Des polluants éternels dans notre eau à Montpellier ?

Notre attention a été attirée par les différents articles sur les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), des polluants éternels, des produits de synthése de l’industrie chimique (PFOSPFOA et PFNA notamment). Nous avons réagi sur ce site. Les pollutions par ces substances sont loin d’être anodines (produits préoccupnts). Un article publié dans le site du quotidien « Le Figaro » (17/04/2023) sous la plume d’Antoine Sillières est passé inaperçu jusqu’au début de 2024. Il s’agit d’une réaction à « Un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable [IGEDD] confirme le rejet dans le Rhône d’environ 3,5 tonnes d’eau polluée aux perfluorés à des niveaux élevés chaque année, par l’usine Arkema de Pierre-Bénite. ». Ces substances sont dites « polluants éternels » car leur molécule est quasiment indestructible (stabilité chimique).

En publiant la contribution de Jacky Chanton, nous avons réalisé l’importance de ce type de pollution et une voie d’entrée « royale » par le biais de l’approvisionnement en eau de notre ville-métropole. Une partie de l’eau qui va être potabilisée pour alimenter notre métropole vient du Rhône par le canal dit du Bas-Rhône Languedoc. Rappelons que le fleuve, au sud de Lyon, trverse une importante zone dédiée à l’industrie chimique, la vallée de la Chimie où deux firmes sont dans le collimateur.

Approvisionnent en eau : métropole de Montpellier

L’approvisionnement en eau de la métropole de Montpellier est décrit sur le site de cette collectivité. La collectivité a mis en place une régie des eaux.

Cas de la source du Lez

Nous venons de trouver une page du site de Montpellier-Métropole affirmant la pureté des eaux de la source du Lez « Santé publique : pas de polluants éternels dans la source du Lez ». Nous en donnons acte et ne mettons pas en doute les analyses faites. La source du Lez et son captage souterrain seraient indemnes de pollution, sauf à mettre en doute ces analyses ? Cependant, le prélèvement autorisé dans cette réserve karstique est limité et le volume maximum autorisé de prélêvement est atteint. Il y a donc une deuxième alimentation en eau nécessaire : elle est fournie par l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (ou canal Philippe Lamour).

Cas de l’eau du Bas-Rhône Languedoc

Une autre page du site de Montpellier-Métropole nous décrit l’apport de 3 autres approvisionnements de la dite métropole dont nous citons des extraits où nous avons mis en rouge les mentions du canal Lamour-BRL. Les eaux de la source du Lez sont elles mélangées à celles potabilisées du canal Lamour-BRL ?

Nous citons et reproduisons :

« Pour les communes de Grabels, Jacou, Juvignac, Lattes, Le Crès, Montferrier-sur-Lez, St-Brès, Montpellier, Prades-le-Lez, Sussargues, Pérols, Vendargues, Villeneuve–lès-Maguelone », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : source du Lez = 92% + canal du Bas-Rhône languedoc (Lattes et Pérols) + forages locaux ».

« Pour les communes de Baillargues, Beaulieu, Castelnau-le-Lez, Castries, Clapiers, Montaud, Saint Drézéry, St Géniès des Mourgues, Restinclières » nous lisons et nous reproduisons « Origines de la ressource en eau : captages locaux dont ceux de Fontbonne Mougères et de la Crouzette et le canal du Bas-Rhône languedoc ».

« Pour les communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Lavérune, Murviel-les- Montpellier, Pignan, Saint Georges d’Orques, Saint jean de Védas et Saussan », nous lisons et reproduisons « Origines de la ressource en eau : nappe alluviale de l’Hérault + canal du Bas-Rhône Languedoc + forages locaux ».

Une belle station de pompage à Beaucaire
Une belle station de pompage à Beaucaire

Nous citons « Montpellier Méditerranée Métropole dispose d’une unité de traitement : l’usine François ARAGO ». « Le traitement peut être très simple, avec juste une désinfection au chlore lorsque l’eau captée est déjà de bonne qualité, ou plus complexe, et l’on doit alors passer par une usine de traitement de l’eau ». Cette usine traite l’eau du canal du Bas-Rhône Languedoc (BRL). Nous citons un site qui décrit le traitement de l’eau dans l’usine Arago. C’est un traitement classique, il n’est question nulle part des PFAS-Pifasses que le canal du Bas-Rhône véhicule avec l’eau du Rhône puisée du côté de la prise d’eau Beaucaire-Fourques. Quels PFAS ? Ceux qui polluent l’eau de ce grand fleuve si on en croit l’article du quotidien « Le Figaro » cité au début de notre article, pollution rendant les poissons du Rhône impropres à la consommation. Les pifasses se seraient-ils évaporés ?

Conséquences de l’apport d’eau du BRL

Un beau canal à Vauvert
Un beau canal à Vauvert

Nous lisons dans l’article d’Antoine Sillières que « l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui ». Qui peut, documents scientifiques en mains et preuves à l’appui, certifier que les potentiellement dangereux PFAS qui transitent par le Rhône et par le canal du Bas-Rhône Languedoc, vers la station Arago et le Lez, ont été éliminés et se sont gentiment évanouis dans l’espace intersidéral, pompés par une lointaine galaxie ? Il est écrit que « Leur toxicité est encore méconnue, mais des effets nocifs et toxiques sur le métabolisme humain ont été observés pour plusieurs PFAS et leur caractère cancérigène est suspecté », selon l’IGEDD. Il est également dit que « «l’élimination des PFAS avant rejet dans le milieu aquatique apparaît très peu maîtrisée aujourd’hui». … « Ces substances résistent aux traitements en station d’épuration et l’utilisation du charbon actif ne permet que de les piéger sans les détruire ». Il y a de quoi s’inquiéter quand on voit des PFAS tout autour de Lattes (et peut-être ailleurs ?). La compensation de l’étiage du Lez se fait par l’eau du canal BRL-Lamour. Quels sont les dosagesde Pifasses dans l’eau potable produite par la station Arago de Montpellier ?

Vite, des études et de mesures par nos ARD et DREAL réunis ? Soyons rassurés, vite !

Raymond GIMILIO
Président
Docteur en Sciences biologiques, mention Écologie
Licenciè en chimie systématique
Ancien chargé d’études HN au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

 

 




Une nouvelle station d’épuration en 2020

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Info

La revue MMMag d’avril 2019 n° 48, sous la plume de Mme Galabrun-Boulbés, annonce la création d’une nouvelle station d’épuration (STEP) à Saint-Georges d’Orques. Elle remplacera une station existante obsolète. Lisez ses caractéristiques sur le site de l’Agence de l’Eau RMC.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Amétyst : mélange de déchets triès par ailleurs

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Cristal d’améthyste

 L’usine de traitement des ordures ménagères de Montpellier a été baptisée « Amétyst » par son papa feu Georges Frèche. Le violet de l’amétyste est voisin du bleu (un mélange de rouge et de bleu, peut-être pour que nous n’y voyions que du bleu ? !

1 – Bref historique

Initialement prévue pour traiter 203.000 tonnes/an de déchets (33.000 en biodéchets avec 2 méthaniseurs et 170.000 tonnes/en OMR avec 6 méthaniseurs), Amétyst n’en traite plus que 140.000 d’un mélange d’OMR.

1.1 – Le mélange des déchets triés à la source avec les OMR

1.1.1 La Gazette des Communes du 4 septembre 2013

Nous avons appris récemment qu’on y incorpore les biodéchets triés dans les communes de l’ex Agglo et les petits ensembles d’habitat collectif de Montpellier-Ville. C’est la Gazette des Communes du 4 septembre 2013 qui  recueillait cette stupéfiante confidence de l’exploitant et laissait entendre un « prochain changement de mains », en 2013 ! Vous pouvez consulter cette publication aux archives de votre commune. Mais il y a eu un information supplémentaire.

1.1.2 Le rapport de la Société NALDEO

Début 2015, nous avons appris l’existence d’un rapport d’audit fait par la société Naldéo : « Audit technique et financier et renouvellement de DSP d’exploitation de l’usine de méthanisation Amétyst ». Nous avons demandé à le consulter, on nous l’a refusé. Il nous a fallu faire appel à la « Commission d’accès à la documentation administrative » (CADA) pour avoir le droit de le lire, ce qui a été fait le 8 septembre dernier. Que voulait-on nous cacher ? Le rapport de 73 pages qui nous a été présenté est bourré de tableaux très techniques. Il aurait dû être présenté, résumé et commenté à l’assemblée délibérante de Montpellier-Méditerranée-Métropole, cela n’a pas été fait nous affirmait M. Christian Fina (Directeur général des services) dans sa lettre du 21 mais 2015. Son argumentation n’a pas également convaincu la CADA.

Nous résumons ici en quelques lignes ce que nous avions déjà écrit sur le sujet. L’usine-unité Amétyst de tri-mécanobiolgique-méthanisation (et sa soeur jumelle d’Angers) est affligée de nombreux défauts de conception (défauts congénitaux : il a fallu 3 ans avant de la réceptionner). Lors de l’instruction du marché de construction attribué à Vinci à la suite d’un rapport « favorable », il n’a pas été souligné le manque d’expérience du candidat ! L’expérimentation et l’acquisition d’expérience de ce constructeur ont été payés au prix fort par les contribuables de la Communauté d’Agglomération de Montpellier ! à Angers, la décision a été prise de fermer l’usine. Ici, on tergiverse ! Ici, on hésite devant l’ampleur du scandale à venir. On a tant gaspillé d’argent pris (piqué !) au contribuable : de 67 M€ à 134 M€ et la vote d’une DSP sur 10 ans pour un montant de 150 M€ !

Le rapport Naldeo qui a été présenté à notre lecture nous apprend que le traitement mécano-biologique de l’usine appliqué à des ordures ménagères résiduelles (OMR) donne un digestat granuleux, difficile à brasser par les robustes pales des méthaniseurs suisses Kompogas AG®. Ce qui expliquerait la nécessité d’un stock de pièces détachées. En utilisation normale, ces appareils, en Suisse, ne brassent que des bio-déchets de haute qualité (de la biomasse) et non un mélange innommable et compact de « stabilisat » issu d’OMR triées mécaniquement. Seuls 5 méthaniseurs fonctionnent sur le mélange OMR « amélioré » avec les biodéchets pour un tonnage limité à 138.000 tonnes/an. Les trois autres méthaniseurs ne sont pas en service (4 M€ pièce HT) et servent de « réserve de pièces détachées » pour les autres. Une autre option aurait consisté, d’après le rapport Naldéo, à traiter 130.000 tonnes d’OMR avec 4 méthaniseurs et d’affecter 1 méthaniseur aux biodéchets. Cette option n’a pas été retenue, elle ne produirait pas suffisamment de biogaz par manque de biodéchets excédentaires ! Qui a autorisé le tour de passe-passe-manipulation de l’incorporation des bio-déchets triés ? Cette manipulation récompense mal les citoyens qui trient et qui se démotivent. Elle a même fait l’objet d’un brevet par l’exploitant (nous n’en avons rien à faire !, ce n’est pas notre problème). Alors que la mise en place du tri citoyen dans les grands ensembles n’a jamais reçu toute l’attention voulue et à même été arrêtée, si elle a jamais été commencée !

D’autre part, le rapport Naldéo nous apprend que le digestat sortant des méthaniseurs n’est pas centrifugé et désydraté comme cela se fait dans des usines réalisées par d’autres constructeurs. Il est égoutté (pas deshydraté) et part, humide, vers l’ISDND ! Il continue donc à fermenter et à puer ! On comprend mieux la puanteur de l’ISDND de Castries.

Parallèlement, d’autres sources nous indiquent que la biomasse végétale (les déchets verts initialement traités sur le plateforme de compostage de Grammont, ces déchets nobles prennent le chemin d’Amétyst où ils sont incorporés aux intrants des digesteurs.

1.2 – Pourquoi ce mélange

Le brassage d’un mélange granuleux provenant des intrants issus du tri mécanique use et fatigue les digesteurs à palettes construits par Kompogas.

2 – La saisine des autorité préfectorales

2.1. La CSS de l’usine

De réunion en réunions de CSS, le système destiné à enfumer (désinformer) les électeurs et les élus des communes de Montpellier-Métropole. A chaque réunion, les représentants des associations de riverains dénoncent le mauvais fonctionnement de l’usine. Qui sont ces associations ? L’arrêté préfectoral n° 2018-I-269 du 26 mars 2018 (page 2) désigne :

  • Madame la Présidente de l’Association des Riverains de la ZAC de Garosud,
  • Monsieur le Président de l’Association Languedoc-Roussillon Nature Environnement(LRNE),
  • Madame la Présidente de l’Association Mosson-Coulée Verte.

Nous avons signalé (sur ce site) un article qui dénonce une mauvaise composition de la CSS et un manque de rigueur de l’Administration dans le choix des associations, au moins à l’égard de LRNE qui ne participe pas et ne représente plus rien. Un article similaire dénonce la même anomalie sur un site de citoyens-contribuables.

Lors de la 2e CSS du 6 juin 2018, le porte-parole de l’Association des Riverains a dénoncé vertement :

  • les plaintes des riverains du quartier (ZAC et lotissements) pour odeurs fétides qui empuantissent la zone,
  • le mélange des déchets triés (biodéchets) avec les déchets bruts (OMR).

Sur ce dernier point, l’administration d’interroge.

2.2 – La position de l’administration préfectorale

Le problème posé est pourtant clair : une loi (Loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique) et son décret (2016-288 du 12 mars 2016) sont clairs. Ils interdisent le mélange de déchets ayant fait l’objet d’un tri avec des déchets bruts.

L’article 4 du décret est sans ambiguité. Il insère dans le Code de l’Environnement un article 543-226-1 « Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un  même tri. ».

Ceci est rédigé en langue française (langue officielle de la France) et c’est un décret d’application qui vise une loi en modifiant le Code de l’Environnement ‘La Loi). De 2015 (promulgation de la loi) et 2016 (décret d’application) plus de deux ans se sont écoulés. Un décret d’application sert à préciser les modalités d’application de la loi visée. Nous posons le question de savoir si l’administration préfectorale est chargée de veiller à l’application des lois, non à les interpréter ? L’administration préfecorale et son chef le Préfet sont-ils là pour aider de grandes sociétés et les collectivités territoriales délégataire à contourner les lois ? C’est au Préfet et à son administration de dire s’ils sont du côté des citoyens et de leurs associations ?

2.3 – La position des associations

Partout, en France, des associations de défense des citoyens et de leur environnement se dressent et se fédèrent. ici, Occitanie-Midi-Pyrénées, les associations de protection de la Nature (dont France-Nature-Environnement -FNE-LR-, ne pas confondre avec la défunte LR-NE) participent au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) et soutiennent la position de la Présidente et de ses vice-Président(e)s qui soutiennent la ligne de la loi de transition énergétique et son corollaire « Zéro déchets zéro gaspillage ».

3 – Pourquoi le mélange ?

La qualité des déchets bruts (désignés par déchets résiduels ou OMR collectés en poubelle dite grise) est mauvaise. Si les communes périphériques trient les bio-déchets à la source (moins bien ces dernière années), la collecte de ces précieux déchets pose de gros problèmes. Ils arrivent à l’usine en pleine putréfaction et provoquent des odeurs méphitiques que l’exploitant a du mal à maîtriser. Les grands, moyens et petits ensembles immobiliers de Montpellier ne trient pas ou mal. La quantité y est, pas la qualité de ce tout venant farci de plastiques, piles, verre et autres est mauvaise. Il faut extraire par tri mécanique la fraction fermentescible (FFOM) qui se révèle de mauvaise qualité et donnait un mauvais rendement en bio-gaz (méthane) et se révélait impropre à produire le compost promis. D’où l’amélioration du tri mécanique avec la phase d’ultracriblage Amétyst II récemment installée à grand frais !

En mélangeant les bio-déchets et les déchets verts (Grammont) avec les bio-déchets (FFOM) extraits des OMR, ON (MMM et Novergie-Amétyst) améliore, certes, la qualité du digestat soumis à la méthanisation mais en infraction avec la loi et les déchets. ON s’évite l’extension du tri à la source (il va devenir obligatoire prochaienement) et ON fuit en avant !

ON bourre une décharge à Castries et ON exporte des déchets en contravention avec la loi.

4 – La solution « Zéro déchets zéro gaspillage »

C’est la solution que Montpellier-Métropole et ses réalisations calamiteuses (Amétyst, Maéra, ISDND de Catries, …), sa participation à l’alimentation de l’incinérateur OCREAL (Lunel-Viel) refuse apparemment d’appliquer. On traine les pieds depuis plus de 30 ans au prétexte qu’on n’y connait rien ! On se repose sur les solutions industrielles

Où en est la prévention des déchets à Montpellier ? La diminution du poids et du volume des déchets n’est pas du goût des industriels de la collecte, du traitement (TMB-méthanisation et incinération) et de l’enfouissement. La diminution équivaut à une diminution de leur chiffre d’affaire ! Impensable pour eux, indispensable, intangible pour nous avec l’objectif « Zéro déchet zéro gaspillage ».

pour le CA de l’ODAM
Raymond Gimilio,

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Le Lanceur d’alerte

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Préfets : le rôle des Préfets

Document origine du 03/04/2019

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Le mois de février 2017 a été marqué par la sortie le 8 février dernier du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des collectivités territoriales. Le rapport de la Cour régionale des comptes du Languedoc-Roussillon sur l’usine de traitement des ordures ménagères de Montpellier-métropole (Amétyst) est accablant. Une gabegie de fonds publics où l’argent du contribuable, le vôtre, est jeté dans un puits apparemment sans fond d’une usine totalement dévoyée et inefficace.

Qui contrôle qui ?

L’Etat exerce, en principe, un contrôle sur les collectivités territoriales, contrôle visant à faire respecter la légalité des actes et à préserver l’intérêt national. Ce contrôle s’exerce sur les élus locaux pris individuellement ou sur les assemblées délibérantes. Le contrôle sur les actes des collectivités territoriales a été profondément modifié par les lois du 2 mars 1982 et du 22 juillet 1982. Les contrôles sur les actes sont :

  • le contrôle administratif,
  • le contrôle financier,
  • la tutelle administrative.

A la suite des lois précitées, le contrôle ne s’exerce plus qu’à priori. Ce qui signifie qu’une certaine confiance est faite aux élus et à leurs assemblées. Mais il y a un contrôle à posteriori.

Ce sont les Préfets qui sont chargés, de par leurs services, de ces contrôles. Le Préfet dispose à cet effet des services déconcentrés des ministères de l’Etat central. Les Préfets de départements exercent leur contrôle sur les communes et les départements ainsi que sur les EPCI (établissements publics de coopération intercommunale ou intercommunalités : communautés de communes, agglomérations et métropoles), les Préfets de région sur les régions et leurs établissements publics. La métropole de Montpellier est donc soumise au contrôle à posteriori, les chambres régionales des comptes, en liaison avec le Préfet, sont chargées du contrôle budgétaire des collectivités du ressort administratif du Préfet[1].

La libre administration reconnue aux collectivités territoriales est un principe fort présent dans la Constitution, principe de rang constitutionnel. Le Conseil constitutionnel a fixé des limites majeures. Les collectivités ne peuvent pas faire n’importe quoi au prétexte qu’une assemblée territoriale délibérante a voté. Les actes des collectivités peuvent être déférées à l’autorité judiciaire par le Préfet, il en a le droit et le devoir. C’est l’article 72 de la Constitution qui le dit sous la dénomination de « contrôle de légalité ». C’est une mission constitutionnelle dévolue au représentant de l’état. C’est une prérogative de l’état. Les prérogatives de l’état ne peuvent être ni restreintes ni privées d’effet, même temporairement. La finalité du contrôle est par conséquent d’assurer le respect de la loi par les collectivités territoriales, dans un état unitaire et non un état fédéral.

Si la réforme de 1982 confère aux décisions des collectivités un caractère exécutoire immédiat de plein droit dés sa publication, le représentant de l’état doit en apprécier la légalité. L’accusé de réception du représentant de l’état ne constitue pas une condition du caractère exécutoire des actes. Il y a donc un contrepoids, un contre-pouvoir du Préfet qui peut faire intervenir le juge administratif ou financier pour aboutir à l’annulation d’un acte. En particulier, le préfet est tenu de saisir la chambre régionale de la Cour des comptes (CRCC) dès lors que ses services constatent une irrégularité d’ordre budgétaire. La Cour émet des avis sur les conditions de mise en œuvre des budgets. Mais le pouvoir des CRCC n’est pas juridictionnel mais administratif. Il n’en demeure pas moins que dans le cas de recours devant le Conseil d’état, les actes des préfets on fait, jusqu’à présent, l’objet de décisions favorables. La circulaire du Ministère de l’intérieur du 29 juillet 1993 vise à donner une impulsion nouvelle au contrôle préfectoral et au déférés de ces derniers. Ce contrôle doit être exercé sans faille et de manière systématique « en vue du respect de l’état de droit. ».

La question qui se pose est le cas où il y a découverte de graves délit supposés de favoritisme dans l’instruction d’un ou plusieurs marchés publics ou dans l’exécution de contrats, de DSP, comme celui que la CRCC souligne dans son rapport. Que se passe-t-il donc ? Qui saisit les juridictions répressives des délits ? Le préfet a reçu le rapport de la CRCC. Il l’a lu comme nous. Notre conseil juridique souligne que les pages 369 à 371 seraient révélatrices d’un supposé délit de favoritisme dont Novergie pourrait être le receleur ?

Il existe dans notre pays le Service central de prévention de la Corruption. ce service (S.C.P.C.) est un service à composition interministérielle placé auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice ; il a été créé par la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, dont les modalités d’application ont été fixées par le décret n° 93-232 du 22 février 1993. Ses fonctions ne sont pas d’investigation (pas de pouvoir d’enquête) mais de centralisation et exploitation des informations permettant d’avoir connaissance de l’ensemble du phénomène de la corruption en France, avec pouvoir de transmission aux procureurs de la République des éléments découverts afin de poursuites pénales éventuelles. Il peut être saisi par différentes autorités publiques (politiques, administratives ou judiciaires pour consultation ou avis sur telle ou telle situation ou enquête en cours) et mène des opérations de sensibilisation et de formation tant auprès des grandes écoles ou universités que des organisations professionnelles ou des entreprises publiques et privées.

Sur la démocratie participative et la démocratie de proximité

La parole est aux associations citoyennes indépendantes et apolitiques : les lanceurs d’alerte. C’est à ce titre que nous agissons ! Nous pouvons saisir le défenseur des droits mais nous avons choisi, d’abord de rencontre le représentant de l’état : le Préfet. Il a le pouvoir d’agir et de saisir les autorités judiciaires à travers le SCPC. Nous attendons d’être reçus, nous l’avons saisi comme membres du Collectif Inter-Associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé.[2]

Informez vous sur le cadre législatif en cliquant le lien (démocratie locale). Vous pouvez vous informer sur les Conseils de quartier.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Conseiller du Quartier “Montpellier Centre”


[1] Ici, c’est la Direction des Relations avec les Collectivités Territoriales (DRCL).

[2] ODAM et Riverains de Garosud sont membres fondateurs du « Groupement d’associations loi de 1901 » intitulé « CIDES34 » (Préf. Hérault n° W34 3020 648, JO n° 1 01/01/2017)

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Bon appétit Messieurs ! O ministres intègres ! Victor Hugo (Ruy Blas, acte III scène 2)

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Citation commentée

Bon appétit Messieurs ! O ministres intègres ! Victor Hugo (Ruy Blas, acte III scène 2)

La suite ajoutée par le webmestre ODAM.

Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !

Lisez la suite sur ce blog.

Quel pays visait Hugo ? Qelle région, quel département ou commune ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le plan régional de Prévention et de Gestion des Déchets

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Info

Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) est un outil de planification globale pour la prévention des déchets et leur gestion. Ce sont les déchets produits sur le Territoire (région concernée, ici Occitanie / Midi-Pyrénées). Ces déchets sont ménagers ou issus d’activités économiques. Il a pour rôle de mettre en place les conditions d’atteinte des objectifs nationaux :

  • de réduction des déchets à la source (en priorité),
  • d’amélioration des taux de tri et de valorisation des déchets à la source (en second lieu).

Ce plan joue un rôle MAJEUR sur un certain nombre de piliers de l’Économie circulaire, replaçant la prévention au coeur du système de valeurs, et favorisant l’amélioration continue du recyclage et des valorisations matière et énergétique.

De plus, le plan doit comporter un « Plan régional d’action en faveur de l’économie circulaire ».

Une fiche “Intégration de l’économie circulaire dans la planification régionale” qui détaille le PRPGD.

Nous allons rajouter des commentaires sur cette fiche pour bien la faire entrer dans les nouveaux paradigmes. Ce plan avance, consultez les différentes phases sur le site de la Région.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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L’économie circulaire et notre situation locale à MMM

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Bien de nos concitoyens ont oublié le Grenelle de l’Environnement et ses conclusions. Nous (l’ODAM et ses amis) avions organisé des assises puis participé. Nous avions écouté, nous avions été envoyés !

  >>======>> 

L’Économie circulaire est un concept qui s’oppose à celui de l’Économie linéaire. L’économie linéaire est basée sur l’hypothèse fausse que les ressources naturelles sont inépuisables. La prise de conscience de plus en plus forte amène nos dirigeants à revoir leur position vis-à-vis de l’écologie, science longtemps niée et combattue, mal connue des responsables politiques.Nous allons vers une raréfaction dramatique de certaines ressources naturelles et nous allons atteindre l’épuisement total pour certaines si nous ne changeons pas de mode de vie. L’eau, plus particuliérement l’eau douce, plus précisément l’eau douce potable, en est une. Les épisodes de sécheresse, les canicules, etc., se font de plus en plus fréquentes et leur amplitude va en croissant. Nous devons cesser de produire des déchets à enfouir, cet enfouissement menace les nappes d’eau souterraines de graves pollutions. Le régime des pluies change et va vers la raréfaction. Paradoxalement, les pluies dites cévenoles sont violentes mais leur eau ruisselle, ravine, emporte sols et arbres et provoques des inondations catastrophiques allant jusqu’à faire des victimes. Dans notre région, la montée de la mer commence à se faire sentir : des communes littorales, à l’occasion de violentes tempêtes accompagnant les épisodes cévennols, sont menacées d’inondations et de submersions.

Quelle relation avec l’économie circulaire ? Que disent nos législateurs ? Nous nous sommes largement inspiré de l’excellente fiche Wikipedia sur le sujet de l’économie circulaire avec ses nombreux liens et renvois.

1°) Les trois domaines et les sept piliers

L’expertise apportée par l’Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a permis de nourrir la feuille de route de l’économie circulaire. Le site Wikipédia nous apporte un point très documenté sur le sujet, notamment sur les lois, décrets et réglementation. Il existe maintenant un Institut de l’économie circulaire. Nous résumons les 3 grands domaines et les 7 piliers (ou modes d’action, selon le site “EC Plateforme“)  :

1.1 – Les déchets

Les déchets produits par l’économie linéaire et son corollaire la société de consommation sont destinés au recyclage, à la réutilisation, à la réparation, en un mot à la diminution par la prévention.

Ce pilier est constitué par les 3R, nous dirons les N-R, N étant 3 au départ.

La source de pollution que constituent les bio-déchets doit être évitée par une collecte séparative de ces matières qui sont potentiellement dangereuses pour l’environnement de par leur pourriture, les odeurs et les lixiviats. Parler d’Installations de stockage de déchets non-dangereux est une aberration, une faille législative dans laquelle s’engouffrent des industriels acocquinés avec des collectivités territoriales, tous peu soucieux de protection de l’environnement, les seconds de prétendant incompétents.

1.2 – L’offre économique

Cette offre comporte quatre piliers :

1.2.1 – L’approvisionnement durable

Il concerne toutes les ressources destinées à la consommation (alimentation, bâtiment-logement, carburants, etc) indispensables à la vie en communauté. Ces ressources doivent respecter l’exploitation de l’environnement. La production d’énergies durables (solaire, éolien, marémoteurs, etc.) doit prendre le pas sur l’exploitation linéaire de ressources et la production de déchets difficiles à éliminer : énergie nucléaire, production de gaz à effet de serre (CO2, méthane, vapeur d’eau, etc.).

1.2.2 – L’écoconception

Les nouveaux produits doivent répondre à des règles précises de conception telles que le refus de l’obsolescence programmée et la réparabilité des dispositifs mécaniques. La définition officielle qui fait foi pour l’ADEME est la suivante : « C’est une démarche préventive et innovante qui permet de réduire les impacts négatifs du produit, service ou bâtiment sur l’environnement sur l’ensemble de son cycle de vie (ACV), tout en conservant ses qualités d’usage. » À partir de celle-ci, on peut en effet décliner d’autre formulation ou déclinaisons.

1.2.3 L’écologie industrielle et territoriale

L’écologie industrielle est une notion et une pratique récente du management environnemental visant à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement. Fondée sur l’analyse des flux de matière et d’énergie, l’écologie industrielle cherche à avoir une approche globale du système industriel en le représentant comme un écosystème et à le rendre compatible avec les écosystèmes naturels

1.2.4 – L’économie de la fonctionnalité

L’économie de fonctionnalité, ou économie de la fonctionnalité, est l’offre ou la vente (à des entreprises, individus ou territoires), de l’usage d’un bien ou d’un service… et non du bien lui-même. Le fabricant a donc tout intérêt à faire durer le produit, ce qui devrait favoriser un moindre gaspillage des ressources naturelles, dans une perspective d’économie circulaire ainsi qu’« un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique ».

1.3 – La consommation du citoyen.

La consommation du citoyen comporte deux piliers :

1.3.1 – L’allongement de la durée de vie des objets de consommation

Nous avons déjà évoqué le réemploi et la réparation des biens d’équipement (3R). Il convient d’envisager la lutte contre l’obsolescence programmée des biens d’équipement.

1.3.2 – La consommation responsable

La consommation responsalbe et liée aux achats durables ou éco-responsables, lesquels sont des achats de produits ou services plus respectueux de l’environnement et fabriqués dans des conditions socialement respectueuses, par exemple dans le cadre du commerce équitable. On parle d’achats verts lorsque l’on ne prend en compte que la dimension environnementale. Le concept d’achats durables est donc plus large.

2°) Lois et réglements en France

L’économie circulaire est cadrée, en France, par un ensemble de loi, décrets et arrêtés opposables à ceux qui n’ont pas compris qu’il y a un changement de paradigme.

2.1 – Prémices

Le 14 octobre 2014 l’Assemblée nationale a adopté, en première lecture, le texte de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTESV),  défendu par la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (Ségolène Royal). Il sera examiné en février par le Sénat. Ce texte comporte un titre IV (composé des articles 19 à 22) entièrement consacré à l’économie circulaire et aux déchets intitulé : « lutter contre le gaspillage et promouvoir l’économie circulaire : de la conception des produits à leur recyclage. ».

Pour la première fois, un projet de loi définit et inscrit dans le code de l’environnement la notion d’économie circulaire. La loii reprend les objectifs chiffrés fixes dans le cadre du Conseil national des déchets, à savoir, par exemple, une diminution des quantités de déchets mis en décharge de 50 % d’ici 2025 avec en plus de nouveaux objectifs comme le recyclage et le traitement des déchets issus du bâtiment de 70 % d’ici 2020.

2.2 – Les suites de la LTES

Les principales dispositions du texte prévoient l’élaboration d’un plan conforme aux objectifs de l’économie circulaire, à la prévention de la production de déchets, à des dispositions visant des objets particuliers :

  • des rapports à établir pour suivre et favoriser des expérimentations comme la consigne,
  • l’organisation administrative et aux responsabilité des différents acteurs (État, producteurs…).

2.3 – Elaboration d’une Feuille de Route (FREC : art. 69)

Le Gouvernement soumet au Parlement, tous les cinq ans, une stratégie nationale de transition vers l’économie circulaire, incluant notamment un « Plan de programmation des ressources (PPREC) » nécessaires aux principaux secteurs d’activités économiques qui permet d’identifier les potentiels de prévention de l’utilisation de matières premières, primaires et secondaires. Cette feuille de route a pour objectif, d’abord, de se mettre en conformité avec les directives européennes (Paquet EC), selon le Journal de l’Environnement (rubrique environnement-santé). Ce site vous donne accès à la Feuille de Route de l’Economie Circulaire et au projet de loi. L’objectif énoncé est la consigne des emballages.

2.3 – Objectifs de l’économie circulaire (art. 70)

L’économie circulaire veut dépasser le modèle économique linéaire lequel consiste à extraire, fabriquer, consommer et jeter. Elle appelle :

  • à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires,
  • à la prévention de la production de déchets (art. 74).

La France a pour objectif de découpler progressivement sa croissance de sa consommation de matières premières. Pour ce faire, elle se fixe comme objectif une hausse de 30 %, de 2010 à 2030, du rapport entre son produit intérieur brut et sa consommation intérieure de matières. Dans le même temps, elle vise à une diminution de sa consommation intérieure de matières par habitant. La France brille par son retard dans le traitement des plastiques.

2.4 – Prévention de la production de déchets (art. 70 V)

2.4.1 -Objectif général

L’objectif général est la priorité à la prévention et à la réduction de la production de déchets, en réduisant de 10 % les quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant et en réduisant les quantités de déchets d’activités économiques par unité de valeur produite, notamment du secteur du bâtiment et des travaux publics, en 2020 par rapport à 2010.

2.4.2 – Objectifs particuliers

Les objectifs particuliers sont :

  1. Augmenter la quantité de déchets faisant l’objet d’une valorisation sous forme de matière, notamment organique, en orientant vers ces filières de valorisation, respectivement, 55 % en 2020 et 65 % en 2025 des déchets non dangereux non inertes, mesurés en masse.
  2. Réduire de 30 % les quantités de déchets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 par rapport à 2010, et de 50 % en 2025 ;
  3. Valoriser sous forme de matière 70 % des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics en 2020.
  4. Réduire de 50 % les quantités de produits manufacturés non recyclables mis sur le marché avant 2020.

2.5 – Quelques moyens envisagés :

  • Expérimentations à lancer sur la base du volontariat afin de développer des dispositifs de consigne, en particulier pour réemploi, pour certains emballages et produits, afin de favoriser la conception écologique des produits manufacturés et d’optimiser le cycle de seconde vie des produits.
  • Coopération entre acteurs économiques à l’échelle territoriale pertinente dans le respect du principe de proximité.
  • Lutte contre l’obsolescence programmée des produits manufacturés grâce à l’information des consommateurs.

3°) Organisation administrative, institutionnelle et acteurs

3.1 – L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Le siège de l’ADEME est à Angers, position presque centrale dans notre pays. C’est le bras armé du Gouvernement par l’intermédiaire du ministère chargé de l’environnement (actuellement le MTES). L’Agence est chargée de-du :

  • Changement climatique.
  • Transition écologique.
  • Transition énergétique.


L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) remet tous les trois ans un rapport au Gouvernement sur la composition des combustibles solides de récupération et sur les pistes de substitution et d’évolution des techniques de tri et de recyclage.

  • Remise d’un rapport du gouvernement au Parlement (art. 80), dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi (art. 80), sur la possibilité de convertir une partie des aides ou des allocations publiques versées sous forme monétaire aux personnes physiques en valeur d’usage, en application de l’économie de fonctionnalité.
  • Remise d’un rapport du Gouvernement au Parlement d’un rapport sur l’opportunité de l’extension de la durée de garantie légale de conformité de deux à cinq ans, voire à dix ans, pour certaines catégories ciblées de produits. L’État assure la mission de suivi et d’observation des filières de gestion de ces déchets.
  • Le service public de prévention et de gestion des déchets fait l’objet d’une comptabilité analytique (art. 98).
  • Le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale présente, respectivement, au conseil municipal ou à l’assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets, destiné notamment à l’information des usagers.
  • Pour contribuer à l’efficacité du tri, les collectivités territoriales veillent à ce que la collecte séparée des déchets d’emballages et de papiers graphiques soit organisée selon des modalités harmonisées sur l’ensemble du territoire national.
  • Tout professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules automobiles permet aux consommateurs d’opter pour l’utilisation, pour certaines catégories de pièces de rechange, de pièces issues de l’économie circulaire à la place de pièces neuves.

3.2 – Le rôle des collectivités territoriales

Les collectivités territoriales jouent un rôle de premier plan; du fait du principe de la subsidiarité. De ce fait, la position des collectivités locales en matière d’économie circulaire est capitale : elle s’étend sur tout le territoire. De nombreuses politiques publiques s’exercent de manière partagée entre ces collectivités. De plus, dans le cadre de la libre administration des collectivités locales, les établissements décentralisés et/ou déconcentrés animent les stratégies de développement économique. Ces dernières sont portées par le couple régions / intercommunalités, confortées par la loi MAPTAM. À l’échelle nationale l’importance de l’économie circulaire est revisitée à travers le projet de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ce projet de loi engage les collectivités locales et l’État à lutter contre le gaspillage alimentaire dans les services de restauration collective et scolaire. Il incite à la réutilisation des déchets organiques en compost pour les ménages. Les appels à projets « zéro gaspillage, zéro déchet » lancés par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vise à « accompagner des collectivités volontaires dans une démarche exemplaire et participative de promotion de l’économie circulaire ».

Il convient que les responsables de notre collectivité (Montpellier-Méditerrannée-Métropole prenne réellement conscience de ses responsabilités.Quand aux rôle des élus locaux, ils sont multiples et peuvent se résumer entre autres en ces différents points :

  • servir le développement économique de leur territoire ;
  • encourager l’initiative locale (Exemple : le forum CICLE à Bordeaux, qui est organisé par Territoires&Co à l’initiative de l’économie circulaire);
  • inciter l’innovation (Exemple : le groupe Egis lance un nouveau concept « l’infrastructure douce » pour une économie circulaire en ville);
  • identifier, aider et de soutenir les entreprises émergentes et les mettre en relation afin de développer les partenariats et donc, améliorer l’attractivité de leur territoire.

Il est important de noter que se lancer dans une stratégie d’économie circulaire, c’est mettre en place les conditions de relocalisation dactivités et accaparer des opportunités de nouvelles activités porteuses et créatrices d’emplois à la fois. La plupart des emplois créés par l’économie circulaire sont en très grande partie non délocalisables.

 Illustration Wikipedia

3.3 – Les acteurs du réemploi et/ou de la réutilisation

Il existe Économie Sociale et Solidaire (ESS) à travers de structures comme le réseau Emmaüs, Envie ou le Réseau des Ressourceries. Les acteurs de l’économie conventionnelle sont :

  • les sites Internet de mise en relation vendeurs/acheteurs, les revendeurs,
  • les vide-greniers et brocantes,
  • les dépôts-ventes et les journaux de petites annonces.

Les acteurs publics qui soutiennent le développement des activités de réemploi et des acteurs territoriaux, telles que les collectivités dans le cadre des plans et programmes de prévention des déchets.

Les acteurs qui s’inscrivent dans le dispositif de responsabilité élargie du producteur (éco-organismes, fabricants, importateurs, distributeurs). Les consommateurs, contribuant au développement des pratiques du réemploi et de la réutilisation.

4°) Quels bénéfices ?

4.1 – Un constat

Il s’agit de notre avenir sur cette planète, notre maison commune : la Terre. On voit une grande puissance, la Chine, qui a pollué gravement son environnement, bradé ses ressources naturelles, accueuilli des délocalisations d’entreprises, arrosé largement nos pays de produits de grande consommation. Cette nation se lance dans une politique colonialiste d’achat de terres en Afrique pour y cultiver sur des défrichements la nourriture que ne peut plus produire son environnement ravagé par une économie linéaire débridée.

4.2 La durabilité

Nous attendons beaucoup de ce changement de paradigme mais nous ne pouvons pas être isolés dans le monde. Nous ne pouvons pas isoler l’écosystème national français de l’écosystème européen et de l’écosystème planétaire. L’impact des activités de destruction de l’Environnement en Chine, en Malaisie, au Brésil, aux USA, etc. se moque des frontières politiques. L’exemple du changement climatique terrestre impacte nos pays mais aussi toute la planète. En attendant, nous devons être vertueux et considérer les bénéfices en espérant que la raison l’emportera sur les grands dirigeants que nous avons à convaincre du bien fondé de l’écologie et de s es bénéfices et bienfaits. La pollution est trans-frontiéres, la combattre est aussi trans-frontiéres.

4.2.1 – Les bénéfices écologiques

Les bénéfices écologiques venant de l’économie circulaire peuvent se traduire par :

  • la réduction de la consommation de ressources naturelles et cela en réutilisant en boucles ces ressources en provoquant ainsi la dématérialisation de l’économie, participant à la réduction des dépenses des entreprises, permettant de réaliser une économie nette annuelle comprise entre 340 et 380 milliards de dollars en Europe et ce dans un scénario de transition. En revanche, on estime que ce chiffre pourrait éventuellement osciller entre 520 et 630 milliards de dollars par an dans un scénario avancé ;
  • la réduction favorisée des émissions de CO2,  en mettant concrètement en place une stratégie verte qui permettrait à la fois de produire tout en préservant l’environnement. (à noter que les accords de Kyoto ont placés la lutte des émissions de CO2 comme étant un enjeu mondial) ; dans ce sens l’économie circulaire pourrait être un outil incontournable.
  • une meilleure gestion des déchets municipaux (selon la commission européenne) permettrait à l’Union européenne d’éviter l’émission de 92 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à la situation de 1995 (fin de l’incinération : 1 tonne de déchets incinérés = 1 tonne de CO2 émis).

Elle participe à l’optimisation de la consommation d’énergie, le recyclage en France a permis d’économiser environ 2,3 % de la consommation française totale d’énergie non renouvelable en 2006.

En outre, les bénéfices écologiques de l’économie circulaire sont créatrices d’emplois et donc de richesse et pourraient à long terme faciliter la compétitivité des entreprises nationales.

Dans un rapport à paraître, le Club de Rome estime que la stratégie d’utilisation efficace des matières, qui passe notamment par la prévention des déchets et des gaspillages ainsi que la maximisation de la réutilisation et du recyclage, entraînerait, à elle seule (cas de la Suède qui a été étudié le problème) une réduction de 10 % des émissions de gaz à effet de serre (GES : CO2, méthane, vapeur d’eau, …), la création de 50 000 emplois et plus de 2 points de croissance. Fort de ces résultats, dans le contexte actuel d’urgence climatique et de crise économique, le Club de Rome invite l’Union Européenne et ses États membres à faire de l’économie circulaire un élément essentiel des politiques de lutte contre le changement climatique.

Notre collectivité territoriale (3M) est en retard avec ses réalisations calamiteuses (traitement des déchets par TMB, incinération et enfouissement).

4.2. 2 – L’économie circulaire et la durabilité

L’objectif de l’économie circulaire est pour une gestion soutenable des matières premières non renouvelables. En durabilité forte les ressources non renouvelables ne doivent pas être prélevées. Des substituts renouvelables et durables doivent être utilisés. En durabilité faible l’objectif est de retarder de 100 ans ou de 200 ans l’épuisement des ressources primaires. Grâce au recyclage l’économie circulaire diminue les besoins nouveaux de matériaux.

L’efficacité du recyclage dépend de la durée de vie du produit dans lequel se trouve le matériau, du taux de recyclage et du taux de croissance des besoins nouveaux. Ainsi pour l’acier, le recyclage, pourtant particulièrement élevé, ne représente que moins d’un tiers des besoins nouveaux. Le fer a un temps de séjour moyen de 32 ans dans les produits où il est incorporé et le taux de croissance de sa consommation est de l’ordre de 3 %. Pourtant, personne ne relève que la production d’acier à partir du minerai (non renouvelable) est une source importante de GES (CO2).

D’après leur modèle, les Futuribles estiment que pour retarder d’au moins 100 années l’épuisement des ressources, de estime que le taux de recyclage doit représenter plus de 60 à 80 % des déchets et que la croissance annuelle des besoins de matériaux doit être inférieure à 1 %. Dans ces matériaux, il convient de citer la production de ciment pour le béton qui engendre une forte émission de GES (CO2) : 1 tonne de ciment = 1 tonne de CO2 émise.

Notre collectivité territoriale (3M) est en retard avec ses réalisations calamiteuses en matière de traitement des eaux usées : rejet en mer d’eaux usées insuffisamment épurées (à 90%) par un coûteux émissaire (tuyau métallique de 13 km de long).

4.2.3 – Les bénéfices économiques

Les bénéfices économiques sont très prometteurs (bien qu’ignorés par nos collectivités) :

  • L’économie circulaire est porteuse d’emplois dans certains secteurs. Selon le Ministère français de la Transition écologique et solidaire, le secteur de la gestion des déchets représente plus de 135 000 emplois.
  • Le recyclage de 10 000 tonnes de déchets nécessite jusqu’à 250 emplois contre 20 à 40 emplois pour l’incinération et 10 emplois pour la mise en décharge. En effet, le secteur de la gestion des déchets et du recyclage représente dans les 25 pays de Union européenne, entre 1,2 et 1,5 million d’emplois.
  • L’économie circulaire constitue une aubaine en termes de compétitivité. Pour les entreprises, elle pourrait offrir des opportunités de développement des marchés nouveaux.
  • Elle favorise la création d’emploi locaux, généralement non délocalisables (emplois dans l’économie sociale et solidaire) et ceux dans différents domaines. Ces emplois peuvent nécessiter des qualifications élevées et des compétences bien spécifiques. Cliquez ce lien.
  • La réduction, l’impact de la hausse des prix et la sécurisation des sources d’approvisionnement en ressources naturelles:56

Document wikipedia. Cliquez l’image

Un industriel peut diminuer l’impact de la hausse des prix et sécuriser ses sources d’approvisionnement en ressources naturelles et ce par la mise en place des boucles, de matières ou de produits.

5°) Vers une loi mise à jour en 2019 ?

D’après Wikipedia, nous citons : « Un nouveau projet de loi « pour une économie circulaire et une meilleure gestion des déchets » devrait être présenté en Conseil des ministres avant l’été 2019, pour décliner la FREC et transposer les directives déchets de 2018. En Mars 2019, le projet comprend 6 articles. Selon l’exposé des motifs du projet de loi pour une économie circulaire et une meilleure gestion des déchets, 15 janvier 2019, NOR : TREP1901302L, ce texte vise globalement une consommation durable et responsable. L’article 6 concerne plus le BTP (environ 70% des déchets produits en France selon le Guide « comment mieux déconstruire et valoriser les déchets du BTP », page 6, Orée, novembre 2018), cette loi autoriserait le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures pour transposer les directives européennes déchets ; à améliorer la gouvernance des filières à responsabilité élargie du producteur (“REP”) en obligeant les producteurs à mieux contribuer à la prévention et à la gestion des déchets issus de leurs produits. Ceci devrait favoriser la déconstruction durable et l’éco-conception, le réemploi et la réparation et enfin peut-être l’insertion par l’emploi. Cette ordonnance devrait contenir des objectifs qualitatifs et quantitatifs de prévention, réemploi, réparation, réutilisation et recyclage, et de nettoyage, collecte de traitement des dépôts sauvages des déchets couverts par les filières à REP. ».

Marchons ? Pas comme ce Robot !

Notre collectivité territoriale Montpellier-Méditerrannée-Métropole est à côté de la plaque et marche à côté de ses pompes ! Nos shadocks sont toujours occupés à pomper !

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Où allons nous descendre plus haut ?  ou monter plus bas ?

Il en va de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants ! Voire, de nos arrière-petits enfants. Localement, nous interpellons les autorités préfectorales qui sont censées faire appliquer la loi ? Y-a-t-il complaisance à l’égard des collectivités qui ne respectent pas la loi ? Madame Brune Poirson est-elle vraiment entendue hors de son ministère et tout spécialement sous les ors républicains de notre préfecture ? Nous le souhaitons vraiment, sincèrement. Nos prochaines CSS le diront.

Raymond GIMILIO
Chevalier du mérite agricole
Ancien chargé de mission HN au Ministère de l’Environnement
Docteur en sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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L’écocité : la ville du XXIe siècle (pp. 8-11)


Deux pages de MMMag sont consacrées à nous démontrer le concept d’écocité selon Montpellier-Méditerranée-Métropole (MMM). Nous revenons aux fondamentaux, selon le Ministère du Développement durable « L’enjeu des ÉcoCités est de soutenir la croissance et l’attractivité des villes, de les rendre plus respectueuses de leur milieu, moins consommatrices d’énergie ou d’espace périurbain, tout en répondant aux attentes de leurs habitants actuels et futurs. Plus globalement, la démarche s’inscrit dans la lutte contre l’artificialisation des sols, la pollution de l’air et le réchauffement climatique. ». Nous constatons que le concept de MMM consiste à abandonner le centre de notre ville, ce que dénoncent ses habitants, au profit de constructions neuves dont nous avons démontré qu’elles détruisent des terres agricole et qu’elles ont une empreinte carbone importante pour la consommation de ciment et d’acier. Le quartier de Port-Marianne en est l’illustration. Seul espace vert préservé et réhabilité, le parc Charpak.
Montpellier-Méditerranée-Métropole prétend attirer à l’horizon 2020 450.000 habitants soit 4.300 habitants supplémentaires par an et 50.000 logements sur 10 ans ! Une démographie artificiellement entretenue à coup d’annonces vantant le soleil du sud de la France. Des cages à lapins habillées de verre et d’aluminium, clinquantes, desservies par le tramway ligne 3. Malgré les lignes de tram, l’augmentation de la population se traduit par celle de la circulation automobile et une circulation aux heures de pointe qui étouffe la ville et dégage des gaz à effet de serre ! Car si le centre ville se meurt, les nouveaux quartier de Montpellier, Castelnau, Pérols et Lattes n’ont comme seule limitations de circulation automobile que celles des furieux bouchons qui s’y créent ! On est loin du tableau idyllique et la soi-disant avenue Georges Frèche est d’accès difficile à partir du rond-point dit « des drapeaux » qu’on nous présente avec un tram multicolore prenant un virage au milieu d’une pelouse un peu mitée !
Des grands mots sont employé page 9 : « transports doux », « nouvelles centralités urbaines denses », « réinvestissement des espaces monofonctionnels », « urbanisation plus dense et mixte », « objectifs de performance et d’innovation énergétique particulièrement élevés » « luttant contre l’effet d’”ilôt de chaleur urbain” ». Tout un jargon pseudo-technique et une langue de bois pour justifier le concept de feu Georges Frèche de marche vers la mer « en roussigant tous les petits villages » et obtenir « une ville durablement solidaire ». Tout ce jargon, comme le dit la sagesse populaire, ce sont des paroles, des « mots d’air ». La cerise sur le gâteau : « Ode à la mer : c’est parti » ! On va ravager 250 hectares qui étaient là, le long de la route à la mer qui traverse Lattes et Pérols, avec la ligne 3 du tramway. Le centre commercial est « qualifié de vieillissant » (Ode acte 1), « un territoire abimé ». Encore du béton neuf sur les emplacements du Solis, du Soriech et Fenouillet : un parc sportif, avec des commerces en « contrebas » (futurs sinistrés par les inondations, nous sommes proches de la mer qui va monter !), « des quartiers mixtes (bureaux, commerces, logements, logements) et des espaces naturels servant de bassins de rétention pour prévenir les inondations. » On est bien là dans un délire de bétonneur qui ne tient pas compte de ce qui nous attend : des immeubles sur pilotis, une future Venise ? Car page 7, non nous annonce que la mer va monter, aidée par les « Gaz à effet de serre » générés par les cimenteries, les acièries et les moteurs des bulldozers-scrapers géants qui vont continuer à éventrer nos terres inondables : les futurs « polders » de chez nous. Le délire des écoquartiers se poursuit aux pages 10 et 11. Cela se poursuit en nous expliquant page 12 « Inondations : la mise hors d’eau de la Métropole ». On nous annonce qu’on va vers « une réduction significative des inondations. »

Nous sommes des pauvres qui payons des impôts de riches, nous dit notre Secrétaire Jacky Chanton.

Lecteurs, réagissez, donnez votre avis : il nous intéresse. Nous garantissons votre anonymat, vous pouvez utiliser un pseudonyme. Voyez ci-dessous pour imprimer une fiche mise en page et un espace pour donner votre avis.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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L’arbre, le chouchou de Montpellier.

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Introduction

La Direction Paysage et Biodiversité de la commune de Montpellier fait un travail remarquable dans la gestion du patrimoine arboré de notre ville. Il convient de le reconnaître et d’encourager son directeur et son équipe à poursuivre sans relâcher les efforts. La cellule patrimoine arboré a recensé les arbres et les a mis en base de données. Nous ne pouvons qu’applaudir.

In-memorian

Nous n’avons pas oublié le massacre de nos platanes, arbres en pleine forme de l’avenue de Lodève il y a quelques années pour y faire passer le tram. Nous ne pouvons qu’encourager des textes comme la charte de l’arbre mais en lui donnant force loi pour éviter des massacres au nom d’aménagements non-concertés. Nous sommes prêts à participer à sa réactualisation.

Cependant, nous avons à redire sur les traitements phytosanitaires. La lutte contre la chenille processionnaire du pin ou contre le papillon du palmier sont bien redevables de préparations à base de bacille de Thuringe mais appliqué localement ! D’une manière générale, les traitements par avion ou par gros pulvérisateurs de type « cyclone » (turbines !) sont effectivement à proscrire car ne faisant pas de détail dans la faune des insectes. Seule une application locale avec un pulvérisateur à lance bien focalisé peut éviter l’effet de dispersion tous azimuts des cyclones et avions ! Cela est plus coûteux en termes de personnel mais meilleur pour l’écologie. Nous sommes aussi partisans de tous les pièges à insectes bien conçus (alimentaires, à phéromones). Les glus sont à employer avec précaution car pouvant piéger des petits oiseaux (passereaux) insectivores attirés pour picorer les insectes piègès. Il se font pièger à leur tour.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Qu’est-ce qu’un biodéchet

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 Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

Réponse : l’article R. 541-8 du code de l’environnement définit un biodéchet comme : « tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires » ; cette définition intègre principalement les déchets alimentaires et les déchets verts, qu’ils soient produits par les ménages ou les professionnels.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des risques
Ministère en charge de l’Environnement 

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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