San-Francisco : en savoir plus sur San Francisco

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En 2002, la ville de San Francisco s’est engagée à atteindre l’objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur.

Voici les principaux articles de presse que nous recommandons , pour en savoir plus :

Sur le stand de San Francisco à  la Foire de Montpellier, nous aurions aimé, qu’à côté du folklore du Far-West, d’Alcatraz et autres amusements, figure un stand expliquant comment cette ville trie et recycle en allant vers le « zéro déchet zéro gaspillage ». Il est clair que le TMB Amétyst nous a coûté cher et que la volonté politique de notre Maire et Président de MMM est inexistante. Le concept appliqué à San Francisco est jugé par ceux qui le conseillent comme « ne servant à rien ! ».

Les trois poubelles à San-Francisco (USA, Californie)

Raymond GIMILIO

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Commentaires du rapport de la Cour des Comptes

Cour des comptes

Nous soutenons la Cour des Comptes

Info

La chambre régionale de la Cour des Comptes avec s’est penchée sur l’usine de traitement des ordures ménagères de Montpellier « Amétyst » et à rendu un verdict implacable. Cette usine a coûté une fortune payée sur l’argent des contribuables, votre argent ! Nous sommes à votre disposition pour vous commenter et vous expliquer le Rapport de la Cour des Comptes du 8 février 2017. Nous citons ici les têtes de chapitre du rapport des magistrats. Selon eux,  Amétyst est :

  • « un pari technique  »
  • « une usine prototype  »
  • « un échec rapide  »
  • « un échec industriel et financier  »
  • « un dérapage financier  »
  • « une relance récente ».

L’exploitant [Suez-Novergie-Société Amétyst] n’est pas de cet avis et ose contredire les magistrats. Il prétend, au contraire, sans rien démontrer, que c’est

« la plus belle réussite technologique de ces dix dernières années en matière de valorisation matière et énergétique. »[sic !]

C’est lui qui le dit ! Il oublie de dire que c’est nous qui avons financé son « bijou de technologie », avec nos impôts (voyez plus loin). Est-ce bien aux contribuables de subventionner « un pari technique, un prototype, un échec industriel et financier » ? êtes-vous d’accord pour ne pas demander des comptes à Montpellier-Métropole ?

Et bien, nous, Observatoire Indépendant des Déchets et de l’Environnement, membre actif du CID34 depuis 2005, membre fondateur du CIDES-34 (Collectif Inter-Associations Citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé, déclaré en préfecture sous le N° W34 3 020 648 et publié au JO du 7 janvier 2017 n° 1, annonce n° 441, page 29), donnons entièrement raison aux magistrats de la Cour des Comptes, sauf sur l’incinération et les exutoires (décharges). Leur rapport est une pièce officielle à laquelle nous allons nous référer dans l’action qui se prépare. Les huit associations du CIDES-34 ont la personnalité morale, juridique et financière que leur apporte leur existence légale et déclarée, de par les statuts déposés. Le CID34 n’avait pas cette personnalité morale, il n’était pas écouté malgré les compétences indéniables mises en oeuvre.

Cliquez sur l’image ci-dessus

Nous rappelons ici que la réforme territoriale (Lois de décentralisation entre 2003- et 2004) a donné aux collectivités territoriales une autonomie de compétences dont celle concernant la tutelle exercée par les Préfets sur les marchés publics. Plus de contrôle à priori, on fait confiance mais en contrepartie, les Préfets exerceront un contrôle à posteriori, avec les Cours régionales des Comptes. Cela a été le signal de la gabegie des fonds publics que l’Association des Contribuables de l’Hérault a longuement dénoncé. Communes, Départements, Régions puis les Intercommunalités se sont lancés dans des dépenses inconsidérées et des prélèvements fiscaux confiscatoires. Ces entités dépensières (dirigées par des « dépensocrates ») se sont lancées dans des réalisations aussi dispendieuses qu’inutiles pour certaines. Merci aux Cours des Comptes de venir rappeler qu’on ne fait pas n’importe quoi avec l’argent public (l’argent des contribuables). En particulier, les marchés publics constituent une tentation très forte de contourner le Code des Marchés publics. Les marchés négociés, les marchés à dialogue compétitif, la possibilité d’attribuer au mieux disant (et non pas au moins disant) constituent autant de brèches dans le dit code. Malgré des dénonciations citoyennes de délits aux autorités compétentes restées sans suite, malgré plus de 40 années de dénonciation de traitements non-vertueux des déchets (incinération, enfouissement, TMB), l’impunité découlant du non-respect des lois conforte les collectivités dépensières dans leurs gabegies des fonds publics.

La Cour des Comptes (pages 357, 369) souligne les avenants conclu par Montpellier-Agglomération puis Montpellier-Métropole :

  • p. 357 : la collectivité (métropole) « a considéré devoir résilier le premier contrat de DSP mais a attribué le nouveau au même délégataire » (résiliation sous la mandature de M. Jean-Pierre Moure, annonce le 22 mai 2013 à effet décembre 2014) ; le nouveau contrat de DSP sera instruit (ouverture à la concurrence le 19 août 2013) et attribué sous la mandature de M. Philippe Saurel (après audit par la Société Naldéo, marché attribué le 30 octobre 2014) ;
  •  p. 369 : la Cour souligne que « Du fait des limites de la capacité de l’outil livré par le constructeur [Vinci], la métropole a tenté de compenser les préjudices d’exploitation allégués par son délégataire [Novergie] par le biais d’avenants : pas moins de 10 avenants au contrat initial ont été conclus entre juillet 2008 et juin 2013. » !

La suite n’est pas moins stupéfiante : « La rémunération versée par la métropole a été de 72,2 M€ soit plus de deux fois celle prévue dans le compte d’exploitation prévisionnels annexé à l’offre du délégataire (34,6 M€). »

Pourquoi une telle générosité, une telle faveur faite à l’exploitant d’Amétyst [Novergie ?] ? La conception et le marché de construction de l’usine (nous avions déjà dénoncé le favoritisme au Préfet et au Procureur de la République) sont dénoncés par «  les limites de la capacité de l’outil livré par le constructeur  ». Alors, l’agglo-métropole dédommage de ses erreurs en versant de l’argent public ! Nous payons les erreurs de l’agglo de feu Monsieur Georges Frèche (décédé en octobre 2010) sous les mandatures de M. Jean-Pierre Moure (2010-2015). M. Philippe Saurel trouve-t-il normal de conclure pour 10 ans une nouvelle DSP ? Pensez-vous qu’il a raison ? Pensez-vous que ce que vous payez comme taxe d’enlèvement des ordures ménagères est justifié ? Sommes nous des contribuables taillables et corvéables à merci, des moutons tondus sans protestation ?

Raymond Gimilio
Président de l’ODAM
Ancien chargé de mission HN au Ministère de l’Environnement (1980-1996)

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Incinérateurs : une abomination

Fosse de réception OCREAL

Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34), réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.
Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).
Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?




Les déchets recyclables

Nous avons à Montpellier une unique usine de traitement des poubelles « vertes » (en réalité, leur couvercle est jaune) : le centre Demeter de Garosud. Ce centre est visité par de nombreux camions, en majorité des camions immatriculés en Espagne que nous avons vus, chargeant des ballots de carton, majoritairement de Barcelone.

Il semblerait que ces ballots de carton prennent la route d’un grand pays, la Chine, où une Sino-Américaine vient de créer des usines de recyclage produisant des papiers  glacés et cartons de haute qualité.




Le tri mécanobiologique n’est pas un processus naturel

Le tri mécanobiologique méthanisation est une technique industrielle. Ce n’est pas un processus “naturel” mais un processus industriel, dangereux de surcroît. Le méthane produit en grande quantités peut exploser, au pire s’enflammer à la moindre étincelle.




Incendie dans un site de traitement de déchets

Le 4 novembre 2013, un incendie se déclarait dans l’usine de tri mécanobiologique-méthanisation de Fos-sur-Mer et détruisait presque entièrement cette unité, le feu ayant progressé jusqu’à la fosse de réception des ordures ménagères brutes commune avec l’incinérateur.




Récupération-recyclage des cartons et papiers

Info

Nous avons à Montpellier une unique usine de traitement des poubelles « vertes » (en réalité, leur couvercle est jaune) : le centre Demeter de Garosud. Ce centre est visité par de nombreux camions, en majorité des camions immatriculés en Espagne, majoritairement de Barceloneque, que nous avons vus, chargeant des ballots de carton, .

Il semblerait que ces ballots de carton prennent la route d’un grand pays, la Chine, où une Sino-Américaine vient de créer des usines de recyclage produisant des papiers  glacés et cartons de haute qualité. Ces produits reviennent chez nous ensuite.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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On ferme le TMB et on reconvertit le site

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 Amétyst : lettre ouverte aux membres du Conseil de métropole

Depuis plus de 14 années, les associations de défense des citoyens, de l’environnement et de la santé de cette métropole n’ont cessé d’attirer l’attention des décideurs des différentes communautés de communes qui ont mis en œuvre la politique des déchets dont Montpellier-Méditerranée-Métropole est l’héritière et que vous avez, à l’exception de quelques membres de votre assemblée délibérante, avec validée. Nous avons sans cesse dénoncé cette politique, dans son ensemble.

En premier lieu, veuillez trouver un document technique et scientifique expliquant des différents procédés de traitement des ordures ménagères.

En second lieu, un document réfutant les arguments qui ont permis à trois commissaires enquêteurs de gruger un Préfet, son administration et une assemblée délibérante insouciants, indifférents ou complaisants. Ce document est complété par une publication de la revue « Harmonie » et sa réfutation établie par nos soins en nous basant sur la terminologie rigoureuse du premier document.

En troisième lieu, un document établi par le CNIID (Zero Waste France) faisant l’état des lieux de l’usine « Amétyst » en 2015, il y a 3 ans. Depuis, il n’y a eu guère d’amélioration.

Le Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole continue de faire fausse route, mal conseillé. Il est temps de mettre en place une solution de transition tenant compte de la loi de transition économique pour la croissance verte. Il faut relever ce défi avant la fin de la DSP et arriver :

à réduire le volume des déchets non-triés qualifiés à tort de résiduels (OMR)

  •  à arrêter progressivement le tri mécanobiologique d’Amétyst, remplacé par une véritable méthanisation de bio-déchets produisant un vrai compost et non du stabilisat d’OMR,
  • à mettre en place une collecte séparative de bio-déchets basée sur un matériel véritablement adapté (compostainer), mettant là, enfin !, un coup d’arrêt aux puanteurs de Montpellier-Garosud et de Castries-Carrière GSM,
  • à faire de Montpellier-Méditerranée-Métropole un véritable leader écologique digne de ses scientifiques et du nouveau plan régional de prévention et de gestion des déchets, par une reconversion de l’usine et une ré-utilisation du site,
  • à mettre fin à la gabegie financière et au fiasco économique et technique et remplacer une taxe injuste  par une redevance incitative basée sur les déchets réellement produits.

Nos associations, héritières du Collectif Inter-associatif de l’Hérault (CID34), fédérées au sein du nouveau CIDES34, sont là pour vous rencontrer et vous aider à défendre un projet vraiment « Zéro déchets zéro gaspillage ».

Veuillez croire, Mesdames-Messieurs, à l’assurance de notre meilleure considération.

Le CA de l’ODAM

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Amétyst : 10 ans, dix de trop

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 L’USINE DE TRI MECA NIQUE METHANISATION « AMETYST » A 10 ANS
« soit DIX ANS DE TROP »

La gestion des déchets est un dossier accablant pour les Collectivités locales, ce sont des promesses non tenues, un échec  technique, environnemental et financier, dangereux pour la santé des habitants et des personnels des entreprises de proximité. 

 Aujourd’hui les citoyens  en ont assez de la politique catastrophique  et de toutes les contre-performances depuis plus de 50 ans sur la gestion de nos déchets par Montpellier/District/Agglomération/Métropole.

Est-ce un problème  d’une incompétence  chronique, de mauvaise foi persistante  ou bien les deux ?

Faut-il y voir aussi une mauvaise connaissance des dossiers environnementaux par les élus des oppositions qui ne prennent pas suffisamment en compte ces problématiques ?

Recycler 50 % des déchets ménagers d’ici à 2020 :  L’ objectif  fixé par l’Union européenne en 2008  semble, aujourd’hui,  totalement hors de portée  pour  la France (mauvais élève de l’Europe) et de la Métropole de Montpellier (mauvais élève de la France).

Par ailleurs, le Programme National de Prévention des Déchets 2014 – 2020 se mobilise pour contribuer à atteindre les nouveaux objectifs de la politique Déchets fixés par la LTECV (Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte, LOI n° 2015-992 du 17 août 2015) , et notamment la réduction de la production de déchets, en particulier la baisse de 10% de la production de déchets ménagers et assimilés par habitant de 2010 à 2020, réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage  à 2025, porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique en 2025, recycler 70 % des déchets du BTP en 2020.

Des coûts qui explosent pour les consommateurs  avec une fiscalité , TEOM (Taxe d’enlèvement des Ordures Ménagères) la plus injuste de toutes les Taxes. Toutes ces déficiences coûtent de plus en plus cher aux foyers françaisCes derniers ont vu leur facturation pour le traitement de leurs déchets (sous forme de taxes notamment et indirectement sur les prix des produits soumis à la REP ( responsabilité élargie du producteur ) ont considérablement augmenter, passant de 5,25 à 6,5 milliards d’euros par an entre 2008 et 2012.

A noter également la dégradation et la réduction des services de la collectes des déchets et la suppression de la collecte des produits verts (ramassage des végétaux).

Après 40 années de démocratie citoyenne bafouée (aucune écoute par les élus), quel est le bilan aujourd’hui ?

1965 – 2008, c’est 43 ans d’une décharge du THÔT (Lattes) avec sa gestion catastrophique et irresponsable.

juillet 2008 à juillet 2018, c’est 10 ans  avec une usine très onéreuse, polluante, surdimensionnée, implantée par erreur de jugement en zone d’habitations. Elle a été imposée par l’agglomération contre l’avis des riverains et des associations environnementales avec des résultats d’exploitation non conformes aux objectifs annoncés et une situation financière calamiteuse. Malgré ces connaissances Montpellier Métropole signe une DSP(délégation de service public) de 150 millions d’euros pour 10 ans au bénéfice du délégataire (citoyens à vos portefeuilles…).  on constate par ailleurs que la métropole est incapable de gérer et traiter ses propres déchets sur notre territoire  avec une usine « AMETYST » qui n’est pas une alternative à l’enfouissement ni à l’incinération. Après une saturation prématurée et polluante de l’installation de stockage des déchets non dangereux à CASTRIES, elle exporte une partie de ses déchets, soit 48 000 tonnes en 2015 hors du Département de l’Hérault, vers le Gard, l’AUDE, les Bouches du Rhône. Les refus incinérables (Lunel-Viel) sont adressés à l’unité d’incinération de CALCE (66).

Les différents rapports de la cour des comptes confirment  toutes nos observations et revendications sur des points très importants des problématiques d’AMETYST, à savoir :

  1. « Un dérapage financier » sur le coût de construction et les différents travaux d’amélioration..
  2. Environnement dégradé  et dangereux pour la santé des riverains de Garosud.
  3. Des soupçons à  l’octroi d’un avantage injustifié de l’exploitant par l’agglomération de Montpellier ?
  4. Une opacité financière récurrente sur les rémunérations du délégataire par l’agglomération et la Métropole ?
  5. Son procédé de fonctionnement (ajout de fermentescibles  et/ou de produits verts) qui  n’est pas  conforme  avec le  code  de  l’environnement  (l’article d.543-226-1). Un procédé  industriel  qui ne  respecte pas  la  norme environnementale  qui interdit,  depuis le 1er juillet 2016,  de  mélanger  des  biodéchets  triés  par  leur producteur  ou  détenteur  avec d’autres  déchets  n’ayant  pas fait l’objet  d’un même tri.

Coût de gestion et de traitement des déchets en 2016 :

636 Millions d’euros, c’est Le résultat cumulé des recettes de fonctionnement et d’investissement en 2016.

73,8 Millions d’euros afin d’assurer la collecte, le transport et le traitement des déchets pour 31 Communes comprenant 426 526 habitants.

On ne nous dit pas tout : Le saviez-vous ?

Alors que la loi l’interdit, la Métropole de Montpellier a encaissé 1,5 Million d’euros (part de recettes indus) sur le montant encaissé de notre TEOM pour l’année 2016…(source : journal Capital juin 2018)

La création d’un système zéro gaspillage, zéro déchet coûte moins cher :

En triant les déchets organiques d’un côté, les recyclables de l’autre et les autres déchets ensuite, vous pouvez tout d’abord réaliser des économies en adaptant la collecte : les premiers doivent être ramassés régulièrement, mais les autres, qui sont « secs », ne pourrissent pas, ne sentent donc pas et peuvent être ramassés moins souvent. Il faut pour cela mettre en place des mesures d’incitation pour les habitants : plus vous jetez, plus vous payez, et donc plus vous recyclez, moins vous payez.

San Fransisco (850 000 habitants) atteint 80% de recyclage de ses déchets et vise le 100% pour 2020… Milan (1,4 Millions d’habitants) suit le pas…

L’Allemagne est en tête de l’Europe pour son Taux de recyclage des déchets ménagers (et assimilés) avec 66,1%, la France avec 39,5% se classe 14ième (Source : Ademe, année 2015).

Que fait Montpellier Métropole pour la réduction et le traitement de ses déchets ?

Les retours d’expériences des usines de TRI MECANO-BIOLOGIQUES en France et en Europe sont tous négatifs et/ou stoppés. Il est donc urgent de demander la fermeture du procédé de tri mécano-biologique de l’usine AMETYST de Montpellier Métropole et rendre obligatoire le tri à la source (avec un accompagnement aux gestes de tri citoyen et le mode d’emploi) et de traiter séparément tous les fermentescibles et produits verts .

 

Lattes le 9 Juillet 2018

pour le CA de l’ODAM
Jacky CHANTON

Secrétaire du CIDES-34 ( Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé )

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Les Riverains de la ZAC de Garosud en ont assez


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Les Riverains de la ZAC de Garosud en ont ras la casquette des nuisances de l’usine Amétyst (le joyau sorti de l’imagination d’un célèbre génie aujourd’hui disparu, joueur de flûtiau émérite. Ils ont publié le 6 juin 2018 un communiqué liminaire à la réunion de la Commission de Suivi de Site de la dite usine. Lisez ce communiqué ! Ils sont d’autant plus indignés que le 10e anniversaire de l’usine est proche et qu’ils ont voulu faire passer un communiqué de presse qui s’est perdu dans les sables du désert médiatique montpellièrain. Lisez ce communiqué que l’ODAM a retrouvé !

Jojo le fluteur de flute

La situation est d’autant plus tragique que lors de la CSS dont nous attendons les échos de notre observateur (une taupe dans la CSS ?), les échanges ont été durs entre le porte-parole de l’Association et les défenseurs du dit joyau puant ! Le célèbre joueur de flûtiau que nous citons avait tout fait pour faire passer en 2006 son projet d’usine en dévoyant le projet des Verts de l’époque, se servant d’eux comme alibi écologique. Comme le joueur de flûte du conte de Hamelin, il les a entraînés vers un précipice où il les a noyés. Heureusement, certains en réchappèrent et se repentirent. Mais le mal a été fait. Qui viendra jeter des pierres à ceux qui ont épaulé le joueur de flûte ou qui lui ont succédé ?

Nous tenons a remercier le dessinateur KARAK pour son magnifique dessin que nous avons doté d’un cadre et pour son travail.

A bientôt le 1er juillet 2018 devant l’usine pour chanter « Triste anniversaire, nos vœux de fermeture » et vive le tri citoyen à la source. Stop à la décharge de Castries !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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