Maera : inondations, NON aux 100 millions d’euros !!

STATION D’EPURATION  « MAERA »

NON POUR UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE DE 100 MILLIONS D’EUROS

Nous (ODAM) constatons et nous regrettons encore aujourd’hui, et pour la seconde fois sur le même thème, que notre demande citoyenne et associative concernant un droit de réponse aux articles qui sont parus dans le journal « le Midi Libre »  n’aient pas été prises en compte. (voir les dossiers ci-dessous) :

Nous sommes sous l’influence d’une Agglomération/Métropole qui développe sa gestion et sa puissance de communication à partir du lobbying industriel et financier. Elle vante l’orgueil de ses citoyens par de grands projets coûteux et dont l’utilité est trop souvent contestable. Elle s’entretient et nous entretient  dans un déni de réalité.

Pendant 7 années, je suis resté isolé, suite à ma demande pour le recyclage et réutilisation  des eaux usées des stations d’épuration et en particulier celle de « Maéra ». Aujourd’hui je constate que cette approche séduit de plus en plus et même auprès des élus de Montpellier Métropole. Il reste à savoir si la Métropole restera sur les mêmes positions que celle de l’Agglomération de 2010, « qui ne voulais pas revenir sur ces sujets et qu’il était hors de question d’en parler ».

Ma demande reste pourtant la même, à savoir : Initialiser une étude afin de recycler les eaux de la station d’épuration « MAERA »  et prévoir sa réutilisation selon la qualité et suivi sanitaire nécessaire à l’usage final.

Ce procédé devrait permettre la préservation de nos ressources, le développement de nos activités économiques, la création d’emplois et  la possibilité de contribuer au maintien de la biodiversité.

En plus d’éventuelles situations de pénurie, le réchauffement climatique  est déjà une réalité depuis un peu plus  de 50 ans. Nous savons que l’augmentation des températures se traduira par une augmentation de la demande en eau, qu’elle soit potable, d’irrigation, destinée à la recharge des nappes phréatiques ou à assurer le refroidissement des installations de production d’énergie.

Le risque d’entraîner une dégradation de la qualité et la diminution de nos ressources est donc d’actualité. En protégeant nos ressources,  qui influent sur les aspects à la fois quantitatifs et qualitatifs,  nous protégeons notre avenir et répondons à nos préoccupations.

Quel est le bilan sur investissements de la station d’épuration  de « San Rocco, Italie » avec celle de « Maéra, France »? :

La station d’épuration de San Rocco (Italie, construction 2004) dont la capacité de traitement est de 1,2 millions équivalent habitants et traite 300 000 m3 d’eaux usées par jour. C’est une réalisation qui a nécessité un investissement de 87millions d’euros.

La rénovation de la station d’épuration « MAERA » est conçue pour une capacité de traitement de 470 000 équivalent habitants et un coût de réalisation de 150 Millions d’euros (dont 65 millions d’euros pour l’émissaire en mer).

Le constat :

La construction de la station d’épuration de San Rocco est moins chère que celle de Lattes (Montpellier Agglomération/Métropole), elle recycle ses eaux pour l’irrigation de 22 000 hectares et elle a permis de développer des activités économiques et des emplois.

La station « Maéra » n’apporte aucune  valorisation des eaux traitées et rejette des micropolluants, des métaux lourds et des résidus de substances pharmaceutiques en mer. (Nous sommes perdants par le montant investi et perdants en terme économique, écologique et emplois).

Dans le cadre de la préservation de nos ressources en eau, le recyclage des eaux usées et des eaux pluviales pour des utilisations agricoles et industrielles devrait se généraliser dans les années à venir.

Le recyclage des eaux usées répond  aux critères de l’économie circulaire et devient indispensable à notre futur.

VEOLIA, SUEZ (Novergie, SITA..), SAUR, sont des multinationales qui disposent de milliers d’experts à leurs services. Elles possèdent les compétences, à la fois, scientifiques, technologiques, économiques et juridiques qui leur servent de références pour influencer les élus locaux, lesquels sont  souvent fragilisés de l’absence de ces connaissances. Nos élus, à force de déléguer le service public à des entreprises privées, ne sont plus en mesure de juger les choix techniques ni le travail effectué par les prestataires ( exemples : Usine de Méthanisation « AMETYST » ou Station d’Epuration « MAERA »). Dans les deux cas, c’est le délégataire privé qui oriente et impose indirectement ses choix techniques et financiers en fonction de son intérêt et non  celui de l’intérêt général. 

    Jacky CHANTON

Secrétaire de l’ODAM

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Quand la mer monte

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Info

C’est un des ateliers-débats des journées des 25 et 26 septembre 2015. Y avez-vous assisté ? Quels ont été vos réactions ?

Palavasiondé en 2019
Palavas sous les Flots

A l’ODAM, nous pensons qu’il ne faut pas reculer. Ce n’est pas une raison pour construire dans les futures zones inondées (OZ, ODE, …).

Il faut protéger les constructions existantes, c’est sûr ! A quel prix ?

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Vous avez dit biodiversité ?

Montpellier 25 septembre, 1ère journée de la 7e fête de la Biodiversité. Le thème dominant annoncé : refaisons le climat ! En arrivant sur le site compris entre la Mairie (la nouvelle !) et le bassin Jacques Cœur,j’ai un coup de sang ! Un groupe électrogène à moteur dièsel, caché derriere des bâches et un buisson ronronne et crache sa fumée indiscrète vers le ciel bleu de cette magnifique journée d’automne 2015. Cette fumée contient un nombre de polluants que je souhaite pas nommer ici mais qui marque cette journée d’une lourde « empreinte carbone ». Un mauvais point, un carton rouge !

Que dire des guérites exigües où l’on a parquées les associations, certaines par deux pour 4m2 au sol, dont 2m2 réservés aux tables ! Heureusement qu’il fait beau ! S’il avait plu, quel beau bourbier en perspective dans cette prairie inondable qui borde le Lez ! Que dire de cette ancienne zone humide où le mauvais génie de Montpellier avait prévu une urbanisation densifiée qui se traduit, sauf sur cette pairie et le bassin Jacques Cœur, par un cadre durement bétonné ! Où nos malheureuses associations de défense de la biodiversité auraient pu cacher les magnifiques posters et flyers étalés sous le soleil ? Peut-être se refugieraient-elles dans les stands de la mairie et de la métropole qui se sont taillées la part du lion en matière de guérites !

Sur le terrain, dans nos oliveraies, nous avons banni les pesticides tueurs de biodiversité, nous avons banni les herbicides qui affaiblissent nos arbres et avons contribué à faire revenir l’enherbement naturel, pelouses soigneusement taillées où fleurissent les primevères blanches de l’automne et où courent de nouveau staphylins et carabes mangeurs de pupes et larves des mouches de l’olive. Nous pratiquons la défense de la biodiversité sur le terrain. Merci à ceux qui dans leurs guérites exigües expliquaient ce matin aux enfants des écoles de Montpellier et de sa région la richesse que représentent nos insectes et nos petites fleurs pour leur avenir, celui de la planète.

Raymond Gimilio
Docteur en sciences biologiques mention écologie
Chevalier du Mérite agricole




MMM : une métropole pourquoi faire ?

Une métropole, pourquoi faire ?

Pour le moment, le territoire n’a pas bougé, l’usine de traitement des déchets par tri mécano-biologique ne semble pas avoir amélioré ses performances mais, nous, contribuables de Montpellier-Méditerranée-Métropole allons continuer à payer le prix fort ! Pour continuer à n’avoir aucune réponse des chantres de la démocratie de proximité qui refusent de s’expliquer quand une association citoyenne s’adresse à eux pour demander des explications sur la gabegie qui va continuer avec le vote de la Délégation de Service public (DSP) à l’exploitant qui a obtenu ce résultat remarquable : “améliorer le fonctionnement en mélangeant à la réception la collecte des biodéchets triés par la main des citoyens responsables”. Il est du devoir de la Métropole de développer le tri citoyen à la source, en recrutant et formant les ambassadeurs du tri.
Lisez notre actricle sur la Scandaleuse gestion des déchets.
Merci à tous ceux qui ont téléchargé notre nouveau bulletin d’adhésion et nous ont adressé leurs chèques de soutien. Nous ne percevons AUCUNE subvention de qui que ce soit !
Merci à tous ceux qui nous lisent.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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Maera : CR de visite d’une STEP

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

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Compte rendu de la visite du 15 Janvier 2015 de la Station d’Epuration MAERA

Ce sont 31 participants qui ont assisté à cette visite qui était très attendue depuis longtemps, à l’invitation de l’ODAM.
Pour nous présenter la station et répondre à nos questions, nous avions :

  • Monsieur Nicolas MAYOL du Service d’ingénierie Mayane pour la présentation et documentation de MAERA.
  • Madame Sylvie HEINIMANN LUNA de la Direction Eau et Assainissement de Montpellier Métropole Méditerranée.
  • Monsieur Claude HOUSSIN, représentant la société Véolia et responsable de Maéra.

Nous avons trouvé en face de nous des personnes d’une grande courtoisie, disponibles et compétentes, chacune dans leur domaine.

Historique

En 1995, le District de Montpellier dépose un dossier administratif d’extension de la Céreirède avec rejet en mer. Le lancement des travaux de terrassement débute en 2002 et dès Juin 2003, c’est le début de la pose du premier tronçon de l’émissaire.
L’inauguration de la station d’épuration aura lieu en septembre 2006, elle est appelée « MAERA », la Néreide, c’est aussi le nom scientifique d’un petit crustacé. Il s’agit de la réhabilitation de l’ancienne station d’épuration de la Céreirède construite en 1965 qui est située sur la commune de Lattes.
Elle traite actuellement la majorité des eaux usées des habitants de Montpellier Métropole et industrielles qui sont raccordées au réseau d’assainissement et des eaux pluviales (dans le cas de réseaux non-séparatifs). Elle a une capacité actuelle d’environ 330 000 équivalent habitant (EH) pour une capacité maximale de la station qui est de 470 000 EH, (soit le traitement d’une ville de 470 000 habitants).
Elle a permis d’assainir la qualité des eaux du Lez en aval de la station jusqu’à la mer. La station rejette une eau épurée proche de 95% et dont l’exutoire se situe en mer à vingt kilomètres de « MAERA » dont 11 km sous l’eau à trente mètres de profondeur.

Traitements

On peut distinguer deux opérations principales dans le traitement de l’eau :
Le prétraitement qui comprend le dégrillage (qui élimine les déchets volumineux), le dessablage (qui permet d’extraire les sables), le déshuilage (qui débarrasse l’eau de ses corps gras)
Le traitement biologique qui comprend :

  • Les boues activées, avec des bassins d’aération (qui éliminent les pollutions dissoutes carbonées, azotées) et des bassins de clarification (où on assiste à la décantation du floc et sa séparation avec l’eau épurée).
  • La biofiltration. En phase d’affinage, les bactéries vont se fixer sur des billes de polystyrène et vont former un film biologique qui élimine la pollution soluble présente dans l’eau et dégrade les matières particulaires qui se sont déposées à la surface du matériau granulaire. Les billes vont ainsi constituer un filtre, bloqué dans la partie supérieure par un plafond crépiné qui ne laissera passer que l’eau épurée. Le lavage des filtres est journalier. Le biostyrène peut diminuer en granulométrie avec le temps. Afin d’y remédier il est possible de reconditionner la cellule du filtre avec des billes neuves à hauteur de 20% de billes neuves, sinon, il est valorisé par incinération.

Les résidus de traitement sont récupérés sous forme de boues et méthanisés pour la production de méthane. L’énergie sera récupérée comme combustible pour alimenter différentes utilisations de la station (production d’électricité et alimentation des digesteurs). Ce sont 70 tonnes par jour de boues traitées qui sont transportées essentiellement vers Narbonne (34) et Gailhan (30). Du fait de leur faible teneur en métaux, elles sont valorisées sur des plateformes de compostage (mélange avec des déchets verts).
Les problèmes des odeurs sont pris en compte par Véolia afin d’en réduire ou éliminer les nuisances olfactives de sulfure d’hydrogène essentiellement. Les travaux nécessaires sont, et seront effectués : divers traitements, la pose de plusieurs « nez électroniques » et la couverture de bassins.
Afin de prévenir Véolia en cas de problèmes, le numéro d’appel est : 09 69 32 35 52

Les réseaux d’assainissement

Les eaux usées sont collectées sur le lieu de leur production pour être acheminées par un réseau de conduites vers la station d’épuration. Le réseau collecteur est dit séparatif quand il n’achemine que les eaux usées ou unitaire quand il achemine aussi les eaux pluviales. Trois bassins semi-enterrés pour un volume de 25 000 m3 permettent la régulation de ces eaux pour un débit maximum de 4 m3/s, si le débit est supérieur, après de fortes pluies par exemple, la partie supplémentaire est alors déversée directement au Lez.
Elle permet de préserver le patrimoine naturel, rivières, étangs, lagunes. En particulier elle a permis d’améliorer la qualité environnementale lagunaire.
Pour plus d’information du réseau Lagunaire : http://rsl.cepralmar.com/intro_01.html
Les micropolluants contenus dans les eaux traitées ne sont pas totalement éliminés et sont rejetés en mer, ils seront ensuite dispersés dans les eaux pour élimination. Même présents en petites quantités, les micropolluants ne sont pas exempts d’impacts environnementaux et sanitaires.
La Station d’Epuration des Bouillides, à Sophia-Antipolis (06) qui s’est positionné en précurseur depuis 2012 avec un traitement des micropolluants. Cette réalisation est signée Degrémont Suez Environnement. Cette mise à niveau n’est pas prévue pour la station MAERA.

Etiage du Lez

Un apport d’eau du Bas-Rhône-Languedoc a été mis en place afin de maintenir un débit suffisant dans le Lez pour garantir les usages en aval et éviter la remontée de la nappe salée.
Le Montant des travaux (HT)

  • Travaux de rénovation et d’extension de station d’épuration : 70 M€
  • Travaux émissaire : 65 M€
  • Marchés annexes (études, maîtrise d’oeuvre, contrôles,…) : 15 M€

TOTAL :150 M€

Conclusion :

Une présentation très intéressante qui a permis à beaucoup de participants de poser leurs questions dans un esprit convivial, parfois passionné, mais toujours dans le cadre de l’intérêt général.
« MAERA » est une Station d’Epuration performante qui respecte les normes en vigueur en France. Les points faibles relevés : les réseaux unitaires mais pris en compte par MMM ; les problèmes olfactifs, mais pris en compte par Véolia ; les bassins d’orages qui ne permettent pas d’absorber le surplus à 4m3/s et l’absence d’une mise à niveau de la station afin d’améliorer le traitement des micropolluants.
A titre personnel, je vous apporte mes propres commentaires, ce qui signifie qu’ils n’engagent que moi :
Redistribuer l’eau recyclée est un enjeu pour le XXIe siècle :
On peut choisir de réutiliser les eaux pour divers usages: irrigation agricole, arrosage de pelouses, de parcs et de golfs ; refroidissement, lavage et procédés industriels ; alimentation de chasses d’eau ; mise en eau de pièces d’eau artificielles paysagerie urbaine; recharge de certaines nappes aquifères. Dans ces cas, l’eau doit être assainie mais n’a pas besoin d’être potable.
Dans le cadre du développement durable, je considère que la Station d’Epuration de demain ce sera celle qui permettra le meilleur traitement au meilleur coût tout en permettant le recyclage des eaux y compris les micropolluants. Il en est de même pour le recyclage des phosphates et du phosphore qui sont indispensables à la vie et pourtant ils vont manquer avant la fin de ce siècle.

Traitement des micropolluants :

Le nombre de substances chimiques recensées aujourd’hui est supérieur à 65 millions, chiffre qui ne cesse de s’incrémenter avec plus de 11 000 substances par jour depuis 2002 (Source : EAWAG NEWS 2009) mais il en existe 3000 qui présentent un risque sanitaire selon « REACH » (ils sont évalués en Europe).
L’extension de la Station des Bouillides (06), répond avec un temps d’avance à la directive européenne cadre sur l’eau. Celle-ci impose, en effet, la réduction de ces substances néfastes dans le milieu naturel à l’horizon 2015, et leur élimination en 2021.
Pour plus d’information sur les traitements possibles :
Cliquez ce lien : http://www.actu-environnement.com/ae/pdt/degremont-station-traitement-micropolluants-eau-380.php4
http://www.derichebourg-aqua.com/fr/actualites/loira-presente-a-pollutec-son-procede-loilyse-7/
La sous-estimation de la pollution de ces milieux en France a été dénoncée par l’organisation écologiste WWF. Le nombre insuffisant de substances toxiques recherchées (41 substances prioritaires + 4 métaux et 5 pesticides), la difficulté des protocoles de mesure (au regard des faibles concentrations quantifiables), la non prise en compte de l’effet cocktail lié à l’association de certaines molécules, ainsi que des méthodes d’évaluation impropres à décrire l’état réel des eaux seraient les principales causes de la surveillance biaisée de ces écosystèmes.
Le recyclage des eaux traitées répond à une économie circulaire :

  • Une eau utilisée plusieurs fois avant d’être rejetée dans le milieu naturel.
  • Un recyclage deux fois moins cher que le dessalement de l’eau de mer.
  • Une économie de la ressource en amont et une réduction des déchets en aval.
  • Une économie d’énergie liée aux activités de pompage et de transport de l’eau.
  • La réutilisation de matières organiques présentes dans les eaux usées, pouvant fournir, après leur méthanisation, l’énergie nécessaire à leur traitement.
  • La possibilité de devenir de l’eau potable et utilisable à des fins alimentaires après passage par des traitements poussés et par la recharge dans les nappes.
  • La contribution à une gestion active des aquifères côtiers afin de maîtriser la progression de l’intrusion saline.
  • L’utilisation dans des circuits industriels en boucle courte, dans une logique d’écologie industrielle. Les eaux doivent être traitées en fonction de l’usage qui en est fait, dans le cadre d’une étude de rentabilité économique tout en préservant les risques sur la santé, l’agronomie et l’environnement.

Ces processus sont déjà utilisés en France mais beaucoup moins développés que les autres pays européens, alors que la France est à la pointe de ces technologies.
En Espagne : La ville de Barcelone est la plus grosse unité de recyclage d’eaux usées en Europe
En France :

  • Narbonne
  • Clermont Ferrand
  • Sainte Maxime
  • Le Mont Saint Michel
  • Pornic

Je reste fidèle à mes convictions de 2009, à savoir que je considère que la station d’épuration « MAERA » conçue pour une capacité de traitement de 470 000 équivalent habitants et un coût de réalisation de 150 Millions d’euros représente un montant très élevé si je la compare à la station à la station de San Rocco (construction 2004) dont la capacité de traitement est de 1 million équivalent habitants et traite 300 000 m3 d’eaux usées par jour. Une réalisation qui a nécessité un investissement de 84 millions d’euros et recycle ses eaux pour l’irrigation de 22 000 hectares.
Consultez : http://odam.ouvaton.org/file/MAERA_RECYCLAGE_2_07_2010.pdf

Jacky CHANTON

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Raymond  GIMILIO

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Amétyst : 6 ans après

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L ‘USINE DE METHANISATION « AMETYST »  SIX ANS APRES

Le constat d’une triste réalité et un bilan effrayant

En remplacement de la gestion catastrophique de la décharge du Thôt, l’Agglomération nous avait annoncé une usine de méthanisation  « AMETYST » avec  « ZERO NUISANCE » :

Fallait-il y croire ?

NON,  par ailleurs, le coût de cette usine a  doublé et n’arrête pas d’augmenter.

Est-ce que les principaux inconvénients de cette usine étaient prévisibles ?

La réponse est OUI. Ils ont été dénoncés par des citoyens et des Associations.

Est-ce que la démocratie participative des citoyens et associations environnementales indépendantes a été prise en compte ?

NON, c’est l’Agglomération qui imposera, à la fois, le lieu et la taille de l’usine.

Le contrat annoncé par l’Agglomération de Montpellier était le suivant :

L’unité de méthanisation  AMETYST inaugurée en juillet 2008 est dimensionnée pour traiter 203 000 tonnes, soit 170 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles et 33 000 tonnes de bio-déchets. Son rôle est de traiter et valoriser par procédé biologique la fraction organique des déchets en produisant du compost réutilisable en agriculture et du biogaz.

A-t-elle répondu au cahier des charges ?

NON, elle traitera en 2013  environ 130 000 tonnes au lieu 203 000 tonnes, soit 123 650 tonnes  pour les ordures résiduelles au lieu de 170 000 tonnes et 2 589 tonnes de bio-déchets au lieu  de 33 000 tonnes. C’est aussi plus des ¾ des déchets sortants qui seront envoyés en centre de stockage de déchets ultimes à Castries ou incinérés à l’usine de Lunel ou traités et stockés à l’extérieur de l’Agglomération.

N’est-elle pas surdimensionnée par rapport aux besoins et implantée au mauvais endroit ?

OUI, dans les deux cas. La réduction de nos déchets est impérative et nécessite   un meilleur tri à la source. Elle peut être encore plus efficace avec l’instauration de la REOM taxe (d’enlèvement des ordures ménagères) qui est beaucoup plus  équitable et permet d’encourager le tri sélectif. Par sécurité, il n’était pas concevable d’implanter une usine « expérimentale » de cette taille proche des habitations mais la construire le plus adjacent possible au centre de stockage afin de réduire à la fois, les pollutions et les coûts des transports.

A-t-elle répondu aux critères, efficacité/coût ?

NON, nous sommes confrontés à un échec technique et un gouffre financier. La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France.

Pourquoi le compost qui sort de cette usine est-il de mauvaise qualité ?

C’est l’ensemble du compost qui est produit à partir du TMB (Tri mécano biologique).

Comme une très grande part du contenu de nos déchets fermentescibles «  poubelles orange », est mélangé aux OMR (le contenu de nos poubelles « grises ») en usine, le compost ainsi produit est de mauvaise qualité. En réalité au lieu d’avoir un produit valorisable nous avons conçu un nouveau déchet qui sera éliminé en centre de stockage ultime (CSDU) à Castries ou incinéré (usine d’incinération) à Lunel.

Le paradoxe : Ce procédé est encore aggravé par l’apport supplémentaire de la majorité des  végétaux broyés en provenance de GRAMMONT  afin de servir de structurant à la maturation des digestats pour le fonctionnement d’Amétyst afin d’être ensuite, transformé en « déchet ».

Alors  que le gouvernement entend soutenir des démarches territoriales « zéro gaspillage, zéro déchet », pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Est-ce  que la signature d’un contrat de Délégation de Service Public pour  10 ans d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est justifiable ?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction de nos déchets prévisible, ce contrat ne paraît pas compréhensible. Par ailleurs, le détail technique du/des process pour les  améliorations qui sont prévues pour un montant entre 7 et/ou 10 millions d’euros par Novergie n’a pas été porté à notre connaissance.

Peut-on encore avoir confiance en ces objectifs et aux améliorations qui sont annoncés ?

A l’approche de Noël, je le souhaite réellement, mais si je prends en considération l’ensemble des promesses non tenues et bafouées depuis plus de 40 ans et un Plan Départemental de gestion des déchets complexe et  frileux, vous me permettrez d’avoir de sérieux doutes, pour ne pas dire une incompatibilité entre la volonté affichée et l’action.

 Bilan fonctionnel d’AMETYST

Le constat des Riverains de Garosud en 2013

Tonnage des déchets entrants à Ametyst en 2013 :                         129 602 tonnes

Tonnage des sortants pour la décharge ou l’incinération :         111 958 tonnes

Ventilation des destinations finales des  sortants :                   ·

  • 42 683 T Décharge de Castries
  • 19 852 T incinérateur Ocréal de Lunel
  • 25 696 T décharge hors agglo    (non spécifié par l’agglo)
  • 23 727 T incinérateur hors agglo (non spécifié par l’agglo)  

Total       111 958 Tonnes

Les valorisations :

  • Valorisation électrique (production de l’usine)                            : 16 172 169 Mw/h
  • Consommation électrique de l’usine                                                 : 15 298 855  Mw/h
  • La production de chaleur pour les Grisettes
    (
    seule valorisation de l’usine)                                                              : 4 593 900
  • La production de chaleur pour le fonctionnement de l’usine :  2 485 83
  • Valorisation de compost                                                                        : 465 Tonnes

Bilan fonctionnel d’Amétyst (source : François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de garosud)

LES ENGAGEMENTS DE NOVERGIE/SUEZ ENVIRONNEMENT

L’Agglomération de Montpellier signe avec le même exploitant NOVERGIE , Suez Environnement, via sa filiale SITA qui remporte le contrat d’exploitation de l’unité de méthanisation Amétyst, pour une durée de 10 ans et un chiffre d’affaires cumulé de 150 millions d’Euros.

L’unité de production d’énergie verte bénéficiera de nouveaux investissements pour renforcer sa capacité de valorisation énergétique et créer une véritable filière de valorisation organique sur le territoire.

SITA prévoie d’investir entre 7 et 10 Millions d’euros qui permettront d’augmenter de 50% la production d’électricité et de chaleur. Les matières à haut pouvoir calorifique (comme le plastique) contenues dans les refus seront transformées en combustible solide de récupération (CSR), et seront valorisées par SITA auprès des cimenteries, en substitution de combustibles fossiles (tel que le charbon).

SITA valorisera aussi, en complément des déchets ménagers, les bio-déchets du territoire en nouvelles ressources organiques pour produire 33 500 tonnes de compost normé par an.

SITA s’appuiera sur l’expertise et le réseau logistique de Terralys, filiale de Suez Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets organiques, pour la commercialisation et la distribution de ce compost.

Le développement de cette nouvelle filière, associé à une valorisation énergétique des déchets plus performante, permettront une réduction conséquente de la part de déchets enfouis, avec plus de 51% des déchets du territoire valorisés en nouvelles ressources.

Selon BFMTV, avec de telles innovations, l’unité de production d’énergie verte Amétyst devient une référence européenne de méthanisation des déchets ménagers et bio-déchets, aux performances inégalées pour ce type d’installation.

Les dossiers de presse :

MIDI LIBRE : Montpellier, usine de méthanisation,  la filiale de Suez revient par la fenêtre

http://www.midilibre.fr/2014/12/11/ametyst-et-voila-le-retour-de-sita,1096146.php

BFMTV : Suez Environnement signe un contrat de 150 ME.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/suez-environnement-signe-un-contrat-de-150-me/

Hérault Tribune : MONTPELLIER : SUEZ ENVIRONNEMENT exploitera l’unité de méthanisation AMETYST POUR UN MONTANT CUMULÉ DE 150 MILLIONS D’EUROS SUR 10 ANS

http://www.herault-tribune.com/articles/25344/montpellier-suez-environnement-exploitera-l-unite-de-methanisation-ametyst/

Midi Libre, l’Agglo de Montpellier s’entête : http://www.midilibre.fr/2014/12/18/ametyst-l-agglo-s-entete-zero-dechet-s-inspirer-de-la-reussite-de-san-francisco,1100051.php

Lattes le 18 12 2014

Jacky Chanton

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Raymond  GIMILIO

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Le renouvellement de la DSP par Montpellier-Agglomération

Le 30 octobre 2014, le conseil de Montpellier-Agglomération, réuni en formation plénière, a adopté le renouvellement de la Délégation de Service Public (DSP) de l’usine de traitement d’ordures ménagères « Ametyst ». La vidéo d’une partie de cette séance (cliquez sur ce lien) diffusée par Youtube, montre Monsieur Cyril Meunier, vice-Président chargé de l’environnement et maire de Lattes, en plein exercice de langue de bois. Il convient, pour les lecteurs de notre site, de rappeler les données sur lesquelles Monsieur Meunier est passé allègrement.

L’usine Amétyst est bien un essuyage de plâtres, entre ce que voulaient ses promoteurs écologistes et ce que le dialogue compétitif d’élaboration du marché public a produits. Rappelons que Monsieur Meunier était membre du conseil d’Agglomération qui avait approuvé le marché de l’usine de traitement d’ordures ménagères ci-dessus cité.

Tout d’abord, pour rafraîchir les mémoires défaillantes, cette usine est le fruit d’un projet dévoyé par feu le précédent président de l’Agglomération. Nous détenons la copie du dossier complet de passation du marché public, dossier attribué le plus légalement du monde, par les services de la Préfecture par lettre du 19 octobre 2005, moyennant un chèque de 77,55 € réglés par notre association. Ce dossier a fait l’objet d’un examen minutieux par une commission de trois membres de l’ODAM. A la suite de quoi, j’ai rédigé un rapport documenté avec de larges citations des documents. Ce rapport, daté du 2/11/2010, établit clairement l’existence d’un délit de favoritisme, selon ce que disait notre avocat qui l’a lu. Communiqué au Préfet, celui-ci l’a déféré au Procureur de la République qui m’a fait convoquer par le SRPJ le 16 mai 2011. Je suis sorti de cette audition libre, sans aucune inculpation, il n’y avait pas de diffamation ! Les faits, contrairement à ce que le DGS de l’Agglo, M. Fina, déclarait à Midi-Libre, que les « faits dénoncés par M. Gimilio, n’étaient pas fondés ». En fait, le marché passé par l’Agglo et approuvé « par un vote du Conseil de Montpellier-Agglomération le 14 juin 2005 rendu éxécutoire sur décision du Président de Montpellier-Agglomération, M. Georges Frêche » (je cite mon rapport), a été confié à un constructeur, certes expérimenté en BTP, mais qui n’avait à l’époque aucun retour sur expérience. L’usine qu’il référençait était en construction, contre cinq usines opérationnelles à son concurrent moins cher !

Essuyage de plâtres ? Diantre ! Diable ! Ouille ! J’ai parlé des défauts congénitaux de cette usine ! Congénital, c’est à dire « malformation présente dès la naissance », dès sa conception. J’ai abondamment commenté ces défauts. Oui, nous avons largement dénoncé le caractère expérimental de ce monstre de 210.000 tonnes/an dont l’exploitant Novergie a réduit la capacité de traitement à 140.000 tonnes/an, ce qui a conduit le précédent président de l’Agglo, M. Jean-Pierre Moure à résilier la DSP. Le nouveau président, élu après les élections municipales de mai dernier, a décidé de reprendre les mêmes, Novergie, et de continuer, non sans garantir pendant 10 ans le versement de 15 Millions d’€uros par an, soit un cadeau royal de 150 Millions d’€uros ! M. Meunier dit « ne pas avoir à rougir d’Amétyst », il devrait être, au contraire, incandescent et éclairer la Méditerrannée, si on le plaçait comme phare à Palavas ! Nous économiserions de l’énergie !

Monsieur Mustapha Majdoul a bien essayé de s’opposer à M. Saurel. Celui-ci a en horreur le groupe d’opposition auquel M. Majdoul appartient (PS-EELV) et lui a méchamment cloué le bec. Il convient de rétablir ici la vérité : sil Les Verts ont imposé à l’Agglo l’usine de méthanisation en lieu et place d’un incinérateur, le lumineux guide omniscient-omnipotent de l’époque a soigneusement écarté de la commission d’appels d’offres Les Verts. Feu madame Nicole Stamm n’a fait que rapporter les travaux de la commission, menés par le DG de la SERM, en expliquant qu’il fallait voter l’usine. C’est son seul tort (et le tortue !), appuyée par son groupe politique Les Verts.

L’usine produit du biogaz, un biogaz qu’elle consomme presque intégralement pour produire son electricité. Elle produit 450 tonnes de compost par an. Qui a vu ce compost, dans quels champs est-il répandu ou employé autrement comme CSR en cimenterie ? Une autre duperie ?

Avec ses membres, l’ODAM et ses associations amies (Collectif Interassociatif des déchets de l’Hérault, Riverains de Garosud, ACIDC-Castries, …) n’a cessé de dénoncer ce projet insensé. On fait travailler des ménages sur le tri à la source et on mélange ces déchets organiques avec le tout-venant non-trié, au lieu de renforcer (mañana, morgen, tomorrow, …) le tri à la source. Ce tri, je le rappelle, est encouragé par la Ministre de l’Environnement actuelle et appliqué dans des villes comme Naples (oui, Naples !, Napoli !, in Italy ; à San-Francisco, USA ; etc.). Cela s’appelle le zero-waste. Et Monsieur Meunier de déclarer à la Gazette de Montpellier que l’usine marche ! Je tiens à rester poli et courtois ! La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères payée avec la Taxe foncière n’a cessé d’augmenter à Montpellier depuis 2004. Elle culmine actuellement à 11,8% de la valeur locative du bien foncier taxé.

Les Citoyens de Montpellier-Agglomération ont été dupés en 2004, 2008 et en 2014 ! Oser parler de citoyenneté, de démocratie participative, de démocratie de proximité, d’écologie ! Il faut un sacré culot, un entregent bétonné. Où est l’audit complet sur Ametyst promis par le candidat Saurel, audit sur la politique de gestion des déchets de l’Agglo (bientôt Métropole !). Le conseiller d’Agglomération écologiste s’est honoré en se repositionnant face aux engagements non-tenus. Il a été suffisamment démoli pour que nous lui exprimions un peu de solidarité, celle que son groupe n’a pas manifestée quand, alliés à feu le tout puissant maître de l’Agglo et à ses supporters, nous étions tous voués au gémonies car opposants résolus à un projet expérimental dont nous avons été forcés d’essuyer les plâtres tout en finançant de nos deniers ce déferlement de démence stérile. Cocus, nous avons payé la chambre !!! 

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Ingénieur de recherches honoraire du CNRS
Chevalier du mérite agricole

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Lettre au Préfet

Monsieur Jacky CHANTON
10, rue des Vignes
34970  Lattes

Monsieur Pierre de BOUSQUET de FLORIAN

Préfet de Région Languedoc-Roussillon
Place Martyrs-de-la-Résistance
34062 Montpellier Cedex

Lattes le 26 Septembre 2014

Objet: Evaluation, Prévention et gestion des risques d’inondation, Montpellier, Lattes, Pérols, Palavas.

Référence: Votre réponse du 27 Mai 2014

Monsieur le Préfet,

Je vous remercie de votre réponse à mon courrier du 14 Mars 2014. Je regrette cependant que les éléments de vos réponses traitées soient partielles et trop souvent identiques à celles émises par la DDTM lors de la présentation du PPRI à Lattes le 15 Janvier 2013. Elles n’apportent aucun élément nouveau, en particulier sur la validité de la sécurisation de Montpellier Sud, Lattes, Pérols et Palavas face aux inondations.

En dehors du confortement des digues du Lez qui protègent vraiment Lattes contre une rupture de digue, je me pose encore cette question: «Est-ce que le chenal de la Lironde permettant la dérivation d’une partie des crues du Lez vers l’étang du Méjean a été réalisé afin de nous protéger d’une inondation ou bien celle de permettre l’extension intensive de l’urbanisation vers la mer?».

Le caractère illusoire de sécurité en l’absence de pertes humaines au cours des dernières crues malgré l’accroissement de la densité de sa population prédomine sur la réalité du risque.

Avant vous, Monsieur le Préfet de Région Claude Baland avait conduit une réunion « d’échange avec les élus et employés des communes concernées dans le cadre du plan Etat-Région.» sur la Prévention du risque submersion marine inondationen Languedoc-Roussillon  mi-mars 2010 au phare de Palavas. Il avait alors promis « d’étudier parcelle par parcelle, commune par commune, en cas de désaccord, les sous-préfets du littoral trancheront.”»le territoire constructible. Néanmoins, depuis cette date, je constate des constructions:

  • en première ligne en rive droite à Palavas;
  • en bordure du port Carême à Pérols (à proximité des habitations inondées en 2003, ou j’étais intervenu en tant que bénévole afin d’aider au nettoyage ;
  • à Lattes, avec des habitations en rez de chaussée en dessous du niveau des plus hautes eaux de 1979;
  • à Montpellier, de nombreux bâtiments, de la Pompignane en direction de l’Avenue de la Mer jusqu’à Lattes et Pérols;

Une inondation résulte toujours de la conjonction entre les précipitations (l’aléa), les conditions d’occupation des sols et les conséquences de l’urbanisation. Si le facteur le plus important demeure la quantité d’eau reçue par les sols, il y a ceux d’origine anthropique qui entraînent une amplification des phénomènes d’inondation. Ces facteurs d’aggravation sont principalement :

  • la diminution, voire la suppression, des zones naturelles d’expansion des crues;
  • l’élévation du niveau des terrains en bordure du Lez;
  • l’imperméabilisation des sols par l’importance des surfaces bâties depuis 1977;
  • les différents ouvrages (doublement autoroute A9, Ligne LGV);
  • la modification ou l’absence des pratiques agricoles, avec notamment des parcelles  conduisant à la disparition des haies, fossés et bosquets, imperméabilisation du sol, zones constructibles…;
  • la conjonction d’une inondation en amont avec l’élévation du niveau marin et des étangs en aval;
  • les effets négatifs de la modification climatique qui est en cours;
  • la culture du risque qui n’est pas toujours prise en compte.

En l’absence d’une documentation fiable sur la vulnérabilité effective ou non et des enjeux du bassin Lez/Mosson dans sa globalité, je considère comme une imposture de dire que la population et la ville sont protégées pour une crue allant jusqu’à 1200 m3/seconde. Ces informations sont pourtant diffusées d’une part, par le Maire de Lattes et maintenant par le Président de l’Agglomération de Montpellier.

Je reformule donc ma demande pour qu’un Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) pour le Bassin de vie  du Lez/Mosson soit réalisé, avec:

1 La cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation, lit mineur, lit majeur.

2  L’évaluation des conséquences négatives liées aux inondations.

3 Identifier les objectifs prioritaires et les champs d’action à investir (amélioration de la connaissance, aménagement ou réduction de la vulnérabilité, gestion de crise, gestion de l’aléa, culture du risque, alerte et prévision).

4 Définir des  stratégies cohérentes locales de gestion des risques d’inondation à l’échelle de ce bassin hydrographique du Lez/Mosson dans sa globalité avec la/les concomitances par secteur, y compris en cas de submersion marine.

Afin de rendre les territoires moins vulnérables en améliorant la prévention, Madame la Ministre de l’écologie, Ségolène ROYAL, a indiqué l’élaboration d’un «référentiel de vulnérabilité». Cet outil intégrera la «vulnérabilité effective des enjeux». Il est annoncé pour l’automne 2015.

L’évaluation et la  gestion du risque d’inondation en conformité avec la stratégie nationale de Madame la Ministre, concorde avec la directive européenne de 2007 et répond à mon attente.

Est-ce qu’un PGRI (Plan de Gestion des Risques d’Inondation ) pour le Bassin de vie  du Lez/Mosson dans sa  globalité) sera réalisé et mis à notre disposition et consultable par les habitants de ce bassin?

Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes respectueuses salutations.

Jacky CHANTON

 

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Le Lanceur d’alerte

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1/09/2014 : rentrée de septembre

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Introduction : une interview

Il y a eu 10 ans, oui, dix années d’errements de Montpellier-Agglo forcée de fermer la décharge du Thôt sous la pression de nos associations réunies. 10 ans ou presque de dictature, de contre-vérités, d’atteintes à la démocratie la plus élémentaire, de négation de la sagesse populaire, de fiscalité locale débridée, pour aboutir à une usine de traitement d’ordures ménagères implantée dans un quartier maintenant habité, avec un voisinage qui se densifie (Les Grisettes et alentours). 10 ans pour aboutir à la construction d’une super-clinique montpelliéraine située à moins de 500 m au nord de l’usine (merci à Google Earth pour la localisation en vue satellite). L’usine pue et continue à puer malgré les améliorations. Il y a trois ans, M. Philippe Saurel avait déclaré qu’elle n’avait pas sa place là ! Le même M. Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de Montpellier Agglomération depuis avril dernier, déclarait le 8 septembre sur France Bleue Hérault (interview de Jean-Pierre Pluvy) : « Celà pourrait largement mieux marcher et Ametyst pour moi est une trop grosse usine pour pouvoir répondre aux objectifs que nous nous sommes fixés. »

Il évoque aussi les casiers de Castries :

« Il y en a deux, j’ai dit stop, il n’y en aura pas un 3e. Donc il faut revoir complètement … »

ODAM à votre service

L’ODAM est là pour dialoguer et expliquer que la seule solution, celle qui marche en Italie (oui, en Italie, à Milan), au Canada, en Suisse, en Allemagne, c’est le tri citoyen à la source et les parcs à ressources, une économie circulaire où il nous faut aboutir : Zéro déchets (Zero waste). Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Madame Ségolène Royal, a lancé le 1er août 2014 un appel à 20 territoires pour

« zéro gaspillage zéro déchet »
(cliquez le lien ci-dessus)

Pourquoi pas notre territoire, notre agglomération ? Nous avons saisi M. Saurel qui ne peut être partout, tout le temps. Le vice-Président délégué à toute cette thématique M. Cyril Meunier pourrait répondre pour lui et lui prêter main forte plus efficacement ? Il était là il y a 10 ans.

Nous avons saisi M. Saurel à propos du Plan départemental des déchets de l’Hérault et Mme la Ministre Ségolène Royal. Serons nous entendus ?

Alors, appliquons la démocratie de proximité, la démocratie participative. L’ODAM, avec votre soutien, pourra être votre délégué ? Il ne tient qu’à vous de venir fêter notre 10e anniversaire. Rejoignez ceux qui jour après jour viennent rejoindre l’ODAM et apporter leur cotisation.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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20/07/2014 Incendie ISDND Castries

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Info

L’ISDND (décharge) de Montpellier-Agglomération, situé au lieu-dit « Carrière GSM » à Castries, a pris feu le dimanche 20 juillet 2014 vers 11h30, selon ce que nous communique l’ACIDC, photos à l’appui.

La question se pose : comment des déchets dits inertes peuvent-ils brûler ? Il y aurait-il eu mise en décharge de déchets non-traités !  Comment le feu a-t-il pris ? Nous savons que heureusement ce matin là de fortes pluies sont tombées, noyant l’incendie. Ces pluies ont percolé des substances brûlées qui ont pu percoler vers de sous-sol ?

Il faut cesser de raconter que seuls des déchets ultimes sont déversés là ! Qui ment au nouveau Président de Montpellier-Agglomération et aux populations de la dite agglo à qui on raconte des calembredaines. Cet ISDND ne doit pas stocker des déchets dangereux, capables de brûler. Il ne doit accueillir que des déchets non-dangereux.Non dangereux ? Et pourtant ça brûle !

Ca fume ! A Castries ISDND.

pour le CA de l’ODAM
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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