Réponse à M. Alain Sautet

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Info

Monsieur André SAUTET, Directeur territorial Languedoc-Roussillon chez GRDF (d’après LinkedLN)  porte des jugements de valeur sur le fonctionnement du monstre Amétyst dans le quotidien Midi-Libre du 3 avril 2018. Il commente la mission de GRDF et parle d’un gaz renouvelable ! Il souligne le rôle de ce monstre du TMB dans la production de gaz renouvelable en assimilant le biogaz au GNV (gaz naturel de véhicule ?).

A quel titre Monsieur Sautet se permet-il de venir au secours du « Monstre Amétyst » ?

Le 7 mars 2018, à la journée régionale du Plan Régional de Prévention des Déchets Non-Dangereux (PRPGND) j’avais affirmé que le rendement de la méthanisation de l’unité Amétyst était faible, comparé à ce que pourrrait être celui de la méthanisation de biodéchets. M. Barrairon de l’Association des Gardiens de la Gardiole me précise que le rendement énergétique d’Amétyst (usine conception et réalisation Vinci) « est de l’ordre de 145 kW/tonne de DMA, contre 300 à 330 kW/t pour les unités de Méthanisation Valorga, réparties en France, Allemagne et Espagne ».

Je tiens à préciser que le tri des DMA est plus poussé pour les usines Valorga (plus de biodéchets triès à la source). L’ouvrage de M. Moletta (La Méthanisation.- Lavoisier, 2008) précise pages 152-153) que «Les performances des digesteurs anaérobies [méthaniseurs] dépendent des caractéristiques des effluents traités [déchets], mais aussi du type de digesteur utilisé.». Moins un déchet contient de matières étrangères (plastiques, verres, métaux et plus il contient de matière organique fermentescible, meilleure sera sa production de biogaz riche en méthane.

L’ODAM prépare une réponse. Vous lirez la suite sur ce site très prochainement.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Les autres déchets

Quels sont ces autre déchets qui vont dans la poubelle grise (OMR = ordures ménagères résiduelles) et ce qu’il ne faut pas y jeter (déchets médicaux, encombrants, …). …/… Cliquez ce lien pour en savoir plus.




Le tri des bio-déchets

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Comment trier les biodéchets, en feignant d’oublier qu’en 2013, ce que vous aurez triè sera “réintégré” dans les déchets résiduels ! …/… Cliquez quand même sur ce lien.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Historique de la gestion des déchets à Montpellier

NOS ELUS DOIVENT ETRE LES COMPTABLES DE LEURS GESTIONS

Avec des moyens en communications très puissants, lesquels sont payés par les contribuables, l’Agglomération de Montpellier flatte l’orgueil de ses citoyens par de grands projets coûteux dont l’utilité est trop souvent contestable. Elle entretient et continue de nous entretenir dans un déni de réalité.

Depuis 1967 nous constatons une gestion désastreuse de nos déchets par la ville de Montpellier, District, Agglomération et maintenant par Montpellier méditerranée Métropole avec un « laisser faire » Départemental.

HISTORIQUE :

1967 – Ouverture officielle de la Décharge du THOT : C’est l’échec d’une gestion catastrophique des déchets et d’une politique environnementale  irresponsable et désastreuse, une insulte à la nature qui aura durée 43 ans. Celle-ci ne devait pas excéder 2,50 mètres de hauteur. La fermeture des dépôts est constatée  le 30.06.2006 et le 30.09.2008 pour la fin d’exploitation du site ( la hauteur de la décharge est alors de 32 mètres).

Depuis Mars 1977 à ce jour, c’est la Mairie de Montpellier, le District puis l’Agglomération d’avoir eu successivement la responsabilité de la gestion de cette décharge. Ce sera la même politique, avec à sa tête, la même personne, Georges FRECHE.

2006 – PROJET de DECHARGE DE FABREGUES : Depuis la fermeture de la décharge du Thôt, la société SITA SUD avait l’ambition d’aménager sur la commune de Fabrègues un pôle multi-filières regroupant une plateforme de compostage des déchets verts, un centre de tri et de stabilisation de la matière organique et une installation de stockage des déchets ultimes. Le 9 décembre 2010, le nouveau président de l’agglomération de Montpellier, Monsieur Jean-Pierre MOURE, a décidé la « suspension du projet ».

Si l’on peut se louer du bon sens de cette décision, il faut aussi y voir la proximité du village ou l’ancien Président de l’Agglomération en était aussi le Maire.

2008 : L’usine de Méthanisation “AMETYST” imposée par l’Agglomération :

L’échec technique, financier, écologique, économique et sanitaire était prévisible et dénoncé bien avant sa réalisation. Un bilan catastrophique jusqu’à ce jour…

L’Agglomération nous avait pourtant annoncé une usine de méthanisation  « AMETYST » avec  « ZERO NUISANCE ». Elle nous promettait aussi une réduction des impacts sur l’environnement et un coût moindre (76,34€HT/t), emprise foncière réduite par rapport au compostage (82,32€HT/t) et valorisation de l’énergie et (94,61€HT/t ) pour l’incinération qui présentait l’avantage d’un volume nécessaire de décharge trois fois plus faible ainsi qu’une emprise foncière moitié moindre » (dossier relatif à la déclaration de projet et de mise en compatibilité du PAZ – Plan d’Aménagement de Zone).

En Réalité : La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France. Nous seront confrontés à un échec total et un gouffre financier.

2008 : Ouverture d’un Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU) à Castries: La capacité de la décharge de Castries est estimée à 475 000 tonnes (soit 83 000 tonnes par an sur 5,5 ans). Or, un peu plus de 2 ans après sa mise en fonctionnement, 168 300 tonnes d’ordures sont déjà été enfouies. Ces surplus de déchets mettent en cause le mauvais fonctionnement de l’usine de méthanisation AMETYST. Contrairement à ce qui était attendu, le casier n° 1 fermente et pue avec des fuites de lixiviats qui s’écoulent dans le sous-sol. Les craintes de risques sanitaires et le manque de clarté sur la fermentation des lixiviats demeurent.

Comme pour la décharge du Thôt, si l’on connait la date de début d’une décharge on ne peut que très difficilement en connaître la date de fin d’exploitation.

2014 : Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux de l’Hérault (34) porté par le Conseil Général de l’Hérault :

De nombreuses associations environnementales indépendantes dénoncent ce plan et le juge indigeste par sa complexité à interpréter et à comprendre. Il ne répond pas à une réduction ambitieuse et réaliste de nos déchets ni  pour une amélioration significative de sa gestion.

C’est une fois encore, mission impossible !

2015 : L’usine de Méthanisaton « AMETYST » a traité en 2013 130 000 tonnes de déchets.

Est-ce  que la signature par Monsieur Cyril MEUNIER, Vice Président de Montpellier Méditerranée Métropole d’un contrat de Délégation de Service Public (DSP) pour  10 ans d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est justifiable?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction de nos déchets prévisible, ce contrat ne paraît pas compréhensible et non justifié. Il n’est pas intelligible car le gouvernement entend soutenir des démarches territoriales « zéro gaspillage, zéro déchet ».

Pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Pourtant  l’Etat affirme son soutien à la démarche zéro déchet, zéro gaspillage afin de mettre en œuvre une société économiquement et écologiquement viable, et socialement innovante. Alors, que fait-on sur notre territoire ?

Et voilà le résultat d’une démocratie participative inexistante qui ne prend pas en compte les avis des citoyens et/ou Associations. Nous sommes des citoyens piégés par la mauvaise gestion de leurs élus depuis des décennies, des contribuables taillables et corvéables à merci!…

A méditer … !

Jacky CHANTON

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Changement de politiques des déchets à Montpellier-Métropole

En introduction, une vidéo sur la nouvelle politique des déchets de Montpellier-Métropole, offerte par l’ODAM.

Introduction

Les dernières élections municipales à Montpellier (2e tour déporté au 28 juin 2020) ont vu l’arrivée d’une nouvelle équipe aux commandes et l’élection de M. Michaël Delafosse comme Maire et Président de Montpellier-Métropole. Dans la foulée de cette élection, M. Delafosse a été élu Président de la Métropole. Nous saluons l’élection de M. François Vasquez et sa nomination comme Vice-président  de Montpellier Méditerranée Métropole, Délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et à la Politique zéro déchet. Plus de 18 années se sont écoulées depuis le 11 septembre 2004 date à laquelle l’ODAM a été fondée à la Brasserie Le Dôme. Enfin, un Maire-Président de Métropole accepte dans son équipe un membre démissionnaire d’une association qui lutte contre les traitements inappropriés des déchets ménagers. Rappelons que François Vasquez a été le porte-Parole de l’Association des Riverains de la ZAC de Garosud. Cette association s’est créée pour lutter contr l’implantation dans la zone d’aménagement concerté de Garosud d’une usine dont le promoteur Georges Frèche prétendait, à tort, qu’elle était écologique. Il l’avait baptisée (une de ses manies) « Amétyst ».

L’usine Amétyst ou unité de méthanisation

L’usine Ametyst ou unité de méthanisation a été au coeur des luttes de l’ODAM. Consultez notre fiche. Nous avons à plusieurs reprises tenté de faire partie des CLIS (commissions de suivi de site) devenues CSS (commissions de suivi de site), nos candidatures ont été rejetées. Ce qui ne nous a pas empêchés de suivre les travaux de cette commission comme également celles des autres sites dédiés au traitement des déchets.
Sur l’inefficacité de cette usine, vous pouvez consulter notre fiche.

La Commission de suivi de site d’Amétyst

La Commission de suivi de site d’Amétyst (CSS) du 29 mai 2019 a été la dernière dont le compte-rendu est consultable sur le site de la Préfecture. Pour celle du 1er juillet 2021, seul est disponible le document technique de l’exploitant (assez imbuvable pour qui n’est pas spécialiste. C’est le contenu des débats qui devrait informer le public. Pourquoi la DRCL ne le publie pas sur le site de la Préfecture ? Est-ce une mauvaise prise en charge par Google ?
Nous avons pu nous procurer ce compte-rendu officiel signé au nom du Préfet par Monsieur le Secrétaire général de la Préfecture (SGP) en date du 30 septembre 2021. Ce qui est intéressant sont les questions posées par les associations et les réponses de M. Vasquez. Nous mettons ce CR a votre disposition, cliquez ce lien.
Nous avons des remarques à faire sur les réponses de M. Vasquez dont nous pensons qu’elles ont été mal transcrites par le secrétaire de séance. Nous les lui réservons.
Nous ne manquerons pas de les publier ici.
 

https://www.youtube.com/watch?v=SOPVTiCrWIghttps://www.youtube.com/watch?v=eFu0y9dogMs

Vous pourrez voir que celà ne date pas d’hier. A la Carmagnole, nous avions déjà exposé ce que nous voulions, François était notre porte-parole. Aujourdhui, il exprime encore nos idées. L’ODAM est membre fondateur du CIDES34, nous vous offrons aussi l’interview de sa Présidente.

https://www.youtube.com/watch?v=45GTYMfaxLYhttps://www.youtube.com/watch?v=y2Vp1C59LoQ
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Le président

Raymond  GIMILIO

Docteur en sciences biologiques mention écologie
Licencié és-sciences de la Terre

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PRPGD : la contribution de Jacky Chanton

La Région Occitanie

Contribution n° 36 Jacky Chanton – Particulier

LES USINES DE TRI MECANO BIOLOGIQUE « TMB ›› UN ECHEC TECHNIQUE, FINANCIER, INDUSTRIEL et ENVIRONNEMENTAL

Lors du conseil municipal à Lattes du 27 Novembre je suis intervenu sur des points importants, à la fois pour notre commune, Montpellier Métropole et le sud de Montpellier.

Contrairement aux dires du Maire, l’efficacité de la gestion des déchets de Montpellier Métropole est loin de répondre aux besoins et pas davantage l’extension du Centre DEMETER et par voie de conséquence l’usine de Tri Mécanique AMETYST.

La gestion de nos déchets

Pourquoi j’estime que l’extension prévue du Centre de Tri DEMETER ne répond pas aux besoins à moyen terme ?

Gouverner, c’est prévoir, or le développement Métropolitain ne répond pas toujours aux besoins malgré les recommandations citoyennes et/ou associatives, lesquelles ne sont jamais prises en compte jusqu’à ce jour.

Les questions que l’on peut se poser c’est :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a fait le mauvais choix de construire une usine de Tri Mécano-Biologique, la plus importante de France, en ville et dont la totalité de sa capacité ne sera jamais exploitée avec 2 digesteurs jamais utilisés. Elle est onéreuse pour les contribuables de par sa construction et ses problématiques au niveau de l’exploitation et de sa gestion, par ailleurs, elle n’a jamais répondu aux besoins ni aux objectifs fixés initialement. Elle a été contestée par les citoyens et les associations environnementales indépendantes dans une totale indifférence.

DEMETER : Pourquoi une extension aussi modeste ? Une fois de plus, Montpellier Métropole, fait preuve, à mon avis, d’un manque de vision regrettable car l’extension de DEMETER prévue aujourd’hui est nettement insuffisante afin de répondre aux besoins croissants pour les cinq ans à venir en terme de tri/recyclage.

Moralité: On constate que Montpellier Agglomération/Métropole n’hésite pas à investir pour un équipement onéreux qui ne répond pas aux besoins et  lorsqu’il  s’agit d’une nécessité  on répond  dans l’urgence et au compte goutte pour un besoin immédiat, alors que l’on sait qu’il va augmenter dans une grande proportion à court terme.

Quelle est la projection des besoins à venir ?

Une politique européenne volontariste :

Mise en sommeil en 2014, la politique européenne de recyclage des déchets montre à nouveau de l’ambition, en fixant un objectif de 70 % de déchets recyclés en 2030, avec un objectif intermédiaire de 50 % pour l’année 2020.

La situation au niveau français :

La France fait partie de la moyenne haute des producteurs de déchets européens, avec 511 kg par habitant pour l’année 2014. Au niveau du recyclage, avec 35 % de ses déchets recyclés, elle est en dessous des 44% de moyenne au niveau européen. Ceci place le pays au niveau de ses homologues espagnols ou italiens. Une performance globalement médiocre, qui pose la question de l’adoption d’une politique plus volontariste en la matière.

AMETYST, un procédé non vertueux et une vision abrégée des étapes du traitement mécano- biologique :

Le traitement mécanique (dilacération, criblage, séparation magnétique, tri densimétrique) qui permet d’extraire divers matériaux recyclables.

Le traitement biologique de la fraction fermentescible par compostage (dégradation aérobie) ou par

méthanisation (dégradation anaérobie).

A partir de la méthanisation de la matière organique on obtient un biogaz transformable en électricité avec une fraction stabilisée et de compost pouvant être stocké en ISDND ou envoyée en incinération. « Pour AMETYST, une partie du compost est normé suite aux ajouts de bio- déchets et produits verts, donc théoriquement réutilisable, mais de mauvaise qualité pour l’agriculture »

A partir de la fraction à haut pouvoir calorifique (PCI), il y a fabrication de CSR, il est composé essentiellement de matières plastiques, éventuellement de papiers, bois…).

« Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues de mettre en place un tri à la source et une valorisation biologique ou, lorsqu’elle n’est pas effectuée par un tiers, une collecte sélective de ces déchets pour en permettre la valorisation de la matière de manière à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser le retour au sol ».

Ce n’est pas le cas pour Montpellier Métropole.

Pourquoi ne nous dit-on pas qu’ AMETYST est un gouffre financier payé par le contribuable ?

Le procédé d’AMETYST fonctionne à partir de rajout de fermentescibles et/ou de produits verts, ce qui n’est pas conforme avec le code de l’environnement (l’article d.543-225-1). C’est un procédé industriel qui ne respecte pas la norme environnementale qui interdit, depuis le 1erjuillet 2015, de mélanger des bio-déchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri.

En effet, AMETYST fonctionne à partir d’un Tri Mécanique Méthanisation des déchets ménagers nécessitant obligatoirement l’ajout de produits verts (bio-déchets, végétaux) pour servir de structurant à la maturation des digestats afin que cette usine puisse marcher.

Si demain nous trions tous nos déchets à la source (ce qui serait nécessaire et plus vertueux), en séparant nos déchets des biodéchets et végétaux, l’usine devrait s’arrêter pour toute la partie dite « Tri Méca no-biologique » soit environ 80% de l’activité d’AMETYST), seul le digesteur de bio-déchets et végétaux pourrait fonctionner avec la production d’un compost conforme pour une utilisation en agriculture.

D’où l’importance du tri à la source de nos déchets et du recyclage pour :

  • recycler et valoriser les déchets (secs) par ri DEMETER ›› ;
  • valoriser exclusivement ies bio-déchets et végétaux par AMETYST ;
  • produire du biogaz et un compost utilisable pour l’agriculture;
  • réduire le stockage des déchets ultimes ; `
  • répondre à l’économie circulaire ; –
  • minimiser les coûts de traitement avec la mise en place d’une gestion « ZERO GASPILLAGE et TENDRE VERS ZERO DECHET » en englobant la contribution de la redevance incitative avec la suppression de la TEOM.

Valorisation du compost produit :

Le compost produit par le procédé de Tri Mécanique Méthanisation génère un compost de qualité qui ne permet pas un retour au milieu naturel sans dangers même si celui-ci est normé NFU 44-051, pourquoi ?

La norme NF U 44-051 : Ce compost est loin de protéger les sols et la santé. Les “grands” pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité de compost pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.

Cette norme est en voie d’être complètement dépassée. La directive-cadre sur les déchets pousse au tri sélectif des bio-déchets et stipule l’obligation de protéger l’environnement en faisant du tri à la source.

« La norme du compost français est à la traîne » (si l’information du Maire de Lattes s’avérait exacte (compost utilisé dans l’agriculture/viticulture), voilà pourquoi, le/les agriculteurs/viticulteurs qui utiliseraient du compost en provenance d’AMETYST ne souhaitent pas être connus).

Le compost français n’offre pas de garanties d’innocuité et protège mal les sois et l’environnement. En cause : une norme de compost bien trop laxiste, ainsi qu’une absence de tri des bio-déchets à la source. Cette réglementation pourrait évoluer grâce à l’Union européenne, d’ailleurs dès 2025, les déchets organiques devront être gérés séparément.

En Allemagne, la production de compost est exclusivement réservée aux installations de traitement de bio-déchets et de déchets verts collectés sélectivement.

«Article 22 de la directive (UE) du parlement Européen et du conseil du 30 Moi 2018 concernant les bio-déchets :

Les États membres veillent à ce qu’au plus tard le 31 décembre 2023 les bio-déchets soient soit triés et recyclés à la source, soit collectés séparément et non mélangés avec d’autres types de déchets.

Il demande :

  1. d’encourager le recyclage, y compris le compostage et la digestion, des bio-déchets de manière a satisfaire a un niveau élevé de protection de l’environnement et à aboutir à des résultats répondant à des normes de qualité élevées;
  2. d’encourager le compostage domestique; et
  3. promouvoir l’utilisation de matières produites à partir de bio-déchets.

Au plus tard le 31 décembre 2018, la Commission demande aux organismes européens de normalisation d’élaborer des normes européennes pour les bio-déchets entrant dans le processus de recyclage organique, pour le compost et pour le digestat, sur la base des bonnes pratiques disponibles ».

Valorisation énergétique d’Amétyst :

Valorisation électrique à partir des moteurs de cogénération à partir de biogaz.

Valorisation de la chaleur produite à partir d’un réseau d’eau de refroidissement qui permet de récupérer la chaleur induite par les moteurs de cogénération de la production électrique.

L’électricité produite est injectée dans  le réseau ENEDIS Ce que l’on ne vous dit pas :

C’est qu’une grande partie de cette valorisation est diminuée par sa propre consommation électrique affectée au fonctionne ment d’AMETYSTY.

Ce sont les ajouts de bio-déchets ou produits verts qui sont comptabilisés dans le tonnage des entrants qui permettent également de fausser cette valorisation puisqu’ils auraient pu être valorisés indépendamment à partir d’un compostage et produire un compost de bonne qualité contrairement à celui qui sort d’AMETYST.

Environnement :

Outre les nuisances subies par les riverains (odeurs et présence de mouches…), qui peuvent conduire à s’interroger sur le lieu d‘implantation de l’usine dans un environnement aussi urbanisé (les premières habitations étant situées entre 70 et 150 mètres) et l’incapacité de l’unité à atteindre à ce jour les performances initialement affichées.

Sur le plan fiscal pour les foyers Métropolitain :

Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM, fiscalement très injuste ) est à11,25% et demeure pour l’ensemble du territoire de la nouvelle Métropole de Montpellier, l’un des plus élevé de France pour un service aux habitants qui s’est dégradé.

Dans tous les cas, le citoyen vertueux a beau essayer de réduire sa production de déchets, son comportement n’aura pas d’impact sur sa facture, puisque la TEOM reste basée sur la taxe foncière au lieu de prendre en compte le montant du service (nombre de ramassages, qualité du/des produits et de la quantité/volume de chaque foyer).

Selon l’ADEME, ce seraientt 17 milliards d’euros de dépenses de gestion en 2014. Cependant le coût du service de collecte et traitement des ordures ménagères peut être très différent, d’une agglomération a une autre. Les écarts constatés peuvent permettre de mesurer l’efficacité de la gestion d’une municipalité ou d`une intercommunalité.

Pour comparaison : La (TEOM) Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 pour Montpellier Agglomération à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France (Source : Cour Régionale des Comptes).

La loi de transition énergétique pour la croissance verte définit les objectifs suivants :

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ; recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

La réalisation de ces objectifs suppose de profondes évolutions quant aux flux mobilisés et l’organisation de leur traitement.

Quelle est ma conclusion ? : (elle est personnelle et qui n’engage que moi)

La moins mauvaise solution serait la fermeture totale de cette usine. Elle serait programmée sur 5 ans à partir d’une renégociation de la DSP (Délégation de Service Public).

Explications :

C’est un échec technique, financier, industriel et environnemental que j’ai dénoncé à l’Agglomération dès l’enquête publique et au conseil municipal de Lattes le 16 Mars 2006 « information écrite que j’ai laissé, ce jour au Maire de Lattes où je précisais qu’afin d’éviter toute polémique sur un sujet aussi important, ne serait-il pas urgent que l’Agglo permette de réunir démocratiquement les associations et personnes intéressées afin de répondre techniquement à leurs soucis et écouter leurs propositions ? Nous éviterions peut-être une solution hasardeuse, prise dans l’urgence et qui ne convient à personne. »

Sa réalisation est une succession d’erreurs inadmissibles par les décideurs de Montpellier Agglomération. Elle a été construite malgré un avis très largement défavorable des citoyens et associations environnementales indépendantes.

C’est une usine surdimensionnée par rapport aux vrais besoins et n’a jamais répondu aux objectifs qui étaient fixés par le cahier des charges initial du marché public.

C’est une usine qui nous a couté excessivement cher pour sa construction et sa maintenance avec dix années  de  nuisances  environnementales  e t d’impacts  sur la santé  des  riverains.

C’est une usine qui bénéficie d’une DSP très avantageuse pour le délégataire et signée en 2014 pour une durée de 10 ans pour un montant de 150 Millions d’euros, soit 10 Millions par an… et quel que soit le résultat traité par AMETYS alors que le tonnage annuel (TMB} devrait baisser considérablement ? Un coût très élevé pour les contribuables.

C’est une usine qui ne permet pas de fonctionner sans avoir en complément, une décharge et/ou un incinérateur, car elle est obligée d’orienter ses déchets sortants. C’est-à-dire que sur 100 tonnes de déchets entrants, il en ressort environ 85 tonnes qui sont orientés vers le centre de stockage de Castries (avec des déchets trop souvent non stabilisés et qui puent) ou l’incinérateur de Lunel-Viel, (ou exportés ?).

C’est une usine qui valorise l’électricité ou la chaleur produite à partir d’un procédé qui permet de détourner la norme environnementale puisqu’elle utilise et mélange des bio-déchets et des produits verts (végétaux). Elle profite de l’effet d’aubaine pour en bénéficier sur ses entrées et revendre son électricité à ENEDIS au prix fort à partir de produits verts qui auraient pu être compostés et recyclés indépendamment afin de produire du bon compost. Par ailleurs cette usine utilise plus de 50% de son électricité produite pour sa propre consommation.

Que faire du site de cette usine ?

Suite à son arrêt total, j’émets l’hypothèse de transformer ce site en un grand centre de tri recyclage qui réponde aux critères d’une économie circulaire.

De transférer les Méthaniseurs sur un autre site, éloigné d’habitations pour une exploitation exclusive de fermentescibles, bio-déchets et produits verts.

Ou

Hypothèse 2 : L’arrêt définitif du procédé « TMB : (Tri Mécano-Biologique) dans les trois ans à venir et conserver les méthaniseurs exclusivement pour les fermentescibles, bio-déchets et végétaux avec un apport de ces produits dans un rayon de 20 km maximum. Une partie du site pourrait servir au tri DEMETER.

Lattes le 30 Novembre 2018

Jacky Chanton

 

Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 

La présente contribution concerne l’efficacité des usines de tri-mécano-biologique et plus particulièrement celle d’Ametyst à Montpellier et les choix de la collectivité Montpellier Métropole en matière de tri-recyclage et traitement des déchets et de tarification. Elle ne concerne aucunement le sujet du plan régional de Prévention.

Sur le TMB : le projet de plan régional n’a aucunement retenu le tri-mécano-biologique comme solution de pré-traitement. Il fixe des objectifs quantitatifs à atteindre. Les moyens mis en place par les acteurs doivent tenir compte de ces objectifs. Le plan recommande pour les installations de pré-traitement existantes une amélioration de la performance de ces installations, de manière à augmenter leur niveau de valorisation et à réduire le plus possible la quantité de déchets ultimes partant en stockage. Le plan ne se positionne donc en faveur d’aucune technologie mais au niveau de la fixation d’objectifs pour le traitement.

La Région prend note de ces observations relatives à cette installation. Cette installation est autorisée par arrêté préfectoral. La réglementation ne confère pas au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’intervenir sur des installations déjà réalisées et autorisées.

Avis de la Commission d’EUP

Le PRPGD n’a pas vocation à fermer les installations autorisées par Arrêté préfectoral.

Cependant la commission prend acte que la Région relayera, auprès des services de l’État et de l’exploitant du site, les préoccupations des citoyens supportant les nuisances engendrées par l’exploitation du site Amétyst à Montpellier.

La commission d’enquête note également que le PRPGD ne favorise aucun mode de traitement et qu’il est écrit en page 240 du plan :

« L’article L.541-1 du code de l’environnement indique que « la généralisation du tri à la source des biodéchets, en orientant ces déchets vers des filières de valorisation matière de qualité, rend non pertinente la création de nouvelles installations de tri mécano- biologique d’ordures ménagères résiduelles n’ayant pas fait l’objet d’un tri à la source des biodéchets, qui doit donc être évitée et ne fait, en conséquence, plus l’objet d’aides des pouvoirs publics ».

 La position de la Région, à travers son projet de PRPGD, est suffisamment claire sur les installations de tri mécano- biologique.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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L’usine Amétyst manquerait de biodéchets ?

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Nous apprenons lors d’une réunion que la direction d’Amétyst (Usine de traitement mécanique d’ordures ménagères de Montpellier-Garosud) manquerait de bio-déchets et avait sollicité, au début de 2019, une autorisation d’importer des bio-déchets (triés à la maille 80) de lusine de Salindres-Néoval, Gard) à titre expérimental, au mois de juin. Corrélativement, les riverains de l’usine Amétyst ont subi durant tout le mois d’août, à Montpellier, des émanations d’odeurs insupportables, lesquelles ont été ressenties jusqu’au Grisettes. Nous supposons qu’il y a une corrélation entre les deux phénomènes ? Un apport de bio-fermentescibles triés par le TMB de Salindres (à la maille 0-80 mm issus d’ordures ménagères). ? Pourquoi ?
Pourtant, il était bien convenu et écrit dans l’arrêté d’exploitation d’Amétyst que seuls les déchets provenant des communes de la Métropole de Montpellier (ex Agglomération) seraient traités, à l’exclusion de tout autre provenance. Pourquoi cette demande dérogation de l’exploitant ? Un appel au secours ? Il s’agit de deux usines exploitées par le même groupe SITA-SUEZ. Oui, mais voilà, à Salindres il n’y a pas de méthaniseurs, c’est une plateforme de compostage adossée à un Tri mécanique. Alors, à quoi rime cette demande d’expérimentation qui va faire faire du tourisme rudologique pendant 3 mois (1er mai-31 juillet 2019) à raison de 250 tonnes pas semaine (10 camions de 25 t chacun ou 6,25 camions de 40  tonnes), ce n’est pas négligeable par les temps qui courent ! Ce n’est pas non-plus écologique, chacun doit appliquer le principe de subsidiarité et traiter ses déchets au plus près de leur lieu de production. Chacun chez soi et les oies seront bien gardées. Et quel est l’avis de Monsieur le Préfet du Gard ? A-t-il été consulté; a-t-il donné son accord à ce tourisme rudologique ? Que cache cette expérimentation ? Nous aimerions que les résultats en soient connus lors d’un prochain Comité de suivi. Montpellier n’a rien à faire des déchets d’Alés alors que nous apprenons que les déchets qui allaient à Castries et OCREAL-Lunel partent à grand frais vers Marseille (France) et Espagne (?, Où ?) Gribouille n’est pas mort !
Nous aurions une explication qui mettrait en lumière une curieuse schizophrénie qui règne à Montpellier. Voila, les services de la Commune se sont peints en vert (green-washing).  Des écologistes fraîchement convertis (ou réveillés) ont lancé une campagne de distribution de composteurs tous azimuts pour accréditer la nouvelle posture écologique du Maire Philippe Saurel, dont on dit qu’il est candidat à sa succession. En promouvant le compostage et l’image verte du Maire, les services de la commune privent l’usine de la métropole d’un apport de bio-déchets, mettant en péril le process de cette dernière. C’est l’exploitant qui est dans la m … ! Q’on nous comprenne bien, nous ne sommes pas contre le compostage, au contraire. Ce que nous déplorons depuis longtemps EST LE FONCTIONNEMENT ANTI-ECOLOGIQUE de l’usine Amétyst et ce qu’elle nous a coûté. Nous craignons de voir débarquer à Montpellier, au terme de 110 km de route en camion, de manière permanente, ce qui devrait être composté à Salindres. A chacun ses ordures et ses rapports de la Cour des Comptes.
Nous rapprochons celà de la curieuse interview de notre maire, M. Philippe Saurel. Nous rappelons aussi son parcours (https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Saurel) car M. Saurel est assez oublieux qu’en 1995, il est élu conseiller municipal sur la liste conduite par Georges Frèche (le brillant promoteur de l’usine Amétyst). En 2011, il est adjoint au maire de Montpellier. Il ne peut ignorer que, de par sa position, il a largement contribué à approuver la construction de l’usine inaugurée en 2008, usine qu’il dénigre dans son interview dans le journal l’Agglorieuse N° 850 du mercredi 29 août 2019 (page 8) « On a hérité de cette usine qui ne marchait pas, on l’a réhabilité, on en a fait une usine qui marche à 80%, 90%. « ON » est un vilain monsieur, plusieurs vilains messieurs, qui se cachent et dont M. Saurel a été membre (la soupe était bonne, il ne faut pas cracher dedans) : il ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ! Nul ne le peut, c’est la loi qui le dit ! Il a bien fait partie des assemblées délibérantes qui nous ont voté « cette usine qui ne marchait pas. ». De l’autisme ou de la schizophrénie, il n’en est pas à ça près. Nous, cela fait 15 ans que l’ODAM observe et fait ses remarques. Merci à l’Agglorieuse qui relaie nos informations.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Bilan carbone et climat

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Bilan carbone, climat et transition économique

Le changement climatique est suivi par le Groupe International d’Experts sur le Climat (GIEC), un organisme des Nations-Unies. Ce groupe est sous le double patronage de l’Organisation Mondiale Météorologique (OMM) et du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE), comme nous pouvons le voir dans son logo ci-contre  :

Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) fournit ne page d’explications. Cliquez sur ce lien.

Le GIEC comporte 195 membres. La fiche du MTES donne des liens pointant sur les rapports mais malheureusement, ces liens n’aboutissent pas. Un nouveau site a été mis en chantier. Cliquez sur ce lien. La partie en Français est « en construction ». Il faut se contenter de la partie « In english ». Cliquez, enfin, sur ce lien.

Le changement climatique ne date pas d’hier. Ce site lui a consacré une première fiche. Deux phénomènes se recoupent insidieusement :

  1. la variation climatique naturelle inhérente à la fin de la dernière glaciation, qui pose le problème insoluble de savoir si le réchauffement continue ou si on est entré dans une nouvelle glaciation ?
  2. le réchauffement amorcé au début de l’ère industrielle avec la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, …).

Le point 2 est mesurable, les statistiques climatiques (températures, pluies, observations météorologiques, …) sont devenues plus nombreuses et plus précises, en liaison avec l’état de la végétation naturelle.

Les causes de ce réchauffement tiennent essentiellement à la production de plus en plus forte de gaz à effet de serre (GES) :

  1. Dioxyde de carbone (CO2),
  2. Vapeur d’eau (H2O),
  3. Méthane (CH4),
  4. et autres de moindre importance.

1 – La production de Gaz a effet de serre (GES)

Les gaz à effet de serre que nous venons de citer ont pour effet de réfléchir vers le sol les rayonnements des objets réchauffés par l’énergie solaire qui traverse l’atmosphère, empêchant la planète de se refroidir.

1.1 – Le dioxyde de carbone ou CO2

Nous reprenons l’illustration du cycle du carbone extraite de Wikipedia :

Ilustration extraite de l’article wikipedia

Le dioxyde de carbone persiste au moins pendant un siècle.

1.1.1 – Les puits de carbone

Cette illustration est assez complète. Elle illustre bien les sources de GES (sauf la méthanisation des déchets, en usine et en décharges à ciel ouvert). Le cycle du carbone met en évidence les puits de carbone que constituent les sols et la végétation mais il y manque le rôle des océans (il est difficile de tout mettre dans une seule figure.

On parle de puits de carbone pour les dispositifs naturels qui séquestrent le CO2 et le stockent (en haut, à gauche de la figure ci-dessous). Les végétaux qui peuplent la surface du globe, surtout ceux qui possèdent de la chlorophylle (algues, herbes, buissons, arbres, …) sont capables de synthétiser des hydrates de carbone en produisant de la matière organique sous forme de prairies d’algues, de troncs, branchages, fruits, légumes, … Les débris des forêts s’accumulent dans le sol où ils sont décomposés (humification = compostage naturel) sous l’action de microbes et de champignons. Supprimer les forêts, détruire les prairies naturelles, artificialiser les sols, c’est détruite les “puits de carbone”. Au contraire, la création de ces “puits de carbone” se fait par le reboisement.

La surface des océans est aussi un puits de carbone. La surface de l’eau est le siège de la dissolution du CO2 qui est utilisé par les coquillages pour fabriquer leur coquille à base de CO2 et de calcium pour donner du calcaire (sédiments calcaires). Les algues chlorophylliennes participent aussi à la séquestration du CO2.

1.1.2 – Les sources de carbone

Le CO2 est GES le plus produit, il résulte :

  • de la combustion des combustibles fossiles (houilles, lignites, tourbes, pétroles, gaz nature, etc),
  • de la réduction des oxydes métalliques par les cokes (carbone produit à partir de houilles) dans la production de métaux ferreux (acier, fonte, fer, …) et autres oxydes à réduire par du carbone,
  • de la cuisson des roches calcaires pour la production de chaux et ciments,
  • et autres processus …

Quand on examine les quantités de combustibles fossiles exhumés des profondeurs de la planète, les quantités de fer et d’acier produites par les industries de guerre et civiles depuis les années 1800, les millions de tonnes de ciment et chaux produits, la quantité de CO2 résultante se chiffre par milliards de tonnes ! Un chiffre astronomique. Le dernier chiffre de la flotte se super-porte-conteneurs de la Chine donne le vertige : 300 unités construites en acier ! Qui consomment des fuels lourds dans leurs moteurs pour nous amener des marchandises de médiocre qualité et non-durable !

Localement, à Montpellier-Métropole, c’est l’activité effrénée du bâtiment qui est funeste ! Il faut produire du ciment et du fer-acier ! Les bâtiments entraînent l’artificialisation des sols qui impacte les ruissellements de l’eau qui ne s’infiltre plus. Plus d’immeubles, plus d’eaux usées, plus de déchets produits par les nouveaux habitants.

Les autorités préfectorales mal conseillées, nous n’oserions pas dire complaisantes, ne savent ou ne veulent pas imposer à grande vitesse, le tri à la source des biodéchets aux collectivités territoriales responsables. Celà diminuerait le chiffre d’affaires des industriels du déchet. Ces installations émettent des odeurs méphitiques qui provoquent des troubles de santé qui commencent à devenir trop visibles. A ces installation  de stockage de déchets dits “non dangereux”, deviennent dangereuses pour le climat et les eaux souterraines quand les dits déchets y fermentent, dégageant méthane et odeurs, risquant des incendies !

1.2 – Le méthane

Le méthane  ou hydrure de méthyle, est, certes, le second GES, mais il est vingt huit fois plus “réchauffant” que le CO2. Nous proposons au lecteur cet article de Midi-Libre. Aux menaces sur le dégel du permafrost polaire et sub-polaire, s’ajoutent celles des décharges à ciel ouvert de déchets non-traités. Ces décharges (Castries,  Montblanc, Montimas, et autres) rejettent de manière invisibles du méthane de manière incontrôlée  car les déchets enfouis sont mal ou pas du tout stabilisés !

C’est un gaz qui se produit naturellement. Il résulte de la fermentation de matières biologiques en l’absence d’oxygène (fermentation anaérobie ou méthanisation). Il se dégage des marais et des mines de charbon (grisou) ou de l’estomac des ruminants qui l’éjectent dans leurs flatulences. Il est produit en quantités dans les processus industrialisés de bio-déchets (cf. Usine Amétyst de Montpellier).

La fermentation des déchets bruts non-triès dans des décharges produit de grandes quantités de méthane. Le phénomène est estime durer 15 ans après la fermeture de la décharge. Nous en avons un exemple avec la décharge  dite “le Thôt” (commune de Lattes) au sud de Montpellier. Fermée en 2007, elle continue à dégazer alors que des moteurs de co-génération (disparus ?) devaient produire de l’électricité !

1.3 – La vapeur d’eau

La vapeur d’eau est la forme vaporisée de l’eau. C’est un gaz à effet de serre (GES) naturellement présent dans l’atmosphère et qui régule sa température. La vapeur d’eau en se condensant provoque les précipitations (pluies, neige, brouillards, …). Ce gaz a un taux de persistance faible dans l’atmosphère : quelques semaines.

1.4 – Le cas du bâtiment et les GES

L’activité du bâtiment est traditionnellement considérée comme un facteur de bonne santé économique, si on considère une économie linéaire, celle qui produit des biens de consommation (quand le bâtiment va, …). Dans le cas d’une économie nouvelle, il faut un nouveau paradigme.

Nous sommes entrés dans une économie circulaire, dans une optique d’écosystèmes où tout est lié avec les communautés d’être vivants (biocénoses) et leur rapport à l’environnement. L’espèce humaine fait partie intégrante des écosystèmes dans lesquels elle évolue. C’est ainsi, nous sommes liés à ce que nous faisons sur notre environnement. Nous sommes des bâtisseurs dont l’activité a été appropriée par des groupes industriels dont l’intérêt est de consommer des matériaux dits de construction dont l’acier et le ciment sont les principaux. Ce sont des matériaux dont la production entraîne l’émission de GES, du CO2. Le site Construction Carbone donne des éléments indispensables avec une approche originale :

  • 1 € d’acier = 1,3 kg de CO2 émis,
  • 1 € de PVC = 0,4 Kg de CO2,
  • 1 € de béton = 25 kg de CO2,
  • 1 € de ciment = 5,4 kg de C02,
  • 1 € de gazole (détaxé ?) = 0,9 kg de CO2,
  • etc.

Nous citons l’histogramme du site Construction Carbone : 1€ dépensé donne x kg de CO2 :

Kg de CO2 par € dépensé

Nous citons le second histogramme du site Construction Carbone :

Pour 1 € dépensé

GNR = gazole non-routier détaxé.

Ces estimations peuvent être utilisées pour défendre la position des écologistes sur l’utilisation de l’acier et du ciment-béton ! Il faut encore connaître le prix de la construction.

Le coût de construction d’un immeuble, en France, reviendrait à 1.400 € / m2 HT. D’autres chiffres donnent en 2014 1.624 € HT / m2. Pour un bâtiment haut-de-gamme, ce prix monterait à 2.200 € / m2. Les chiffres diffèrent mais en prenant l’hypothése basse, 1.400 € dépensés le calcul du CO2  donne une fourchette de 15,722 à 20,636 T / CO2 pour 1 m2 ! Affolant ! Un bilan catastrophique. Nous sommes-nous trompés dans nos calculs ?

Si on se fie aux chiffres de l’Observatoire des prix constatés d’opérations de construction, le coût en CO2 d’un immeuble d’habitation HDG donnerait un bilan ahurissant. On friserait le milliard de tonnes pour un gros ensemble immobilier.

Nous ne traiterons pas ici les impacts qui suivent la construction d’un des nombreux immeubles de haut-de-gamme construits ces dix dernières années à Montpellier ! Surtout du côté de la nouvelle mairie et de l’avenue de la Mer ni sur les hauteurs de Montpellier, du côté de Pignan, Lattes, etc. Les nouveaux habitants de ces villes en croissance produisent des déchets non-triés et des eaux usées ! Le cycle est emballé.

2  – Les politiques alternatives

Le temps de la décroissance serait amorcé ? Construire du neuf est un coût qui va devenir difficile à admettre surtout si une construction neuve se fait sur le site de déconstruction d’un immeuble ancien qui aurait pu être rénové. Il faut changer totalement de paradigme avec la rencontre du social et de l’écologie.

2.1 – Politique économe de ressources naturelles

Les ressources naturelles se raréfient, il faut aller plus loin, plus profond, chercher les hydrocarbures, les minerais métalliques, les minerais d’uranium se raréfient. Les projet d’exploitations à ciel ouvert détruisent la biodiversité. Donc, il faut une politique économe en ressources naturelles, un changement complet de paradigme, nous répétons.

2.2 – Les rapports à l’énergie

L’étude des écosystèmes nous apprend que les lois physiques de la thermodynamique énoncées par Sadi Carnot en 1826 n’ont jamais été contestées. Le fonctionnement des écosystèmes peut se résumer en un échange d’énergie entre les êtres vivants qui le composent. L’énergie se conserve mais sa forme de dégrade et augmente l’entropie des systèmes. L’énergie devient, sous la couverture monétaire, la seule unité qui devrait intervenir dans les échanges entre pays détenteurs de sources d’énergie et les pays consommateurs. Les pays doivent aller vers des formes d’énergie indépendantes des énergies fossiles ou des sources d’uranium.

La seule source d’énergie dite renouvelable est celle rayonnée par le soleil. La notion de « renouvelabilité » est relative car un jour le soleil s’éteindra ou explosera entraînant une catastrophe majeure, dans quelques millions d’années. En attendant, notre civilisation humaine doit tendre à développer des sources d’énergie directement ou indirectement dépendantes de la quantité d’énergie solaire reçue par la planète caractérisée par la constante solaire. Cette constante « F » vaut 1.360 W/m2 (valeur admise). Cette énergie arrive à la surface de la stratosphère, est absorbée  progressivement par les couches de l’atmosphère pour arriver dans notre bio-sphère (sphère de vie) où les plantes vertes (chlorophylliennes) l’utilisent pour synthétiser des hydrates de carbone en absorbant le CO2 libre. L’échauffement de l’atmosphère varie avec les saisons et la latitude. On peut parler de machine atmosphérique, pour simplifier un mécanisme que certains économistes s’acharnent à nier : la perturbation climatique en rapport avec les gaz à effet de serre.

2.3 – Les solutions alternatives pour l’avenir

2.3.1 – L’économie linéaire

L’économie actuelle est qualifiée de linéaire (cliquez sur ce lien). Nous la résumerons comme l’ensemble des processus visant à exploiter les ressources, à les transformer, à les consommer en produisant des déchets rejetés dans l’environnement. Cette économie a commencé avec l’ère de l’industrialisation. Nous passons en ce moment, transition oblige, vers un autre type d’économie.

2.3.2 – L’économie circulaire

Pour définir l’économie circulaire, nous nous basons sur un document de l’ADEME (cliquez sur ce lien). Ce document nous permet de télécharger trois documents de base (cliquez sur ce lien). Nous dirons que c’est une économie basée sur une utilisation modérée des ressources naturelles dont les réserves sont forcément limitées et où les déchets deviennent des ressources secondaires (matières « premières » secondaires), par la travail de (d’aprés un document de la fondation Ellen Mac Arthur) :

  • recyclage,
  • recondtionnement,
  • réemploi,
  • réparation,

avec des ressources et des énergies renouvelables, en entraînant le minimum de déchets et de pollutions.

Schéma donné par l’ADEME

Selon un document de la fondation Ellen Mac Arthur

Ce nouveau paradigme tend vers l’objectif « Zéro déchet – zéro gaspillage ». Le recyclage peut intervenir à plusieurs reprises mais à la fin, il ne reste plus que des nutriments biologiques qui s’intègrent, à plus ou moins long terme, dans le fonctionnement de l’écosystème terrestre.

2.3.3 – Nous n’avons pas le choix

La quantité de déchets que nous, être humains, produisons a atteint une limite inacceptable. Les camions bennes-à-ordures qui déversent dans la mer du haut des falaises polluent gravement les océans. Les raffinages sauvages de pétrole au Nigeria par des distillateurs clandestins produisent des effets difficilement réversibles sur les mangroves de l’estuaire du fleuve Niger, …

Nous avons atteint les limites de nos ressources naturelles. Des solutions vertueuses existent, il faut les mettre en œuvre.

3 – Les solutions vertueuses

Le mensuel National Geographic Magazine de mars 2020 consacre une dizaine de pages au problème de l’économie circulaire [et à la transition avec l’économie linéaire], l’utopie « zéro déchet, zéro gaspillage », le « cradle-to-cradle ». Ce dernier concept soutient que les produits et les processus économiques pourraient être conçus de sorte à pouvoir réutiliser des déchets. Une utopie ? Certes mais une utopie pour faire avancer les choses.
Alors, concrètement, ici, chez nous, en Occitanie, en ex Languedoc-Roussillon, en Hérault et plus spécialement dans Montpellier-Métropole, passons en revue les domaines où il faut intervenir en priorité, en fonction des quantités de gaz à effet de serre émis.

3.1 – Le domaine du bâtiment

Montpellier-Métropole est caractérisé par la frénésie de la démolition des bâtiment anciens en vue de leur reconstruction à neuf, en bon béton tout neuf. Nous disons “Halte” ! Non au béton car l’emprise du bâtiment neuf se fait sentir en de nombreux endroits où s’exerce la déprise agricole : vignes, oiiveraies, anciennes casernes, friches (au nord de Montpellier), … Tout est bon pour ériger des constructions, certaines hideuses, de vraies cages à lapins. L’ancienne caserne de gendarmerie : rasée. A sa place, un énorme tas de gravats, gris, maussade, restes broyés des anciens logements déclarés “insalubres” ! Partout, des grues émaillent le paysage urbain de Montpellier et de ses communes satellites ! NON AU BETON !

Le site de l’ancienne Ecole d’Application de l’Infanterie et son bâtiment central moderne : rasés ! Des tonnes de CO2 qui ont produit l’ancien béton, des tonnes pour le nouveau béton !

En conclusion partielle :

Nous disons “Stop aux démolitions, oui aux réhabilitations et rénovations“. On ne doit plus démolir un seul bâtiment ancien si sa structure est saine, non fissurée !

3.2 – Le domaine des déchets ménagers

Le domaine des déchets ménagers est celui auquel ce site se consacre depuis la création de l’ODAM en 2004. Nos deux premiers sites ont sombré, victimes de piratages. Nous n’avons cessé de dénoncer l’absence de tri des déchets à la source et de collecte véritablement sèparative.  Nous réfutons la notion de déchet non-dangereux. C’est une notion impropre, une mauvaise définition qui permet bien des abus. Ce qui est dit “non dangereux” peut-il être traité à la légère ?

3.2.1 – Les décharges ou ISDND

Un rapport de la Cour Régionale des Comptes a soulevé le lièvre de la décharge du Thôt  : gabegie, obligations non remplies, dilution des responsabilités, …

La fermeture de la décharge du Thôt en 2007 a laissé une montagne de déchets (actuellement en 2020 culminant à 27 m). Les installations de valorisation du biogaz (dioxyde de carbone et méthane mélangés) semblent n’avoir jamais fonctionné et ont été démantelées vers 2016. Les torchères qui devaient brûler ce biogaz semblent avoir disparu si jamais elles ont existé. Cent puits devaient capter ce biogaz, existent-ils ? Le biogaz et son méthane continuent à s’échapper. Nous demandons une expertise et l’application des lois.

3.2.2 – La méthanisation

Composterie et méthanisation Cler-Verts (Lauragais)

L’usine de méthanisation Amétyst devait, c’était promis et juré dans l’enquête d’utilité publique, régler écologiquement le problème des déchets. Là encore deux rapports de la Cour des Comptes dénonçent un fiasco économique et technique, un coût de 67 M€ initialement devenu 130 M€ en 2019 et une diminution de capacité de traitement de 203.000 tonnes/an initiale à 130.000 tonnes/an en 2019 et un fiasco du tri des déchets à la source. On s’achemine vers un arrêt de la production de compost et vers la production de combustible solide de récupération (CSR). Nous citons l’installation de Cler-Verts (Villefranche-de-Lauragais, prés de Toulouse).

3.3.3 – La poubelle jaune

Les déchets dirigés vers la poubelle jaune vont à l’usine de tri Démeter. Elle a été étendue récemment à grand frais et traite tout ce qui est dit recyclable.

3.3.4 – L’incinération

Une partie des déchets non-triès à la source par vers l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel dont les mâchefers alimentent l’usine de traitement de Vedène (Vaucluse). Du fait de la fermeture de la décharge de Castries, l’exutoire de l’usine Amétyst n’existant plus, ses importants résidus après méthanisation font du tourisme onéreux vers des sites mal connus (décharges, incinérateurs, …) !

En conclusion partielle : 

Nous disons “Stop au processus de tri mécanique et oui à la promotion du tri à la source et aux solutions de l’économie circulaire véritable“. Les déchets bien triés sont des ressources secondaires précieuses. Il semble cependant que s’amorce une tendance au compostage des biodéchets chez les particuliers et dans quelques immeubles collectifs.

3.3 – Le domaine des eaux usées

L’eau douce, potable, destinée à l’alimentation humaine, est un bien rare. Souillée par les usages domestiques ou industriels, elle devient un déchet. Ce déchet liquide est collecté par un réseau d’égoûts anciens, uniques.Ce réseau collecte aussi les eaux de pluie qui ne s’infiltrent plus sur les sols imperméabilisés par l’asphalte et les bâtiments. Les eaux des toits vont rejoindre celles des rues dans les collecteurs uniques. Cette eau se mêle aux eaux noires et à travers le réseau de collecte, converge vers les station d’épuration (STEP). Celle de Montpellier, Maera traite les eaux de 19 communes. Elle a été conçue pour 300.000 équivalent habitants. Lors de la tentative d’août 2019 de faire passer une extension-agrandissement pour une modernisation, nous écrivions aux commissaires-enquêteurs :

« Nous déclarons que l’eau usée est un déchet mais un déchet précieux qu’il convient de recycler, de récupérer et d’épurer correctement en vue de sa réutilisation en eau douce à toutes les fins agricoles. Les exutoires (fluvial : Le Lez ou marin : golfe du Lion-golfe d’Aigues-Mortes), tels qu’il fonctionnent depuis 1965, sont une dangereuse hérésie, un crime contre l’environnement. Nous référant à la conférence du 28/04/2005, Montpellier (qui dénonçait la conception de la nouvelle usine sur le site de la Cérereide obsolète (rejetant dans le Lez depuis 1965), nous avons précisé la protestation des associations contre la composition des effluents prétendument traités à 95% :

  • des MEST[1] (matières en suspension : 3,5 t/jour de MEST),
  • des DBO[2] et des DCO[3] (ces deux derniers appauvrissent le milieu en oxygène),
  • plus des ions de composés d’azote, phosphore,
  • des médicaments humains rejetés avec les selles, certains radioactifs,
  • des PCB, etc.
  • sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes !

[1] Matières en suspension transportées : MEST

[2] matières caractèrisées par leur demande biologique en oxygène : DBO

[3] idem demande chimique en oxygène : DCO

… »

Vue sur un bassin de Maera

Nous avons depuis longtemps dénoncé la pollution de la Méditerannée à travers le Golfe d’Aigues-Mortes qui fait partie du Golfe du Lion. Consultez ou téléchargez la contribution de l’ODAM à l’enquête d’utilité publique. L’ODAM s’est largement exprimé auprès des CE-EUP. Consultez ou téléchargez la contribution de J. Chanton. Le vice-Président de l’ODAM rappelle l’existence de nombreux projets dans le monde et en France, de traitement d’eaux usées produisant en sortie de l’eau suffisamment propre pour être réutilisée en irrigation agricole (Caen-Mondeville, San-Rocco en Italie, …). Ainsi se fait le retour à la terre de matières qui lui étaient destinées.

Nous dénonçons le gigantisme des stations collectives et citons en exemple une commune voisine de la Métropole montpellièraine : Combaillaux, la station aux vers de terre. L’eau est rejetée dans un cours d’eau voisin, la Mosson.

Conclusion générale

Depuis plus de 16 années, notre association, l’Observatoire Indépendant des Déchets, Santé, Evironnement de Montpellier (ODAM) se bat pour des réalisations vertueuses conformes aux lois de la nature, du bon sens, … face aux industriels des déchets. Le travail personnel citoyen a commencé bien avant pour ses membres. Nous prêchons dans le désert ! Une évolution se fait sentir, les associations de défense de l’Environnement commencent à être entendues par les tribunaux qui commencent à leur donner raison ! Le vent tourne mais les Cours de contrôle des Comptes restent des Cours armées d’épées de bois, des soldats sans armes dont les remontrances justifiées restent lettre morte : cause toujours … !

Eau, air, sol, déchets, information : les comités scientifique qui officiaient au Ministère chargé de l’Environnement en 1980 (quand j’y suis arrivé) ont semé des graines qui ont mis longtemps à germer. Longtemps pour faire prendre conscience que rien ne devra plus se perdre à l’avenir et que l’économie circulaire n’est pas une écologie punitive mais une autre manière de considérer le développement. Le développement est calqué sur les écosystèmes naturels.  Nous faisons nôtre les doctrines exposées dans le numéro de 2020 de National Geographic (mars 2020), pages 62 à 65) en réfutant l’admiration de M. Robert Kunzig pour l’incinérateur municipal de Copenhage (p. 62 “Des issues).  Oui aux thèses de la Fondation Ellen Mac Arthur (p. 62), oui au « zéro déchet zéro gaspillage ». San-Francisco (USA), Cappanori (Italie), Manspach (communauté des communes des Portes-d’Alsace, France) sont nos exemples.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (ER)
Chevalier du Mérite Agricole

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Le Lanceur d’alerte

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CONSEIL METROPOLE : Affaire 78. Réponse ODAM

La réponse de l’ODAM

Gestion des déchets : Ce sont 50 ans de mauvaise gestion des déchets par Montpellier/District/Agglo/MMM
La loi de transition énergétique pour la croissance verte définit les objectifs suivants :

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ;
  • recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

La réalisation de ces objectifs suppose de profondes évolutions quant aux flux mobilisés et l’organisation de leur traitement.
Pour Montpellier Agglomération c’est une mauvaise évaluation et de vision des besoins. (Coûts, lieu, taille, process TMB) d’AMETYST : Il était prévu une usine au moindre coût avec «ZERO NUISANCES» et la promesse d’une réduction de l’impact environnemental. Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui ? Les promesses n’ont pas été tenues !
Sur les affirmations de Montpellier-Métropole (Conseil de métropole, affaire 28, 27 septembre 2017) concernant la « démarche de réduction des déchets au travers d’un premier programme local de prévention des déchets pour la période 2010-2016 ». La Métropole argue que « l’objectif était de –7% par rapport à 2010 », dit que « l’objectif a été atteint puisque le tonnage des OMA n’a quasiment pas augmenté depuis 2010 alors que simultanément la population métropolitaine a crû de plus de 10% » ! Nous demandons quel est le taux réel de réduction par habitant et non globalement sur un chiffre qui varie ! Le population augmente, qui en est responsable sinon la politique de communication publique (métropole, département, région) de ces 30 dernières années visant à attirer ici de nouveaux habitants ! Ce n’est pas une excuse, il y a bien une mauvaise évaluation de la croissance démographique et de ses conséquences. Ces nouveaux arrivants paient comme les autres leurs taxes et impôts locaux.
Les usines de TMB-Méthanisation ne sont pas une alternative à l’incinération ni à la mise en décharge, et n’en diminuent pas la part, contrairement aux exigences européennes et nationales.
Les retours d’expériences des Usines de Méthanisation TMB en Europe sont très mauvais …, nous avons une étude sur les incendies. En France, des permis d’exploitation ont été annulés (arrêt de la Cour d’Appel Administrative de Bordeaux du 14/11/2017 contre la Société Vinci et le SMTD65), des collectivités territoriales ont fermé leur usine (Angers, octobre 2015, après 4 ans de dysfonctionnements, Fos suite à un incendie, …).
Le rapport de la Cour Régionale des Comptes (8 Février 2017, nous citons) épingle la gestion et le traitement des déchets de l’usine de méthanisation « AMETYST » :

  • Des coûts de construction très élevés (p. 369) : 57 M€ HT à 90,7 M€ HT actuellement (et plus ?).
  • Des préjudices d’exploitation et des avantages financiers en faveur de l’exploitant  : (pp. 369 et 372)
  • Une opacité récurrente sur les rémunérations du délégataire par l’Agglomération/Métropole :              
    10 avenants qui auront été passés avec le même délégataire et la rémunération versée par la Métropole a été de 75,2 Millions d’euros, soit deux fois plus. Pourquoi ? (p. 369)
  • Un processus industriel qui ne respecte pas les lois et normes environnementales : (voir la réponse du Ministère de l’Environnement, p. 378).
  • Une résiliation du contrat qui bénéficiait à la société Novergie, avec indemnisation, et réattribution du contrat au même délégataire : (p372) ! ?

Collecte des déchets : On constate une baisse des services avec la perte du ramassage des végétaux et la réduction à un seul jour par semaine de la poubelle grise.
Nous avons connu 3 ramassages par semaine de notre poubelle grise, le ramassage des déchets végétaux et un passage mensuel pour les encombrants. (Un meilleur service à TOULOUSE : ramassage des végétaux, des verres, 2 passages poubelle grise)
AMETYST : Son procédé de fonctionnement (ajout de fermentescibles triés et/ou de produits verts trias, en tête de processus) n’est pas conforme avec le code de l’environnement (l’article D. 543-226-1).Ce process (procédé) industriel ne respecte pas la loi environnementale qui interdit, depuis le 1er juillet 2016, « de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri ». La valorisation électrique annoncée ne tient pas compte de la consommation nécessaire à AMETYST, soit 50% de l’énergie produite.
Un procédé qui produit un triple gaspillage pour la création du compost : Pour la création de ce compost il a été nécessaire de diluer des produits verts et d’ajouter des bio-déchets triés à la source alors que ces mêmes produits fermentescibles et les produits verts seuls auraient pu être valorisés indépendamment. Elle fausse également le tonnage des entrants (déchets). Il faut y ajouter également les frais de main d’œuvre et les transports de ces matières végétales.
Les “grands” pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.
Qui va utiliser le compost fabriqué à partir d’un tri mécano-biologique ?
Il y a déjà un « NON » de la part des organismes de certification de l’agriculture biologique.
Le bon sens voudrait que l’agriculture raisonnée refuse aussi un tel amendement afin de conserver une image de transparence auprès d’un public averti.
La norme NF U 44-051 (d’AMETYST) sur le compost produit est donc loin de protéger les sols et la santé. Elle n’est pas assez exigente.
La loi Royal prévoit « la généralisation du tri à la source des biodéchets » pour tous les habitants d’ici 2025. Et elle en déduit que « la création de nouvelles unités de tri mécano-biologique », autrement dit de TMB, deviendrait « non pertinente » et devrait donc être « évitée.
Les odeurs : Les plaintes pour le recensement des odeurs sont à 234 au 26 Septembre 2017.
         Elles sont plus nombreuses depuis l’été.
 Les problèmes de la Décharge de Castries: La capacité de la décharge de Castries était estimée à 475 000 tonnes (soit 83 000 tonnes par an sur 5,5 ans). Or, un peu plus de 2 ans après sa mise en fonctionnement, 168 300 tonnes d’ordures y seront déjà été enfouies.
La création d’un nouveau casier (le n°2) qui devrait permettre d’enfouir 415 000 tonnes représentant 460 000 m³ de déchets sur une hauteur de 30 mètres de haut avec l’incertitude qui pèse sur le risque de saturation prématurée du centre de stockage de Castries lié au surplus de déchets en provenance de l’usine de méthanisation AMETYST compte tenu des dysfonctionnements constatés depuis sa création.
 Pour une meilleure gestion des déchets :
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire et urgent de développer une gestion « ZERO GASPILLAGE tendant vers ZERO DECHET ». Réduire de 40% la quantité de nos déchets sur 3 ans est possible et réalisable, encore faut-il le vouloir, sans cadeaux inconsidérés ! Il est donc nécessaire d’impliquer les citoyens dans le geste de tri à partir de la Redevance Incitative qui tient compte de la production de déchets réellement produite dans chaque foyer (et non sur un calcul forfaitaire sur « une valeur locative ») et valoriser les bio-déchets indépendamment des procédés du tri mécano-biologique.
La pesée systématique des déchets sur un mois a permis de démontrer que nos foyers produisent tous significativement moins de déchets que la moyenne nationale, dans un ordre de grandeur allant de 1,5 à plus de 13 fois moins ! Mais nous avons le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères le plus élevé de France.
La ville de San Francisco valorise 80% de ses déchets, elle a été présente à la foire de Montpellier cette année (octobre 2017). Mais rien sur son stand n’évoquait sa performance en matière de déchets. Pourtant, nous avons cherché ! S’il y avait quelque chose sur les déchets, c’était bien caché !
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Raymond  GIMILIO

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Déchets : on valorise ou pas ?

Article revu et complété le 18/01/2022,
base 430

Introduction

Montpellier-Méditerranée-Métropole se moque totalement des citoyens lecteurs de sa prose, avec des opérations de communication financée par les fonds publics que sont nos imôts. Ici, on désinforme et on commet des erreurs en affirmant que « la collectivité s’est dotée de structures capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des déchets ménagers. » Cette affirmation recouvre un ensemble de réalisations disparates, sans logique économique ni écologique. Traiter des déchets n’est pas une activité gratifiante pour des décideurs épris d’inaugurations clinquantes. La solution que nous préconisons, la diminution du poids et du volume des déchets va à l’encontre des intérêts économiques privés des industriels du secteur. Tant que les marchés publics seront rémunèrés au poids et au volume recueilli, enlevé et traité, nous serons dans une impasse. Celà revient à faire baisser le chiffre d’affaires de l’industriels. Donc, il impose sa solution à la collectivité territoriale, laquelle est mal dénommée dans les marchés publics « la puissance publique », on devrait dire « l’impuissance publique ». Or, pour nous, associations de défense de l’environnement, la puissance publique peut et doit imposer SA volonté, agissant ainsi au mieux des intérêts des contribuables en étant économe de leur argent, l’argent des impôts. L’industriel est là pour exécuter, pas pour faire sa volonté. La gestion bien comprise des déchets doit commencer par remettre les collectivités territoriales et les citoyens au cœur du problème.

La collecte des déchets

La collecte, mis à part le « bac jaune », n’est pas adaptée. Celle des biodéchets, nous l’avons déjà dit et écrit, doit se faire dans des bacs « compostainers » spécialement structurés. La couleur orange du couvercle n’a aucune vertu dans la bonne collecte des biodéchets. Le chiffre de 6.787 tonne (an ?) est ridicule à côté de la prévision initiale de 33.000 tonnes/an, capacité de l’usine dite de méthanisation. Le « bac gris » (noir foncé) doit collecter 124.800 tonnes (an ?) acheminées vers l’usine « Amétyst ». La aussi la capacité recueillie est inférieure à celle initialement prévue qui était de 170.000 tonnes/an. L’article passe sous silence le fait que nous avions dénoncé la surcapacité prévue de traitement.

Nous dénonçons le contenu du bac gris qu’en d’autres lieux Montpellier-Agglomération (MA) puis son héritière Montpellier-Méditerranée-Métropole (MMM) désigne comme déchets résiduels. Ce ne sont pas des résidus de tri mais des déchets non-triés à la source, leurs producteurs étant considérés comme « sociologiquement inaptes au tri à la source », ce qui est une forme de discrimination inadmissible que nous avons déjà dénoncée par ailleurs et que nous continuons à faire.

Le tri des déchets

Nous reprochons avec vigueur le fait de restreindre le tri aux seuls déchets recueillis dans le bac jaune et envoyés à la filière « Démeter ». Démeter est une filière totalement délaissée que Montpellier-Agglomération (l’Agglo) et Montpellier-Méditerrannée-Métropole (MMM ou 3M) ont eu le tort immense de ne pas poursuivre le développement. Démeter est arrivée à saturation. C’est une filière qui rapporte, avec 80 tonnes/jour (22.000 tonnes/an). Le potentiel est important, l’administration de MMM n’a pas fait l’effort de développer cette unique usine non polluante et n’engendrant pas de nuisances. Elle a investi dans une usine de traitement neuve, procédé miracle : Amétyst.

Le traitement des déchets

Amétyst : la méthanisation ?

Amétyst est une usine de traitement d’ordures ménagères, une soi-disant « unité de méthanisation » utilisant « un procédé biologique » dit  « fiable, respectueux de l’environnement, sans risque ni incidence sur la santé » affirme-t-on, « produisant du compost (utilisé comme amendement naturel des sols pour l’agriculture ou en aménagement) et du biogaz (pour la production d’électricité et de chaleur). » La production de compost est inexistante ou presque (465 t/an), nous n’en avons jamais vu ni pu en acheter ! Selon  Quant à la chaleur et l’électricité obtenus à partir du biogaz, l’usine est créditée d’une production de 30.000 mégawatts d’électricité vendue à EDF et 25.000 mégawatts de chaleur. L’usine consomme pratiquement autant qu’elle produit, le bilan énergétique est de 1.750 MWH/mois. Bilan ridicule ! Et il a été investi au moins 135 millions d’euros et il a été voté en novembre 2014 une délégation de service publique (DSP) de 150 millions de francs pour 10ans. Aucune diminution du volume-poids des déchets n’a été prise en compte. Amétyst n’a rien d’écologique : l’usine pue et, à l’intérieur, les ouvriers travaillent dans les gaz toxiques du hall de déchargement des méthaniseurs. Le digestat qui en sort est égoutté et non déshydraté, continuant a exsuder du méthane, du sulfure d’hydrogène et fermente jusqu’à la décharge de Casries. 42.683 T/an vont ainsi en décharge à Castries.

L’usine-unité Amétyst de tri-mécanobiolgique-méthanisation (et sa soeur jumelle d’Angers) est affligée de nombreux défauts de conception (défauts congénitaux : il a fallu 3 ans avant de la réceptionner). Nous avons mis en lumière que lors de l’instruction du marché de construction attribué à Vinci à la suite d’un rapport « favorable » de l’instructeur du dossier, il n’a pas été souligné le manque d’expérience du candidat ! L’expérimentation et l’acquisition d’expérience de ce constructeur ce sont faits sur notre dos et ont été payés au prix fort par les contribuables de la Communauté d’Agglomération de Montpellier !

L’incinération des déchets : OCREAL

Ce paragraphe n’existe pas ! L’agglo-métropole n’en parle pas. Elle exporte pourtant des déchets vers l’incinérateur de Lunel (encore en 2021). La plus grande discrétion règne sur ce sujet. Pourtant l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel devrait « valoriser de la chaleur » ! L’agglo-métropole a passé un contrat de DSP avec OCREAL. Nous savons et avons dénoncé tout ce que le procédé d’incinération dégage comme déchets gazeux toxiques dans l’atmosphère tranformée en décharge et ce que désigne pompeusent « centre de valorisation thermique ». 19.852 T/an sont ainsi « traités »..

Le centre de déchets ultimes non-dangereux (enfouissement) de Castries

La terminologie exacte est « Installation de stockage de déchets non-dangereux » (ISDND). Sous ce vocable pompeux se cache une décharge d’ordures. Nous laissons à nos amis et partenaires de l’ACIDC (Castries et environs) le soin de dénoncer ce que recouvre cette appellation. « Cette décharge reçoit tout types de déchets : les bennes « tout venant » des déchetteries, les refus de tri d’Amétyst, les résidus de méthanisation [du digestat-stabilisat égoutté, non desséché], le compost impropre à l’agriculture  (on y retrouve même des pneus). La notion de « déchets ultimes » est très élastique. Tous ces déchets stockés [fermentent] produisent du biogaz, brûlé en torchère, et du liquide de décomposition très chargé en toxiques (les lixiviats). La qualité de l’air n’a pas été contrôlée et des mesures prises pour réduire les polluants relachés dans l’atmosphère que suite aux nombreuses plaintes des riverains qui en subissent les conséquences. Ce site a de plus la particularité d’être situé au-dessus d’une nappe phréatique dont le niveau remonte lors des fortes pluies jusqu’au fond des casiers. Un suivi des eaux souterraines est bien effectué mais les quels en sont les résultats ? Une requêt a été déposée au tribunal administratif de Montpellier par les associations riveraines et un dossier remis à la Commission des Pétitions du Parlement européen pour risque fort d’atteinte à l’environnement et à la biodiversité. ».

En conclusion, les « structures capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des déchets ménagers » sont incomplètes. Les solutions n’ont fait que transfèrer des nuisances vers les riverains d’Amétyst, d’OCREAL et de Castries. Nous préconisons une solution logique faisant appel à la mise en place d’une vraie lutte contre le gaspillage de ressources secondaires que sont les déchets et contre le gaspillage (gabegie) des fonds publics en ciblant l’objectif « zéro déchets » : réduction, recyclage, réutilisation. Ce n’est pas une utopie ! Avec le collectif qui se créé, nous décrétons Montpellier-Méditerranée-Métropole Territoire Zéro Déchets Zéro Gaspillage.