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La canicule réchauffe notre environnement. Il fait chaud et nous mettons les climatiseurs à fond les manettes. La consommation d'électricité augmente, on vient de passer un pic de consommation, car pour refroidir, il faut de l'énergie. A même moment, on nous dit que les centrales nucléaires qui produisent cette électricité ne peuvent plus être refroidies correctement car la température des rivières, lacs et fleuves où elles puisent leur eau de refroidissement est trop chaude ! Elles ne peuvent réchauffer trop l'eau qu'elles rejettent dans les rivières, lacs et fleuves pour ne pas provoquer une catastrophe. Deux centrales françaises donc arrêté leur production ! Et les autres ?
C'est un mauvais cercle : un cercle vicieux ! Un réacteur nucléaire qui ne refroidit plus doit être stoppé avant qu'il ne s'emballe et ... ? !
Les engrais généreusement répandus dans les champs sont entraînés par les eaux de pluie vers les mers où ils vont profiter aux algues vertes qui vont prolifèrer (vs Bretagne p.e.). Ces algues meurent sur le rivage, se décomposent en libérant de l'hydrogène sulfuré toxique (H2S) et du méthane (gaz à effet de serre 24 fois plus nocif que le gaz carbonique). Les déchets que nous déversons dans les décharges libèrent eux aussi du méthane.
La route en panneaux solaires, une catastrophe ! Et on nous annonce que la fonte du permasfrost (pergèlisol) est en avance de 70 ans sur les prévisions. Cette fonte libère des gaz à effet de serre qui vont continuer à accélérer le réchauffement climatique !
Connaissez vous la notion de cercle vicieux ? Nous y sommes en plein dedans !
Nous devons changer de paradigme. Combien de canicules pour faire changer Monsieur Donald Trump ? Combien de morts pour qu'enfin on comprenne que ce n'est pas pour demain, c'est aujourd'hui ! Heute abend mein Herr !
Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques mention écologie (1971)
Ancien chargé d'études HN (Ministère de l'Environnement 1980-1996)