Assainissement : un monstrueux gaspillage

La raréfaction des ressources en eau potable dans notre région amène certains décideurs à effectuer des recherches tous azimuts dont les effets sont parfois fâcheux ! Nous observons que cette quête technocratique ne s’embarasse pas de scrupules écologiques. On fore, on creuse, on pompe et on voit le lit de nos fleuves s’assécher tôt dans la saison : surprise, surprise ! Et les pluies de septembre qui n’arrivent pas, Monsieur Météo « aye-aye-aye que calor, aye-aye-aye qu’il fait chaud  ! ». Et pendant ce temps là, rien n’est fait pour récupérer l’eau qui fut douce et qui nous manque tant. Deux problèmes se posent : le traitement des eaux usées et la récupération des eaux pluviales.

Pour les eaux pluviales, le problème n’est pas compliqué : il faut les collecter dans un réseau spécialisé, séparé de celui des eaux usées et les conduire vers des réserves (lacs collinaires, étangs, réservoirs, …) où nous pourrons les pomper ensuite et les mettre à disposition des usagers pour l’irrigation.

Les eaux usées ont été d’abord des eaux douces de qualité potable, ayant transité par divers usages qui les ont polluées et transformées en eaux usées, un déchet empoisonnant et empoisonné ! Il faut d’abord les épurer avant de les rejeter dans le milieu naturel. Celà représente pour l’Agglomération de Montpellier des millions de mètres cubes qui sont mêlés aux eaux pluviales car notre agglomération, mis à part quelques trop rares endroits, ne pratique pas la collecte séparative des eaux (séparation des eaux pluviales et des eaux usées). De plus, le système est conçu pour recueillir les effluents des villages et villes de l’Agglo et les centraliser, à travers un vaste et coûteux réseau de canalisations, vers une unique station d’épuration aux doux nom de Néréide : Maera ! Donc, on mélange de l’eau facile à épurer (l’eau des pluies) avec de l’eau usée et lourdement polluée de nos déjections. On épure à 90 % (ou 93%), on crie cocorico (on est surdoués à Montpellier !) et on évacue ces millions de mètres cubes d’eau douce vers l’eau salée de la Grande bleue ! Un scandale, une perte colossale d’eau recyclable et réutilisable, outre que celà pollue avec les 10% (ou 7%) non-épurés !

Dans les communautés de communes voisines, chez nos voisins du Gard ou à Manspach en Alsace, on a conservé les petites stations d’épuration de villages et, surtout, on les a AMELIOREES. Par des procédés ECOLOGIQUES véritables. Pas de centralisation vers des méga-usines génératrices de super-écoprofits pour leurs exploitants, mais une application du principe de subsidiarité : le traitement des déchets au plus prés de leur lieu de production ! Le traitement par lombriciens ou par roselières (réseau de racines de roseaux) donne une eau douce utilisable en agriculture raisonnée, pour arroser. On recycle et on récupère. On ne répètera pas assez et on n’enfoncera pas assez le clou).

Il faudra taper, taper, taper …

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Le président

Raymond  GIMILIO

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GEMAPI : une taxe de plus

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Info

La TAXE GEMAPI

GEMAPI = Gestion des Milieux Aquatiques  et Prévention des Inondations.

LA LOI MAPTAM du 27 janvier 2014 : loi de Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles

La compétence GEMAPI est définie par les 4 alinéas suivants de l’article L.211-7 du code de l’environnement :

(1°) L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ;

(2°) L’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau ;

(5°) La défense contre les inondations et contre la mer ;

(8°) La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.

Cette compétence obligatoire est affectée aux communes au plus tard le 1er janvier 2018. Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI FP), communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines ou métropoles exercent cette compétence en lieu et place de leurs communes membres.

Cette réforme territoriale, souhaité par les gouvernements de droite et de gauche, se propose de simplifier et rationaliser la décentralisation à la française (une décentralisation qui nous coute plus quelle nous rapporte depuis 1982).

La GEMAPI est d’une grande complexité avec une prise en compte bâclée par rapport aux spécificités des territoires impactés. « Elle a pour objet de permettre le financement des travaux de toute nature permettant de réduire les risques d’inondation et les dommages causés aux personnes et aux biens » (C. env. art. L. 211-7-2), le montant prélevé peut atteindre 40 euros par an et par habitant.

 En résumé :

Par ce transfert de compétences GEMAPI, l’Etat se désengage de ses responsabilités en autorisant les Collectivités Locales la liberté de créer un nouvel impôt citoyen pour permettre de payer les erreurs de l’urbanisation intensive passée, en cours et à venir.

Lattes le 2 Janvier 2016

Jacky CHANTON

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Redevance sur les déchets

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Allons-nous, enfin, dans notre Agglomération, mettre en place la Redevance sur les déchets ménagers ? Une redevance calculée au poids, au nombre de sacs et/ou au volume ? Difficile ? Non, il suffit d’avoir le courage d’affronter le problème et de mettre l’imagination au pouvoir afin d’être, enfin, au service des citoyens ! Des communes commencent déjà à mettre en place les dispositifs nécessaires au lieu de répondre, comme le font des perroquets « c’est impossible ». Non, c’est possible, comme c’est possible d’étendre peu à peu le tri à la source avec objectif « ZERO DECHET ULTIME ». Oui, c’est possible. Cela se fait ailleurs, pourquoi pas ici, dans l’Agglomération de Montpellier !!! Retroussons nos manches, faisons pression sur nos candidats aux prochaines municipales et exigez des réponses et des engagements.

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Etre citoyen c’est payer des impôts mais le citoyen a le droit de demander des comptes sur la manière dont ces fonds sont dépensés.

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Inondations : Lattes. Plan de Prévention des Risques d’Inondation

Info

PPRI DE LATTES enquête publique du 21 janvier au 22 février 2013

Le Mardi 15 Janvier 2013 les Lattoises et les Lattois étaient invités à assister à une réunion publique au théâtre Jacques coeur à Lattes. Elle avait pour objectif d’informer le public sur la politique générale de l’état en matière de risques et de présenter le « pourquoi » et le « comment ». Ce projet de Plan de Prévention des Risques Inondations a été élaboré par des représentants de la DDTM en présence du Maire de Lattes.

Beaucoup d’habitants ne se sont pas déplacés à cette réunion car toutes les communications, qu’elles soient de l’Agglomération de Montpellier ou de la Mairie de Lattes, affirment une protection du bassin Lattois depuis que d’importants travaux ont été effectués ( partiteur de crues par le chenal de la Lironde rive gauche, partiteur de crues rives droite à la Céreirède et enfin le recalibrage du Lez Montpellier/Lattes (le cout total de ces travaux est annoncé à 55 Millions d’euros ).

Le « Pourquoi » ne fait aucun doute, car une grande partie de Lattes se trouve dans une zone inondable à forts risques malgré les travaux importants de recalibrage et de confortement des digues du Lez qui ont été réalisés pendant les années 1980 par la Commune de Lattes.

Le « Comment » introduit des doutes et même des craintes. Il n’y a pas de documentation officielle à ce jour qui permette d’affirmer que la sécurisation de notre territoire inondable est assurée. Je m’interroge quant à la véritable efficience de l’ensemble des travaux effectués en rapport avec l’urbanisation intensive sur Montpellier Sud et Lattes, en cours et à venir.

Après la présentation j’ai posé les questions à partir de mon vécu, c’est-à-dire en désignant la crue de 1976 comme la crue de référence pour sa plus grande intensité et non celles évoquées par la DDTM, 2002 2003 2005. (pas de contredits).

J’ai confirmé la qualité de la réalisation des travaux de recalibrage et de confortement des digues du Lez permettant une meilleure prévention et sécurisation. Cependant mes doutes et mes craintes sont provoqués par les réalisations des travaux des deux partiteurs de crues qui jouent un rôle de prévention par l’unique mitigation des risques naturels. Est-ce que les conséquences de l’aggravation des conditions d’inondations par l’importance des surfaces bâties en cours et à venir permettront de conserver cette mitigation ?

Par ailleurs, je n’ai pas obtenu les réponses techniques à mes questions en rapport avec les études préalables d’impacts nécessaires sur les inondations et concernant :

  • l’aménagement ou la réalisation de l’élévation des terrains par la ville de Montpellier en bordure du Lez (par exemple l’ancien stade de Richter qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours des inondations de 1976 et qui a été comblé par environ 2 mètres de gravats afin d’y construire la faculté des sciences économiques. On peut en citer bien d’autres : Le remblaiement au confluent du Lez et du Verdanson, remblaiement du Parc Rimbaud ou les platanes ont été enterrés aux trois-quarts, remblaiement des pieds de l’Arche du Conseil Régional ;
  • de l’urbanisation intensive de Montpellier Sud depuis plus de dix ans,
  • de l’ouvrage du doublement de l’autoroute A9,
  • de l’ouvrage pour le passage du LGV,
  • les surfaces bâties à venir et ses conséquences,
  • une crue importante du Lez/Lironde et les risques de submersion dus à la montée des eaux entre la berge du Lez et le merlon de la Lironde suite à la surélévation du niveau Marin et des étangs,
  • de l’absence de ponts au-dessus de La Lironde (CD 172 et 189), ne permettant pas l’évacuation des habitants en cas de crues.

Je n’ai pas obtenu de réponses techniques aux questions :

  • Quelles seraient les conséquences et les impacts d’une crue avec 900m3 à Lavalette ?
  • Quelles seraient les trajectoires du passage des eaux de débordement du Lez et des ruissellements jusqu’à Lattes ?

J’ai été contesté lorsque j’ai précisé que l’étude de Philippe QUEVREMONT informait que « Lattes, une fois le projet de protection réalisé, ne serait protégé que jusqu’à des évènements naturels d’occurrence moyenne ». Pourtant c’est inscrit en page 33 du rapport de Philippe QUEVREMONT, dans « CONCLUSION ».

Cette réunion a permis de mettre en évidence la gêne et la mauvaise connaissance du terrain du Maire et des représentants de la DDTM présents.

PPRI de LATTES : Pourquoi le danger est toujours présent ?

La ville de Lattes (centre) est construite sur le delta du Lez et risque de connaître des inondations dramatiques et nécessite une documentation et des études plus détaillées sur les protections réalisées et les risques à venir.

Il est nécessaire d’éviter l’isolement des habitants et/ou l’inaccessibilité à l’évacuation des personnes. Il est également impératif d’interdire tout projet susceptible d’aggraver le risque existant ou d’en provoquer de nouveaux.

Mes commentaires :

Est-ce que les études préalables à la réalisation d’aménagements ou d’ouvrages qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, peuvent porter atteinte à ce dernier ont été effectuées ? :

OUI : Voir Rapport sur le bassin versant du lez par Monsieur Philippe QUEVREMONT du 4 Juillet 2006.

Est-ce que les observations qui doivent comporter une étude d’impact récente permettant d’en apprécier les conséquences ont été effectuées :

NON : A ma connaissance, aucune étude d’impact n’a été portée à la compréhension des habitants de Lattes. Pourtant l’exigence d’une étude d’impact s’inscrit clairement dans le principe de prévention et dans le principe d’intégration.

Est-ce que la gestion de risque « acceptable ou non » qui doit tenir compte de la justification scientifique et celle effectuée par des experts sûrs de leurs connaissances dont les avis doivent être fondés sur des certitudes a été effectuée ?

NON : Si les définitions du Risque et d’aléa sont aujourd’hui connues, les notions d’enjeux et de vulnérabilité restent encore floues. Pourtant c’est une attente de sécurité et de transparence qu’attendent les citoyens.

Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé.

CONCLUSIONS :

Quel est le constat :

Les communes littorales du Golfe du Lion, situées essentiellement sur des côtes basses et sableuses, sont concernées, à la fois par les risques d’inondation et de submersion marine. Afin de protéger durablement le trait de côte de Carnon, Palavas, Maguelone, les collectivités locales doivent impérativement arrêter ou limiter le développement intensif actuel et à venir des surfaces bâties ainsi que tous les ouvrages non essentiels au Sud de Montpellier. S’il est possible de ralentir l’élévation du niveau de la mer, elle ne pourra pas être stoppée.

La Cours des Comptes réclame la mise en place d’une véritable stratégie nationale face aux risques d’inondation.

Le développement d’une urbanisation intensive du sud de Montpellier, Lattes, Pérols porté par l’Agglomération de Montpellier est soutenu par les promoteurs et les élus de ces communes. L’amplification des surfaces bâties me parait insuffisamment maîtrisée par l’Etat car le territoire urbanisé de Lattes Centre va quitter légalement le Rouge pour devenir Blanc et Bleu.

Ce changement de destination se traduit par la légalisation de l’aggravation des risques pour toute la partie de Lattes Centre comprise entre le Merlon de la Lironde et la digue du Lez.

Il semble que, trop souvent, l’action publique, notamment dans le domaine économique et dans celui de l’urbanisme, ait fait peu de cas de la question de la prévention des risques. La définition d’un équilibre entre ces divers objectifs montre que les autorités ont tendance à privilégier le développement sur la prévention.

La prévisibilité est au cœur de la prévention et cette notion, du fait de l’état des connaissances, est désormais largement retenue pour fonder la responsabilité, rendant l’application de la force majeure, cause d’irresponsabilité, presque impossible. En complément de cette approche, la probabilité occupe une place de plus en plus importante dans la gestion des risques, englobant des éléments d’appréciation plus précis et différents et exprimant la mise en oeuvre du principe de précaution.

La prévention des risques relève traditionnellement du droit général de la police administrative. Sur cette base juridique, les autorités publiques sont chargées d’assurer la sécurité et par voie de conséquence, de prévenir les risques de toute nature, y compris les risques naturels. Cette compétence appartient pour l’essentiel au maire sur le fondement des art. L. 2211-1 et L2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

Ce PPRI est trop aléatoire et incomplet. S’il devait être accepté tel que, les conséquences des inondations à venir auront probablement des répercussions humaines et financières. Elles engageront une responsabilité partagée entre le Maire de la Commune de Lattes, le Président de l’Agglomération de Montpellier et de l’Etat par la représentation de son préfet.

Jacky CHANTON

 

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Le Lanceur d’alerte

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A9 : doublement et conséquences

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Info

DEPLACEMENT DE L’AUTOROUTE A9 « ACCORD OU MANIPULATION ? »

Cet accord du doublement de l’autoroute A9 ne répond pas à l’attente des riverains ni à l’intérêt général ni au développement durable de notre littoral et une indécence environnementale pour tout le Sud de Montpellier.

Depuis plus de 30ans les élus de la vile de Montpellier ainsi que le District/Agglomération n’ont pas intégré la globalité des besoins afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation et répondre à l’aménagement durable de notre territoire.

Afin de répondre à l’intérêt général :

Le bon sens aurait voulu un contournement ferroviaire et/ou autoroutier de Montpellier.

Le bon sens aurait voulu une liaison routière directe entre l’A9 et l’A75, l’une à l’Est et l’autre à l’Ouest de Montpellier Agglomération.

Le bon sens aurait voulu des entrées plus nombreuses et plus ouvertes dans Montpellier.

Enfin, il existait des contre-projets qui étaient moins coûteux, plus efficaces et réalisables tout aussi rapidement.

Les vraies raisons de cet accord :

Une manipulation par une stratégie du différé et de convenance d’un gouvernement, des Collectivités Locales et de quelques médias.

Il semble que la décision du doublement de l’autoroute A9 était acquise bien avant la concertation du 15 Juin au 15 Juillet 2011, non pas en fonction de l’intérêt général suscité par les citoyens de l’Agglo mais entre politiques et BTP. C’est ce que l’on appelle la nouvelle forme de Démocratie.

En trente ans de déficits, gauche et droite ont mal géré la France et creusé la dette. Aujourd’hui on paye de notre environnement cet accord qui ne répond pas à l’intérêt général mais solutionne les souhaits de quelques élus locaux.

Pourquoi le doublement de l’A9 ?

Elle parait répondre au lobbying des grosses entreprises du BTP avec le soutien majoritaire de l’Agglomération de Montpellier qui a pris un énorme retard routier et autoroutier en matière de déplacement urbain et d’aménagement de notre territoire. « Il est lamentable de voir que Montpellier soit la seule ville de France qui n’ait pas de contournement ferroviaire et routier. Parce que rien n’a été fait en 30 ans.(source : « Madame Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier»

Il y a la déclaration de Monsieur Gérard MAURICE ( président de Sogea sud) début Juin 2011, qui dévoile la visite de M. CARENCO ( Directeur de cabinet de Jean-Louis BORLOO et proche de Georges FRECHE) fin juin et la visite de Dominique BUSSEREAU début juillet à Béziers, donc je ne pense pas que l’attente sera plus longue.

Elle répond également à un engagement qu’aurait pris la Préfecture lors de la dernière réunion précédant la DUP du premier maillon du LIEN (appelé «la déviation de St-Gély»), le représentant de l’État se serait engagé au doublement de la A9 pour satisfaire aux demandes des maires et associations de Saint-Clément-de-Rivière et Saint-Gély-du-Fesc (source : Le Président de l’ADCS).

Elle est contraire à la conclusion de l’Enquête Publique du 27 Mars 2006 qui avait donné un avis défavorable.

Enfin, la concertation sur le déplacement de l’autoroute A9 du 15 Juin au 15 Juillet 2011 s’est déroulée sans l’organisation d’une réunion publique sur la commune de Lattes.

Ce projet du doublement de l’autoroute porte une atteinte directe à l’environnement au cadre de vie et à la santé des habitants de Lattes. Afin de limiter le nombre de refus il est incontestable que l’on ait voulu écarter le plus grand nombre de citoyens de la Commune la plus impactée par les nuisances à se déplacer afin de s’exprimer.

Accord pour le déplacement de l’Autoroute :

La décision définitive rendue par le ministre des transports Thierry MARIANI est déconcertante. Par convenance et sans prendre de risque, il a annoncé vendredi 30 septembre 2011 à Montpellier, le choix (option longue) : 23 km dont 12 km en tracé entièrement neuf entre Saint- Jean-de-Védas et Baillargues pour dédoubler l’autoroute A9 au niveau de Montpellier.

Il faut savoir que l’Etat a entièrement financé le raccordement de la section A75/A9, PEZENAS Ouest vers BEZIERS pour un coût de 200 millions d’euros.

La concession prévoit un délai de 6 ans entre la déclaration d’utilité publique et la mise en service. De fait, la nouvelle autoroute ne sera pas mise en service avant 2017. Rien n’est cependant prévu à ce jour pour supprimer les giratoires bloquants aux sorties de l’actuelle autoroute A9.

Les conséquences de cet accord :

Le trafic routier au sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait d’une volonté de l’Agglomération d’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone particulièrement polluée avec sa future gare LGV et peut-être la fameuse « EcoCité » qui devrait prolonger Montpellier vers la Mer. L’activité humaine a autant d’impact sur les risques d’inondation que l’augmentation du niveau de la mer.

Ce projet est contraire à l’avenir du littoral Languedoc-Roussillon à 2050 (80% de la pollution maritime serait d’origine terrestre et la Méditerranée est exposée à un cocktail de produits chimiques dont le devenir dans le milieu naturel est très mal connu).

(Pression démographique = Pression foncière en zones inondables = Augmentation de l’imperméabilisation = Risques inondation « humain et économique » = Responsabilité des Élus et des Administrations)

Moralité :

C’est un choix délibéré d’une dégradation programmée de l’environnement du Sud de Montpellier et surtout de Lattes avec une concentration des pollutions de toutes natures.

La réalisation de l’Autoroute A9B sera financée par ASF et donc VINCI et sera indirectement à la charge des usagers via les tarifs payés aux péages.

L’autoroute A9 actuelle deviendra la « rocade sud » avec une charge supplémentaire pour les Collectivités Locales qui participeront au financement de celle-ci et Montpellier Ouest n’aura toujours pas de trait d’union A9 / A750/A75.

Lattes le 1-10-2011

Jacky CHANTON

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Le Lanceur d’alerte

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