District à métropole : 50 ans de mauvaise gestion

DISTRICT / AGGLOMERATION / METROPOLE : UN DEMI-SIECLE DE MAUVAISE GESTION DE NOS DECHETS

C’est l’information que j’ai communiquée en fin de la conférence Zéro-Waste (Zéro Déchet Montpellier) à Montpellier du 13 Décembre 2019.  La Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée à la prévention et valorisation des déchets, à la propreté de l’espace public et Adjointe au Maire de Montpellier était présente.

 La gestion des déchets est très onéreuse, en particulier pour les villes qui appliquent la fiscalité injuste de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Elle est calculée à partir de la taxe foncière. Le montant s’obtient en multipliant la moitié de la valeur locative cadastrale de la propriété par un taux librement déterminé par la commune ou son groupement. Il existe pourtant une autre possibilité de fiscalité, plus juste et efficace puisqu’elle responsabilise chaque habitant à la réduction de ses déchets, elle est proportionnelle au service (du poids, volume et nombre de collectes des déchets).

Exemple de l’injustice fiscale : Le cout moyen de la TEOM par personne en France est d’environ 90€ contre plus de 400€ pour ce qui me concerne pour l’enlèvement en moyenne d’une petite poubelle par mois, malgré la suppression du service de la collecte des déchets verts et la réduction du nombre des collectes de la poubelle grise.         

L’historique de cette très mauvaise gestion, bien souvent jugée de catastrophique, n’a pas permis à Montpellier Métropole d’apporter des corrections et prévoir une gestion plus efficace et moins onéreuse pour les contribuables. Son entêtement à ne pas vouloir être à l’écoute des habitants et associations environnementales est le résultat de ce manque de compétence.

Nous avons connu la gestion catastrophique voire irresponsable de la décharge du Thôt sur la commune de Lattes dont le faible coût d’exploitation aura primé sur l’intérêt général, l’écologie et la santé. Le seul point positif c’est qu’elle aura rentabilisé les finances du District/Agglomération.

Le centre de stockage de déchets ultimes de Castries vient de fermer au 30 Novembre 2019 dans un amateurisme total pour toutes celles et ceux qui avaient la charge de la gestion de nos déchets puisque encore aujourd’hui Montpellier Métropole est incapable de gérer directement ses déchets sur notre territoire. On constate également que rien n’a été prévu en temps utile afin de répondre aux besoins ou d’en réduire efficacement les tonnages.

Malgré le refus des citoyens et des associations environnementales qui avaient dénoncé et prévu les principaux dysfonctionnements du Tri Mécanique Méthanisation, l’Agglomération nous imposera son usine « AMETYST ». Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la décision consistera à construire l’usine la plus importante de France et en milieu urbain, laquelle engagera les finances de l’Agglomération, c’est-à-dire nos impôts. Nous serons et sommes dans le constat d’un échec de choix technique, financier et environnemental (plusieurs constats de la cour des comptes le démontrent).

On pouvait s’attendre de la part de Madame la Vice-présidente à une annonce pour une amélioration réelle de la gestion des déchets non dangereux de 3M tel que l’a fait la ville de San Francisco, voir la  vidéo à partir du lien : https://www.youtube.com/watch?v=QgC3OpO2rh4

Hélas, ce ne fut pas le cas et pour toute réponse écologique elle nous a servi du réchauffé qu’elle a du copier à son collègue et prédécesseur à cette fonction et Maire de Lattes, à savoir : reconnaitre le compostage citoyen et/ou associatif, mise en place de tubes et bien évidemment prendre deux poules  afin de réduire les biodéchets ménagers pour les personnes qui le peuvent.

L’association ZéroWaste Montpellier est à féliciter pour  avoir initié cette captivante présentation sur le thème de la réduction,  recyclage et réutilisation de nos déchets ainsi que leurs actions sur le terrain. Il en est de même pour tous les groupements de citoyens et associations qui œuvrent pour une meilleure gestion de nos déchets afin de tendre vers le Zéro Déchet. 

J’ai rappelé que nous avions organisé (8 associations environnementales indépendantes) la première conférence  « Zéro Déchet » à Montpellier le 10 Décembre 2016, à laquelle tous les élus de Montpellier Métropole étaient invités, mais hélas, il y a eu ZERO présent. Pourtant avec la mise en place de ce concept, nous aurions pu espérer à une réduction réelle de nos déchets entre 30 et 40% par rapport à aujourd’hui.

Au cours de cette même année 2016, nous nous posions la question : Nos élus nous grugent –ils ?

Problème : Les recettes perçues ont été supérieures aux frais d’enlèvement des déchets… alors même que la loi l’interdit.

L’excédent de TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères) de 3M, « Montpellier, Lattes… »)  dont le montant de la part des recettes indues se montait à 1,5 millions d’euros.

La surtaxation du prélèvement poubelles est interdite. La loi est très claire sur ce point : “Tout dépassement est illégal”. (source : enquête du journal Capital)

Comme mes explications n’ont pas été appréciées par Madame la Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée à la prévention et valorisation des déchets, à la propreté de l’espace public, c’est à partir d’une contre-vérité qu’elle m’accusera de « favoritisme Politique » alors que je n’ai jamais été encarté à un parti politique et que l’écologie citoyenne n’appartient à aucun parti et reste la propriété de chacun d’entre nous.

Moralité :

La mauvaise gestion des déchets avec incidences environnementales par Montpellier Métropole entraine :

  • une augmentation du cout des transports de nos déchets vers d’autres destinations ? pour un montant de 8 740 000 euros ; 
  • Le compost d’AMETYST serait valorisé ? Comment peut-on le croire ?

Le compost issu d’un mélange de déchets ménagers avec des biodéchets ne permet pas d’obtenir un compost conforme à la protection des sols et de notre santé, or c’est le procédé de cette usine de Tri Mécanique Méthanisation.

Par ailleurs, si ce compost est réellement vendu,  pourquoi nous ne trouvons aucune ligne comptable du montant de cette recette ni les noms et adresses des acheteurs éventuels ? D’ailleurs, le process d’Amétyst est actuellement contraire à la production d’un compost d’une qualité conforme à l’article ci-après:

«Article 22 de la directive (UE) du parlement Européen et du conseil du 30 Mai 2018 concernant les biodéchets :

Les États membres veillent à ce qu’au plus tard le 31 décembre 2023 les biodéchets soient soit triés et recyclés à la source, soit collectés séparément et non mélangés avec d’autres types de déchets ;

  • pour pallier aux mauvais fonctionnements de l’usine AMETYST, un montant de 300 000 euros par an est nécessaire afin de réduire les odeurs pestilenscielles ; 
  • un nouvel avenant est signé (avenant n°2) de 5,67% au contrat AMETYST au profit du délégataire ; 
  • les conséquences de ces dépenses supplémentaires seront une fois de plus supportées par les contribuables.

L’usine AMETYST est une véritable catastrophe qui ne permet pas une gestion efficace et économe de nos déchets. Son entourage est souvent pollué par les odeurs avec la présence de mouches et pourtant c’est à proximité de cet environnement que de nombreux bâtiments à usage d’habitation sont en cours de construction… Logique, non ? 

Pour une meilleure gestion de nos déchets, la réponse est dans la mise en place d’une gestion « ZERO GASPILLAGE et TENDRE VERS ZERO DECHET », elle est possible pour la Métropole de Montpellier, elle est déjà existante à San Francisco (voir la vidéo)

Lattes le 14 Décembre 2019

 

Jacky CHANTON

 

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Vu le webmaster

Raymond  GIMILIO

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San-Francisco : en savoir plus sur


L’ODAM a retrouvé le film reportage sur le traitement des déchets à San-Francisco. Cliquez sur ce lien.
Nous rappelons que lors de la Foire internationale de Montpellier (décembre 2017), l’ODAM s’était étonné que rien sur le stand de la ville de San-Francisco ne venait exposer cette magnifique réalisation qui aurait fait de l’ombre à Montpellier-Métropole ? Cliquez sur ce lien.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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A l’approche des prochaines élections municipales

Amétyst est dénoncé par la candidate EELV Clothilde OLLIER à la mairie de Montpellier lors des prochaines élections municipales. Est-ce la fin d’Amétyst et de Maera qui est annoncée ?

Á l’ODAM, nous ne faisons pas de politique partisane et politicienne mais nous observons depuis 14 ans la politique des déchets (déchets ménagers et eaux usées) que mène depuis plus de 30 ans la collectivité territoriale (District puis Agglo et Métropole). Ce fut feu Georges Frèche puis ses successeurs (M. Moure puis M. Saurel) qui de manière obstinée ont mené une politique catastrophique et coûteuse que nous, ODAM, n’avons cessé de combattre tout en proposant des alternatives réellement écologiques. Nous faisons de la politique au sens noble du terme, l’intérêt pour les affaires de nos cités, en bons citoyens. Nous avons été ignorés malgré les bases scientifiques sur lesquelles nous nous basons. Nous avons bataillé pour fonder le CIDES34, collectif citoyen.

Un des nôtres, porte-parole de l’Association des Riverains de Garosud et porte-parole du CIDES34, représentant à la Commission de Suivi de Site (CSS) de l’usine Amétyst, j’ai nommé François VASQUEZ, vient de s’engager aux côtés de la candidate tête de liste EELV. Clothilde OLLIER lui a donné carte blanche. L’objectif est d’obtenir, enfin, qu’une politique vraiment écologique et rationnelle soit appliquée pour le traitement des déchets de Montpellier-Métropole. Ainsi, François a suivi le conseil qui lui avait été donné lors d’une séance de la CSS : faire changer la politique par les élections. Merci François et Clothilde.

Mauvais perdant, le candidat évincé par la primaire EELV, Jean-Louis ROUMEGAS, a décidé de présenter une liste concurrente. Nous ne manquerons pas de lui rappeler plus de modestie et les nombreuses casseroles qu’il traîne derrière lui. Il porte de lourdes responsabilités dans la situation actuelle du traitement des déchets de notre collectivité territoriale.

D’autres portent de lourdes responsabilités dans les options techniques qui ont prévalu depuis ces dernières années. Nous les avons mis en garde, mauvais conseillers des décideurs politiques. Nous sommes surpris de constater que certains élus, chargés notamment de la propreté et des déchets, empoignent un pot de peinture verte et se lancent dans le greenwashing (écoblanchiment). Nous ne voulons pas de regrets tardifs ni de zèle de néophytes de néo-écologistes. Ils devraient comprendre et … dégager ! Les héritiers de feu Georges FRÉCHE et leurs serviteurs ou anciens serviteurs doivent laisser la place. Dégage ! Ils se reconnaîtront. Ils ont exercé le pouvoir, il leur reste quelques semaines aux manettes. Les ralliements tardifs aux propositions que nous faisons depuis 15 ans, nous n’en voulons pas !

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Nous n’avons pa attendu 2019

A l’ODAM, nous n’avons pas attendu 2019 pour préconiser une autre manière de traiter les déchets. Il y a 3 ans que nous avions, dans l’indifférence générale, dénoncé les manières de faire de la clique Frèche et de ses héritiers. Avec l’ACIDC et l’ancêtre du CIDES34, nous avions mené deux journées d’action en faveur de « Zéro déchet zéro gaspillage ».

C’est nous qui avons lancé ! Avec notre partenaire ACIDC  et le CID34 (devenu CIDES34).



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Le président

Raymond  GIMILIO

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Désormais MMM exporte ses déchets


Le journal gratuit “20 minutes” du lundi 2 décembre 2019 annonce “Désormais, on exporte nos déchets”. Á l’ODAM, nous ne faisons pas partie du « on » car nous ne cessons de dénoncer depuis 14 ans l’incurie qui consiste à vouloir enfouir à tout prix vos-nos déchets sans les trier ou sans les recycler. Le « Zéro déchets zéro gaspillages » des vrais écologistes et citoyens, dont nous prétendons faire partie, n’a pas été compris par le Président de la Métropole Philippe Saurem qui prétend faire de l’Écologie parce qu’il veut peindre en vert (écoblanchiment ou greewashing). Il est même allé devant un comité de l’ONU prétendre avoir déclaré l’urgence climatique.  Or, il y a loin des paroles aux actes à Montpellier et dans sa métropole. Notre observatoire est là pour remettre les pendules à l’heure, surtout à l’approche des élections municipales de 2020. L’ODAM ne fait pas de politique partisane mais se réfère à la science qui fonde le fonctionnement des écosystèmes. Traitement des eaux usées comme tri des déchets, l’ODAM ne cesse depuis 15 ans de fournir des solutions écologiques face aux industriels qui prétendent que leurs usines règlent les problèmes par de savantes mécaniques approuvées par les autorités préfectorales qui leur délivrent des permis d’exploiter.
On nous ment, on vous ment ! A l’ODAM, nous mentons pas, nous ne cessons de lancer des alertes, unis avec nos partenaires citoyens au sein du CIDES34.
Nous avons participé à l’enquête d’utilité publique de l’extension de la station d’épuration des eaux usées « Maera » dont l’émissaire en mer (tuyau d’évacuation) rejette en mer, à 12 km au large Palavas, des effluents insuffisamment épurés, de l’eau précieuse si elle était bien épurée. Les techniques existent, les Commissaires enquêteurs on fait mine de nous écouter puis ont ignoré nos critiques et nos propositions, donnant un avis favorable à ce qui était présenté comme une modernisation et qui était en fait une extension de 390.000 équivalents-habitants à 600.000 équivalents-habitants. Vous avez dit “urgence climatique” ?.
Les déchets qui entrent dans l’usine de tri mécanique «Amétyst » (120.000 tonnes/an) ne subissent qu’un traitement incomplet où la fraction triée par les citoyens est mélangée (Tout BRS) avec les déchets non-triés baptisés à tort « déchets résiduels ». Il sort 100.000 tonnes qui continuent à fermenter et puent dans « la décharge à ciel ouvert de la métropole » à Castries. Il s’en dégage, entre autres, du méthane, un puissant gaz à effet de serre qui aggrave le changement climatique. Vous avez dit “urgence climatique” ?. Il faut paraître et non être !
On nous gruge, on nous trompe, on veut nous faire croire à l’écologie !
Sans rancune, meilleure santé à Monsieur Philippe SAUREL.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Gribouille pas mort

Serait-ce comme à l’armée de papa ? L’ordre donné, on attend le contre-ordre ! ? Un avis favorable donné par des Commissaires enquêteurs qui on fait semblant de nous écouter lors de l’enquête d’utilité publique de la modernisation de Maera (en réalité une extension de capacité). Un jour après, le Président de Montpellier-Métropole annonce l’abandon du projet ! En séance du Conseil de métropole !

Gribouille ? Pinocchio ? Polichinelle ? Quelle est cette politique qui nous ridiculise ?



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Raymond  GIMILIO

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Le projet de modernisation de la station MAERA reçoit avis favorable


Lattes le 15 novembre 2019

Bien que convaincus que cette enquête publique serait validée, comme toutes les précédentes d’ailleurs, c’est avec une énorme désillusion que nous portons à votre connaissance  les  CONCLUSIONS MOTIVEES DE LA COMMISSION D’ENQUETE MAERA.

La commission d’enquête émet, à l’unanimité de ses membres, un « AVİS FAVORABLE » à la déclaration de projet emportant la mise en compatibilité du PLU de la commune de Lattes présentée par Montpellier Méditerranée Métropole, dans le cadre du projet de modernisation de la station de traitement des eaux usées Maera.

http://www.herault.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques2/Dossier-modernisation-station-de-traitement-des-eaux-usees-MAERA-a-LATTES-Montpellier-Mediterranee-Metropole/Rapport-et-conclusions-motivees-de-la-commission-d-enquete-MAERA

Le manque de vision à moyen et long terme de 3M est déconcertante, tout comme la gestion de la décharge du Thôt, de l’usine Mécanique Amétyst, la première rénovation  et d’extension de Maera, le doublement de l’A9…  Encore une fois ce sont les citoyens qui en supportent et en supporteront les conséquences environnementales et financières.

Je ne trouve toujours pas les réponses objectives et réelles à mes questions. Je n’ai encore eu le temps d’en faire une analyse globale.

Je confirme que les enjeux sont mal évalués et les objectifs ne répondent pas aux vrais besoins. L’intérêt général n’est pas pris en compte,  le risque d’inondation est minimisé, les coûts sont très importants et les pollutions seront toujours présentes.

Faut-il remettre en cause l’indépendance du commissaire enquêteur ?  Personnellement je dis OUI.

J’ai d’ailleurs informé les commissaires enquêteurs en présence du Maire de Lattes que cette enquête publique serait validée comme toutes les précédentes.
Pour information :

https://www.actu-environnement.com/ae/news/radiation-commissaire-enqueteur-debat-fonctionnement-enquetes-publiques-32775.php4

Jacky CHANTON




Les commissaires enquêteurs sont-ils objectifs ?


Nous venons d’apprendre avec stupeur que le pseudo-projet de modernisation de la station d’épuration des eaux usées de Montpellier-Méditerrannée-Métropole (véritable projet d’extension déguisé) avait reçu un avis favorable des Commissaires-Enquêteurs, en clôture de l’enquête d’utilité publique. Nous avions rencontré pourtant ces trois commissaires qui nous avaient écoutés pendant près d’une heure et avions laissé une trace écrite de nos arguments. Nous avons dénoncé un projet d’extension déguisé en projet de modernisation, critiqué le rejet en mer au large de Palavas, rejet qui pollue la Méditerrannée car les effluents sont chargés bactériologiquement, proposé des solutions alternatives basées sur l’écologie et le bon sens citoyen.
Rien n’y a fait ! Nous avons été écoutés mais pas entendus. Depuis plus de 15 ans que nous participons à des enquêtes d’utilité publiques (EUP) nous commençons à être résignés à voir nos arguments balayés vers la poubelle, à voir bafouée la démocratie participative et la démocratie de proximité par les élus des différentes collectivités territoriales, à quelques exceptions près (Le Thôt et la décharge de Fabrègues).
Madame Corinne LEPAGE, ancienne Ministre de l’Environnent nous disait, lors d’une rencontre à Montpellier, que tout le mal venait de ce que les Commissaires enquêteurs étaient rémunérés par l’entité demandeuse de l’enquête et que des commissaires qui ne rendaient pas l’avis attendu n’avaient aucune chance d’être reconduits lors d’une prochaine enquête. Doit-on s’étonner qu’ils rendent des avis ne tenant aucun compte de celui des citoyens ?
Consultez les centaines de pages d’argument destinés à vanter les mérites d’un projet anti-écologique. Cliquez sur ce lien.
Consultez les contributions de l’ODAM versées sur le registre d’enquête :

  • contribution du 2 septembre 2019 au registre dématérialisé (cliquez ce lien)
  • complément du 3 septembre 2019 remis au Président de la CEUP à Lattes, en mains propres (cliquez ce lien)

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention écologie
Chevalier du mérite agricole
Conseiller du CIDES34

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Maera : retrait du projet d’extension


Une Néréide

Un coup de thèatre ! Dans sa séance du 18 novembre 2019 (cliquez sur ce lien), un coup de théatre ! Après d’aimables échanges entre anciens compères et copains, nous avons été surpris d’apprendre que le projet de modernisation de la Station d’Epuration des Eaux Usées (STEP) « Maera » la néréide. Comment se fait-il que Monsieur le Président de Montpellier-Méditérrannée-Métropole (3M ou MMM) a annoncé l’arrêt de la procédure prétendue « de modernisation » de Maera ? ! Pour des motifs écologiques ! Un vif échange aigre-doux entre le Président et le Maire de Lattes.  Quel spectacle, quel cirque ! Un triste spectacle d’un maire faisant une leçon d’écologie au Président de MMM !

C’est un malentendu d’après le Président de MMM (3M).

Les Commissaires enquêteurs ont travaillé … pour le roi de Prusse.

Raymond GIMILIO
Président de lODAM
Conseiller du CIDES34

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Raymond  GIMILIO

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PRPGD : la contribution de l’ODAM

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Contribution n° 13 Raymond GIMILIO (ODAM)

 Messieurs les Commissaires enquêteurs,

C’est une question grave que vous avez à trancher. Vous avez à choisir entre la position des associations citoyennes qui se battent depuis plusieurs dizaines d’années pour une gestion vertueuse des déchets et les industriels qui présentent des solutions mirobolantes autant qu’industrielles. Ces solutions ont fait la preuve de leur inanité et ont combattu les programmes des ministères chargés de l’écologie et de l’environnement (du cadre de vie ?). Le dernier programme en date « Zéro déchets, zéro gaspillage » rejoint les solutions que nos associations défendent depuis plus de 30 ans. Permettez-nous de rappeler l’existence du Collectif Inter associatif de l’Hérault (CID34) devenu Collectif Inter-associatif et Citoyen des Déchets de l’Hérault (CIDES34 : W34-3 020 648, JO du 7 janvier 2017 N° SIREN 832 210 546, SIRET 832 210 546 0012, site https://www.cides34.fr n° Enreg. CNIL. : 2 106 305). L’Observatoire des Déchets de Montpellier-Métropole (ODAM) en est membre fondateur. Je préside l’ODAM depuis sa fondation en octobre 2004.

 Notre position et celle des associations du CIDES34 ainsi que d’autres où nous sommes engagés (réseau DESIR de France-Nature-Environnement-Languedoc-Roussillon : comme Conseiller-Administrateur) est exposée dans le dossier n° 1 :

  • « Les déchets pour tous : document de référence ».

Nous sommes en 2019, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation qui a été par deux fois qualifié par la Cour des comptes de fiasco financier et technique et que nous qualifions dans le dossier n° 2 :

  • « Éco-Blanchiment ou « Green-washing » : la langue de bois ».

Notre position a été exprimée en 2006 lors de l’enquête d’utilité publique de l’unité de méthanisation (nommée Amétyst en 2008) est exprimée dans le dossier n° 3

  • « Réfutation du rapport des commissaires enquêteurs. Enquête d’utilité publique : unité de méthanisation Garosud Montpellier avril 2018 : conséquences ». Nous avons été raillés et tournés en dérision.

Aujourd’hui, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation, les résultats sont là. M. François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de Garosud et porte-parole du CIDES34, membre de la Commission de Suivi de Site (CSS). Il a contredit, arguments à l’appui, l’opinion de Montpellier-Méditerranée-Métropole « Ametyst répond aux besoins de l’une des 10 plus grandes Métropoles de France et peut servir de référence à toute une filière». Il a affirmé devant la CSS que « Ametyst n’est donc pas une référence pour une filière mais la dernière représentante de cet échec industriel. Poursuivre son exploitation est funeste et coupable. ». Il a invoqué « Le syndrome du Titanic annoncé par nos associations il y plus de 10 ans prend tout son sens. » précisant que « L’iceberg est proche, nous y allons à pleine vapeur, pour ne pas dire à plein gaz, dans sa direction. »

Convient il de rappeler que le seul traitement vertueux est la méthanisation de bio-déchets triés à la source et les 3 « R » : recyclage, récupération, réutilisation du reste, condamnant sans appel l’enfouissement des déchets ou leur incinération. La date butoir pour la mise en œuvre du tri à la source est proche : 2025. Nous sommes très loin à Montpellier d’atteindre un jour les objectifs imposés par la loi. Votre devoir, Messieurs, est de valider ce que la loi et le bon sens nous impose.

Nous posons ici la question « Qui assumera la responsabilité du naufrage ».

Ancien chargé d’études de Haut-niveau à la Mission des Etudes et de la Recherche du MECV en 1980, à temps partiel, puis en 1981 à temps  plein, j’ai reçu la responsabilité en 1983 de la Mission des Systèmes d’information et bâti une base de données sur les institutions et les programmes de recherche en environnement. J’ai été contraint de regagner le CNRS, mon corps d’origine en octobre 1986. Je n’ai conservé de cette banque de données disparue (3.000 références) qu’un listing de 91 fiches miraculeusement retrouvé au fond d’une cantine. Depuis 1971, des chercheurs, des scientifiques ont effectué des recherches financées par l’État sur fonds publics (entre autres chap. 57-57, art. 44 et autres).)

Mes collègues et moi donnons, une nouvelle fois notre avis. Il ne pourra plus être dit que la participation démocratique n’aura servi à rien. Notre avis est là, nous avons confiance en votre sagesse et votre écoute.

Je  vous prie  de  bien  vouloir  croire, Monsieur, à  l’expression de nos salutations distinguées.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

 Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 Comme vous le mentionnez, l’objectif de détournement [collecte séparative et traitement adéquat ?] des biodéchets des Déchets Ménagers et Assimilés est une obligation prévue à horizon 2025 par la loi et reprise dans le plan avec des objectifs de détournement très ambitieux. Pour ce faire, Il convient que les collectivités mettent en place des solutions pour le public de gestion de proximité et quand cela n’est pas possible des moyens de collecte séparative. Le traitement  nécessitera alors  la mise en oeuvre de moyens à définir qui pourront être de la méthanisation ou du compostage sur plateforme.

 Avis de la Commission d’EUP

 La commission d’enquête publique a bien pris note des réponses de la Région à Monsieur Raymond Gimilio.

En 2025, Montpellier Méditerranée Métropole devra, conformément aux objectifs fixés par la loi, mettre en œuvre le tri à la source.

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Raymond  GIMILIO

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