Pinocchio va-t-il changer en 2013 ?

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Après avoir lu les articles sur Ametyst, que pensez-vous entre ce qui nous était promis en 2005-2008 et la réalité constatée par la Gazette des communes sur le mélange des déchets triés par ailleurs ?

Votez pour le prix Pinocchio 2013.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Les lombrics à l’oeuvre à Combaillaux

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Article modifié le 13 septembre 2008. Revu le 28 novembre 2013. 

Combaillaux, sympathique petit village de la Communauté de Communes du Pic-Saint-Loup possède une réalisation intéressante : une lombri-station pour l’épuration des eaux usées. Bof, direz-vous, des lombrics, quelle galéjade ! Non ! C’est écologique et çà fonctionne, cela a même été en partie financé par l’Europe (tout le monde ne peut pas en dire autant). Cliquez sur l’image ci-dessous de l’accueil du site de Combaillaux Lombri-station » ci-dessous pour y accèder. Vous trouverez un site agréable à parcourir, bien documenté sur lequel vous découvrirez tous les partenaires et tout le fonctionnement de ce procédé. Cliquez sur l’image ci-dessous.

Les lombrics à l’oeuvre

C’est un site pilote de traitement biologique des eaux usées. Ce matin, 10 septembre 2008, à 11h, j’y étais. Cadre agréable, en bord de rivière, propre, sans aucune odeur. En effet, la station déverse dans un cours d’eau qui alimente les étangs de notre littoral et met un point d’honneur à ne déverser que des eaux de « qualité baignade ». Braves petites bestioles ! Ce n’est pas comme Maera qui déverse en mer, au large, des eaux insuffisamment épurées pour bénéficier de l’appellation « eaux de baignade ».

Le site de Combaillaux est ouvert à la visite tous les vendredis après-midi. Se renseigner auprès de la Mairie.

Notre site ODAM vous convient-il ? Les informations qu’il apporte vous sont-elles utiles ? Soutenez notre action. Adhérez à l’ODAM ou laissez une réaction ci-dessous.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Pollution de la baie d’Aigues-Mortes

Une réaction du 7 septembre 200. Revue le 28 novembre 2013.

Nous avions attiré l’attention sur le milieu marin sensible que constitue le Golfe du Lion et particulièrement la baie d’Aigues-Mortes le 22 octobre 2007. Les 6 et 7 août 2008, une pollution est venue frapper les plages entre Carnon et La Grande Motte. On sait maitenant, d’après des témoignages et des analyses, qu’elle provient d’un déversement supposé accidentel d’un égout. C’est ce qu’a écrit dans sa réponse au Président de l’ODAM le vice-amiral Jean Tandonier, Préfet de la Méditerrannée[1], sans préjuger des conclusions de l’enquête menée par la gendarmerie maritime de Sète pour le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Marseille. Il n’y avait pas de bateau dans la baie d’Aigues-Mortes, le sémaphore de l’Espiguette en témoigne.

Quel égout ? L’enquête confiée par le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Marseille compétent en matière maritime, nous dira qui est responsable de ce gâchis.

De quoi se mêle l’ODAM ? Des affaires de l’Agglomération de Montpellier dont la station d’épuration des eaux usées « Maera » déverse en mer, dans le Golfe d’Aigues-Mortes, des eaux épurées à 70% et qui aurait pu dysfonctionner, ce qui n’a pas été prouvé.


[1] Le Préfet maritime de Toulon exerce les compétences en matière de protection de l’environnement marin.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt enfin fermé et équipé ?

Article créé le 9 septembre 2009. Révision du 28 novembre 2013.

Bientôt, vous ne verrez plus ces camions converger vers le Thôt. Promis, juré, publié dans le Midi-Libre du 31 août 2008, le Thôt ferme pour de bon. Plus de quai de transfert dans « un mois jour pour jour », c’est à dire le 1er octobre 2008. Nous en acceptons l’augure.

Il va rester une activité : la production d’électricité (que nous réclamions) par des moteurs de co-génération qui seraient là depuis février 2008 et dont on nous donne la photo. Les mêmes qu’à l’usine de méthanisation. Ces moteurs tournent depuis février, on ne le savait pas ! Les vingt cylindres ont démarré dans la plus grande discrétion, oubliés au milieu de la camapgne électorale des municipales. On s’interroge sur une telle discrétion due sans doute au fait que le futur maire ne pouvait inaugurer devant les photographes une telle réalisation. Pourtant, nous l’avons réclamée cette co-génération, Mme Nicole Stamm l’avait promise, personne ne l’a inaugurée.Pourquoi ?

Le principal est le résultat : le méthane capté sert de carburant au lieu de partir dans l’atmosphère ou d’être brulé dans des torchères en pure perte. Il y en aurait pour quinze ans d’électricité « durable ».

On étudie à l’Agglo l’implantation sur l’emprise de la décharge, de capteurs solaires photovoltaïques. Encore « une idée, qu’elle est bonne celle-là ». Cela sera à coup sûr rentable écologiquement parlant.

En 2014 ?

Pourtant, en 2014, rien n’a été fait ! Les effets d’annonce de Montpellier-Agglomération n’ont abouti à rien ! De même, en 2020. Et puis nous avons déclenché la Métropole !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Collecte : le dispositif orange et gris de l’agglo

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Article rédigé le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Nous désignons sous l’appellation « dispositif orange et gris », l’ensemble des conteneurs mis en place par l’Agglomération de Montpellier en vue de la collecte du fermentescible et des ordures résiduelles, au fur et à mesure que ces informations nous parviendront et que nous verrons de plus près les dispositif élémentaires qui le composent[1].

La tâche est compliquée, il faut trier autrement comme nous l’annonce le dossier des pages 23 à 26 du mensuel de l’Agglomération « Harmonie » n° 250 d’Avril 2008 (porte-parole officiel de l’Agglo) dans son article « Une nouvelle collecte : les biodéchets ». Il y a un dispositif pour l’habitat collectif et un autre pour l’habitat individuel. Nous analysons à travers les expériences menées et les résultats obtenus depuis le 1er juillet 2008, l’annonce du journal Harmonie. Un élément est commun à tous les foyers : le bio-seau. Ce seau est une petite poubelle de cuisine de 10 litres de capacité, élégante avec son couvercle orange. Elle permet « de stocker en vrac les bio-déchets dans sa cuisine avant de les jeter dans le grand bac à couvercle orange ». Avec l’introduction du tri à la source, les déchets qui allaient autrefois vers la poubelle grise sont séparés en deux fractions :

  • la fraction fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) qui va aller dans le conteneur orange pour entrer en méthanisation directement (ou éventuellement, après déchiquetage des sacs oranges) et
  • le reste (Déchets résiduels : barquettes en alu et en plastique souillées, films plastique souillés, pots de yaourts souillés, etc) sont mis en poubelle grise, dans des sacs gris foncé qui passeront par le tri mécano-biologique (TMB) (après déchiquetage du sac, vers le TMB).

Cas de l’habitat individuel :

Les habitants des villages alentour de Montpellier ont reçu un 3e bac à déchets de 45 litres doté d’un couvercle orange dans lequel ils doivent déverser le contenu du bio-seau orange. Ce que ne dit pas Harmonie, c’est que le résultat de ce dispositif a été la réduction de la fréquence de ramassage de la poubelle grise à une fois par semaine et un passage par semaine de la poubelle orange, le samedi ou un autre jour.

Cas de l’habitat collectif [2]:

Avec le bio-seau, des sacs en plastique orange et en plastique gris ont été distribués. Le sac orange est destiné à recueillir les bio-déchets, le sac gris (ou noir) le reste. Les poubelles grises sont remplacées par des conteneurs à couvercle orange qui recevront les sacs gris et les sacs orange (pas très clair ni logique ?).

L’entrée en usine Ametyst

Le dossier nous explique que « Tous ces déchets seront collectés en porte à porte à partir de juillet et recuillis à AMETYST pour être valorisés ». Sur ce site, les sacs gris et orange seront séparés à l’aide d’une ligne de tri optique appelée système « Optibag » pour traiter d’un côté les biodéchets et de l’autre les ordures ménagères résiduelles (OMR). Mais tous connaîtront une deuxième vie grâce à la méthanisation.

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », Harmonie ne l’écrit pas mais le pense très fort dans ces lignes qui concluent l’article de sa page 26. Nous allons voir qu’il n’en est rien. La canicule qui a commencé en juillet 2008 a déglingué le système. Les 13 communes qui ont ouvert le feu et les petits collectifs du quartier de Montpellier-Villages ont eu à souffrir des mouches, des guépes, des fourmis et autre insectes indésirables autant qu’affamés, selon les dires de la presse quotidienne qui a rapporté ces faits. Photo : Un conteneur de 42 litres après ripage, abandonné devant une maison dans une rue d’une commune en septembre 2008.

Conteneur Orange souillé (intérieur)

Beurk ! Son propriétaire va devoir le passer au laveur à pression.

Où est l’erreur et que se passe-t-il maintenant ?

Selon le maire d’une commune « sinistrée », les habitants ont cessé d’utiliser le conteneur orange de 42 litres et continuent, comme avant, d’alimenter une poubelle grise, sans tri, devant le refus des services techniques de l’Agglo de fournir des sacs oranges pourtant mis à disposition des habitants des petits immeubles collectifs de Montpellier. Il y a maintenant un problème de poubelle grise. Y-aurait-il un échec manifeste de cette collecte séparative qui aurait été mal conçue ?

Nous constatons que le ripage de ces conteneurs va enlever un conteneur où la décomposition méthanique malodorante et incontrôlée a commencé, mettant en danger la santé des ouvriers ripeurs (nos techniciens de surface), avec un contenu en vrac agrémenté de mouches, guèpes, fourmis et autres insectes (en route vers l’usine, les insectes !). Egalement, la prolifération des insectes dans les communes a mis en danger la santé publique et continuera à poser des problèmes dans ces lieux.

Et le sac orange ? Régle-t-il tous les problèmes ? Faut-il le généraliser ou le refuser aux habitants des communes au prétexte que les sacs coûtent cher à la collectivité ? Notre réponse est nuancée : le sac orange régle en partie celui de l’enlèvement des bio-déchets, à condition de ne pas les garder trop longtemps dans sa cuisine sous l’évier. Les déchets étant emballés, nous espérons que les ripeurs seront mieux protégés que leurs collègues agissant en habitat individuel. Le travail des employés des co-propriètés devant laver les conteneurs sera facilité.

Il subsiste un problème redoutable : l’impact des sacs en plastique à l’entrée de l’usine de méthanisation. Le tri optique va envoyer les sacs oranges[3] fermés, noués, vers un système d’ouverture automatique (par déchirage). Ce système risque de laisser passer des bouts de sacs entraînés vers les méthaniseurs. Et là, que va-t-il arriver ? Ces sacs ne sont pas biodégradables, ne sont pas fermentescibles ! Quel impact sur les méthaniseurs ?

A suivre …


[1] Le 23 septembre 2013, une enquête du magazine « La gazette des communes » nous apprenait que ce dispositif est inutile : les biodéchets collectés séparément sont réintégrés dans les ordures ménagères résiduelles (OMR) envoyées vers le Tri-mécanobiolgique-méthanisation et que l’usine ne produit plus de compost, seulement du stabilisat d’OMR et du biogaz. A quoi sert ce dispositif ?

[2] Tout l’habitat collectif de Montpellier-Agglomération n’est pas concerné. Les grands ensemble collectifs ne trient pas. Ils produisent des déchets mélangés (OMR) qui seront acheminés vers le Tri-mécanobiologique (TMB-M).

[3] Ces sacs ont été remplacés, à une date inconnue, par des sacs en plastique bio-fragmentables qui se réduisent en fines particules de plastique qui vont perdurer dans les composts !

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Le Lanceur d’alerte

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Les sacs en plastique

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Info

Les sacs en plastique standard distribués par les grandes surfaces ne sont plus distribués systématiquement. A la place, les magasins vendent des sacs qui peuvent être échangés gratuitement contre des neufs lorsqu’ils sont usés. Les sacs en papier recyclé brun ne sont pas encore entrés dans les moeurs en France, pourtant il y a longtemps qu’aux USA le consommateur y est habitué.

Dans un incinérateur, tout brûle (un désastre économique!). Dans un méthaniseur, le plastique conventionnel n’est pas décomposé, il faut le retirer des déchets, en les éventrant et en les faisant passer sous des cloches aspirantes qui les envoient vers des conteneurs de récupération. D’où l’intérêt des sacs qui peuvent se décomposer (sacs en papier, en amidon de maïs ou de pommes de terre, …).

La collecte doit être organisée de manière sérieuse avant d’implanter la technique de méthanisation dans le traitement des produits résiduels ménagers.

Dans les magasins commerciaux et grandes surfaces, il n’y a plus de sacs en plastique autres que biodégradables

N.B. : au 27/11/2013, il apparaît que les sacs oranges distribués par l’Agglo de Montpellier seraient faits en plastique bio-fragmentable, ce qui laisse dans les composts des fragments de plastique, certes de petite taille mais qui mettront très longtemps à disparaître.

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Comment fonctionne l’usine en 2013

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Information 

L’usine fonctionne mais pas comme prévu au départ. Elle pue, moins en hiver car il fait froid mais empoisonne le quartier au printemps, en été et au début de l’automne.

Un article de la Gazette des communes (…/… cliquez ce lien) dément le bel optimisme de Montpellier-Agglomération. L’usine a été «améliorée», sa capacité de traitement diminuée et sa ligne de traitement des biodéchets arrêtée. La main trieuse des citoyens-citoyennes, qui alimente la poubelle orange et les sacs orange, ne sert qu’à permettre une meilleure méthanisation des déchets de la population qui ne trie pas (OMR).

Cet article démontre la politique de gribouille de Montpellier-Agglomération qui clame en 2012 qu’il faut réduire les déchets et en 2013 qui accepte des «améliorations» qui coûtent 3,5 Millions d’€uros aux cochons de payants contribuables, pour une usine «expérimentale» lancée à l’aide d’un marché public entaché de favoritisme envers un industriel «inexpérimenté» ‘Vinci-Environnement) contredit par un autre industriel (concurrent ?, SITA du Groupe Suez-Environnement).

Le dossier qui accuse (…/…, cliquez ce lien). Que dit le Procureur de la République ?

N.B. : J’ai été entendu au SRPJ de Montpellier sur demande du Procureur, j’ai fourni le rapport qui accuse et exhibé le dossier d’instruction du marché public à l’appui : rien ne s’est passé. Personne n’a plus bougé, notre association n’avait pas les moyens de saisir la justice en 2011.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Inondations : Lattes. Plan de Prévention des Risques d’Inondation

Info

PPRI DE LATTES enquête publique du 21 janvier au 22 février 2013

Le Mardi 15 Janvier 2013 les Lattoises et les Lattois étaient invités à assister à une réunion publique au théâtre Jacques coeur à Lattes. Elle avait pour objectif d’informer le public sur la politique générale de l’état en matière de risques et de présenter le « pourquoi » et le « comment ». Ce projet de Plan de Prévention des Risques Inondations a été élaboré par des représentants de la DDTM en présence du Maire de Lattes.

Beaucoup d’habitants ne se sont pas déplacés à cette réunion car toutes les communications, qu’elles soient de l’Agglomération de Montpellier ou de la Mairie de Lattes, affirment une protection du bassin Lattois depuis que d’importants travaux ont été effectués ( partiteur de crues par le chenal de la Lironde rive gauche, partiteur de crues rives droite à la Céreirède et enfin le recalibrage du Lez Montpellier/Lattes (le cout total de ces travaux est annoncé à 55 Millions d’euros ).

Le « Pourquoi » ne fait aucun doute, car une grande partie de Lattes se trouve dans une zone inondable à forts risques malgré les travaux importants de recalibrage et de confortement des digues du Lez qui ont été réalisés pendant les années 1980 par la Commune de Lattes.

Le « Comment » introduit des doutes et même des craintes. Il n’y a pas de documentation officielle à ce jour qui permette d’affirmer que la sécurisation de notre territoire inondable est assurée. Je m’interroge quant à la véritable efficience de l’ensemble des travaux effectués en rapport avec l’urbanisation intensive sur Montpellier Sud et Lattes, en cours et à venir.

Après la présentation j’ai posé les questions à partir de mon vécu, c’est-à-dire en désignant la crue de 1976 comme la crue de référence pour sa plus grande intensité et non celles évoquées par la DDTM, 2002 2003 2005. (pas de contredits).

J’ai confirmé la qualité de la réalisation des travaux de recalibrage et de confortement des digues du Lez permettant une meilleure prévention et sécurisation. Cependant mes doutes et mes craintes sont provoqués par les réalisations des travaux des deux partiteurs de crues qui jouent un rôle de prévention par l’unique mitigation des risques naturels. Est-ce que les conséquences de l’aggravation des conditions d’inondations par l’importance des surfaces bâties en cours et à venir permettront de conserver cette mitigation ?

Par ailleurs, je n’ai pas obtenu les réponses techniques à mes questions en rapport avec les études préalables d’impacts nécessaires sur les inondations et concernant :

  • l’aménagement ou la réalisation de l’élévation des terrains par la ville de Montpellier en bordure du Lez (par exemple l’ancien stade de Richter qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours des inondations de 1976 et qui a été comblé par environ 2 mètres de gravats afin d’y construire la faculté des sciences économiques. On peut en citer bien d’autres : Le remblaiement au confluent du Lez et du Verdanson, remblaiement du Parc Rimbaud ou les platanes ont été enterrés aux trois-quarts, remblaiement des pieds de l’Arche du Conseil Régional ;
  • de l’urbanisation intensive de Montpellier Sud depuis plus de dix ans,
  • de l’ouvrage du doublement de l’autoroute A9,
  • de l’ouvrage pour le passage du LGV,
  • les surfaces bâties à venir et ses conséquences,
  • une crue importante du Lez/Lironde et les risques de submersion dus à la montée des eaux entre la berge du Lez et le merlon de la Lironde suite à la surélévation du niveau Marin et des étangs,
  • de l’absence de ponts au-dessus de La Lironde (CD 172 et 189), ne permettant pas l’évacuation des habitants en cas de crues.

Je n’ai pas obtenu de réponses techniques aux questions :

  • Quelles seraient les conséquences et les impacts d’une crue avec 900m3 à Lavalette ?
  • Quelles seraient les trajectoires du passage des eaux de débordement du Lez et des ruissellements jusqu’à Lattes ?

J’ai été contesté lorsque j’ai précisé que l’étude de Philippe QUEVREMONT informait que « Lattes, une fois le projet de protection réalisé, ne serait protégé que jusqu’à des évènements naturels d’occurrence moyenne ». Pourtant c’est inscrit en page 33 du rapport de Philippe QUEVREMONT, dans « CONCLUSION ».

Cette réunion a permis de mettre en évidence la gêne et la mauvaise connaissance du terrain du Maire et des représentants de la DDTM présents.

PPRI de LATTES : Pourquoi le danger est toujours présent ?

La ville de Lattes (centre) est construite sur le delta du Lez et risque de connaître des inondations dramatiques et nécessite une documentation et des études plus détaillées sur les protections réalisées et les risques à venir.

Il est nécessaire d’éviter l’isolement des habitants et/ou l’inaccessibilité à l’évacuation des personnes. Il est également impératif d’interdire tout projet susceptible d’aggraver le risque existant ou d’en provoquer de nouveaux.

Mes commentaires :

Est-ce que les études préalables à la réalisation d’aménagements ou d’ouvrages qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, peuvent porter atteinte à ce dernier ont été effectuées ? :

OUI : Voir Rapport sur le bassin versant du lez par Monsieur Philippe QUEVREMONT du 4 Juillet 2006.

Est-ce que les observations qui doivent comporter une étude d’impact récente permettant d’en apprécier les conséquences ont été effectuées :

NON : A ma connaissance, aucune étude d’impact n’a été portée à la compréhension des habitants de Lattes. Pourtant l’exigence d’une étude d’impact s’inscrit clairement dans le principe de prévention et dans le principe d’intégration.

Est-ce que la gestion de risque « acceptable ou non » qui doit tenir compte de la justification scientifique et celle effectuée par des experts sûrs de leurs connaissances dont les avis doivent être fondés sur des certitudes a été effectuée ?

NON : Si les définitions du Risque et d’aléa sont aujourd’hui connues, les notions d’enjeux et de vulnérabilité restent encore floues. Pourtant c’est une attente de sécurité et de transparence qu’attendent les citoyens.

Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé.

CONCLUSIONS :

Quel est le constat :

Les communes littorales du Golfe du Lion, situées essentiellement sur des côtes basses et sableuses, sont concernées, à la fois par les risques d’inondation et de submersion marine. Afin de protéger durablement le trait de côte de Carnon, Palavas, Maguelone, les collectivités locales doivent impérativement arrêter ou limiter le développement intensif actuel et à venir des surfaces bâties ainsi que tous les ouvrages non essentiels au Sud de Montpellier. S’il est possible de ralentir l’élévation du niveau de la mer, elle ne pourra pas être stoppée.

La Cours des Comptes réclame la mise en place d’une véritable stratégie nationale face aux risques d’inondation.

Le développement d’une urbanisation intensive du sud de Montpellier, Lattes, Pérols porté par l’Agglomération de Montpellier est soutenu par les promoteurs et les élus de ces communes. L’amplification des surfaces bâties me parait insuffisamment maîtrisée par l’Etat car le territoire urbanisé de Lattes Centre va quitter légalement le Rouge pour devenir Blanc et Bleu.

Ce changement de destination se traduit par la légalisation de l’aggravation des risques pour toute la partie de Lattes Centre comprise entre le Merlon de la Lironde et la digue du Lez.

Il semble que, trop souvent, l’action publique, notamment dans le domaine économique et dans celui de l’urbanisme, ait fait peu de cas de la question de la prévention des risques. La définition d’un équilibre entre ces divers objectifs montre que les autorités ont tendance à privilégier le développement sur la prévention.

La prévisibilité est au cœur de la prévention et cette notion, du fait de l’état des connaissances, est désormais largement retenue pour fonder la responsabilité, rendant l’application de la force majeure, cause d’irresponsabilité, presque impossible. En complément de cette approche, la probabilité occupe une place de plus en plus importante dans la gestion des risques, englobant des éléments d’appréciation plus précis et différents et exprimant la mise en oeuvre du principe de précaution.

La prévention des risques relève traditionnellement du droit général de la police administrative. Sur cette base juridique, les autorités publiques sont chargées d’assurer la sécurité et par voie de conséquence, de prévenir les risques de toute nature, y compris les risques naturels. Cette compétence appartient pour l’essentiel au maire sur le fondement des art. L. 2211-1 et L2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).

Ce PPRI est trop aléatoire et incomplet. S’il devait être accepté tel que, les conséquences des inondations à venir auront probablement des répercussions humaines et financières. Elles engageront une responsabilité partagée entre le Maire de la Commune de Lattes, le Président de l’Agglomération de Montpellier et de l’Etat par la représentation de son préfet.

Jacky CHANTON

 

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OZ : Mediapart, Les Montpellierains seraient désinformés par le Journal MIDI-LIBRE

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Info

Notre association, au nom de son combat pour la préservation de l’environnement du territoire de Montpellier-Agglomération et de la lutte commune contre le béton à outrance, se dresse de toute sa force contre un projet qui a été porté à la connaissance du public et n’a suscité que peu de réactions. Nous reprenons l’article du site d’information MEDIAPART.

« Dans son édition du 19 septembre 2012, MIDI-LIBRE nous présente « OZ , nature urbaine » , un nouveau quartier autour de la future gare TGV dont l’aménagement a été confié à l’architecte Kees Christiaanse. http://www.midilibre.fr/2012/09/19/oz-creation-d-un-quartier-flamand-d-oz,564889.php#

On nous dit que le nom de OZ a été choisi «  en référence au roman pour enfants,  le magicien d’OZ ».

On nous dit que ses choix d’aménagement ont été guidés par des principes de respect de l’environnement et de développement durable.

On nous parle de « territoire dynamique », « d’harmonie avec le centre d’affaire », « d’équilibre entre pouvoir économique et poumon vert », « d’un quartier très agréable ».

 Le tout illustré en tête d’article par une vue cavalière montrant le nouveau quartier d’OZ, traversé par un gros tiret bleu, la nouvelle ligne LGV, ponctué par un panneau bleu / nouvelle gare TGV et un panneau rouge / quartier d’affaire de dimension plus réduite.

En regardant de plus près cette image, nous n’en croyons pas nos yeux !

http://www.mediapart.fr/files/urbanisme-oz-creation-d-un-quartier-flamand-d-oz_448990_510x255.jpg

Coup de baguette magique ! Le magicien d’OZ a fait disparaitre les 6 voies autoroutières du  dédoublement de l’autoroute A9 qui passera à 80 m de  la ligne TGV.

 Coup de baguette magique ! Le magicien d’Oz a fait disparaitre le fait qu’un quartier de 30 000 habitants sera enclavé entre les 12 voies autoroutières espacées de moins de 400 mètres prévu en page 21 du PLU de Montpellier  annexe 1  Quartier SUD A9.

Coup de baguette magique ! le magicien d’OZ fait disparaitre les problèmes de morbidité générés par la pollution du trafic routier. Souvenez vous! En 2005 dans l’étude portant sur « Évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique sur l’agglomération de Montpellier » ( DRASS LR et Institut de Veille Sanitaire, 2005 ) » il est établi que « La pollution atmosphérique dans l’unité urbaine de Montpellier est  essentiellement due au trafic routier » (page 30) et que « La pollution atmosphérique est directement responsable annuellement, dans la zone d’étude, de 34 décès anticipés, dont 13 pour motif cardiovasculaire et 4 pour motif respiratoire. En termes de morbidité, elle provoque chaque année 79 admissions hospitalières pour motif cardiovasculaire, 15 pour motif cardiaque, 9 pour motif respiratoire chez les plus de 65 ans et 4 chez les 15-64 ans »( page 27).

A combien de “décès anticipés” assisterons nous une fois ce quartier de 30 000 habitants installé dans ce secteur « compris entre les deux autoroutes en multi-expositions vis-à-vis des nuisances routières acoustiques et atmosphériques » comme le notifiait en 2005 le dossier d’enquête publique concernant le dédoublement de l’autoroute A9 ? Dossier qui, souvenez-vous!, a reçu en 2006 un  Avis défavorable à l’unanimité de la commission d’enquête publique à ce qu’il soit conféré le caractère d’utilité publique au projet de dédoublement de l’autoroute A9 au droit de Montpellier, au motif de « l’absence de prise en compte de l’urbanisation de la grande couronne de Montpellier ».

Coup de baguette magique ! le magicien d’OZ fait disparaitre le bruit occasionné par les nombreuses infrastructures pas de nuisances sonores en provenance des pistes de l’aéroport, pas de nuisances sonores  en provenance des 12 voies autoroutières, pas de nuisance sonores générées par les lignes LGV et le trafic de la nouvelle gare. Tout baigne dans une couleur verte, cotonneuse et si vous en doutiez, une petite image illustre à droite l’ambiance magique de ce quartier en vous montrant un cheval blanc qui broute tranquillement dans cette urbanisme pacifié au milieu de petits cabanons encerclés de jardins partagés et Jean Pierre Moure, président de l’ Agglo, de conclure « c’est une respiration, de l’audace, c’est Ozé ».

Ce qui est osé, c’est de reprendre à son compte l’oxymore d’Alphonse Allais, qui pour résoudre leur insalubrité proposait de « construire les villes à la campagne » et « de prolonger le boulevard St-Michel jusqu’à la mer ! ».

Le songe Ozé ne risque-t-il pas de se transformer en cauchemar ? »

Où est l’audace et l’Ozé ? La zone sud de Montpellier-Agglomération bouleversé, son caractère champêtre ravagé ? Des vergers détruits, des expropriations à la chaîne ? Il ne suffit pas d’avoir collé des verrues puantes au sud de Montpellier. Il faut réitèrer entre l’usine de TMB « Ametyst » et la décharge dormante du Thôt qui lâche doucement son méthane et ses lixiviats toxiques ! Il y a eu un avis défavorable en 2006, on passe outre allègrement ! Avec un peu de « greenwashing » !

Cliquez ce lien ou  l’illustration ci-dessous pour agrandir.

L’équipe de rédaction ODAM

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De Montpellier à la mer

Le projet d’aménagement de Montpellier à la mer

1. Ce que prévoit l’Agglomération de Montpellier :

Porté par Montpellier Agglomération, le projet urbain de la Route de la Mer, implique deux communes, Lattes et Pérols, soit cinq kilomètres d’avenue et 250 hectares à transformer et à aménager :

Ø      200 000 m² de commerces

Ø      6 000 à 8 000 nouveaux logements

Ø      75 000 m² de bureaux

Ø      40 000 à 50 000 m² d’équipements

2. Pourquoi ce projet est-il dangereux ?

Ce projet répond à une ancienne volonté de Montpellier de s’étendre jusqu’à la mer. Il est maintenant réalisable grâce à la complicité de la commune de Lattes avec l’Agglomération de Montpellier depuis 2001.

Cette opération d’aménagement s’inscrit dans l’un des sites stratégiques du SCOT et dans la démarche Plan climat énergie territorial. Elle parait performante sur le papier, grâce à des “bâtiments à biodiversité positive” et répond aux souhaits de Montpellier Agglomération et de quelques architectes. Par contre sur le terrain c’est une projection qui ne répond pas aux critères d’une ville durable.

Je suis catastrophé de l’indécence d’un rapprochement avec « biodiversité ou éco-cité », Pourquoi ?

Elle serait bâtie près de l’autoroute A9 (qui doit être doublée dans les prochaines années, plus le passage du LGV) alors que c’est déjà l’une des zones les plus polluées de l’Agglomération de Montpellier. Elle est également l’une des zones les plus polluée de France selon la cartographie initialisée par l’Ineris et présenté le 22 Novembre 2011 (voir ci-dessous). Cette carte montre les situations d’inégalités environnementales où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture ou du trafic automobile.

Le sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait du souhait de l’Agglomération d\’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone. Montpellier a surélevé le niveau de ses terrains d’environ un mètre entre Richter et le pont de l’autoroute de Lattes afin de construire de nombreux bâtiments. Ce qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours de l’inondation de 1976 (la crue de référence) est devenu un fait aggravant en cas de récidive pour la commune de Lattes. Les risques locaux liés aux inondations sont tellement importants qu’ils engagent, non seulement les générations futures mais également et surtout les populations existantes.

3. Plus de trente ans que Montpellier Agglomération a une gestion environnementale catastrophique :

Elle n’a pas intégré la globalité des besoins routier et autoroutier afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation pour un aménagement durable de son territoire. Elle est responsable du mauvais choix de gestion du Centre d’Enfouissement Technique du Thôt (une agression à la nature, laissant une pollution à long terme) et confirme ce mauvais choix par son usine de Méthanisation qui est un échec technique et financier alors que celui-ci était prévisible et pouvait être évité. Quant à l’extension de la station de la Céreirède à Lattes et baptisée « Maera » avec son émissaire de rejet en mer, c’est une réalisation très onéreuse pour le contribuable qui permet un gaspillage important d’une eau précieuse pour notre avenir. Elle contribue à polluer la Méditerranée et son réseau dégage des odeurs pestilentielles (de sulfure d’hydrogène) à plus d’un kilomètre. Pourtant il était possible de réaliser une station moins coûteuse, plus efficace, plus écologique et bonne pour le contribuable et l’emploi par le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Le choix très contestable de l’aménagement de la Lironde qui a été réalisé non pas pour réduire les effets d’une inondation très importante mais bien pour poursuivre coûte que coûte un programme d’urbanisation intensif tel qu’il était prévu depuis de nombreuses années.

La carte des pollutions selon l’INERIS

 

4. Les risques littoraux

Notre littoral est l’interface entre la Terre et la Mer, il est très convoité. Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres ( urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé …) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins.

Il est également nécessaire de prendre en compte l’élévation possible et rapide du niveau marin suite au changement climatique et aux phénomènes extrêmes. Sans être alarmiste, il est impératif d’appliquer le principe de précaution car il nous sera difficile de retenir la mer très longtemps pour une gestion durable du trait de côte.

Le Rhône sous l’influence de l’urbanisation et des courants marins n’alimente plus suffisamment en sable notre côte et menace nos plages ainsi que ses habitations. Le trait de côte recule.

Palavas, Pérols, Lattes sont des villes exposées à des risques de submersion marine, directe ou indirecte, dus à la montée des eaux par surélévation du niveau marin lors de tempêtes, sous l’effet du vent, de la dépression atmosphérique, les fortes pluies accompagnant les perturbations peuvent provoquer des dégâts, à la fois matériel et humain.

Conclusion

C’est une vision de notre territoire avec une concentration des pollutions au sud de l’Agglomération, ce qui représente des enjeux environnementaux non compatibles avec la représentation de l’aménagement de notre littoral à 2050.

Jamais notre ville ne s’est retrouvée devant un enjeu aussi important pour notre environnement, notre cadre de vie, notre sécurité et notre santé.

Alors que notre Commune avait toujours préservé un espace tampon avec Montpellier, aujourd’hui, si ce projet devait être accepté, Lattes deviendrait un bourg de Montpellier et non maîtrisable par les Lattoises et Lattois. Nous pourrions souffrir d’une détérioration irréversible de notre environnement par rapport à ce que nous avons connu.

Lattes le 20/10/2011

Jacky CHANTON (Lattes)