Retour sur l’ISDND de Castries

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Introduction

L’installation de stockage de déchets non-dangereux (ISDND) fait partie du « système de traitement des déchets ménagers de Montpellier-Méditerranée-Métropole » (STDM-3M). Dans le numéro 46 de MMAG (le M de Méditerranée aurait disparu ?) pages 27 à 33, le journaliste qui prête sa plume à Mme Valérie Barthas-Orsal se livre à une opération de communication à laquelle nous commençons à être accoutumés : l’écoblanchiment (green-washing). Enfin, on nous annonce le nouveau centre de tri « Déméter » II (19,3 M€ seulement, pp. 28-29). On oublie de parler d’endroits moins reluisants comme la carrière GSM (ex Pastor) sur la commune de Castries. Un membre de l’ACIDC nous a expliqué comment l’exploitant de cet ISDND (installation de stockage de déchets non-dangereux exploitée par Montpellier-Méditerranée-Métropole) nous concocte une belle bombe à retardement. Rappelons les faits.

1 – La puanteur du site

L’exploitant de l’ISDND de Castries a fermé un premier casier de dépôt d’ordures ménagères et continue à remplir un 2e casier dont on nous annonce bientôt la fermeture. Cette ISDND ne doit recevoir que des déchets ultimes. Or, la définition du déchet ultime est à géométrie variable ! « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » (Albert Camus). Ce qui sort de l’usine « AMéTYST » de Montpellier est une matière supposée être du « stabilisat » (aucune définition du terme trouvée) : c’est un concept industriel, le résultat de la méthanisation (traitement « biologique ») de digestats issus du tri mécanique dit TMB. Tri mécanique plus traitement biologique égale TMTB qui produit du stabilisat ?

2 – Stabilisat mal stabilisé

Ce stabilisat mal stabilisé, convoyé depuis Montpellier dans des camions-bennes bien bâchés emprunte le Lien (nord de Montpellier). S’il n’existe aucune réglementation sur l’appréciation de degré de stabilisation, Montpellier-Méditerranée-Métropole devait avoir une position morale lui faisant obligation de contrôler ce que fait son délégataire exploitant de l’usine « Amétyst » (SUEZ-SITA-NOVERGIE) qui laisse partir vers l’ISDND des matières qui continuent à fermenter et donc à puer ! De plus, d’un casier non-couvert (le 2e), du méthane (CH4) s’échappe dans l’atmosphère, gaz à effet de serre 4 fois plus actif dans la perturbation du climat que le gaz carbonique (CO2). Un gaz énergétique perdu pour la transition énergétique et la valorisation dito ! Or, la pluie qui tombe de temps en temps humidifie le tas d’ordures et active la fermentation et la puanteur. Ce n’est pas très écologique Montpellier-Méditerrannée-Métropole !

3 – Une bombe à retardement

L’exploitant de la décharge a trouvé la parade pour les odeurs de l’ISDND : il assèche le tas de stabilisats en drainant les lixiviats (selon un des experts de l’ODAM qui vit à Castries). L’assèchement oblige à pomper, pomper, pomper, jusqu’à ce que le tas sera recouvert d’un toit réputé imperméable, comme au Thôt ? Et quand nous aurons tourné le dos, l’eau reviendra car on n’aura pas entretenu la couverture, le tas fermentera de nouveau et risquera d’exploser ! Boum !

Pour mieux comprendre, nous avons commenté une vue tirée d’un rapport d’activité 2017 de MMM. Cette vue fait partie d’une diapositive  d’un diaporama qui sera présenté le 13 février prochain au local de « La Carmagnole » (rue Haguenot 34070 Montpellier).

Décharge de Castries casier 2

Consultez les rapport d’activités et celui de 2017 de l’exploitant.

Raymond GIMILIO
Président 

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Le président

Raymond  GIMILIO

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20/07/2014 Incendie ISDND Castries

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Info

L’ISDND (décharge) de Montpellier-Agglomération, situé au lieu-dit « Carrière GSM » à Castries, a pris feu le dimanche 20 juillet 2014 vers 11h30, selon ce que nous communique l’ACIDC, photos à l’appui.

La question se pose : comment des déchets dits inertes peuvent-ils brûler ? Il y aurait-il eu mise en décharge de déchets non-traités !  Comment le feu a-t-il pris ? Nous savons que heureusement ce matin là de fortes pluies sont tombées, noyant l’incendie. Ces pluies ont percolé des substances brûlées qui ont pu percoler vers de sous-sol ?

Il faut cesser de raconter que seuls des déchets ultimes sont déversés là ! Qui ment au nouveau Président de Montpellier-Agglomération et aux populations de la dite agglo à qui on raconte des calembredaines. Cet ISDND ne doit pas stocker des déchets dangereux, capables de brûler. Il ne doit accueillir que des déchets non-dangereux.Non dangereux ? Et pourtant ça brûle !

Ca fume ! A Castries ISDND.

pour le CA de l’ODAM
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Filière des déchets remise à plat.

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Info

La filière déchets remise à plat, le retour à la régie publique de l’eau, la sanctuarisation du Parc Montcalm : un vent de sagesse environnementale et écologique souffle sur nos candidats à la gouvernance de notre ville. Le mal est fait : la filière déchets nous a coûté cher, ne fonctionne pas, ceux qui ont eu la responsabilité de la conduite des affaires de notre ville, de notre agglomération, qui bafouent les droits des citoyens se repentent trop tard, avec ceux qui les ont laissé faire sans protester. Le journal  « Direct Matin Montpellier » du 17 décembre 2013 nous donne cette information. Ainsi, il a fallu la menace d’une défaite électorale pour faire devenir tout à coup nos gouvernants autistes touts raisonnables et prêts à nous écouter.

La Convention d’Aarhus prévoit la concertation, chaque fois que des décisions mettant en cause notre environnement doivent être prises. Nous reprenons une des citations de notre site : « Les partis tuent, sans le dire, ce qu’ils ont toujours exécré : le pouvoir du peuple. » (Marie-France Garaud). Le peuple va s’exprimer, bientôt.

Qui a imposé une filière déchets viciée aboutissant à une usine frappée d’un grave défaut congénital et qui empoisonne de ses miasmes tout un quartier de Montpellier ? Qui a affirmé qu’elle était écologique et que, parce que nous étions contre, nous n’étions pas écologiques ? Qui a décidé d’enfouir des déchets insuffisamment traités dans une carrière proche de Castries qui empoisonne de ses miasmes l’atmosphère de communes viticoles et les nappes d’eau souterraines ? La filière nous coûte cher et ne marche pas. Qui a laissé la filière Demeter se scléroser au lieu de la développer ? Qui a paralysé le plateforme de compostage de Grammont inaccessible « pour travaux ». Qui a refusé de nous recevoir ? Qui a élaboré un Plan départemental des Déchets inacceptable ? Alors, au travail ? Autour d’une table ! Les associations citoyennes vont-elles avoir, enfin, la parole ? Ou est-ce une nouvelle version montpelliéraine du « demain, on rase gratis » ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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