Des pollutions dangereuses sur la commune de Lattes et environs

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.


Effets sur la santé des PFAS
Effets des PFAS sur la santé

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant.

Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OU SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?


Les cinq sites les plus pollués

Les cinq sites

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est “bioaccumulée”, c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. “Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger”.

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton
ODAM




Frappé par une maladie auto-immune

Ici vous pouvez vous informer

Témoignage

Prémices

Pendant l’été 2019, je subis sans le savoir les premières attaques d’une des formes de la maladie dénommé Syndrome de Guillain-Barré (SGB). C’est à la suite d’une grippe de fin de saison contractée pendant un voyage d’agrément que s’est déclenchée, insidieusement, une maladie auto-immune dans laquelle l’organisme, mon organisme, s’attaque à la gaîne de myéline de mes nerfs moteurs. La maladie couve et, fin août, je me sens fatigué, maladroit dans mes mouvements, ressentant des picotements dans les membres supérieurs, des crampes nocturnes doloureuses dans les mollets me réveillent la nuit. Le 16 septembre, au cours d’une réunion de la confrérie des chevaliers de l’olivier, je tombe à la renverse en voulant monter dans un car, dans les bras de ceux qui me suivent. Le 20 septembre, je dois voyager pour assiter aux obséques d’un cousin en Bretagne. Je m’y rends en voiture (900 km) et j’ai des difficultés à serrer la poignée du pistolet du distributeur de carburant, je dois le faire à deux mains. A mi-parcours, je ravitaille de nouveau avec difficultés et ne peux tourner la clef de contact de ma voiture, c’est mon épouse qui le fait pour moi. Arrivé à destination, je peine à serrer les poingnées de mon sac de voyage. Le lendemain, chez mes cousins, je manque de tomber en montant un escalier en colimaçon. Je repars le lendemain malgré les conseils de mes cousins. Je veux être chez moi. De nouveau, à mi-parcours, même difficultés pour ravitailler ma voiture et la remettre en route. J’arrive tout de même à regagner mon domicile et mon appartement.

Paralysie : pemiers examens

Ayant chuté le 27 septembre, à deux reprises devant la porte de mon garage (2e sous-sol), incapable de me relever, je rampe me metre à l’abri et suis secouru par les pompiers envoyés par le SAMU et orienté vers une grande clinique qui m’oriente vers le service de neurologie d’une autre grande clinique dont je tairais le nom. Le dimanche 29 septembre je suis renvoyé chez moi avec un vague rendez-vous dans 11 jours de là pour une électromyographie dans une 3e clinique.

2e chute et hospitalisation

Le lundi 30 septembre au matin, j’informe au téléphone mon médecin traitant de mes mésaventures. Elle tente de joindre le neurologue qui m’a examiné. Dans l’après-midi, je reste assis sans pouvoir me relever dans les toilettes. Une ambulance diligentée par mon médecin m’extrait de mon inconfortable situation et j’arrive paralysé des 4 membres au rendez-vous pris, hors-samu, avec les urgences neurologiques du CHU “Gui de Chauliac” où je passe un IRM à 3h00 du matin. Le circuit commence le 1er septembre, le 2 je suis dans le service de neurologie où une électromyographie confirme la suspicion de polyradiculonévrite aigüe chronique (PRNA) et le 3 une ponction lombaire confirme le syndrome de Guillain-Barré. Le 4  commence le traitement par échanges plasmatiques (j’en aurais 13 séances étalées sur 3 mois). Je reserais hospitalisé 17 jours. Début novembre, je suis à nouveau aux urgences avec une double embolie pulmonaire (5 novembre : 5 jours d’hospitalisant au CHU Lapeyronie) et le 21 novembre rechute de la PRNA : je sortirais le 3 décembre 2019) pour attendre mon admission en hôpital de jour à la clinique spécialisée Bourgés de Castelnau-le-Lez. Ouf, enfin sorti d’affaire mais le CoVid19 est là et ma 14e séance d’échange plasmatique passe à la trappe.

Morale de l’histoire

Je ne vous raconte pas celà pour me faire plaindre mais pour vous informer car le SGB n’est pas une maladie anodine qui peut être mortelle si elle n’est pas rapidement diagnostiquée et sir les soins ne sont pas immédiatement prodigués en neurologie ! Tout retard peut laisser des séquelles si l’attaque des nerfs lèse et coupe une fibre nerveuse. J’ai côtoyé en centre de réducation des patients en fauteuil depuis 3 ans ! La maladie frappe des enfants dès l’âge de 9 mois jusqu’à des adultes de 90 ans ! Si la paralysie gagne les muscles respiratoires, la mort peut survenir faute de soins.

J’a commencé ài récupèrer et j’ai adhéré à l’Association française du syndrome de Guillain-Barré où le Président m’a prié de le seconder comme vice-Président, ce que j’ai accepté. J’ai eu la chance d’avoir un médecin traitant sérieuse et compétente qui a su m’orienter vers les bons neurologues (parmi les meilleurs de France : Montpellier vraiment, là, surdouée !).

J’ai pu mesurer, hélas, le manque de sérieux et de connaissances des régulateurs du SAMU ! Tous les médecins ne connaissent pas ou ont oublié ce qu’est le syndrome de Guillain-Barré-Strolh et ses formes neurologiques.

Vous qui lisez ces lignes, relisez les étapes que j’ai vécues. Pour ma part, je n’ai pas oublié le mot “chronique”, je suis vigilant au moindre retour des symptômes, sutrout parce que certaines maladies ou certains vaccins peuvent être les gâchettes qui déclenchent SGB et ses formes.

Pour l’ODAM

Vous remarquerez qu’à partir du début septembre 2019 et juqu’au 20 février 2020, l’activité du site internet a baissé. Le COVID19 a entravé nos réunions.

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le vice-Président AFSGB

Raymond  GIMILIO
Président ODAM

mains-d-espoir-300x197




La Mission des Etudes et de la Recherche il y a 36 ans

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension

Nouveau logo carré

805

La recherche sur l’Environnement a commencé en divers endroits en France. Les pionniers faisaient, sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose, de l’Écologie et des sciences sur l’environnement sans le savoir. Un de ces pôles était à Montpellier, l’autre à Toulouse. J’ai reçu un enseignement formel en 1963 à Rabat (Maroc) dans le cadre des enseignements de botanique de la licence és-sciences de la terre de la Faculté des Sciences. Mes premières recherches ont commencé en 1964 avec le diplôme d’études supérieures scientifiques de Botanique (Etude des relations climat-végétation de la vallée de l’oued Mellah. J’ai ici le devoir sacré de témoin des prémisses d’honorer la mémoire de mes maîtres, de ceux qui m’ont insufflé la flamme sacrée :

  • Professeur Charles Sauvage (cerfificat de licence ès-sciences de Botanique, Rabat -Maroc- juin 1963),
  • Maître-assistant Joël Mathez (assistant du Professeur Sauvage)
  • MM. Gilbert Long, Michel Godron et Philippe Daget, chercheurs au CEPE/CNRS qui m’ont accueilli dans une mission de d’études en Margeride (Saugues) en août 1966

Comment ne pas citer Charles Sauvage et Gilbert Long qui m’ont recommandé, après la soutenance de ma thèse le 21 juin 1971, pour mes premiers pas professionnels rémunérés par l’OCDE en juillet 1971, aux côtés de Michel Thiault (CEPE/CNRS), pour une mission de reconnaissance des pâturages de la Thessalie (Grèce continentale) où j’ai découvert ce magnifique pays. Je ne saurais oublier la comparution à la FAO (Rome) en juin 1972, devant le grand résistant Raymond Aubrac, comme candidat à un poste de documentaliste scientifique. Je ne remercierais jamais assez Michel Godron qui m’a initiè à son systéme de bibliographie sur cartes perforées, si proche de celui de la FAO sur lequel je serais formé en juin 1972 à GIL/FAO avant mon affectation comme assistant chef de projet (Grade P3-FAO) au Centre de Documentation de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (CD-OMVS, rue Duret, Saint-Louis du Sénégal). Merci à Roger Gnany, Wolff Breitling et …. Le CD-OMVS sera repris par la Coopération française, je serais alors au grade de Maître de conférences. De là sortira le Centre de Documentation Scientifique et Technique du Sénégal, Projet PNUD/UNESCO-SEN-003 dont je serais l’initiateur (draft du projet) et le chef de projet UNESCO (grade P5) en juin 1976. Un directeur sénégalais, mon homologue indigne, sera cause d’une utilisation détournée de matériel que je refuserais de couvrir. Dommage, CDS/ISIS-UNESCO-Mainframe fonctionnait sur le Centre de Calcul André Peytavin du Ministère des Finances du Sénégal (Dakar). Je pas en novembre 1979 pour la France et je suis appelé par mes amis de la FAO comme consultant au siège (R. Dubois).

Comment oublier la mémoire de mon ami Gian-Paolo Del Bigio, génial développeur du logiciel CDS/ISIS-mainframe IBM puis Micro-CDS/ISIS et Winisis dont je suis devenu un expert et enseignant. Mes compétences de biologiste reconverti en informatique des systèmes d’information me vaudront, de retour du Sénégal en 1979 d’être le consultant du programme FAO-CARIS (Inventaire mondial des recherches en Agriculture, 9 mois à Rome). Un lundi matin de janvier 1980, j’ai la surprise de voyager par avion, avec Gilbert Long, de Montpellier à Paris. J’allais faire valider par l’UNESCO les manuels CARIS par Gian-Paolo Del Bigio (UNESCO) pour faire vérifier leur adéquation à l’implémentation du CDS/ISIS-mainframe de la FAO. Je montre mes manuels à Gilbert et dans la journée, je trouve un petit créneau pour rencontrer au Ministère de l’Environnement André Yana, chargé de mission à la Mission Etudes et Recheches (MER-MECV). Ce sera la naissance du SIDEN (système d’Information sur l’Environnement) du Ministère, système confié au CNRS où le serais nommé le 1er avril 1980 Ingénieur de Recherches stagiaire, affecté au PIREN/CNRS. La transposition de CARIS vers SIDEN se fera sans problèmes, avec l’installation au Centre de calcul du CNRS à Orsay (CIRCE) de CDS/ISIS-mainframe avec l’assistance de mon ami Del Bigio.

Le PIREN/CNRS et le CIRCE

En 1980, il y a existé un Programme de Recherches Interdisciplinaires sur l’Environnement du CNRS. Je le découvre en avril 1980 lorsque j’y suis affecté comme Ingénieur de recherches stagiaire. Je serais logé en décembre 1980 aux Ulis (1 km à vol d’oiseau du Centre de Calcul d’Orsay). J’y reçois un des premiers micro-ordinateurs Goupil II avec son modem téléphonique mais le gros du travail se fera deux jours pas semaine à Orsay. Je suis alors mis à disposition à mi-temps de la Mission des Etudes de la Recherche et deviens collaborateur d’André Yana. La MER était alors dirigée par M. Serge Antoine. J’ai retrouvé mon carnet d’exploitation des ressources du CIRCE (Centre Inter-Rétional de Calcul Electronique, ORSAY-plateau) où j’ai noté avec la mention “jan 81” les numéros de téléphone et les numéros “Transpac” d’accès à distance par terminaux. Il y figure aussi les noms des bandes magnétiques de sauvegardes des données et les dates de mise en service :

  • GIMI01 (16/01/1981)
  • GIMI06 (16/01/1981).

Elle étaient stockées dans la bandothèque du CIRCE. Les jalons sont là :

  • 26/03/1981,
  • 27/07/1982,
  • etc.

Les saisies sur cartes perforées sont remplacées par le système Wylbur (images cartes saisies depuis les terminaux publics du CIRCE où je travaillerais un à deux jours par semaine et plus). Peur à peu, le fichier des descripteurs et mots-clefs (ACCESS) de constitue.

le 27/09/1982, 588 fiches sont opérationnelles. Nous allons recevoir un contrat de la MIDIST (ex BNIST) pour contribuer, via un logiciel de conversion de format (écrit et testé par mes soins) une base de données nationale servie sous MISTRAL (un logiciel mainframe non-équipé du format d’import-export ISO préconiés par l’UNESCO et implémenté sur CDS/ISI-mainframe et suivants selon les recommandations de l’UNISIST). Une nouvelle version de CDS/ISIS est installée le 20/01/1982 et la bas rechargée.

Le 22 juillet 1983, la base de données et son système sont sauvegardées sur bande (CIRCE 103752). Le carnet cesse d’être alimenté (date 28/05/1997). Je conserve une carte à perforations 80 colonnes imprimée du timbre du CIRCE.

SIDEN et MER/MECV

En juillet 1982, Charles Sauvage décède. Il était alors Président du PIREN/CNRS. Le nouveau Président décide d’arrête le système SIDEN. Le Minisère demande et obtient mon détachement à temps plein. Je deviens Chargé d’études de Haut-Niveau avec un autre collègue du CNRS qui sera en charge des Milieux Physiques. Je me vois confier divers tâches dont l’informatisation des contrats-conventions sur traitement de textes Alcatel. Cette machine communique aussi par modem avec le CIRCE. L’alimentation de la base SIDEN au CIRCE commence avec les contrats et les conventions du Ministère.

La MER partage son temps entre les comités thématiques suivants :

  • Milieux Physiques (Eau, Air, Sols-déchets),
  • Santé-Environnement,
  • Faune-Flore,
  • Systèmes d’information,
  • Juridiction environnementale (Mme De Vilmorin, magistrate),
  • Prospective, …

Chaque comité est animé par un chargé d’études de haut-niveau, un scientifique issu du CNRS, de l’INSERM, de l’INRA, ….Les comités gèrent des appels à projet dans le monde scientifique, réunissent des scientifiques jugés experts et se prononcent sur les projets, accordant leurs financements dans la mesure du budget alloué au Ministère. Le rôle de ces comités est d’apporter une réponse aux questions posées par les Directions opérationnelles (DPPR, DPN, DQV, …) ou par le Cabinet du Ministre.

Je verrais apparaître les premiers problèmes relatifs à l’amiante : les industriels font pression.

SRETIE et MSI

En mars 1983, Mme Huguette Bouchardeau est nommée Ministre de l’Environnement (secrétariat d’état à l’environnement et à la qualité de la vie). La MER fait place au Service de la Recherche, des Eudes et du Traitement de l’Information (SRETIE) confilé à Lucien Chabason.  Le décret du 84-55 25 février 1984 créé la Mission des Systèmes d’Information du SRETIE. Par note de service du 6 novembre 1984, je suis chargé de la mission avec effet au 1/10/1984. Le travail va se complèter avec la mise en place de la Commission de l’Informatique du Ministère et la négociation de deux budgets consacrés à l’informatisation. Mme Solange Hugues me secondera dans la préparation des futurs plans d’informatisation (ou fera semblant). Car le secrétariat d’état est sous la tutelle effective du Ministère de l’Equipement pour tous ses moyens informatiques et réseaux.

Je suivrais la formation de l’Institut des Hautes-Etudes de la Défense Nationale compte-tenu de mes responsabilités (80e session régionale, juin 1985). Je serais nommé Auditeur par arrêté du SGDN.

En mars 1986, je suis rappelé dans mon corps d’origine, le CNRS et affecté comme chef du Centre de Calcul du Groupe de Physique des Solides de Paris VII (Jussieu). Ce sont mes compétences en matière de maîtrise des réseaux qui me valent de passer trois ans et demi chez des physiciens et d’acquérir la maîtrise des moyen-calculateurs (UNIX sur Sun-OS et Sintran sur Norsk-Data 570) et des nouveaux réseaux.

Après mon départ, mon assistante monte en grade et va faire disparaître dans de grandes poubelles le contenu de mes armoires les listings des 3.000 fiches de la base SIDEN. Ces infos précieuses gênent, semble-t-il ! Il me restera un petit listing relié en 21×29,7 de 50 programmes sur les sols et les déchets que je retrouverais 36 après au fond d’une malle. Plus de 3.000 fiches  saisies entre 1983 et 1986 ont disparu, sauf les 49 fiches du listing souvenir retrouvé dans mes archives.

Entre 1986 et 1990, au fil des nouveaux ministères et des réorganisations, le SRETIE disparaîtra et la MSI avec. Le silence tombe sur la recherche sur l’Environnement, ses comités thématiques et ses financements incitatifs et le défunt SIDEN (les contrats avec le CIRCE tombent dans l’indifférence générale).

La Direction de la Nature et des Paysage (DNP)

Je serais sollicité pour revenir au Ministère en fin 1989. Je suis resté en contact avec mes amis et la Direction de la Protection de la Nature (devenue DNP) me réclame pour informatiser ses services et mettre en place un réseau d’identification des espèces protégées avec les Douanes et le Muséun d’Histoire Natrelle. Je suis à nouveau détaché comme Ingénieur de recherches titulaires du CNRS et gèrerait deux serveurs UNIX Alcatel et un réseau de consoles. Le réseau des espèces protégées se heurte à de nombreuses difficultés matérielles de la part du Muséum d’Histoire Naturelle et des Douanes.

La centralisation des Moyens informatiques

En avril 1993, sous l’autorité de Mme Ségolène Royal, le Ministère déménage au 12 avenue de Ségur à Paris avec un service central de l’informatique et des système d’information dont le suis adjoint au chef puis en 1994, le responsable en chef. Un réseau Ethernet flambant neuf sur trois étages fait de commutateurs d’étages reliés à un commutateur central sont sous ma responsabilité. Nous commençons à tirer des plans pour connecter nos directions régionales (DIREN puis DREAL) et la banque de l’eau (Limoges). Il ne sera plus question du SIDEN mais, avec l’arrivée d’un Ingénieur IGN, nous mettons en place un SIG sur une station SUN4 et une cellule de veille météo est installée. Le système INFOTERRA qui dépend d’Airbus-défense-espace se développe mais la base des contrats de recherche (BICR) est passée aux profits et pertes.

Départ du Ministère

En 1996, la fin de la partie est sifflée car il y a trop longtemps que je suis détaché et la présence de six agents du CNRS détachés a été jugée indésirable au Ministère où seuls ont droit de cité les corps des Ponts, des Mines et du GREF.

Je pars pour le Collège de France affecté à un laboratoire de recherche en biologie du cerveau où je m’occuperais de préparer l’installation d’un laboratoire flambant neuf à Dijon, le Centre Européen des Sciences du Goût.

Un dernier saut vers Montpellier où je serais muté le 15 décembre 2000 au Centre CNRS-INSERM de Pharmaco-Endocrinologie. Je vais réorganiser le réseau informatique, le sécuriser et le 8 juin 2003, je prends à 65 ans une retraite bien méritée.

ODAM

Je milite au sein de l’Association des Contribuables de l’Hérault (ACH34) où la Présidente me confie une étude sur la méthanisation des déchets ménagers. Ma vielle expérience de 1983-86 va servir ainsi que ma virtuosité à actionner les moteurs de recherche. Le 14 décembre 2004, c’est la création de l’Observatoire des Déchets et de l’Environnement de l’Agglo de Montpellier (ODAM) avec le dépôt des statuts en préfecture. Une nouvelle bataille commence contre une administration sourde, autiste, aveugle devant l’intérêt général, préférant celui des collectivités territoriales cornaquées par le grands industriels.

Nous sommes assidus aux réunions du CID34 (collectif informel) qui se sabordera fin 2016 et sera remplacé par le CIDES34 (collectif formel déclaré en préfecture).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Vous avez dit biodiversité ?

Montpellier 25 septembre, 1ère journée de la 7e fête de la Biodiversité. Le thème dominant annoncé : refaisons le climat ! En arrivant sur le site compris entre la Mairie (la nouvelle !) et le bassin Jacques Cœur,j’ai un coup de sang ! Un groupe électrogène à moteur dièsel, caché derriere des bâches et un buisson ronronne et crache sa fumée indiscrète vers le ciel bleu de cette magnifique journée d’automne 2015. Cette fumée contient un nombre de polluants que je souhaite pas nommer ici mais qui marque cette journée d’une lourde « empreinte carbone ». Un mauvais point, un carton rouge !

Que dire des guérites exigües où l’on a parquées les associations, certaines par deux pour 4m2 au sol, dont 2m2 réservés aux tables ! Heureusement qu’il fait beau ! S’il avait plu, quel beau bourbier en perspective dans cette prairie inondable qui borde le Lez ! Que dire de cette ancienne zone humide où le mauvais génie de Montpellier avait prévu une urbanisation densifiée qui se traduit, sauf sur cette pairie et le bassin Jacques Cœur, par un cadre durement bétonné ! Où nos malheureuses associations de défense de la biodiversité auraient pu cacher les magnifiques posters et flyers étalés sous le soleil ? Peut-être se refugieraient-elles dans les stands de la mairie et de la métropole qui se sont taillées la part du lion en matière de guérites !

Sur le terrain, dans nos oliveraies, nous avons banni les pesticides tueurs de biodiversité, nous avons banni les herbicides qui affaiblissent nos arbres et avons contribué à faire revenir l’enherbement naturel, pelouses soigneusement taillées où fleurissent les primevères blanches de l’automne et où courent de nouveau staphylins et carabes mangeurs de pupes et larves des mouches de l’olive. Nous pratiquons la défense de la biodiversité sur le terrain. Merci à ceux qui dans leurs guérites exigües expliquaient ce matin aux enfants des écoles de Montpellier et de sa région la richesse que représentent nos insectes et nos petites fleurs pour leur avenir, celui de la planète.

Raymond Gimilio
Docteur en sciences biologiques mention écologie
Chevalier du Mérite agricole




20/07/2014 Incendie ISDND Castries

Nouveau logo carré

Info

L’ISDND (décharge) de Montpellier-Agglomération, situé au lieu-dit « Carrière GSM » à Castries, a pris feu le dimanche 20 juillet 2014 vers 11h30, selon ce que nous communique l’ACIDC, photos à l’appui.

La question se pose : comment des déchets dits inertes peuvent-ils brûler ? Il y aurait-il eu mise en décharge de déchets non-traités !  Comment le feu a-t-il pris ? Nous savons que heureusement ce matin là de fortes pluies sont tombées, noyant l’incendie. Ces pluies ont percolé des substances brûlées qui ont pu percoler vers de sous-sol ?

Il faut cesser de raconter que seuls des déchets ultimes sont déversés là ! Qui ment au nouveau Président de Montpellier-Agglomération et aux populations de la dite agglo à qui on raconte des calembredaines. Cet ISDND ne doit pas stocker des déchets dangereux, capables de brûler. Il ne doit accueillir que des déchets non-dangereux.Non dangereux ? Et pourtant ça brûle !

Ca fume ! A Castries ISDND.

pour le CA de l’ODAM
Le Président

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

sego4-150x150