Le principe de subsidiarité

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On a coutume de présenter le tout-à-l’égoût ou le ramassage-transport des ordures ménagères comme le sommet du progrès humain. En réalité, la concentration des traitements dans une méga-usine ou l’enfouissement des déchets dans de méga-décharges constituent une grave régression dans la vie en société, outre les inconvénient engendrés vis-à-vis de l’environnement en concentrant les dangers de pollution.

La concentration des traitements des eaux usées ou des déchets ménagers aboutit à la déresponsabilisation des citoyens. On tire la chasse ou le couvercle du vide-ordures et vlan ! Le problème est envoyé chez le voisin. A nous les beaux-quartiers rutilants du nord de Montpellier, à vous les quartiers poubelles du sud où les réalisations « sociales » voisinent avec la méga-usine de traitement ou les coins tranquilles du bord du Lez voisinant avec la méga-station d’épuration Maera très odorante

Pendant des années, on a entassé une montagne d’ordures sur le site d’une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique et Faunistique (ZNIEFF). Au lieu de réduire le volume des déchets ou des eaux usées, on a poussé à la consommation. En déresponsabilisant le producteur de déchet, en instituant une taxe basée sur tout autre chose que le volume effectif produit, les décideurs des collectivités territoriales portent une immense responsabilité vis-à-vis de l’environnement.

Traitement des eaux usées : la suppression des stations d’épuration, dans les villages de l’Agglomération de Montpellier, a entraîné la mise en service d’une coûteuse mèga-station d’épuration au nom évocateur (Maera). Pour alimenter cette station, on a mis en chantier une coûteuse canalisation pour aboutir à rejeter, au large de Palavas, une eau épurée à 90%. Les exemples de stations communales utilisant des lits de végétation (Manspach, Alsace) ou des lits à lombrics (Vailhauquès, Hérault) auraient dû être étudié de plus prés.

traitement des ordures ménagères : la réduction du volume de déchets est possible, avec un tri citoyen séparant les fermentescibles mis à composter à part, au fond du jardin et l’utilisation de récipients simples recueillant, comme au Japon, jusqu’à dix catégories de déchets.

Il suffit de mettre en place un système de pesée embarquée des poubelles pour voir diminuer de façon spectaculaire les poids de déchets présentés à l’enlèvement. Il faut aussi que les pouvoirs publics cessent de cacher leur manque d’imagination derrière des commentaires peu élogieux sur « les gens du sud » et leurs défauts. L’expérience ce Manspach et ses résultats montrent que la diminution du volume des déchets de 75% est une réalité. Bien sûr, une telle réduction pourrait mettre au chômage partiel une méga-usine de 200.000 tonnes/an. Le tri sélectif bien mené doit aboutir à ne mettre en décharge que des gravats (en décharges de classe 4). Plus besoin de décharges à Castries ou Fabrègues ou ailleurs!

Avec le Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault, nous prêchons contre les méga-réalisations industrielles (usines, décharges, incinérateurs, torches à plasma, …) et pour la fermeture rapide des incinérateurs. Le tri préalable doit être fait au niveau citoyen et l’accueil des déchets doit se faire au plus près des villages. L’exemple suisse nous montre qu’une planification par zones de 100.000 habitants est possible, avec de petites unités. Le transport des déchets bruts est coûteux et polluants. Il génère des norias de camions qui consomment du carburant et polluent l’atmosphère, contribuant à l’émission de gaz à effet de serre.

Selon le calcul proposé, pour une agglo de 400.000 habitants, nous proposons :

  • 4 sites de traitement d’ordures ménagères, couplés avec
  • 4 sites d’épuration des eaux associés.

C’est réalisable et il faut en convaincre les citoyens.

Nous avons de la peine à comprendre des décideurs autistes ou peu imaginatifs qui s’entêtent avec de coûteuses solutions industrielles. Quel intérêt d’opter pour des solutions industrielles contre des solutions citoyennes ?

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Incinération des déchets

En incinérant, on détruit des ressources qui auraient pu être re-traitées par ailleurs.

Une abomination.

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Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34),  c’est réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.

Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).

Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?

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Le Lanceur d’alerte

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Taxe ou redevance

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Taxer les ordures ménagères de manière forfaitaire, selon un pourcentage de la Taxe d’Habitation, est profondément injuste. Que vous soyez un citoyen qui trie ou qui s’en moque, le résultat est le même : vous payez! La redevance au poids ou au volume ou les deux est incitative en vue d’obtenir :

  • un bon tri à la source séparant le fermentescible du reste,
  • une réduction du volume des déchets soumis à l’enlèvement.

Dany Dietmann, maire de Manspach (Alsace) l’a prouvé, faisant passer le volume collecté par habitant et par an, de 300 kg à 100 kg. Ce qui est possible en Alsace doit l’être en Languedoc-Roussillon et dans l’Hérault, en particulier. Traiter les gens du Sud d’irresponsables et d’inciviques est criminel. La politique de la Ville de Barcelone, en Catalogne espagnole, est édifiante. Les Catalans sont des citoyens civiques !

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Le Lanceur d’alerte

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Incinérateurs : une abomination écologique et économique

Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34), réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.

Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).

Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée pour la protection de l’environnement. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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La convention d’Aarhus

Info : article revu le 24/01/2022

Dans son livre « La terre : Trop belle pour mourir ».- Editions l’Harmattan, 2006 (pp. 93-94), M. Dany Dietmann, maire de Manspach et Député européen, donne une information importante pour tous ceux qui se battent contre le « déni de démocratie », particulièrement dans notre Agglomération. Nous en avons fait l’expérience : la moindre demande de communication sur un dossier d’usine ou d’aménagement, présentée à la Mairie ou à l’Agglo, se termine immanquablement par un recours à la Commission d’Accès à la Documentation Adminstrative, avec un retard de plusieurs mois pour prendre connaissance des informations. Souvent, il est trop tard ! Je cite : “… la France a adopté, le 25 juin 1998, avec 39 états, la Convention d’Aarhus, en application de l’article 10 de la déclaration de Rio de juin 1992. La transcription de cette convention dans la loi française n° 2002-285 fut votée le 28 février 2002 sous l’intitulé : « Approbation de la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement ».

Le 28 février 2005, le Président Chirac  fait voter par l’Assemblée Nationale la Charte de l’Environnement qui introduit dans la législation française le principe de précaution.

Comment se fait-il que de nombreuses décisions de justice contre des décharges ou des ICPE (incinérateurs, …) restent lettre morte? On voit un Préfet passer outre une décision de justice pour maintenir en activité un incinérateur condamné! Quelle lutte de longue haleine ont mené les membres de l’Association «Entre mer et étangs» contre la décharge du Thôt et la réouverture des casiers des Jardins de Maguelonne. Défendez-vous, faites appliquer la loi !

Décharge du Thôt en 2020 côté Jardins de Maguelonne

UnTexte de loi : cliquez sur ce lien pour accéder au texte de loi  et sur son Décret d’Application.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Assainissement : un monstrueux gaspillage

La raréfaction des ressources en eau potable dans notre région amène certains décideurs à effectuer des recherches tous azimuts dont les effets sont parfois fâcheux ! Nous observons que cette quête technocratique ne s’embarasse pas de scrupules écologiques. On fore, on creuse, on pompe et on voit le lit de nos fleuves s’assécher tôt dans la saison : surprise, surprise ! Et les pluies de septembre qui n’arrivent pas, Monsieur Météo « aye-aye-aye que calor, aye-aye-aye qu’il fait chaud  ! ». Et pendant ce temps là, rien n’est fait pour récupérer l’eau qui fut douce et qui nous manque tant. Deux problèmes se posent : le traitement des eaux usées et la récupération des eaux pluviales.

Pour les eaux pluviales, le problème n’est pas compliqué : il faut les collecter dans un réseau spécialisé, séparé de celui des eaux usées et les conduire vers des réserves (lacs collinaires, étangs, réservoirs, …) où nous pourrons les pomper ensuite et les mettre à disposition des usagers pour l’irrigation.

Les eaux usées ont été d’abord des eaux douces de qualité potable, ayant transité par divers usages qui les ont polluées et transformées en eaux usées, un déchet empoisonnant et empoisonné ! Il faut d’abord les épurer avant de les rejeter dans le milieu naturel. Celà représente pour l’Agglomération de Montpellier des millions de mètres cubes qui sont mêlés aux eaux pluviales car notre agglomération, mis à part quelques trop rares endroits, ne pratique pas la collecte séparative des eaux (séparation des eaux pluviales et des eaux usées). De plus, le système est conçu pour recueillir les effluents des villages et villes de l’Agglo et les centraliser, à travers un vaste et coûteux réseau de canalisations, vers une unique station d’épuration aux doux nom de Néréide : Maera ! Donc, on mélange de l’eau facile à épurer (l’eau des pluies) avec de l’eau usée et lourdement polluée de nos déjections. On épure à 90 % (ou 93%), on crie cocorico (on est surdoués à Montpellier !) et on évacue ces millions de mètres cubes d’eau douce vers l’eau salée de la Grande bleue ! Un scandale, une perte colossale d’eau recyclable et réutilisable, outre que celà pollue avec les 10% (ou 7%) non-épurés !

Dans les communautés de communes voisines, chez nos voisins du Gard ou à Manspach en Alsace, on a conservé les petites stations d’épuration de villages et, surtout, on les a AMELIOREES. Par des procédés ECOLOGIQUES véritables. Pas de centralisation vers des méga-usines génératrices de super-écoprofits pour leurs exploitants, mais une application du principe de subsidiarité : le traitement des déchets au plus prés de leur lieu de production ! Le traitement par lombriciens ou par roselières (réseau de racines de roseaux) donne une eau douce utilisable en agriculture raisonnée, pour arroser. On recycle et on récupère. On ne répètera pas assez et on n’enfoncera pas assez le clou).

Il faudra taper, taper, taper …

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Le président

Raymond  GIMILIO

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