Prométhée et le Soleil : énergies propres

Nous allons faire briller, enfin, le E de l’Environnement qui figure dans la dénomination de l’ODAM, « OBSERVATOIRE INDEPENDANT DES DECHETS ET DE L’ENVIRONNEMENT DE MONTPELLIER-METROPOLE » (ODAM) telle que reconnue dans le récépissé de déclaration du 22 juin 2015. Nous sommes des généralistes de l’Environnement avec des spécialités (Eau, Déchets, Energie, etc.) formant un tout.

Notre association a déjà publié un article sur l’energie solaire “Le solein sait chauffer l’eau“. La revue scientifique de vulgarisation “Sciences et Avenir” vient de publier un numéro spécial de juin-septembre 2023 n° 214 consacré à “Le soleil”. A côté des mystères dévoilés de sa couronne, l’origine de la vie, l’avenir su photovoltaïque en France (Savoie) et consorts, nous avons noté le remarquable article de Pierre Vandeginste (pp. 68 à 71) sur l’utilisation directe de producion de chaleur par des centrales sous le titre “Une autre énergie solaire est possible“. Nous y apprenons bien des choses sur une source d’énergie pratquement propre et illimitée.




Il faut prioriser les utilisations de l’énergie

Oui, il faut (pas hifo-yaka) mais sérieusement, éliminer des consommations d’énergie TOUT ce qui peut utiliser des énergies altenatives. Il est impératif de le faire pour ne pas mettre à terre notre économie nationale. 47% de chaleur produite peut l’être par l’énergie solaire thermique.


Une information provenant d’une source indiscutable (Eurostat, ADEME) nous affirme que 27% de la consommation du gaz sert à chauffer de l’eau sanitaire (ECS) ! Un individu, c’est 1.400 kWh de gaz ! D’autres chauffent leur eau chaude à l’électricité.

Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie (source NewHeat)

Produire de l’eau chaude

Nos centrales nucléaires ont eté mises en maintenance, nous menaçant d’une pénurie d’énergie électrique, d’électricité, cet hiver ! Le bon vieux chauffage central par chaudières au fuel a été peu à peu amélioré par le remplacement des chaudières classiques par des chauffages à chaudières à gaz à condensation.

Les statistiques fournies par la société française NewHeat sont sans contestation possible, nous les reproduisons. Nous donnons aussi la source indiscutable. Nous citons la société NewHeat :

« L’utilisation d’énergie sous forme de chaleur est le premier poste de consommation d’énergie primaire dans le Monde et en représente environ 47%. Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles.

Leur substitution par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. La sobriété énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire, ressource locale, inépuisable et compétitive apporte une réponse durable à la pérennisation des activités humaines.

Source : European Technology Platform on Renewable Heating and Cooling (2017), basée sur les statistiques Eurostat et les calculs de l’AIE ». (Les EnR dans la consommation finale d’énergie de l’UE (2017)).
 
Contribuables et Citoyens de l’Hérault nous allons payer très cher le développement de réseaux de chaleur pour distribuer de l’eau chauffée au gaz, à Montpellier et dans des communes voisines est une hérésie anti-écologique, le gaz dit naturel est un hydrocarbure, une énergie fossile dont le prix vient de tripler, retombée économique de la guerre d’agressions russe en Ukraine.
 
Le gaz est un combustible précieux qu’on peut remplacer par des panneaux solaires thermiques. NewHeat le montre avec ses réalisations industrielles de réseaux de chaleur urbains (Narbonne, Pons en Charentes, et autres en cours). Elus et décideurs de Montpellier, pensez-y ! Vous êtes comptables et vous vous dites écologistes ! La vraie écologie consiste à économiser le gaz du chauffage de l’eau par un combustible gratuit, le soleil, au prix d’un investissement en panneaux solaires non-voltaïques simples à produire (voyez le site Le Panneau solaire.com). Pour un bon bricoleur, l’eau chaude de son pavillon ou sa villa ne consommera plus de gaz.
 

Les utilisateurs de gaz exclusivement

Les verriers

Les verreries industrielles qui fondent le verre et produisent des récipient écologiques (bouteilles, verres à boire, pots à conserves, etc.) ont absolument besoin du gaz pour chauffer leurr fours (ou d’électrcité) pour obtenir des hautes températures pour faire fondre le verre recyclé ou produit à neuf.

Les boulangers

Pour cuire notre pain, les boulangers doivent chauffer leur four au gaz ou à l’électricité. Leur activité est indispensable à notre nourriture.

Et il y a d’autres professions qui on besoin du gaz ! Assez de chauffer de l’eau au gaz ou à l’élecricité.

Conclusion

Le gaz ne doit plus servir à produire de l’électrcité ni à chauffer de l’eau pour les réseaux de chaleur et chauffer nos maisons et immeubles. Nous avons un carburant gratuit, durable et inépuisable : l’énergie rayonnes par le soleil. Il ne faut plus payer l’énergie consommée mais investir dans les capteurs qui sont à amortir. Le gaz c’est de la consommation, les panneaux solaires sont de l’investissement durable !

Assez d’entendre nos polytechniciens bornés du gouvernement venir larmoyer sur le prix du gaz qui a triplé !  Assez d’entendre que le prix de l’électricité produite en France par les centrales nucléaires soit indexé sur le prix du gaz alors que le gaz n’est impliqué en rien dans cette production. Inadmissible que la commission européenne vienne régenter ce prix et que personne dans notre gouvernement ne s’y oppose ! L’électricité nucléaire française doit être vendue à son prix de revient ! Rien à voir avec le gaz.
 
Raymond GIMLIO
Président ODAM
 
 
 

 




Madame Borne est … bornée


Graphique utilisation énergie
Graphique utilisation énergie

Madame la titulaire du poste de Primat des Ministres, la Dame Elisabeth Borne est Ingénieure générale des Ponts-et-Chaussées passée par l’Ecole Polytechnique (on dit de c’est une X-Ponts). Elle devrait savoir calculer et résoudre un problème simple de pourcentages, la science des Ponts et Chaussées doterait ces ingénieurs de la capacité de tout résoudre, ce qui est démenti par l’Écologie et ses lois naturelles qu’ils semblent ignorer. 

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Logo © NewHeat

Un autre polytechnicien mais pas X-Ponts, fondateur de NewHeat, a su aller à la pêche aux statistiques et nous révêler que 49% du gaz consommé en France sert à chauffer de l’eau ! « Cette énergie thermique dépend aujourd’hui à 80% des énergies fossiles et une partie (entre 19% et 7%) enrichit la Russie de Monsieur Poutine. On peut aussi éviter d’utiliser de l’électricité pour chauffer de l’eau ! Celà soulagerait nos centrales thermiques défaillantes et dont le nombre a décru.

Leur substitution [gaz naturel liquéfié] par des énergies renouvelables est un enjeu prioritaire pour réduire les émissions de CO2. ». 

C’est le Polytechnicien Hugues Defréville, cofondateur de Newheat avec Pierre Delmas qui le dit. NewHeat met en avant ses solutions industrielles qui ne rejettent plus de gaz carbonique (CO2) et ne consomment plus de gaz dit « naturel » en le brûlant. Or le 7 septembre dernier, l’ODAM a abordé le problème de l’utilisation de l’énergie renouvelable, l’énergie thermique du soleil, gratuite et renouvelable mais ignorée. Au contraire, l’énergie électrique photovoltaïque est constamment mise en avant par les médias.

Pourquoi l’énergie solaire thermique est ignorée ?

Nous nous sommes heurtés à un plafond de verre en essayant d’alerter les médias sur l’enfumage dont nous abreuvent le Président, le Primat des ministres et le Ministre de l’Ecologie. Qui bloque et pourqoi ? Est-ce le coût des infrastrures ? ou l’autisme des gouvernants imposé aux médias ?

Le coût des infrastructures ?

L’énergie thermique solaire utilise pourtant des capteurs très simples, des caisses vitrées exposant au soleil un tube enroulé en serpentin, le tout (tube et intérieur de la caisse) peint en noir. Pas besoin de plaques de silicium produites en Chine a grands coups de pollution et transportées à grands coups de transports maritime pas coneneurs. Ces caisses sont disposées comme les panneaux photovoltaïques dans des champs de panneaux. Des tubes calorifugés conduisent vers l’utilisateur une eau dont la température peut avoisiner 100 °C. L’utilisateur stocke cette énergie thermique dans des silos enterrés calorifugés en vue de mettre en réserve ces précieuses calories solaires en vue de la consommation nocturne et hivernale (quand il y a moins de soleil). 

La température de l’eau des serpentins peut dépasser 100%C quand le soleil tape fort. Il faut un dispositif de rideaux mobiles à enrouler-dérouler pour éviter la surchauffe. Il faut donc un système de régulation.

L’autisme des autorités et des médias

Il est impossible de taxer, de vendre ou de s’approprier une énergie gratuite alors que les énergies fossiles sont appropriées par des états qui les concédent à des entreprises plus ou moins privées (GAZPROM, …). Privées que quoi ? De juteux bénéfices, commissions et rétrocommissions et super-bénéfices en touts genres. Est-ce-là que se trouve la réponse à la question du silence de nos gouvernants et des médias ? Qui fait en sorte d’ignorer cette énergie solaire thermique ? Et quels intérêts, raisons que la raison ingnore s’opposent à ce qu’une campagne digne de ce nom ne nous permettent de sensibiliser nos compatriotes vers des solutions de bon sens.

La meilleure énergie fossile

La meilleure énergie fossile est celle qu’on ne consomme pas. Economiser les 49% de gaz naturel liquéfier permettrait de rédéployer ces calories vers les industriels qui ne peuvent utiliser le thermique solaire.

Nous avons lancé dans notre résidence montpellièraire un modeste projet de production d’ECS (eau chaude sanitaire) pour 49 logements en vue de remplacer l’ECS produite par une chaudière à gaz.

A suivre …

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM




Les causes du changement climatique

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Introduction

L’ex cardinal Jorge Mario Bergoglio, actuellement Pape François, nous interpelle sur l’Écologie. A l’ODAM, nous ne traitons pas de questions religieuses ni de politique politicienne. Mais le fait qu’un Pape, chef d’une des plus importante communauté religieuse mondiale, se penche sur ces questions, est un phénomène singulier digne d’être examiné. D’où vient cet intérêt d’un tel chef religieux pour le fonctionnement de notre maison commune, la planète Terre ? En 2007 a eu lieu une conférence des évêques « latino-américains et des Caraïbes » (La Aparecida, Brésil). Le cardinal Bergoglio y était. Il s’est traité des questions religieuses et … environnementales. En 2015 (il y a 4 ans) parait une lettre encyclique (en français) « Loué sois tu Laudato si : sur la sauvegarde de la maison commune » qui est un remarquable manifeste sur la défense de l’environnement.

Nous y avons trouvé un argumentaire parfaitement admissible par un écologue, l’écologue scientifique et l’écologiste indépendant que je suis. L’apport de l’autorité morale que représente Sa Sainteté François est à prendre en considération. Notamment sur le climat et le changement climatique mais aussi sur tout ce qui touche à la détérioration de notre environnement et son impact sur la santé publique et l’avenir de notre espèce Homo sapiens dans sa maison commune, la planète Terre, vaisseau spatial tournant autour du Soleil.

1 – Les déchets

L’économie qui régit le monde est dite linéaire : économie linéaire.

1.1 – Cycle naturel vertueux des écosystèmes

Les écosystèmes naturels fonctionnement de manière circulaire :

  • les plantes (végétaux chlorophylliens)  utilisent l’énergie solaire pour synthétiser des nutriments  (énergie solaire incidente + synthèse chlorophyllienne) et utilisent les nutriments du sol pour grandir et prospérer.
  • les plantes sont consommées par les animaux herbivores et omnivores.
  • les carnivores consomment des herbivores.
  • les animaux (herbivores et carnivores) produisent des déchets.
  • les parties mortes des animaux et des plantes reviennent au sol, produisant de l’humus par compostage naturel.
  • l’humus enrichit le sol.
  • le sol supporte une nouvelle génération de plantes.

Le cycle est bouclé : pas de déchets. C’est une économie circulaire, vertueuse, rien n’est perdu : ce sont des cycles complexes (Nous nous référons à l’excellent article Wikipedia sur les cycles biogéochimiques).

Nous reproduisons un exemple tiré de Wikipedia (en anglais, hélas)  :

Illustration de Wikipedia

Un des exemples : Cycle du dioxyde de carbone ( CO2, Wikipedia)

Ce cycle se passerait-il de commentaires ? Il sera commenté dans un article à venir.

1.2 – Economie linéaire ou viciée

L’économie linéaire fonctionne en consommant les ressources naturelles, y compris celles que les phénomènes géologiques ont enfoui au plus profond de notre écorce terrestre et sous les mers (charbon, pétrole, métaux, minerais, …). Cette consommation produit des déchets dont une faible partie seulement est recyclée par les phénomènes naturels. Les déchets sont en majorité dangereux et nous affirmons ici que la notion de dangerosité est une notion relative. Ce qui fait le poison est la dose. Il convient de raisonner au cas par cas. A faible dose, il n’y a pas de danger mais si la dose augmente ou s’il y a accumulation dans l’organisme vivant, la dangerosité augmente et des maladies mortelles peuvent se déclarer, parfois très tardivement par rapport à l’ingestion de la substance.

Nous sommes encore loin de l’économie vertueuse : le système industriel, qui est celui de notre civilisation, n’est pas encore arrivé là. En fin de cycle de production, la capacité d’absorber et de réutiliser déchets et ordures.

Nous devons changer de paradigme, de représentation du mode qui nous entoure.

1.3 – Economie circulaire ou vertueuse

L’économie circulaire, le nouveau paradigme, a fait l’objet d’un article détaillé sur ce site (cliquez ce lien) au point de vue surtout de la réglementation.

2 – Les impacts sur le climat

2.1 – Histoire sommaire de l’Homo sapiens et de la pollution

L’histoire de notre planète est traversée par des épisodes de changements climatiques dramatiques qui ont eu un impact sur les êtres vivants et leur évolution. La terre a connu au cours de millions d’années  des disparitions d’espèces importantes et l’apparition de l’homme (Homo sapiens, un grand singe hominidé). Nos ancêtres seront apparus en Afrique il aurait de cela 300.000 ans. Ils auraient commencé leur expansion pour aboutir en Amérique il y a 14.000 ans à travers le détroit de Béring. L’action humaine sur la planète va commencer avec l’exploitation des ressources naturelles, notamment au début de l’ère industrielle (avec la pollution industrielle) dont il est difficile de situer le début avec exactitude. On pourrait situer les prémisses de la révolution industrielle à la révolution française, en 1789.

2.2 – L’impact industriel

Selon Wikipédia « Les intérêts personnels et ceux de l’industrie chimique naissante se mêlent parfois avec ceux de la politique, suscitant de possibles conflits d’intérêts. Par exemple, de 1770 à 1970, la Révolution française a lieu en même temps qu’une révolution scientifique, celle de la chimie. Dans le contexte de crise révolutionnaire, la protection des riverains, de l’eau et de l’air passe au second plan, et le citoyen est moins écouté voire systématiquement débouté face à des industries de plus en plus nuisantes.».  La chimie va donner naissance à toutes sortes de substances de synthèse (plastiques, pesticides, peintures, silicones, …), pour la plupart issues de la chimie organique. Ces subtances, dispersées dans l’environnement naturel se décomposent difficilement, notamment les pesticides. Leur impact est difficilement niable et provoque la dispartition d’espèces vivantes.

Les activités industrielles rejettent :

  • des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane et hydrocarbures gazeux, vapeur d’eau, etc.),
  • des déchets solides toxiques (crassiers d’exploiations minières dont les déblais de mines contenant de l’arsenic et du plomb, etc.),
  • des effluents liquides chargé en métaux lourds toxiques (plomb, cadmium, etc.).

La production d’énergie à partir de la fission nucléaire produit des déchets radio-actifs dont on a fait le pari insensé qu’on saurait les neutraliser. La fission de l’atome dans les centrales nucléaires a augmenté la quantité de plutonium (élément doublement nocif : toxique chimique et élément radio-actif à période longue).

L’incinération industrielle des déchets produit des résidus toxiques (mâchefers riches en dioxines et furanes). Le bilan est :

  • 1 tonne d’ordures incinérées = 1 tonne de CO2 rejetée sans compter la vapeur d’eau et autres polluants invisibles.

2.3 – L’agriculture intensive et la déforestation

La déforestation est le phénomène induit par l’action humaine sur le milieu naturel. La généralisation de l’agriculture intensive dans toutes les zones climatique et sous toutes les latitudes provoque la disparition de la végétation, cette végétation capable d’absorber le dioxyde de carbone, le CO2. La végétation est un des puits de carbone, avec les étendues d’eaux libres (mers et océans) et les zones humides.

L’exploitation des tourbières provoque le rejet de CO2 dans l’atmosphère lors de la combustion de la tourbe et la disparition de réserves d’eau douce stockée à l’abri des contaminations.

Sous les tropiques, les grandes exploitations dédiées à la monoculture privent les petits paysans de terres pour leurs cultures vivières, impactent la biodiversité et stérilisent les sols qui se latéritisent.

En 1967-68 (il y a un demi-siècle), dans son cours de DEA de biologie végétale (Écologie) à Montpellier, feu le Professeur Louis Emberger sensibilisait des étudiants au problèmes de la Côte d’Ivoire et à la déforestation qui s’y pratiquait. Cette déforestation s’est étendue à toute la zone intertropicale (Afrique équatoriale, Brésil, Indonésie, etc.).

Nous apprenons que, récemment, la Chine, après avoir pollué à tout va ses sols agricoles devenus impropres à toute culture, débarque partout, notamment en Afrique comme en Europe. Les achats de terres cultivables (ou défrichables) sont nombreux avec les conséquences prévisibles : l’appauvrissement des pays ciblés et la spoliation de ressources naturelles en échange d’argent (devises monétaires). C’est une nouvelle forme de colonialisme.

L’industrie papetière a causé de gros ravages et de grosses pollutions dans les pays nordiques. Nous le mentionnerons en marge !

2.4 – Les transports mécanisés

Nous entendons les transports qui font appel à des moyens de propulsion utilisant des carurants fossiles (gaz, pétrole, …).

2.4.1 – Transports routiers

Les transports routiers par camions de fort tonnage consomment du gazole et, de ce fait, sont hautement polluants. Ceux qui ne font que traverser la France, utilisant notre réseau routier et du carburant moins taxé acheté hors de notre pays, usent et détériorent nos routes et ne paient pas de taxes chez nous. Ils devraient, impérativement, être chargés sur des bateaux caboteurs (mer-routage) ou sur des convois ferroviaires (fer-routage) moins polluants. Quoi que puissent en penser les instances européennes !

Les voitures automobiles devraient pouvoir aussi bénéficier de ce transport intérieur hélas disparu.

2.4.2 – Transports aériens

Les transports aériens consomment aussi des carburants fossiles et contribuent à la pollution en haute altitude.

2.4.3 – Transports maritimes

Les transports maritimes ont vu ,en fin du 20e siecle, le développement de super-navires à fort tonnage (super-tankers, super-porte-conteneurs, super-croisiéristes, …). On a pu mesurer la pollution stupéfiante de ces géants des mers qui brûlent des fuels lourds particulièrement polluants. Les super-porte-conteneurs, de surcroît, transportent des marchandises dont celles provenant d’extrême-orient sont produites à bas-coût en ignorant la protection de l’environnement.

2.5 L’impact sur les glaces

L’élévation progressive de la température de notre planète ou dérèglement climatique est mondial. Il affecte les neiges dites éternelles mais aussi les calottes glaciaires des pôle (sud et nord). Cette fonte des glaces est visible sur les glaciers des Alpes comme ceux de l’Amérique nord et sud.

2.6 L’impact sur les mers et leurs ressources

Le dioxyde de carbone en excès dans l’atmosphère se dissout dans les mers, augmentant leur acidité. Cette acidité compromet le bon fonctionnement des chaînes alimentaires marines. Si la tendance actuelle se poursuivait, le 21e siècle pourrait voir une destruction sans précédent des écosystèmes marins. Celà aurait de graves conséquences pour toute l’humanité.

La surpêche détruit certaines espèces indispensables à la nourriture humaine (thons, morues, …) ont dû faire l’objet de mesures drastiques de protection avec des quotas.

2.7 L’industrie cimentière

La production de ciment est une grande cause de pollution en liaison avec l’urbanisation et les entreprises de BTP. La production de ciment se fait par cuisson dans de grands fours rotatifs d’un mélange finement broyé de calcaire et de schistes (argile). Les fours consomment des hydrocarbures lourds dont la combustion dégage du dioxyde de carbone (CO2). La cuisson du calcaire (carbonate de calcium : CO3Ca) dégage aussi du dioxyde de carbone. Double source de dioxyde !

Cette industrie est très discrète sur ses processus industrielle et refuse toute visite de ses installations.

Alors, devant ce qui nous est présenté comme un grand progrès mais qui pollue et consomme des ressources non-durables, la question se pose.

3 – Que faire ?

Il y a une grande indifférence dans certaines opinions publiques, comme aux USA. La négation (pour des fins politiques) du changement climatique par certains dirigeants de ce grand pays a des conséquences fâcheuses.

Selon le site CNews (21/04/2019),  je cite : « La COP21, en décembre 2015 à Paris, s’était fixé pour objectif de maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C. Si nous ne changeons pas notre mode de vie pour y parvenir – et le temps presse dangereusement – les conséquences seront dramatiques. ».

La réponse est, bien sûr, l’abord locale puis régionale, nationale, européenne, mondiale. On entend peu parler du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) et pourtant, lors de sa création en 1972 et son installation à Nairobi (Kenya), il y avait de grands espoirs !

Les médias en parlent peu !

Vous pouvez commenter cet article et laisser vos propositions. Dans son discours du 25 avril 2019, le Président de la République française a passé sous silence les propositions citoyennes sur l’environnement.

3.1 – Au niveau local (ville et métropole)

Localement, à Montpellier, que faisons nous pour lutter contre le réchauffement climatique ? Notre station d’épuration des eaux usées pollue la Méditerrannée. Nos décharges d’ordures ménagères (Thöt, Castries, …) dégazent allègrement leur méthane dans l’atmosphère et leurs lixiviats polluent les eaux souterraines. Nous alimentons un incinérateur (OCREAL, Lunel-Viel) et notre usine de tri mécanique-méthanisation dégaze des odeurs et rejette du méthane en alimentant à Castries une décharge qui fermente à ciel ouvert ! Depuis notre création en 2004, nous, l’ODAM, essayons de convaincre que les solutions industrielles doivent céder le pas devant les solutions citoyenes : le tri des déchets à la source.

« Objectif Zéro déchet, zéro gaspillage »

Saluons tout de même l’extension de Demeter, qui bien qu’insuffisante, est un premier pas vers un développement, ici, de l‘économie circulaire.

3.2 – Au niveau départemental

La politique que nos associations ont dénoncé se poursuit, conforme au Plan départemental d’élimination des déchets. Chacun se débrouille, à Béziers notamment avec les Hauts-de-Montimas et la décharge de Montblanc. Ailleurs, ce sont des incinérateurs qui continuenr à cracher leurs poisons.

3.3 – Au niveau régional

La Région Occitanie-Midi-Pyrénées est chargée du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets, un espoir auquel participent les membres du Groupe DESIR de la fédération de France-Nature-Environnement Occitanie-Midi-Pyrénees (en cours de fusion ? : FNE-LR et FNE-MP). La Région et ses instances gouvernantes semblent déterminés à aller vers le traitement vertueux ! Acceptons en l’augure.

3.4 – Au niveau national

Le silence de notre Président de la République sur les questions environnementales a été remarqué par de nombreux observateurs politiques et associatifs dont l’ODAM. Il est un pur produit de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où l’enseignement de l’écologie et des sciences de l’environnement brille pas son absence. Plutôt que de supprimer cette école, nous osons préconiser l’introduction de l’écologie et des sciences de la Terre dans les programmes. Déjà des voix s’élèvent pour que soient recrutés en priorité des candidats possédant ce profil de formation scientifique issus de nos universités, de préférence aux gens issus d’écoles à vocation politique (que nous ne nommerons pas). Administrer notre pays, faire face aux technocrates européens et mondiaux doit se faire avec des administrateurs formés et motivés pour la défense de l’environnement. C’est une véritable révolution que nous exposons là ! Un Préfet de la République doit savoir de quoi il parle quand il s’agit d’environnement et d’écologie, sans avoir à se tourner vers des conseillers tout autant peu formés en la matière, acquis le plus souvent aux lobbys industriels.

L’intérêt général passe par la défense des intérêts des citoyens français et des habitants de ce pays, la France, contre les dangers qui menacent leur avenir et celui de leurs enfants, non pour la défense d’industriels attachés à leurs profits. C’est ce prix que les énarques (et autres) doivent payer pour mériter leurs hauts émoluments.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Licenciè és-sciences de la Terre
Diplômé d’études supérieures de botanique
Diplômé d’études approfondies de biologie végétale
Docteur en sciences biologique mention écologie
Ancien chargé de mission HN au ministères chargés de l’environnement (1980-1985 et 1990-1996)
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Chevalier du mérite agricole

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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