A9 : doublement et conséquences

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DEPLACEMENT DE L’AUTOROUTE A9 « ACCORD OU MANIPULATION ? »

Cet accord du doublement de l’autoroute A9 ne répond pas à l’attente des riverains ni à l’intérêt général ni au développement durable de notre littoral et une indécence environnementale pour tout le Sud de Montpellier.

Depuis plus de 30ans les élus de la vile de Montpellier ainsi que le District/Agglomération n’ont pas intégré la globalité des besoins afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation et répondre à l’aménagement durable de notre territoire.

Afin de répondre à l’intérêt général :

Le bon sens aurait voulu un contournement ferroviaire et/ou autoroutier de Montpellier.

Le bon sens aurait voulu une liaison routière directe entre l’A9 et l’A75, l’une à l’Est et l’autre à l’Ouest de Montpellier Agglomération.

Le bon sens aurait voulu des entrées plus nombreuses et plus ouvertes dans Montpellier.

Enfin, il existait des contre-projets qui étaient moins coûteux, plus efficaces et réalisables tout aussi rapidement.

Les vraies raisons de cet accord :

Une manipulation par une stratégie du différé et de convenance d’un gouvernement, des Collectivités Locales et de quelques médias.

Il semble que la décision du doublement de l’autoroute A9 était acquise bien avant la concertation du 15 Juin au 15 Juillet 2011, non pas en fonction de l’intérêt général suscité par les citoyens de l’Agglo mais entre politiques et BTP. C’est ce que l’on appelle la nouvelle forme de Démocratie.

En trente ans de déficits, gauche et droite ont mal géré la France et creusé la dette. Aujourd’hui on paye de notre environnement cet accord qui ne répond pas à l’intérêt général mais solutionne les souhaits de quelques élus locaux.

Pourquoi le doublement de l’A9 ?

Elle parait répondre au lobbying des grosses entreprises du BTP avec le soutien majoritaire de l’Agglomération de Montpellier qui a pris un énorme retard routier et autoroutier en matière de déplacement urbain et d’aménagement de notre territoire. « Il est lamentable de voir que Montpellier soit la seule ville de France qui n’ait pas de contournement ferroviaire et routier. Parce que rien n’a été fait en 30 ans.(source : « Madame Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier»

Il y a la déclaration de Monsieur Gérard MAURICE ( président de Sogea sud) début Juin 2011, qui dévoile la visite de M. CARENCO ( Directeur de cabinet de Jean-Louis BORLOO et proche de Georges FRECHE) fin juin et la visite de Dominique BUSSEREAU début juillet à Béziers, donc je ne pense pas que l’attente sera plus longue.

Elle répond également à un engagement qu’aurait pris la Préfecture lors de la dernière réunion précédant la DUP du premier maillon du LIEN (appelé «la déviation de St-Gély»), le représentant de l’État se serait engagé au doublement de la A9 pour satisfaire aux demandes des maires et associations de Saint-Clément-de-Rivière et Saint-Gély-du-Fesc (source : Le Président de l’ADCS).

Elle est contraire à la conclusion de l’Enquête Publique du 27 Mars 2006 qui avait donné un avis défavorable.

Enfin, la concertation sur le déplacement de l’autoroute A9 du 15 Juin au 15 Juillet 2011 s’est déroulée sans l’organisation d’une réunion publique sur la commune de Lattes.

Ce projet du doublement de l’autoroute porte une atteinte directe à l’environnement au cadre de vie et à la santé des habitants de Lattes. Afin de limiter le nombre de refus il est incontestable que l’on ait voulu écarter le plus grand nombre de citoyens de la Commune la plus impactée par les nuisances à se déplacer afin de s’exprimer.

Accord pour le déplacement de l’Autoroute :

La décision définitive rendue par le ministre des transports Thierry MARIANI est déconcertante. Par convenance et sans prendre de risque, il a annoncé vendredi 30 septembre 2011 à Montpellier, le choix (option longue) : 23 km dont 12 km en tracé entièrement neuf entre Saint- Jean-de-Védas et Baillargues pour dédoubler l’autoroute A9 au niveau de Montpellier.

Il faut savoir que l’Etat a entièrement financé le raccordement de la section A75/A9, PEZENAS Ouest vers BEZIERS pour un coût de 200 millions d’euros.

La concession prévoit un délai de 6 ans entre la déclaration d’utilité publique et la mise en service. De fait, la nouvelle autoroute ne sera pas mise en service avant 2017. Rien n’est cependant prévu à ce jour pour supprimer les giratoires bloquants aux sorties de l’actuelle autoroute A9.

Les conséquences de cet accord :

Le trafic routier au sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait d’une volonté de l’Agglomération d’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone particulièrement polluée avec sa future gare LGV et peut-être la fameuse « EcoCité » qui devrait prolonger Montpellier vers la Mer. L’activité humaine a autant d’impact sur les risques d’inondation que l’augmentation du niveau de la mer.

Ce projet est contraire à l’avenir du littoral Languedoc-Roussillon à 2050 (80% de la pollution maritime serait d’origine terrestre et la Méditerranée est exposée à un cocktail de produits chimiques dont le devenir dans le milieu naturel est très mal connu).

(Pression démographique = Pression foncière en zones inondables = Augmentation de l’imperméabilisation = Risques inondation « humain et économique » = Responsabilité des Élus et des Administrations)

Moralité :

C’est un choix délibéré d’une dégradation programmée de l’environnement du Sud de Montpellier et surtout de Lattes avec une concentration des pollutions de toutes natures.

La réalisation de l’Autoroute A9B sera financée par ASF et donc VINCI et sera indirectement à la charge des usagers via les tarifs payés aux péages.

L’autoroute A9 actuelle deviendra la « rocade sud » avec une charge supplémentaire pour les Collectivités Locales qui participeront au financement de celle-ci et Montpellier Ouest n’aura toujours pas de trait d’union A9 / A750/A75.

Lattes le 1-10-2011

Jacky CHANTON

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Le Lanceur d’alerte

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OZ : Le projet d’aménagement de Montpellier à la Mer

 Le projet d’aménagement de Montpellier à la mer

Ce que prévoit l’Agglomération de Montpellier :

Porté par Montpellier Agglomération, le projet urbain de la Route de la Mer, implique deux communes, Lattes et Pérols, soit cinq kilomètres d’avenue et 250 hectares à transformer et à aménager.

  • 200 000 m² de commerces
  • 6 000 à 8 000 nouveaux logements
  • 75 000 m² de bureaux
  • 40 000 à 50 000 m² d’équipements

Pourquoi ce projet est-il dangereux ?

Ce projet répond à une ancienne volonté de Montpellier de s’étendre jusqu’à la mer. Il est maintenant réalisable grâce à la complicité de la commune de Lattes avec l’Agglomération de Montpellier depuis 2001.

Cette opération d’aménagement s’inscrit dans l’un des sites stratégiques du SCOT et dans la démarche Plan climat énergie territorial. Elle parait performante sur le papier, grâce à des “bâtiments à biodiversité positive” et répond aux souhaits de Montpellier Agglomération et de quelques architectes. Par contre sur le terrain c’est une projection qui ne répond pas aux critères d’une ville durable.

Je suis catastrophé de l’indécence d’un rapprochement avec « biodiversité ou éco-cité », Pourquoi ?

Elle serait bâtie près de l’autoroute A9 (qui doit être doublée dans les prochaines années, plus le passage du LGV) alors que c’est déjà l’une des zones les plus polluées de l’Agglomération de Montpellier. Elle est également l’une des zones les plus polluée de France selon la cartographie initialisée par l’Ineris et présenté le 22 Novembre 2011 (voir ci-dessous). Cette carte montre les situations d’inégalités environnementales où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture ou du trafic automobile.

Le sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait du souhait de l’Agglomération d’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone. Montpellier a surélevé le niveau de ses terrains d’environ un mètre entre Richter et le pont de l’autoroute de Lattes afin de construire de nombreux bâtiments. Ce qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours de l’inondation de 1976 (la crue de référence) est devenu un fait aggravant en cas de récidive pour la commune de Lattes. Les risques locaux liés aux inondations sont tellement importants qu’ils engagent, non seulement les générations futures mais également et surtout les populations existantes.

Voilà plus de trente ans que Montpellier Agglomération a une gestion environnementale catastrophique :

Elle n’a pas intégré la globalité des besoins routier et autoroutier afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation pour un aménagement durable de son territoire. Elle est responsable du mauvais choix de gestion du Centre d’Enfouissement Technique du Thôt (une agression à la nature, laissant une pollution à long terme) et confirme ce mauvais choix par son usine de Méthanisation qui est un échec technique et financier alors que celui-ci était prévisible et pouvait être évité. Quant à l’extension de la station de la Céreirède à Lattes et baptisée « Maera » avec son émissaire de rejet en mer, c’est une réalisation très onéreuse pour le contribuable qui permet un gaspillage important d’une eau précieuse pour notre avenir. Elle contribue à polluer la Méditerranée et son réseau dégage des odeurs pestilentielles (de sulfure d’hydrogène) à plus d’un kilomètre. Pourtant il était possible de réaliser une station moins coûteuse, plus efficace, plus écologique et bonne pour le contribuable et l’emploi par le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Le choix très contestable de l’aménagement de la Lironde qui a été réalisé non pas pour réduire les effets d’une inondation très importante mais bien pour poursuivre coûte que coûte un programme d’urbanisation intensif tel qu’il était prévu depuis de nombreuses années.

Les risques littoraux :

Notre littoral est l’interface entre la Terre et la Mer, il est très convoité. Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres ( urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé ) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins.

Il est également nécessaire de prendre en compte l’élévation possible et rapide du niveau marin suite au changement climatique et aux phénomènes extrêmes. Sans être alarmiste, il est impératif d’appliquer le principe de précaution car il nous sera difficile de retenir la mer très longtemps pour une gestion durable du trait de côte.

Le Rhône sous l’influence de l’urbanisation et des courants marins n’alimente plus suffisamment en sable notre côte et menace nos plages ainsi que ses habitations.

Palavas, Pérols, Lattes sont des villes exposées à des risques de submersion marine, directe ou indirecte, dus à la montée des eaux par surélévation du niveau marin lors de tempêtes, sous l’effet du vent, de la dépression atmosphérique, les fortes pluies accompagnant les perturbations peuvent provoquer des dégâts, à la fois matériel et humain.

Conclusion :

C’est une vision de notre territoire avec une concentration des pollutions au sud de l’Agglomération, ce qui représente des enjeux environnementaux non compatibles avec la représentation de l’aménagement de notre littoral à 2050.

Une EcoCité qui serait bâtie sur une zone déjà polluée (qualité de l’air, bruit).

Une mauvaise gestion des risques naturels prévisibles avec des pollutions et nuisances de toutes natures.

Les surfaces bâties et les risques d’inondations qu’ils entraîneraient sur les populations et celles déjà existantes (Montpellier sud, Lattes, Pérols, Palavas).

Les conséquences du passage du tram qui utilise une partie de nos routes et provoque des bouchons pour les autres modes de locomotion, un cocktail de gaz issus de la voiture à moteur thermique (particules, benzène, ozone, oxydes d’azote, composés chimiques volatiles) qui pollue l’air que nous respirons et s’ajouterait à la pollution provoquée par les conséquences des deux autoroutes.

Un déficit routier déjà réel avec un engorgement des véhicules au centre de Lattes et le calvaire pour les 80% des personnes qui sont et seront obligées de prendre leurs véhicules pour aller travailler.

Jamais la commune de Lattes ne s’est retrouvée devant un enjeu aussi important pour son avenir, son environnement, son cadre de vie et la santé de ses habitants. Alors que cette Commune avait toujours préservée un espace tampon avec Montpellier. Aujourd’hui s’il y avait acceptation de ce projet Lattes souffrirait d’une détérioration irréversible de son autonomie et de sa qualité de vie.

Lattes le 22 Octobre 2010

Jacky CHANTON

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Maera : origine des odeurs au cours de l’été 2010

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MAERA : ORIGINE DES ODEURS AU COURS DE L’ETE 2010

Au cours de l’été 2010, il a été constaté par les habitants de Lattes des épisodes fréquentes d’odeurs provoquées par les dysfonctionnements d’un réseau d’eaux usées.

Selon la direction du vent, ce sont des odeurs pestilentielles avec un pic durant la nuit du 24 au 25 Juillet 2010 qui se répandent sur un rayon de plus d’un kilomètre de la station d’épuration MAERA. Cliquez ce lien …/…

par Jacky Chanton (Lattes)

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le compostainer Schaëfer

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Le Président du Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault (et habitant de Béziers,) est étonné d’apprendre que des conteneurs « à couvercle orange » aient été mis en place pour collecter les fermentescibles dans les communes de l’Agglo. Ces conteneurs sont absolument inadaptés à cette mission : ils laissent macérer dans leur jus les différents composants qui amorcent là une fermentation méthanique malodorante.
La ville de Béziers a mis en place depuis 1992 une collecte séparée de fermentescibles utilisant des poubelles à double fond et double parois, aérées et grillagées appelées compostainers. Le compostainer évite la fermentation en permettant aux fermentescibles de se déshydrater et grâce à l’aération grillagée, oxygéner les déchets et démarrer un début de compostage inodore, tout en empêchant mouches et insectes de pénétrer au contact des ordures. Mieux, ce type de conteneur autorise la conservation des déchets sans inconvénient pendant 2 semaines. Il est produit et breveté par la société Schäeffer (Allemagne).
Nous ne résisterons pas au plaisir d’orienter nos brillants ingénieurs et techniciens de l’Agglo de Montpellier vers le site du fabricant pour y prendre les contacts nécessaires et régler, une bonne fois pour toutes cet irritant problème de collecte. Nous ne souhaitons qu’une chose : voir fonctionner au plus vite cette usine et le mieux possible avec tout ce qu’il faut.

Le compostainer Schäeffer

Il y a d’autres fabricants en France et à l’étranger et d’autres villes qui n’ont pas hésité à s’équiper. Citons la Société Sharp Manufacturing France … Parmi les villes utilisant les compostainers, citons la Ville du Havre.

ODAM, à votre service.

Lors d’une visite de l’usine de traitement d’ordures ménagères Ametyst, nous avons interrogé M. Karl Abram, Ingénieur au service de Prévention des déchets sur le compostainer. Réponse lapidaire : « Ca ne marche pas ! ». Nous n’avons pas pouruivi notre questionnement.
Article modifié le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Comment ça marche ?

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Article modifie le 13/09/ 2008

Voulez-vous savoir comment ça marche. Comment marche une STEP ? L’ODAM va vous proposer prochainement un article de fond. En attendant, une seule adresse : WIKIPEDIA. Cliquez ce lien. Nous avons sélectionné un autre site recommandé par l’ADEME. Cliquez ce lien.

Nous avons sélectionné un autre site recommandé par l’ADEME. Cliquez ce lien

Organisateurs

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Maera : données diverses

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Info

Nous nous intéressons au recyclage des eaux usées dans le milieu naturel. Le traitement des eaux usées (effluents urbains) doit avoir comme objectif final de ne rejeter que de l’eau aussi pure que possible dans le milieu naturel, sans prétendre en faire de l’eau potable.  Nous résumons en quelques lignes les informations données par le site Wikipedia consacré à ce sujet.

D’un point de vue légal, la distinction est établie par l’article L.2224-8 du code général des collectivités territoriales, concernant l’épuration des eaux usées domestiques. L’assainissement collectif est celui qui est pris en charge intégralement par la collectivité (la commune, ou l’établissement public de coopération intercommunale – EPCI – auquel elle a délégué cette compétence) : collecte, transport, traitement, rejet dans le milieu naturel des eaux traitées, et élimination des sous-produits. L’assainissement non-collectif est celui qui ne bénéficie pas de cette prise en charge. La commune a néanmoins l’obligation d’en exercer le contrôle (contrôle de conception, d’exécution, de bon fonctionnement, de bon entretien) et peut, si elle le souhaite, en prendre en charge l’entretien. L’article L.2224-10 impose aux communes de définir, sur l’ensemble de leur territoire, les zones qui relèveront de l’assainissement collectif ou non-collectif.

Filières de traitement

Il existe deux filières :

  • la filière biologique,
  • la filière physico-chimique

Une station d’épuration peut combiner les deux filières.

Terminologie mystérieuse.

Dans les documents spécialisés, on trouve des sigles mystérieux. Nous sommes en mesure d’éclairer nos lecteurs :

  • MES (ou MEST) : matières en suspension (ou matières en suspension transportées),
  • MSO : matières en suspension organiques,
  • DBO (ou DBO5) : demande biologique en oxygène, c’est la capacité de réduction de l’oxygène dissous dans les cours d’eau par la présence d’une pollution organique oxydable ;
  • DCO : demande chimique en oxygène, c’est la capacité de réduction chimique de l’oxygène dissous dans l’eau.

Une métropole moderne comme Montréal (Quebec, Canada) publie régulièrement depuis 1994 des rapports sur le fonctionnement de sa station d’épuration.

Maera (ex-Cerereide, Montpellier, Hérault, France)

Les seuls chiffres publiés pour Maera (Montpellier-Agglo, France dans la revue Harmonie n° 240 de mai 2007), concernent l’eau du Lez, où se faisaient les rejets, avant la mise en service de cette station :

  • germes fécaux : 15 Nb/100 ml,
  • DBO : < 3 mg/l,
  • DCO : < 20 mg/l,
  • MSO : 2 mg/l,
  • AZOTE : < 1 mg/l,
  • PHOSPHORE : < 0,05 mg/l.

Sauf pour le DBO, les chiffres montrent une nette diminution des pollutions, la plus spectaculaire est celle des germes fécaux qui passent de 62.000 à 15.

Cette station rénovée (ex Cerereide) va envoyer les eaux dépolluées à 93% (traitement des MEST), dans une canalisation de 13 km, au large, en Méditerrannée, dans le Golfe du Lion et dans le Golfe d’Aigues-Mortes (qui est dans le Golfe du Lion). Ce sont, selon des sources extérieures à l’Agglo (Association Camargue-Littoral) :

  • 113.000 m3/jour (mètres cubes/jour), soit
  • 1,5 m3 m3/s,
  • 3,5 t/jour de MEST,
  • des métaux lourds, des germes coliformes (en quantités non-connues ni publiées), etc.

Une canalisation envoie ces effluents « traités à 93% » à 13 km au large, en mer, dans le Golfe d’Aigues-Mortes, entre l’Espiguette et Frontignan-Sète. Il semble que les promoteurs du projet et les « scientifiques » qui l’ont cautionné comptent sur l’effet « dilution des effluents » dans l’eau de mer (ce qui est hypothétique).

Quels sont les chiffres concernant le déversement en mer ? Qui nous donnera les réponses ? Il existe un Comité de suivi piloté par le Préfet. C’est à lui que nous nous adressons, appuyés sur la Convention d’Aarhus, pour avoir les résultats des 550 prélèvements annoncés (4.800 analyses).

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Pollution de la baie d’Aigues-Mortes les 6 et 7 août 2008

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Rédigé le 5 septembre 2008

Une pollution mystérieuse dans la baie d’Aigues-Mortes en pleine saison touristique est observée au matin du 6 août par le chef de poste SNSM de Carnon-Est, vers 11 heures. Ce front de pollution long de 800 m et large de 10 arrive dans la zone des 300 m, marqué par une frange d’écume qui délmite une au noirâtre non-huilleuse, faisant penser à un rejet d’eaux usées. La pollution s’échoue sur la plage et l’eau reprend un aspect normal; Ainsi commence l’interdiction de baignade qui va frapper les plages entre Carnon et La Grande Motte d’une interdiction de baignade qui sera levée le vendredi 8 août.

Une série de communiqués va passer à travers la presse écrite, parlée et télévisée dont le fameux communiqué émanant des services de la Préfecture et mettant en cause « un largage par un bateau inconnu qui aurait traversé le Golfe ». Si la compétence du Préfet de l’Hérault, Préfet de région concerne tout ce qui est terrestre, la vraie et seule compétence est celle du Préfet maritime de Toulon qui a les pouvoirs de police de l’Environnement marin sur le domaine méditerranéen et qui confie une enquête à la brigade de gendarmerie maritime de Sète. Les maires de Carnon et La Grande Motte ainsi que l’association CAPNUBAM déposent une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Marseille, juridiction spécialisée pour connaître des pollutions maritimes sur la façade méditerranéenne.

L’ODAM, dans le but d’informer loyalement et complètement les internautes a écrit au vice-amiral d’escadre Préfet maritime. Il a bien voulu nous répondre par courrier en date du 2 septembre 2008. Nous donnons un extrait de sa lettre :

« … Bien que les conclusions de cette enquête ne soient pas encore connues, plusieurs éléments conuisent à considérer que ces pollutions ne trouvent pas leur origine dans l’action d’un navire. Il ne s’agit pas de traces d’hydrocarbures et aucun navire na été observé par le sémaphore de l’Espiguette au moment de l’alerte. En revanche, il ressort des témoignages et des analyses qu’il s’agit dune pollution par rejets d’égoûts, vraisemblablement accidentelle. C’est le point que l’enquête s’efforce de préciser. … ».

Nous sommes consternés de constater que notre préfet terrestre aurait pu se concerter avec son collègue maritime et compétent. Cela lui aurait évité de parler à tort et de recevoir une « bronca » de la part d’un élu peu amical à son égard, en présence d’autres élus et d’un ancien premier ministre de passage.

Quels égoûts ? Il ne débouche dans cette baie d’Aigues-Mortes que deux collecteurs :

  • l’émissaire en mer de Montpellier-Maera qui déverse au large, à 11 km et à 30 m de fond une eau certifiée à 95% d’épuration,
  • l’émissaire en mer de la Ville de Sète, situé plus au sud.

Une enquête judiciaire est en cours, elle nous dira qui est responsable. Nous notons depuis quelques jours et en particulier à l’occasion du Congrès mondial de l’eau que les médias ont forcé la dose pour défendre Montpellier et sa région qui maîtrisent l’eau et la station qui utilise une technique de pointe et dont le vice-Président chargé de l’assainissement nous affirme sur le site de Midi-Libre que bientôt elle déversera des eaux de qualité baignade !

Nous engageons vivement nos lecteurs de cliquer sur ce lien qui va les renvoyer sur le site de CAPNUBAM.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Amétyst : la réalisation de Montpellier

Article écrit le 7 juillet 2007

Nous observons que  la réalisation de l’Usine de Montpellier a été longuement retardée par divers aléas. Le site d’Actu Environnement rend bien compte de l’historique de cette réalisation.L’info est un peu ancienne (datée du 05/08/2004) mais rend bien compte des déboires juridiques de l’Agglo avec le Groupe Industriel Montpelliérain Valorga lors du premier appel d’offres.

Le second appel d’offres a vu se dresser devant lui les habitants de tout un quartier, riverains du site de l’Usine et dont les maisons les plus proches sont à 50 mètres de la clôture de la future usine. Ces habitants n’ont pas été dissuadés de construire là, ainsi du reste que les PME qui finissent de s’installer tout autour. L’usine est en cours de construction, l’Agglomération fournit une fiche descriptive du futur site que vous pouvez consulter.

Sachant que des recours juridiques ont été déposés et que la justice doit se prononcer prochainement, nous nous pouvons qu’observer ce qui se passe. La future usine traitera 100.000 tonnes/an en méthanisation.

Observons néanmoins que

  • l’usine de Varennes-Jarcy a récemment subi un arrêt pour causes de nuisances olfactives sévères qui ont dû être corrigées. Pourtant elle est située en pleine campagne et entourée d’une zone « non-aedificandi » de 1800 m.
  • aucune des réalisations helvétiques, dont on nous a tant rebattu les oreilles  quand à la qualité de leur technologie, ne dépasse, sur le territoire fédéral, la capacité de 50.000 tonnes/an avec une exception récente à Sierre (prévue pour démarrer en 2009). La photo du site de Kompogas montre un site dépourvu de maisons alentour (zone estimée visuellement à 1.200 m).

Le site de Montpellier devrait produire de l’énergie (électricité). Quelle quantité de biogaz est contenue dans l’usine ? Mystère que nous pouvons éclaircir en partie, en lisant une brochure Kompogas AG Download brochures, données pour une Unité de 20.000 tonnes/an (un module) :

  • surface totale : 5.000 m2,
  • hauteur de construction ; 9 m,
  • production journalière de biogaz : 6.500 m3/jour,
  • équivalent en fuel : 4.000 t/jour,
  • quantité journalière de compost : 25 m3/jour,
  • puissance électrique installée : 310 kW,
  • énergie brute totale ? : – 40.000 kWh/j,
  • autoconsommation électrique ? : – 2.500 kW/j,
  • excédent électrique net pouvant être vendu ? : – 10.000 kWh/j.

Source : Kompogas AG® : Le savoir-faire de Kompogas (2 pages). Il va y avoir 5 modules sur le site de Montpellier (capacité de méthanisation de 100.000 tonnes/an).

Le journal Midi-Libre du 4 août rend compte d’une visite du chantier de l’usine. Les ingénieurs et techniciens présents sur le site confirment bien que :

il y aura bien production d’énergie électrique à partir du biogaz (« C’est le méthane qui sera brûlé dans des énormes moteurs et transformé, enfin, en électricité » : déclaration de M. Karl Abram, directeur adjoint du service Environnement de l’Agglo à Midi-Libre) ;

il y aura bien une cheminée (« conduit d’une hauteur de 21,5 m »). Deux éléments qui ont donné lieu à contestations devant l’opinion publique !




Pacte écologique Hulot : découvrez le et signez le

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Info 2007

Nicolas Hulot a fait appel à un comité d’écologues, économistes, agronomes, forestiers, scientifiques … , au nombre de 24, qui l’ont aidé à rédiger sa proposition d’un pacte écologique. Il en a publié un livre que nous allons vous résumer (Pour un pacte écologique, Calman-Lévy, 2006). Il propose :

  • 10 objectifs pour un changement de cap,
  • 5 propositions concrètes pour changer.

L’ODAM est heureuse de retrouver dans ce livre la prise en compte de solutions écologiques de traitement des déchets (p. 68) … à réduire, à récupèrer, à réutiliser, à réparer, à refabriquer et à recycler les productions ; à transformer les déchets en ressources et les matières utilisées en matières premières …. Cliquez ce lien.

M. Nicolas Sarkozy, candidat aux élections présidentielles avait signé ce pacte que M. Nicolas Sarkozy, Président élu se fera un devoir de faire appliquer par le nouveau Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie et du développement durable ? Téléchargez la déclaration du candidat.

Découvrez qui, dans l’Hérault, a signé le Pacte Ecologique ! Cliquez sur ce lien.

Merci Merci Nicolas Hulot! Ici, à Montpellier et dans sa région, un rapport de Commissaires enquêteurs au Préfet[1], a qualifié nos propositions de sagesse (opposées à une grande réalisation industrielle, nous parlions des 4R) « de peu réalistes » ! (Rapport d’enquête publique sur l’usine de Garosud). En conséquence, le Préfet a signé la déclaration d’utilité publique. L’usine se construit ! Le même préfet accorde des dérogations à un incinérateur condamné à être fermé par la justice pour sa non-conformité.

Nicolas Hulot précise que pour le développement d’une nouvelle stratégie industrielle, la puissance publique doit s’engager. Si nous sommes d’accord avec « Un système où, en quelque sorte, la réduction à la source l’emporte sur la croissance en volume », alors nous devons faire en sorte que tout le système de gouvernement depuis le Président jusqu’aux députés que nous envoyons au Parlement, en passant par les Sénateurs et les services extérieurs de nos ministères, changent de mentalité.

Ce n’est pas une utopie mais la stratégie du « zéro déchet ultime » que nôtre association prêche depuis sa création, est mise en oeuvre dans de nombreux pays du Monde avec les ECOPARCS (Espagne, Suisse et particulièrement canton de Genève, Danemark, Canada, Suéde, Allemagne, Autriche, USA, Chine, …). Le Parc à ressources ou l’Ecoparc, les bourses au déchets ne sont pas une utopie de petit écologiste de province[2] ni de Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault ! Espérons que le récent séjour québecquois d’un an, de notre nouveau Ministre d’Etat au Développement durable, lui aura montré la voie à suivre dans son Ministère[3]. Le rôle primordial des Services extérieurs du Ministère chargé de l’environnement et du développement durable (quel que soit le nom exact qu’on lui donne) doit faire que ces services soient enfin dotés des moyens et des personnels propres à faire aboutir leurs missions. Pour cela, les missions du Ministère chargé de l’Environnement ne sauraient continuer à être déléguées aux services extérieurs d’un autre Ministère (DRIREs, DREs), fussent-ils ceux de l’Equipement ou de l’Industrie (et encore moins à ce dernier!).

Aucun permis de construire une usine de traitement des déchets, aucune dérogation de poursuite d’exploitation d’incinérateur ne devront être désormais délivrés sans la mise en place effective des mesures de réduction des déchets à la source, de tri sélectif efficace en vue de recycler, réutiliser, réparer, … La mise en place des Commissions Locales d’Information et de Sécurité (CLIS) doit être effective et générale, sans réticences de la puissance publique avec application stricte des lois existantes et surtout, (surtout !), du principe de précautions  inscrit dans notre Constitution. Le doute sur les dangers d’une installation classée ou non, dès lors qu’il existe, doit profiter aux citoyens et obliger la puissance publique et ses représentants, sans complaisances, à un travail effectif de concertation et d’explications conformément aux lois en vigueur ! La parole d’un industriel ne doit plus suffire et le caractère expérimental d’une usine sans précédents doit conduire à la plus grande prudence voire à son interdiction si située en zone urbaine.


[1] sur l’implantation d’une unité de méthanisation en milieu urbain (3 avril 2006). Rapport Llamas, Corp et Breuil. En novembre 2013, cette usine de traitement d’ordures ménagères par TMB-M est une source de nuisances olfactives pour les riverains et sa ligne « écologique » de traitement de biodéchets ne fonctionne plus.

[2] Je suis fier d’avoir fait partie, d’avril 1980 à juillet 1985 de la Mission des Etudes et de la Recherche puis du Service de la Recherche et du Traitement de l’Information du Ministère de l’Environnement comme Chargé de mision de haut-niveau.

[3] Il n’est pas resté longtemps et a été remplacé par M. J.L. Borloo, un des fondateurs de Génération Ecologie.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Collecte de déchets divers

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Info

Des chiffres venant de l’Agglo. La revue Harmonie n° 240 publie des chiffres sur l’activité de recyclage de l’Agglomération de Montpellier. Chaque matin, ce sont près de 80 tonnes de déchets recyclables qui arrivent par camion au centre de tri Demeter à Montpellier. Les bouteilles et flacons représentent en moyenne 5% de ces déchets. Ce sont 24 millions de bouteilles en plastique qui sont récupérées dans l’Agglomération chaque année, soit 1200 km de bouteilles alignées.

Mais ce n’est pas tout, en Mars dans l’Agglo on a récupèré :

  • 1.668 tonnes de déchets recyclables,
  • 182 tonnes de papier,
  • 6.497 tonnes dans les Points propreté dont 400 tonnes de bois,
  • 25 tonnes de déchets d’équipement électriques et électroniques,
  • 46 tonnes chez les commerçants de l’Ecusson.

Qu’en pensez-vous, peut-on faire mieux? Ces chiffres vous paraissent-ils importants pour une agglomération de 360.000 habitants?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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