Amétyst : mélange de déchets triès par ailleurs

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Cristal d’améthyste

 L’usine de traitement des ordures ménagères de Montpellier a été baptisée « Amétyst » par son papa feu Georges Frèche. Le violet de l’amétyste est voisin du bleu (un mélange de rouge et de bleu, peut-être pour que nous n’y voyions que du bleu ? !

1 – Bref historique

Initialement prévue pour traiter 203.000 tonnes/an de déchets (33.000 en biodéchets avec 2 méthaniseurs et 170.000 tonnes/en OMR avec 6 méthaniseurs), Amétyst n’en traite plus que 140.000 d’un mélange d’OMR.

1.1 – Le mélange des déchets triés à la source avec les OMR

1.1.1 La Gazette des Communes du 4 septembre 2013

Nous avons appris récemment qu’on y incorpore les biodéchets triés dans les communes de l’ex Agglo et les petits ensembles d’habitat collectif de Montpellier-Ville. C’est la Gazette des Communes du 4 septembre 2013 qui  recueillait cette stupéfiante confidence de l’exploitant et laissait entendre un « prochain changement de mains », en 2013 ! Vous pouvez consulter cette publication aux archives de votre commune. Mais il y a eu un information supplémentaire.

1.1.2 Le rapport de la Société NALDEO

Début 2015, nous avons appris l’existence d’un rapport d’audit fait par la société Naldéo : « Audit technique et financier et renouvellement de DSP d’exploitation de l’usine de méthanisation Amétyst ». Nous avons demandé à le consulter, on nous l’a refusé. Il nous a fallu faire appel à la « Commission d’accès à la documentation administrative » (CADA) pour avoir le droit de le lire, ce qui a été fait le 8 septembre dernier. Que voulait-on nous cacher ? Le rapport de 73 pages qui nous a été présenté est bourré de tableaux très techniques. Il aurait dû être présenté, résumé et commenté à l’assemblée délibérante de Montpellier-Méditerranée-Métropole, cela n’a pas été fait nous affirmait M. Christian Fina (Directeur général des services) dans sa lettre du 21 mais 2015. Son argumentation n’a pas également convaincu la CADA.

Nous résumons ici en quelques lignes ce que nous avions déjà écrit sur le sujet. L’usine-unité Amétyst de tri-mécanobiolgique-méthanisation (et sa soeur jumelle d’Angers) est affligée de nombreux défauts de conception (défauts congénitaux : il a fallu 3 ans avant de la réceptionner). Lors de l’instruction du marché de construction attribué à Vinci à la suite d’un rapport « favorable », il n’a pas été souligné le manque d’expérience du candidat ! L’expérimentation et l’acquisition d’expérience de ce constructeur ont été payés au prix fort par les contribuables de la Communauté d’Agglomération de Montpellier ! à Angers, la décision a été prise de fermer l’usine. Ici, on tergiverse ! Ici, on hésite devant l’ampleur du scandale à venir. On a tant gaspillé d’argent pris (piqué !) au contribuable : de 67 M€ à 134 M€ et la vote d’une DSP sur 10 ans pour un montant de 150 M€ !

Le rapport Naldeo qui a été présenté à notre lecture nous apprend que le traitement mécano-biologique de l’usine appliqué à des ordures ménagères résiduelles (OMR) donne un digestat granuleux, difficile à brasser par les robustes pales des méthaniseurs suisses Kompogas AG®. Ce qui expliquerait la nécessité d’un stock de pièces détachées. En utilisation normale, ces appareils, en Suisse, ne brassent que des bio-déchets de haute qualité (de la biomasse) et non un mélange innommable et compact de « stabilisat » issu d’OMR triées mécaniquement. Seuls 5 méthaniseurs fonctionnent sur le mélange OMR « amélioré » avec les biodéchets pour un tonnage limité à 138.000 tonnes/an. Les trois autres méthaniseurs ne sont pas en service (4 M€ pièce HT) et servent de « réserve de pièces détachées » pour les autres. Une autre option aurait consisté, d’après le rapport Naldéo, à traiter 130.000 tonnes d’OMR avec 4 méthaniseurs et d’affecter 1 méthaniseur aux biodéchets. Cette option n’a pas été retenue, elle ne produirait pas suffisamment de biogaz par manque de biodéchets excédentaires ! Qui a autorisé le tour de passe-passe-manipulation de l’incorporation des bio-déchets triés ? Cette manipulation récompense mal les citoyens qui trient et qui se démotivent. Elle a même fait l’objet d’un brevet par l’exploitant (nous n’en avons rien à faire !, ce n’est pas notre problème). Alors que la mise en place du tri citoyen dans les grands ensembles n’a jamais reçu toute l’attention voulue et à même été arrêtée, si elle a jamais été commencée !

D’autre part, le rapport Naldéo nous apprend que le digestat sortant des méthaniseurs n’est pas centrifugé et désydraté comme cela se fait dans des usines réalisées par d’autres constructeurs. Il est égoutté (pas deshydraté) et part, humide, vers l’ISDND ! Il continue donc à fermenter et à puer ! On comprend mieux la puanteur de l’ISDND de Castries.

Parallèlement, d’autres sources nous indiquent que la biomasse végétale (les déchets verts initialement traités sur le plateforme de compostage de Grammont, ces déchets nobles prennent le chemin d’Amétyst où ils sont incorporés aux intrants des digesteurs.

1.2 – Pourquoi ce mélange

Le brassage d’un mélange granuleux provenant des intrants issus du tri mécanique use et fatigue les digesteurs à palettes construits par Kompogas.

2 – La saisine des autorité préfectorales

2.1. La CSS de l’usine

De réunion en réunions de CSS, le système destiné à enfumer (désinformer) les électeurs et les élus des communes de Montpellier-Métropole. A chaque réunion, les représentants des associations de riverains dénoncent le mauvais fonctionnement de l’usine. Qui sont ces associations ? L’arrêté préfectoral n° 2018-I-269 du 26 mars 2018 (page 2) désigne :

  • Madame la Présidente de l’Association des Riverains de la ZAC de Garosud,
  • Monsieur le Président de l’Association Languedoc-Roussillon Nature Environnement(LRNE),
  • Madame la Présidente de l’Association Mosson-Coulée Verte.

Nous avons signalé (sur ce site) un article qui dénonce une mauvaise composition de la CSS et un manque de rigueur de l’Administration dans le choix des associations, au moins à l’égard de LRNE qui ne participe pas et ne représente plus rien. Un article similaire dénonce la même anomalie sur un site de citoyens-contribuables.

Lors de la 2e CSS du 6 juin 2018, le porte-parole de l’Association des Riverains a dénoncé vertement :

  • les plaintes des riverains du quartier (ZAC et lotissements) pour odeurs fétides qui empuantissent la zone,
  • le mélange des déchets triés (biodéchets) avec les déchets bruts (OMR).

Sur ce dernier point, l’administration d’interroge.

2.2 – La position de l’administration préfectorale

Le problème posé est pourtant clair : une loi (Loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique) et son décret (2016-288 du 12 mars 2016) sont clairs. Ils interdisent le mélange de déchets ayant fait l’objet d’un tri avec des déchets bruts.

L’article 4 du décret est sans ambiguité. Il insère dans le Code de l’Environnement un article 543-226-1 « Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un  même tri. ».

Ceci est rédigé en langue française (langue officielle de la France) et c’est un décret d’application qui vise une loi en modifiant le Code de l’Environnement ‘La Loi). De 2015 (promulgation de la loi) et 2016 (décret d’application) plus de deux ans se sont écoulés. Un décret d’application sert à préciser les modalités d’application de la loi visée. Nous posons le question de savoir si l’administration préfectorale est chargée de veiller à l’application des lois, non à les interpréter ? L’administration préfecorale et son chef le Préfet sont-ils là pour aider de grandes sociétés et les collectivités territoriales délégataire à contourner les lois ? C’est au Préfet et à son administration de dire s’ils sont du côté des citoyens et de leurs associations ?

2.3 – La position des associations

Partout, en France, des associations de défense des citoyens et de leur environnement se dressent et se fédèrent. ici, Occitanie-Midi-Pyrénées, les associations de protection de la Nature (dont France-Nature-Environnement -FNE-LR-, ne pas confondre avec la défunte LR-NE) participent au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) et soutiennent la position de la Présidente et de ses vice-Président(e)s qui soutiennent la ligne de la loi de transition énergétique et son corollaire « Zéro déchets zéro gaspillage ».

3 – Pourquoi le mélange ?

La qualité des déchets bruts (désignés par déchets résiduels ou OMR collectés en poubelle dite grise) est mauvaise. Si les communes périphériques trient les bio-déchets à la source (moins bien ces dernière années), la collecte de ces précieux déchets pose de gros problèmes. Ils arrivent à l’usine en pleine putréfaction et provoquent des odeurs méphitiques que l’exploitant a du mal à maîtriser. Les grands, moyens et petits ensembles immobiliers de Montpellier ne trient pas ou mal. La quantité y est, pas la qualité de ce tout venant farci de plastiques, piles, verre et autres est mauvaise. Il faut extraire par tri mécanique la fraction fermentescible (FFOM) qui se révèle de mauvaise qualité et donnait un mauvais rendement en bio-gaz (méthane) et se révélait impropre à produire le compost promis. D’où l’amélioration du tri mécanique avec la phase d’ultracriblage Amétyst II récemment installée à grand frais !

En mélangeant les bio-déchets et les déchets verts (Grammont) avec les bio-déchets (FFOM) extraits des OMR, ON (MMM et Novergie-Amétyst) améliore, certes, la qualité du digestat soumis à la méthanisation mais en infraction avec la loi et les déchets. ON s’évite l’extension du tri à la source (il va devenir obligatoire prochaienement) et ON fuit en avant !

ON bourre une décharge à Castries et ON exporte des déchets en contravention avec la loi.

4 – La solution « Zéro déchets zéro gaspillage »

C’est la solution que Montpellier-Métropole et ses réalisations calamiteuses (Amétyst, Maéra, ISDND de Catries, …), sa participation à l’alimentation de l’incinérateur OCREAL (Lunel-Viel) refuse apparemment d’appliquer. On traine les pieds depuis plus de 30 ans au prétexte qu’on n’y connait rien ! On se repose sur les solutions industrielles

Où en est la prévention des déchets à Montpellier ? La diminution du poids et du volume des déchets n’est pas du goût des industriels de la collecte, du traitement (TMB-méthanisation et incinération) et de l’enfouissement. La diminution équivaut à une diminution de leur chiffre d’affaire ! Impensable pour eux, indispensable, intangible pour nous avec l’objectif « Zéro déchet zéro gaspillage ».

pour le CA de l’ODAM
Raymond Gimilio,

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Le Lanceur d’alerte

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Préfets : le rôle des Préfets

Document origine du 03/04/2019

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Le mois de février 2017 a été marqué par la sortie le 8 février dernier du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des collectivités territoriales. Le rapport de la Cour régionale des comptes du Languedoc-Roussillon sur l’usine de traitement des ordures ménagères de Montpellier-métropole (Amétyst) est accablant. Une gabegie de fonds publics où l’argent du contribuable, le vôtre, est jeté dans un puits apparemment sans fond d’une usine totalement dévoyée et inefficace.

Qui contrôle qui ?

L’Etat exerce, en principe, un contrôle sur les collectivités territoriales, contrôle visant à faire respecter la légalité des actes et à préserver l’intérêt national. Ce contrôle s’exerce sur les élus locaux pris individuellement ou sur les assemblées délibérantes. Le contrôle sur les actes des collectivités territoriales a été profondément modifié par les lois du 2 mars 1982 et du 22 juillet 1982. Les contrôles sur les actes sont :

  • le contrôle administratif,
  • le contrôle financier,
  • la tutelle administrative.

A la suite des lois précitées, le contrôle ne s’exerce plus qu’à priori. Ce qui signifie qu’une certaine confiance est faite aux élus et à leurs assemblées. Mais il y a un contrôle à posteriori.

Ce sont les Préfets qui sont chargés, de par leurs services, de ces contrôles. Le Préfet dispose à cet effet des services déconcentrés des ministères de l’Etat central. Les Préfets de départements exercent leur contrôle sur les communes et les départements ainsi que sur les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale ou intercommunalités : communautés de communes, agglomérations et métropoles), les Préfets de région sur les régions et leurs établissements publics. La métropole de Montpellier est donc soumise au contrôle à posteriori, les chambres régionales des comptes, en liaison avec le Préfet, sont chargées du contrôle budgétaire des collectivités du ressort administratif du Préfet[1].

La libre administration reconnue aux collectivités territoriales est un principe fort présent dans la Constitution, principe de rang constitutionnel. Le Conseil constitutionnel a fixé des limites majeures. Les collectivités ne peuvent pas faire n’importe quoi au prétexte qu’une assemblée territoriale délibérante a voté. Les actes des collectivités peuvent être déférées à l’autorité judiciaire par le Préfet, il en a le droit et le devoir. C’est l’article 72 de la Constitution qui le dit sous la dénomination de « contrôle de légalité ». C’est une mission constitutionnelle dévolue au représentant de l’état. C’est une prérogative de l’état. Les prérogatives de l’état ne peuvent être ni restreintes ni privées d’effet, même temporairement. La finalité du contrôle est par conséquent d’assurer le respect de la loi par les collectivités territoriales, dans un état unitaire et non un état fédéral.

Si la réforme de 1982 confère aux décisions des collectivités un caractère exécutoire immédiat de plein droit dés sa publication, le représentant de l’état doit en apprécier la légalité. L’accusé de réception du représentant de l’état ne constitue pas une condition du caractère exécutoire des actes. Il y a donc un contrepoids, un contre-pouvoir du Préfet qui peut faire intervenir le juge administratif ou financier pour aboutir à l’annulation d’un acte. En particulier, le préfet est tenu de saisir la chambre régionale de la Cour des comptes (CRCC) dès lors que ses services constatent une irrégularité d’ordre budgétaire. La Cour émet des avis sur les conditions de mise en œuvre des budgets. Mais le pouvoir des CRCC n’est pas juridictionnel mais administratif. Il n’en demeure pas moins que dans le cas de recours devant le Conseil d’état, les actes des préfets on fait, jusqu’à présent, l’objet de décisions favorables. La circulaire du Ministère de l’intérieur du 29 juillet 1993 vise à donner une impulsion nouvelle au contrôle préfectoral et au déférés de ces derniers. Ce contrôle doit être exercé sans faille et de manière systématique « en vue du respect de l’état de droit. ».

La question qui se pose est le cas où il y a découverte de graves délit supposés de favoritisme dans l’instruction d’un ou plusieurs marchés publics ou dans l’exécution de contrats, de DSP, comme celui que la CRCC souligne dans son rapport. Que se passe-t-il donc ? Qui saisit les juridictions répressives des délits ? Le préfet a reçu le rapport de la CRCC. Il l’a lu comme nous. Notre conseil juridique souligne que les pages 369 à 371 seraient révélatrices d’un supposé délit de favoritisme dont Novergie pourrait être le receleur ?

Il existe dans notre pays le Service central de prévention de la Corruption. ce service (S.C.P.C.) est un service à composition interministérielle placé auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice ; il a été créé par la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, dont les modalités d’application ont été fixées par le décret n° 93-232 du 22 février 1993. Ses fonctions ne sont pas d’investigation (pas de pouvoir d’enquête) mais de centralisation et exploitation des informations permettant d’avoir connaissance de l’ensemble du phénomène de la corruption en France, avec pouvoir de transmission aux procureurs de la République des éléments découverts afin de poursuites pénales éventuelles. Il peut être saisi par différentes autorités publiques (politiques, administratives ou judiciaires pour consultation ou avis sur telle ou telle situation ou enquête en cours) et mène des opérations de sensibilisation et de formation tant auprès des grandes écoles ou universités que des organisations professionnelles ou des entreprises publiques et privées.

Sur la démocratie participative et la démocratie de proximité

La parole est aux associations citoyennes indépendantes et apolitiques : les lanceurs d’alerte. C’est à ce titre que nous agissons ! Nous pouvons saisir le défenseur des droits mais nous avons choisi, d’abord de rencontre le représentant de l’état : le Préfet. Il a le pouvoir d’agir et de saisir les autorités judiciaires à travers le SCPC. Nous attendons d’être reçus, nous l’avons saisi comme membres du Collectif Inter-Associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé.[2]

Informez vous sur le cadre législatif en cliquant le lien (démocratie locale). Vous pouvez vous informer sur les Conseils de quartier.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Conseiller du Quartier “Montpellier Centre”


[1] Ici, c’est la Direction des Relations avec les Collectivités Territoriales (DRCL).

[2] ODAM et Riverains de Garosud sont membres fondateurs du « Groupement d’associations loi de 1901 » intitulé « CIDES34 » (Préf. Hérault n° W34 3020 648, JO n° 1 01/01/2017)

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Le président

Raymond  GIMILIO

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L’arbre, le chouchou de Montpellier.

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Introduction

La Direction Paysage et Biodiversité de la commune de Montpellier fait un travail remarquable dans la gestion du patrimoine arboré de notre ville. Il convient de le reconnaître et d’encourager son directeur et son équipe à poursuivre sans relâcher les efforts. La cellule patrimoine arboré a recensé les arbres et les a mis en base de données. Nous ne pouvons qu’applaudir.

In-memorian

Nous n’avons pas oublié le massacre de nos platanes, arbres en pleine forme de l’avenue de Lodève il y a quelques années pour y faire passer le tram. Nous ne pouvons qu’encourager des textes comme la charte de l’arbre mais en lui donnant force loi pour éviter des massacres au nom d’aménagements non-concertés. Nous sommes prêts à participer à sa réactualisation.

Cependant, nous avons à redire sur les traitements phytosanitaires. La lutte contre la chenille processionnaire du pin ou contre le papillon du palmier sont bien redevables de préparations à base de bacille de Thuringe mais appliqué localement ! D’une manière générale, les traitements par avion ou par gros pulvérisateurs de type « cyclone » (turbines !) sont effectivement à proscrire car ne faisant pas de détail dans la faune des insectes. Seule une application locale avec un pulvérisateur à lance bien focalisé peut éviter l’effet de dispersion tous azimuts des cyclones et avions ! Cela est plus coûteux en termes de personnel mais meilleur pour l’écologie. Nous sommes aussi partisans de tous les pièges à insectes bien conçus (alimentaires, à phéromones). Les glus sont à employer avec précaution car pouvant piéger des petits oiseaux (passereaux) insectivores attirés pour picorer les insectes piègès. Il se font pièger à leur tour.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Les déchets recyclables

Nous avons à Montpellier une unique usine de traitement des poubelles « vertes » (en réalité, leur couvercle est jaune) : le centre Demeter de Garosud. Ce centre est visité par de nombreux camions, en majorité des camions immatriculés en Espagne que nous avons vus, chargeant des ballots de carton, majoritairement de Barcelone.

Il semblerait que ces ballots de carton prennent la route d’un grand pays, la Chine, où une Sino-Américaine vient de créer des usines de recyclage produisant des papiers  glacés et cartons de haute qualité.




Les Riverains de la ZAC de Garosud en ont assez


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Info

Les Riverains de la ZAC de Garosud en ont ras la casquette des nuisances de l’usine Amétyst (le joyau sorti de l’imagination d’un célèbre génie aujourd’hui disparu, joueur de flûtiau émérite. Ils ont publié le 6 juin 2018 un communiqué liminaire à la réunion de la Commission de Suivi de Site de la dite usine. Lisez ce communiqué ! Ils sont d’autant plus indignés que le 10e anniversaire de l’usine est proche et qu’ils ont voulu faire passer un communiqué de presse qui s’est perdu dans les sables du désert médiatique montpellièrain. Lisez ce communiqué que l’ODAM a retrouvé !

Jojo le fluteur de flute

La situation est d’autant plus tragique que lors de la CSS dont nous attendons les échos de notre observateur (une taupe dans la CSS ?), les échanges ont été durs entre le porte-parole de l’Association et les défenseurs du dit joyau puant ! Le célèbre joueur de flûtiau que nous citons avait tout fait pour faire passer en 2006 son projet d’usine en dévoyant le projet des Verts de l’époque, se servant d’eux comme alibi écologique. Comme le joueur de flûte du conte de Hamelin, il les a entraînés vers un précipice où il les a noyés. Heureusement, certains en réchappèrent et se repentirent. Mais le mal a été fait. Qui viendra jeter des pierres à ceux qui ont épaulé le joueur de flûte ou qui lui ont succédé ?

Nous tenons a remercier le dessinateur KARAK pour son magnifique dessin que nous avons doté d’un cadre et pour son travail.

A bientôt le 1er juillet 2018 devant l’usine pour chanter « Triste anniversaire, nos vœux de fermeture » et vive le tri citoyen à la source. Stop à la décharge de Castries !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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MMM : une métropole pourquoi faire ?

Une métropole, pourquoi faire ?

Pour le moment, le territoire n’a pas bougé, l’usine de traitement des déchets par tri mécano-biologique ne semble pas avoir amélioré ses performances mais, nous, contribuables de Montpellier-Méditerranée-Métropole allons continuer à payer le prix fort ! Pour continuer à n’avoir aucune réponse des chantres de la démocratie de proximité qui refusent de s’expliquer quand une association citoyenne s’adresse à eux pour demander des explications sur la gabegie qui va continuer avec le vote de la Délégation de Service public (DSP) à l’exploitant qui a obtenu ce résultat remarquable : “améliorer le fonctionnement en mélangeant à la réception la collecte des biodéchets triés par la main des citoyens responsables”. Il est du devoir de la Métropole de développer le tri citoyen à la source, en recrutant et formant les ambassadeurs du tri.
Lisez notre actricle sur la Scandaleuse gestion des déchets.
Merci à tous ceux qui ont téléchargé notre nouveau bulletin d’adhésion et nous ont adressé leurs chèques de soutien. Nous ne percevons AUCUNE subvention de qui que ce soit !
Merci à tous ceux qui nous lisent.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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1/09/2014 : rentrée de septembre

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Introduction : une interview

Il y a eu 10 ans, oui, dix années d’errements de Montpellier-Agglo forcée de fermer la décharge du Thôt sous la pression de nos associations réunies. 10 ans ou presque de dictature, de contre-vérités, d’atteintes à la démocratie la plus élémentaire, de négation de la sagesse populaire, de fiscalité locale débridée, pour aboutir à une usine de traitement d’ordures ménagères implantée dans un quartier maintenant habité, avec un voisinage qui se densifie (Les Grisettes et alentours). 10 ans pour aboutir à la construction d’une super-clinique montpelliéraine située à moins de 500 m au nord de l’usine (merci à Google Earth pour la localisation en vue satellite). L’usine pue et continue à puer malgré les améliorations. Il y a trois ans, M. Philippe Saurel avait déclaré qu’elle n’avait pas sa place là ! Le même M. Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de Montpellier Agglomération depuis avril dernier, déclarait le 8 septembre sur France Bleue Hérault (interview de Jean-Pierre Pluvy) : « Celà pourrait largement mieux marcher et Ametyst pour moi est une trop grosse usine pour pouvoir répondre aux objectifs que nous nous sommes fixés. »

Il évoque aussi les casiers de Castries :

« Il y en a deux, j’ai dit stop, il n’y en aura pas un 3e. Donc il faut revoir complètement … »

ODAM à votre service

L’ODAM est là pour dialoguer et expliquer que la seule solution, celle qui marche en Italie (oui, en Italie, à Milan), au Canada, en Suisse, en Allemagne, c’est le tri citoyen à la source et les parcs à ressources, une économie circulaire où il nous faut aboutir : Zéro déchets (Zero waste). Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Madame Ségolène Royal, a lancé le 1er août 2014 un appel à 20 territoires pour

« zéro gaspillage zéro déchet »
(cliquez le lien ci-dessus)

Pourquoi pas notre territoire, notre agglomération ? Nous avons saisi M. Saurel qui ne peut être partout, tout le temps. Le vice-Président délégué à toute cette thématique M. Cyril Meunier pourrait répondre pour lui et lui prêter main forte plus efficacement ? Il était là il y a 10 ans.

Nous avons saisi M. Saurel à propos du Plan départemental des déchets de l’Hérault et Mme la Ministre Ségolène Royal. Serons nous entendus ?

Alors, appliquons la démocratie de proximité, la démocratie participative. L’ODAM, avec votre soutien, pourra être votre délégué ? Il ne tient qu’à vous de venir fêter notre 10e anniversaire. Rejoignez ceux qui jour après jour viennent rejoindre l’ODAM et apporter leur cotisation.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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31/03/2014 Une nouvelle équipe

Info

« Le temps des cathédrales, c’est fini » a déclaré M. Philippe Saurel, nouveau maire de Montpellier, sur une chaîne de télévision locale. « Montpellier sera gouverné autrement ». Nous en prenons acte.

Nous espérons que le temps des collectivités territoriales gouvernées par des autistes refusant toute concertation, c’est fini. Bienvenue à Monsieur Philippe Saurel qui semble amorcer une nouvelle ére d’écoute et de concertation. Pour notre part, nous serons des partenaires attentifs et prêts au dialogue. Il faut remettre à plat les problèmes d’environnement. Les intercommunalités, selon le Maire de Montpellier, doivent être des lieux de mise en commun, de mutualisation de moyens au bénéfice des communautés territoriales membres. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que l’Agglo ne serait pas gouvernée par la ville majoritaire, Montpellier (comme dans le passé). Un parti pour la ville, un autre à l’Agglo : des hommes et femmes différents ?. La concertation sera-t-elle au rendez-vous ? Qui va présider aux destinées de l’Agglo ?

Dans le cadre de la révision du Plan Départemental de Prévention et d’Elimination des Déchets Non Dangereux, la concertation doit jouer à plein. Nous avons dénoncé ici le fiasco de la filière de traitement des déchets (Ametyst et Carrière GSM-Castries), le mauvais fonctionnement de Maera (eaux usées) le foisonnement du béton. Nous attendons la remise à plat de tout le système de traitement des déchets, du plan de développement de la ville et de son agglomération, dans la concertation, l’esprit du Grenelle de l’Environnement ? Chiche, nous sommes partants. Le temps des documents à communication refusée, des recours systématiques et retardateurs à la CADA pour cacher des turpitudes est-il révolu ? Le temps de la transparence est-il venu ? Les nouveaux maires nous le diront.

Pour le moment, faisons confiance mais une confiance vigilante. Un carton vert à l’Agglo ? Pourquoi pas ?

En mars 2019, force est de constater que Monsieur Saurel a mangé son chapeau : il est retombé dans les travers de ses prédécesseurs. Il reçoit le Prix Pinocchio.

La Gare de la Mogère, la ZAC Cambacérès, … Que faut-il de plus ?

Le Jury du prix Pinocchio
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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OZ : Mediapart, Les Montpellierains seraient désinformés par le Journal MIDI-LIBRE

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Info

Notre association, au nom de son combat pour la préservation de l’environnement du territoire de Montpellier-Agglomération et de la lutte commune contre le béton à outrance, se dresse de toute sa force contre un projet qui a été porté à la connaissance du public et n’a suscité que peu de réactions. Nous reprenons l’article du site d’information MEDIAPART.

« Dans son édition du 19 septembre 2012, MIDI-LIBRE nous présente « OZ , nature urbaine » , un nouveau quartier autour de la future gare TGV dont l’aménagement a été confié à l’architecte Kees Christiaanse. http://www.midilibre.fr/2012/09/19/oz-creation-d-un-quartier-flamand-d-oz,564889.php#

On nous dit que le nom de OZ a été choisi «  en référence au roman pour enfants,  le magicien d’OZ ».

On nous dit que ses choix d’aménagement ont été guidés par des principes de respect de l’environnement et de développement durable.

On nous parle de « territoire dynamique », « d’harmonie avec le centre d’affaire », « d’équilibre entre pouvoir économique et poumon vert », « d’un quartier très agréable ».

 Le tout illustré en tête d’article par une vue cavalière montrant le nouveau quartier d’OZ, traversé par un gros tiret bleu, la nouvelle ligne LGV, ponctué par un panneau bleu / nouvelle gare TGV et un panneau rouge / quartier d’affaire de dimension plus réduite.

En regardant de plus près cette image, nous n’en croyons pas nos yeux !

http://www.mediapart.fr/files/urbanisme-oz-creation-d-un-quartier-flamand-d-oz_448990_510x255.jpg

Coup de baguette magique ! Le magicien d’OZ a fait disparaitre les 6 voies autoroutières du  dédoublement de l’autoroute A9 qui passera à 80 m de  la ligne TGV.

 Coup de baguette magique ! Le magicien d’Oz a fait disparaitre le fait qu’un quartier de 30 000 habitants sera enclavé entre les 12 voies autoroutières espacées de moins de 400 mètres prévu en page 21 du PLU de Montpellier  annexe 1  Quartier SUD A9.

Coup de baguette magique ! le magicien d’OZ fait disparaitre les problèmes de morbidité générés par la pollution du trafic routier. Souvenez vous! En 2005 dans l’étude portant sur « Évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique sur l’agglomération de Montpellier » ( DRASS LR et Institut de Veille Sanitaire, 2005 ) » il est établi que « La pollution atmosphérique dans l’unité urbaine de Montpellier est  essentiellement due au trafic routier » (page 30) et que « La pollution atmosphérique est directement responsable annuellement, dans la zone d’étude, de 34 décès anticipés, dont 13 pour motif cardiovasculaire et 4 pour motif respiratoire. En termes de morbidité, elle provoque chaque année 79 admissions hospitalières pour motif cardiovasculaire, 15 pour motif cardiaque, 9 pour motif respiratoire chez les plus de 65 ans et 4 chez les 15-64 ans »( page 27).

A combien de “décès anticipés” assisterons nous une fois ce quartier de 30 000 habitants installé dans ce secteur « compris entre les deux autoroutes en multi-expositions vis-à-vis des nuisances routières acoustiques et atmosphériques » comme le notifiait en 2005 le dossier d’enquête publique concernant le dédoublement de l’autoroute A9 ? Dossier qui, souvenez-vous!, a reçu en 2006 un  Avis défavorable à l’unanimité de la commission d’enquête publique à ce qu’il soit conféré le caractère d’utilité publique au projet de dédoublement de l’autoroute A9 au droit de Montpellier, au motif de « l’absence de prise en compte de l’urbanisation de la grande couronne de Montpellier ».

Coup de baguette magique ! le magicien d’OZ fait disparaitre le bruit occasionné par les nombreuses infrastructures pas de nuisances sonores en provenance des pistes de l’aéroport, pas de nuisances sonores  en provenance des 12 voies autoroutières, pas de nuisance sonores générées par les lignes LGV et le trafic de la nouvelle gare. Tout baigne dans une couleur verte, cotonneuse et si vous en doutiez, une petite image illustre à droite l’ambiance magique de ce quartier en vous montrant un cheval blanc qui broute tranquillement dans cette urbanisme pacifié au milieu de petits cabanons encerclés de jardins partagés et Jean Pierre Moure, président de l’ Agglo, de conclure « c’est une respiration, de l’audace, c’est Ozé ».

Ce qui est osé, c’est de reprendre à son compte l’oxymore d’Alphonse Allais, qui pour résoudre leur insalubrité proposait de « construire les villes à la campagne » et « de prolonger le boulevard St-Michel jusqu’à la mer ! ».

Le songe Ozé ne risque-t-il pas de se transformer en cauchemar ? »

Où est l’audace et l’Ozé ? La zone sud de Montpellier-Agglomération bouleversé, son caractère champêtre ravagé ? Des vergers détruits, des expropriations à la chaîne ? Il ne suffit pas d’avoir collé des verrues puantes au sud de Montpellier. Il faut réitèrer entre l’usine de TMB « Ametyst » et la décharge dormante du Thôt qui lâche doucement son méthane et ses lixiviats toxiques ! Il y a eu un avis défavorable en 2006, on passe outre allègrement ! Avec un peu de « greenwashing » !

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L’équipe de rédaction ODAM

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Le Lanceur d’alerte

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