Amétyst : 2e controverse : Agglo contre le tri à la source

Nous avons revu cet article publié en 2017. Nous estimons qu’il est toujours d’actualité

Nouveau logo carré

Introduction

Nous avons déjà expliqué que l’unité de méthanisation « Amétyst » est en réalité une usine de traitement mécano-biologique comprenant :

  • un prétraitement mécanique qui prétend trier par des moyens mécaniques des déchets dits résiduels (résultat du tri à la source), en réalité des déchets bruts qui n’ont fait l’objet d’aucun tri, prétraitement destiné à extraire la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM)
  • un traitement biologique par digesteurs Kompogas AXPO® de cette FFOM,
  • une mise en décharge à Castries-ISDND-GSM des refus ou une mise en incinérateur à OCREAL-Lunel.

La lecture du document produit par Montpellier-Agglomération et joint au rapport de la commission d’enquête « Mémoire en réponse au procès-verbal d’observations de la Commission d’Enquête du 3 mars 2006 » nous révèle bien des aspects cachés de cette usine et apporte un éclairage sur la véritable intention cachée des vrais promoteurs de cette usine, le service de Prévention des Déchets et de ses responsables. Simplement, la lecture de ce document introuvable sur Internet n’a été faite que ces jours ci (fin mai 2018). Dix ans et plus après se publication, cette lecture se trouve être assez savoureuse pour une personne compétente en matière de science du traitement des déchets (la rudologie).

1 – Comprendre une enquête d’utilité publique

Les conditions dans lesquelles se déroule une enquête d’utilité publique sont criticables et n’ont jamais fait l’objet d’une réforme de fond. Lors de sa venue à Montpellier en 2006, Madame Corinne LEPAGE (ancienne ministre) nous avait fait part de son échec en la matière.

1.1 – Le Commissaire enquêteur (CE)

Il n’existe pas de statut officiel de commissaire enquêteur. C’est un collaborateur occasionnel de l’administration. Nous avons retenu d’un document de 2017 (Formation des nouveaux CE du 22 mars 2017) qu’il doit conduire sa mission « avec objectivité » ! La déontologie précise l’indépendance du CE !

1.2 – l’indemnisation des CE

En 2003, il existe un fonds géré par la Caisse des dépôts et consignations, dénommé fonds d’indemnisation des commissaires enquêteurs qui va percevoir de la part des maîtres d’ouvrage les indemnités dues aux commissaires enquêteurs, et les leur reverser. Le montant de l’indemnité à verser est fixé par le Président du Tribunal administratif. Est-il possible que les maître d’ouvrage (demandeurs de l’EUP) puissent agir sur les CE ? Nous ne pouvons répondre à cette question.

1.3 – La voix de son maître

La lecture du rapport des CE,  12 ans après, laisse planer un doute sur l’objectivité des dits CE. Les résultats catastrophiques de l’usine concernée permet d’affirmer qu’ils se sont lourdement trompés en n’écoutant que la voix du maître d’alors et de ses services qui ne voulaient pas entendre parler de tri à la source et de petites usines modestes. Non, on a voulu battre le record de France de la plus grosse usine de tri mécanobiologique.

2 – Les digesteurs-méthaniseurs horizontaux

La page 56 du mémoire en réponse de l’Agglo de Montpellier nous revèle une curieuse vérité : le choix des méthaniseurs horizontaux, qui participe à l’intégration paysagère et au souci de ne pas dépasser une certaine hauteur. Ce choix a été fait sciemment en fonction des caractéristiques mécaniques à toute épreuve de cette mécaniques suisse dont les qualités sont tant vantées et de la qualité médiocre du prétraitement mécanique. Nous citons le texte de l’Agglo « Ce concept a démontré sur de nombreuses installations et depuis de nombreuses années sa capacité à faire transiter les éléments lourds contenus dans les déchets (pierres, cailloux, sables, verres, …) ». Donc, au contraire de ce que font les usines Kompogas en Suisse, à Montpellier la surdouée on va enfourner des pierres, des cailloux, des sables, du verre …

Messieurs les CE, vous avec lu ce mémoire annexé à votre rapport ! On va enfourner des FFOM de mauvaise qualité dans un équipement helvètique dont vous vantez la qualité ! Vous ne pouviez pas ignorer cet aspect des choses comme vous ne pouviez ignorer le rapport INERIS sur les odeurs ! Vous avec fait tout pour donner au maître d’ouvrage (le Maître Georges FRECHE) un avis favorable à une usine qui pue et que deux rapports de la Cour des Comptes ont clouée au pilori !

Une usine qui n’a été réceptionnée  que longtemps après sa mise en service et dont l’exploitant NOVERGIE a dû améliorer les performances du tri-criblage du prétraitement mécanique (opération AMETYST II : ulracriblage) !

Messieurs les Commissaires enquêteurs, vous êtes cordialement invités aux festivités du 10e anniversaire de l’usine le 1er juillet 2018, à Montpellier ! Rassurez vous, il n’y aura pas de tomates ni d’oeufs (même pourris) contre vous, nous sommes contre le gaspillage de la nourriture ! Pas de plumes et de goudron.

Que voulons nous ? Faire fermer l’usine progressivement et mettre en place le programme qui suit.

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




PRPGD : selon la vice-Présidente de la région

Nouveau logo carré
Selon la vice-Présidente de la Région en charge du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, l’incinération des déchets appartient au passé.
Nous sommes d’accord : place au tri à la source, aux procédés en R (recyclage, réutilisation, …) et à la redevance incitative (en remplacement de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères).
cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




PRPGD : la TMB appartient au passé

Nouveau logo carré
Le Tri mécanique (il n’a rien de biologique) appartient au passé, selon la vice-Présidente de la Région Occitanie recevant une délégation de l’ODAM et des Riverains de Garosud le 29 mars 2018. Nous en prenons acte et demandons, à nouveau la fermeture de ce monstre par la mise en place généralisée du tri à la source et de la redevance incitative (au lieu de la taxe).
cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

sego4-150x150




PRGPD : nous étions à la Grande-Motte

Dans le cadre de la préparation du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets Non-Dangereux (PRPGND), l’ODAM, grâce à l’adhésion à titre personnel de son Président et de son Secrétaire à France-Nature-Environnement a pu être officiellement invité (merci !) et avait rejoint les autres membres du CIDES34 dont la Présidente, l’Atelier Citoyen, l’ACIDC et la Présidente des Riverains d’Amétyst. Nous étions les seules associations présentes.

Je suis intervenu à plusieurs reprises pour apporter notre point de vue associatif, à savoir :

  1. En premier, nous remercions Madame Carole Delga, ancien Ministre et Présidente de notre région Occitanie-Pyrénées-Méditerrannée de pratiques une ouverture vers la démocratie participative et d’appliquer les concepts de « Zero déchet zéro gaspillage » de la loi de transition énergétique et de croissance verte (n’en déplaise au représentant de Montpellier-Métropole).
  2. Nous avons donné notre avis au fur et à mesure des pages de la présentation (matin et AM). Nous avons tenu à souligner tout ce qui pouvait permettre de faciliter le tri à la source des déchets ménagers. Nous prenons acte des affirmations publiques du représentant de Montpellier-Métropole de pousser le redémarrage de cette technique fondamentale.
  3. Nous avons tenu à citer l’action du Syndicat du Centre Hérault (sa plateforme e compostage d’Aspiran et de la décroissance annoncée de la décharge de Soumont, intervention applaudie !).
  4. Nous avons souligné que le principe du compostage de déchets verts (ressources vertes) avait été retenu das le futur plan.
  5. Nous avons cité le rapport de l’association Metheor qui classe les installations de méthanisation notamment Amétyst en 3e/4e catégorie TMB/Méthanisation alors que les vraies usines de méthanisation de biodéchets triès à la source sont en 1ère catégorie.
  6. Nous avons eu le mot de la conclusion brève mais parlante « objectif zéro déchet zéro gaspillage ».

Nous avons établi de fructueux contacts en vue de rencontres à venir avec Mme Agnès Langevine, les déléguées de l’ORDECO et un haut responsable de la DREAL (Toulouse).

Enfin, en marge de la réunion, Monsieur le Directeur de la Prévention des Déchets de Montpellier-Métropole nous a affirmé  que je lui écrivais tous les jours. Y aurait-il un imposteur qui fait des faux avec nos logos ? Nous nous sommes vus refuser les visites des installations de Montpellier-Métropole à de nombreuses réunions et avons été éconduits de nos demandes à participer aux commissions de suivi de sites des ISDND, UIOM, Méthanisation et STEP.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Chevalier du mérite agricole, Oléiculteur

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

sego4-150x150




Amétyst : les digesteurs Kompogas AG©-AXPO

Nouveau logo carré

Introduction

La méthanisation des bio-déchets se fait dans des enceintes closes, sous l’action de bactéries, en l»absence d’oxygène. C»est une fermentation anaérobie. Les enceintes closes sont des méthaniseurs. On dit encore un digesteur ou un fermenteur. Il en existe de plusieurs sortes et de différentes tailles. Le brassage des déchets à l»intérieur est obligatoire et se fait selon différentes technologies. Nous examineraons ici les produits de Kompogas AG®

1 – Les digesteurs (méthaniseurs) AXPO Kompogas

Les digesteurs fabriqués par AXPO Kompogas (Suisse) sont des cylindres couchés contenant un axe muni de palettes pour brasser les déchets à faire fermenter. Ils sont alimentés à une extrémité, en mode continu, le digestat traité sortant par l»extrémité opposée du cylindre.

Selon un chiffre donné par Montpellier-Agglomération (Enquête publique DAE – Mémoire en réponse, page 38), un module digesteur a une capacité de 1.500 M3 (soit 1.500.000 litres). C»est de la technologie suisse, une horlogerie géante fiable et bien rôdée. Une mécanique robuste mais chère, très chère ! Il y en aura 8 dans notre usine Amétyst. La collectivité « Montpellier-Agglomération » veut du gros et du clinquant ! Du suisse, c’est sérieux : « Un module de base éprouvé depuis 20 ans. ». Le moteur Rolls-Royce ou la Ferrari des digesteurs !

2 – La réalité de l’usine de Montpellier

Le vocabulaire est important, la langue française permet des descriptions précises mais aussi. On nous présente une « unité de méthanisation », on nous vante les mérites d’une mécanique suisse sur le traitement mécanique des déchets en mélangeant tout pour en faire une bouillie acceptable et faire passer un monstre de 203.000 tonnes/an pour un projet rôdé et éprouvé. Le constructeur, Vinci-Environnement, a été choisi (cité p. 38 du Mémoire). Ces digesteurs sont (étaient ?) au nombre de huit dans la future usine.

2.1 – Les digesteurs (traitement biologique)

Nous venons d»en parler ci-dessus. Ce sont des super-machines capables de brasser n»importe quoi ! En Suisse, ils sont utilisés pour brasser et digérer des bio-déchets recueillis par tri à la source, dans de petites unités ne dépassant pas un à deux digesteurs, pas plus de 28.000 tonnes/an à 50.000 tonnes/an.

2.2 – Procédures suisses

En Suisse, on trie à la source, c»est prouvé ! Le citoyen et sa citoyenne helvétiques trient à la source. Il ne mélangent pas les bio-déchets des autres. Selon des correspondances échangées avec l»Office suisse de l»Environnement en 2005, la méthanisation des déchets en Suisse « ne traitent que des déchets verts, c.-a-d. des déchets collectés séparément. ». De plus, les usines ont une taille relativement limitée, pas plus de 15.000 t/an/usine. Les méthaniseurs sont des Kompogas dit l’Office fédéral : « La firme Kompogas est bien connue de nos services. ». Les mêmes correspondances indiquent qu’aucune ordure ménagère n’est traités dans une usine de méthanisation !

Vous avez bien lu et nous tenons les copies des mails échangés à disposition de qui les demandera ! Nous nous rapprochons du rapport du trio des commissaires enquêteurs qui veulent à tout prix justifier leur monstre de 203.000 tonnes/an en vantant la technologie suisse ! Il ne suffit pas de mettre un moteur de Ferrari ou de Rolls-Royce dans une Deux-Chevaux pour en faire une super-voiture ! Car, à Montpellier on a mis huit super-digesteurs Kompogas AG® pour nous faire croire qu»on aurait une super-unite de méthanissation d»ordures ménagères ! Mieux, le trio d’enquêteurs insiste (page 21) « En termes de retour d»expérience [de qui ?], le procédé KOMPOGAS est éprouvé depuis plus de 20 ans ainsi que l’utilisation du biogaz. » Ces messieurs se sont mal renseignés, le seul retour d»expérience du constructeur choisi (Vinci), au moment de la passation du marché, nous avons lu ceci concernant l’expérience de Vinci et de sa première usine de « La Rioja (Espagne) » : « bien qu’il y ait peu de retours d’exploitation à ce jour (usine de la Rioja en cours de démarrage) ». Ceci est un extrait d’un rapport que nous avons réalisé d’après une analyse critiques des pièces d’instruction du marché public de l’usine (en notre possession : « Rapport de la Personne Responsable du Marché à la Commission de dialogue compétitif du 06 juin 2005 : Volume II – Rapport d’examen des offres », page 52/108). Vinci n»est qu»un intégrateur de matériel, non le constructeur des digesteurs. Il a été chargé de construire une usine entière intégrant des digesteurs dans une chaîne de traitement complète.

2.3 – Vinci-Environnement : est-ce une imposture ?

Dans notre rapport au Préfet transmis par lui au Procureur de la République sur les vices congénitaux que nous citons ci-dessus, nous avions signalé que lors de l’instruction du marché, l’expérience professionnelle des candidats ne figurait pas dans la grille d’évaluation comparative et qu’aucune note ni aucune pondération ne permettait de discriminer que ce critère. Les années qui ont suivi ont montré le manque de discernement du trio des commissaires enquêteurs. Un digesteur ne fait pas une usine. Vinci s’attribue les mérites d’usine qu»il n’a pas construites mais dont il utilise un des cmposants.

2.4 – La partie traitement mécanique de l»usine Amétyst

Vinci, répondant à l’appel d’offres de Montpellier-Agglomération était chargé de construire une usine de traitement de déchets utilisant des digesteurs suisses. Pour alimenter ces digesteurs en matière fermentescible, à partir d»ordures ménagères (203.000 tonnes/an) dont :

  • non-triées (170.000 tonnes/an, ligne DR, poubelle grise) et
  • biodéchets triés à la source (33.000 tonnes/an, ligne BIODECH, poubelle orange).

Seule la deuxième ligne de traitement est « à la mode suisse ». Le reste, est un tri mécanique de 170.000 tonnes n’existant pas en Suisse. La stratégie de Vinci-Environnement se plaçant derrière l’intégration de digesteurs de haute qualité pour exciper de la qualité de ses usines intégrées a été dénoncée au Procureur de la République. La quaité d’un composant ne peut faire un ensemble parfait.

L’ensemble était présenté comme devant produire :

  • 32.100 tonnes de compost,
  • 42.200 tonnes de stabilisat,
  • 14.400.000 m3 de biogaz (mélange CO2 et CH4),
  • 30.000 MWh d»electricité,
  • 20.000 MWh de chaleur.

L»ensemble des bio-réacteurs-stabilisateurs (BRS), de cribles de divers calibres, de trieurs balistiques ou electro-mécanqiues, etc. est qualifié de manière dithyrambique par le trio d»enquêteurs. Ils vont donner un avis favorable à une usine qui va être construite par un groupement d»entreprises dont le seul retour d»expérience consiste en une usine (La Rioja, Espagne) non encore terminée et non réceptionnée.

Le public a été informé ! Il le sera pendant 10 ans au cours des CLIS puis des CSS jusqu»à ce triste anniversaire du 1er juillet 2018 !  La CLIS du 6 juin 2018 va voir évoquer ces problèmes, ces mensonges pour faire passer en force une usine qui, 10 ans après, fournit un triste bilan.

Que proposons nous ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l»Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d»élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l»assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s»appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d»une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de « Zéro déchets, zéro gaspillage » et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d»OCREAL est actée comme la non mise en place d»un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s»émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d»une Redevance incitative en remplacement d»une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention écologie

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen