ne pas perdre de vue qu’une partie importante de l’eau du Rhône sert au refroidissement d’une importante centrale nucléaire qui deviendra un jour prioritaire dans son alimentation en eau.

3         Ne pas abuser de l’irrigation

Les associations de défense de l’environnement signalent qu’en l’état des choses l’irrigation agricole impacte les milieux naturels aquatiques et par là le changement climatique. L’irrigation des vignes concerne dans notre région (plaines du Languedoc-Roussillon) pour plus de 220.000 Hectare (FNE : France-Nature-Environnement septembre 2021). Il y a un transfert d’eau interbassins, du Rhône notamment. D’importantes quantités sont prélevées dans les cours d’eau (canal Bas-Rhône – Languedoc – BRL) et manquent ailleurs (Camargue notamment). Selon FNE, la prise d’eau du BRL est autorisée à 75 m3/s ce qui en période d’étiage représente 15% du débit du Rhône (-500 m3/s à Beaucaire). Les prévisions pour 2060 sont pessimistes avec une réduction du débit du Rhône de -30%. La ressource BRL n’est pas illimitée.

3.1     Salinité des eaux du Rhône

Le Rhone en plein débit non loin de la prise du canal BRL

Les eaux du Rhône contiennent une quantité de chlorure de sodium, entre autres. Une station de suivi en ligne a été installée sur le Rhône, en aval de l’agglomération lyonnaise, les analyses sont inquiétantes (Station de suivi de la qualité des eaux du Rhône, Novatech 2010). Il serait intéressant de connaître la teneur récente, en chlorure de sodium et autres substances, des eaux à la prise de Beaucaire-Tarascon, surtout en période d’étiage. Nous ne disposons que d’une étude ancienne « Problèmes posés par la salinite des eaux du Rhône et de la Saône » (Mission technique d’étude de l’eau Rhône-Méditerrannée-Corse, sa10-67-001, 1967). L’eau d’irrigation, en période d’étiage peut se révéler toxique à long terme et aboutir à la salinisation des sols irrigués.

3.2     Salinisation des sols irrigués

Les faibles quantités de minéraux apportés par les eaux d’irrigation sont habituellement lessivées par les pluies et ne portent pas à conséquences. Il en va autrement dans la situation de perturbation climatique où nous nous trouvons. Les pluies se font rares, les sécheresses sont récurrentes, les sols ne sont plus lessivés et les quantités de chlorures amenés par les eaux d’irrigation s’accumulent. Ce déséquilibre conduit à plus ou moins longues échéances à la stérilisation des sols irrigués (voir Salinisation des sols, Encyclopédie de l’Environnement,
https://www.encyclopedie-environnement.org/zoom/salinisation-sols/

et « observations personnelles, 1965, périmètre irrigué du Rharb (Maroc) par le barrage d’El-Kansera (notule non-publiée) » et DESS[1]. L’évaporation des eaux remontant par capillarité provoquait des dépôts de sels dus à l’évaporation.

3.3     Le changement climatique et la salinisation des sols

Les exemples mondiaux ne manquent pas sur la salinisation des sols de périmètres irrigués en zones sub-tropicales ou sub-désertiques (Murray-Darling – Australie, Tunisie, Sahara algérien, Maroc, Roussillon, etc.). L’organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation estime que « 20% des terres irriguées dans le monde sont des sols touchés par des problèmes de salinité » (op. cit Encyclopédie). Le changement climatique est là, nous entrons en zone sub-tropicale sèche dont la limite nous atteint. Au sud de Beaucaire, en Camargue, des riziculteurs ont perdu leurs semis irrigués à l’eau du Rhône. Quel est l’apport en sel de cette eau ? Quel est l’apport des remontées salées de provenance maritimes ? Il conviendrait d’appliquer le principe de précautions. Nous nous contentons de tirer la sonnette d’alarme et de demander des études. Viendront-elles ? Nous sommes preneurs.

Conclusion

Il convient de récupérer ce qui est acheminé en mer à partir des stations d’épuration et de laisser faire les solutions naturelles, les solutions fondées sur la nature, lesquelles aboutiront à recharger les zones humides. !

L’écologue a, dans sa démarche, la faculté de lever le nez de son guidon et de regarder au loin. Si l’alimentation en eau douce potable est organisée au mieux avec un réseau de sources remarquable (mais nécessitant un apport complémentaire d’eau du Rhône par le canal BRL), il n’en va pas de même en ce qui concerne l’assainissement malgré les publicités dans la presse locale. La régie des eaux contrôle bien toute la partie prélèvement, potabilisation et distribution, elle n’a pris en charge la partie assainissement que tardivement, l’affiche dans la presse n’est que récent (30/03/2022).

La population de la Métropole de Montpellier ne cesse d’augmenter (25.000 habitants supplémentaires attendus d’ici 2026). Ceci suppose une augmentation du volume de déchets et notamment du déchet liquide que représente l’eau usée. Cette eau usée doit cesser d’être un déchet que l’on évacue en mer. Selon les lois de l’économie circulaire, l’eau de l’émissaire de Maera doit devenir une ressource à réutiliser-recycler. Tout ce qui peut réduire les prélèvements dans le milieu naturel (fleuves, rivières, etc.) est à mettre en place d’urgence, pas demain mais hier ! Il y a une artificialisation de la ressource par les villes de la Métropole, Montpellier en tête. Il convient de désartificialiser, ralentir les flux d’eau et restaurer le bon fonctionnement naturel des cours d’eau. L’eau issue des stations d’épuration, si modestes soient-elles, doit être réutilisée en priorité pour les « cultures vivrières alimentant le marché local » (FNE, op. cit. sept. 2021).

La disponibilité de la ressource en eau constitue un facteur limitant au développement de notre métropole. Des économies sont à envisager à l’amont.

Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention écologie (1971)
Président de l’ODAM
Secrétaire du Comité de quartier « Figuerolles-Autrement »
Délégué au comité de quartier Centre
Délégué au Comité de Développement Montpellier-Métropole (CODEV)
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1987 et 1990-1996) détaché du CNRS
Ancien consultant OCDE (1971) et UN-FAO (1971-1980)

 

[1] DESS botanique « Étude de la végétation ligneuse de la vallée de l’oued Mellah, région de Casablanca » (29 juin 1966, ronéo Faculté des Sciences Rabat (Maroc). Salinisation des sols par source salée (terrains du Trias) déviée de l’alimentation en eau de la ville de Casablanca (barrage oued Mellah).