Amétyst : rapport de la Cour des Comptes

Cour des comptes

Nous soutenons la Cour des Comptes

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Un peu d’historique : 

Après plus de 40 ans de déni de démocratie participative citoyenne, Montpellier/District/ Agglomération/Métropole, imposera son usine de TMB-Méthanisation  AMETYST.

Suite à nos observations citoyennes contre ce projet et  nos demandes et propositions pour une meilleure gestion de nos déchets, comment ne pas se poser légitimement de nombreuses questions.

Depuis l’enquête publique pour la création de l’usine de Tri Mécano-biologique Méthanisation « AMETYST » à aujourd’hui, est-ce que l’intérêt général a été vraiment respecté ?

Des coûts de construction très élevés : (p. 369)

Le rapport de la cour régionale des comptes du 8 février 2017 indique « un dérapage financier »  puisque en  octobre 2003, le budget prévisionnel relatif à la construction d’Amétyst avait été fixé à 57 M€ HT et en février 2013, le coût global de construction de cette usine s’est élevé à 90,7 M€ HT.

Des préjudices d’exploitation et des avantages financiers pour l’exploitant  :(p. 369 et 372)

Comment ne peut-on pas avoir des soupçons à  l’octroi d’un avantage injustifié par l’Agglomération de Montpellier suite aux surcoûts de construction de cette usine, aux préjudices d’exploitation, aux délégations successives de service public avec le même délégataire et aucune sanction pécuniaire « pour non-respect des engagements de performance »?

Une opacité récurrente sur les rémunérations du délégataire par l’Agglomération/Métropole :

Pendant la durée effective de Délégation (6,5 années), se sera pas moins de 10 avenants de passé avec le même délégataire.  Après avoir accru la rémunération  du délégataire de 21,9 Millions d’euros, son montant prévu au compte prévisionnel d’exploitation était de 34,6 Millions d’euros, alors que la rémunération versée par la Métropole a été de 75,2 Millions d’euros, soit deux fois plus. Pourquoi ? (p. 369)

Comment des élus d’une Agglomération /Métropole peuvent-ils accorder autant de crédit à des industriels qui, après autant d’échecs techniques successifs de la part de l’exploitant et des prestations qui n’ont jamais répondus aux objectifs qui leurs étaient fixés ?

Un process industriel qui ne respecte pas la norme environnementale :)

« AMETYST » n’est pas en conformité avec l’article D. 543-226-1 du code de l’environnement qui interdit, depuis le 1er juillet 2016, de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri… (voir document  du process AMETYST II  et la réponse du Ministère de l’Environnement, p 378).

Une résiliation de contrat qui bénéficie au même délégataire,  la société Novergie : (p. 372)

Alors que les coûts d’exploitation du délégataire étaient supérieurs à ceux initialement envisagés, la Métropole a dû l’indemniser de l’ensemble de ses préjudices. La collectivité a d’abord versé une indemnité globale de 4,7 Millions d’euros plus 800 000 euros (payé 6,6M€ – indemnité 5,8M€).

Pourquoi l’ensemble de ces échecs techniques et financiers sont-ils et devraient-ils être supporter majoritairement par les habitants de la Métropole ?

La Cour formule les recommandations suivantes à la métropole de Montpellier :  (p 376)

1.                améliorer le tri à la source pour mieux valoriser tout type de déchets par une meilleure information des usagers ;

2.                renforcer l’efficacité des collectes sélectives en développant notamment la collecte séparée des biodéchets ;

3.            se donner les moyens d’un contrôle effectif de l’équilibre économique et financier des délégations de service public conclues pour l’exploitation des usines de traitement mécano-biologique des ordures ménagères résiduelles (OMR), en particulier en contrôlant l’efficience des techniques mises en œuvre et le respect des objectifs contractuels ;

4.            évaluer le coût global de ce mode de traitement et de valorisation des OMR en intégrant les coûts indirects résultant de l’amortissement des installations et du traitement des refus ainsi que le risque économique d’un arrêt de la commercialisation des composts issus de ce process(us) ;

5.            veiller aux capacités du territoire en exutoires dès lorsqu’en raison d’un taux de refus incompressible, la méthanisation des OMR ne constitue pas une alternative aux modes ultimes de traitement des déchets (incinération et enfouissement).

Voir dossier complet de la Cour des Comptes :

https://www.ccomptes.fr/Accueil/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2017

ou directement « AMETYST »

https://www.ccomptes.fr/content/download/98701/2251068/version/1/file/08-usine-traitement-dechets-Ametyst-Montpellier-Tome-1.pdf

Accès au Compte rendu  de la visite d’AMETYST du 11 Janvier 2017 :

http://lattinfos.unblog.fr/2017/02/06/montpellier-lavenir-de-lusine-de-methanisation-avec-tri-mecano-biologique/

Accès au document   «  la grande illusion environnementale de la Gestion des Déchets » :

http://lattinfos.unblog.fr/2017/02/09/montpellier-la-grande-illusion-environnementale-de-la-gestion-des-dechets-par-montpellierdistrict-agglomerationmetropole/

Accès à l’article du journal Environnement-magazine : Amétyst, un échec industriel et financier

http://www.environnement-magazine.fr/article/49017-ametyst-un-echec-industriel-et-financier/

Conclusion :

C’est un dossier accablant pour les Collectivités locales, un échec  technique, financier, dangereux pour la santé des habitants et des personnels des entreprises de proximité. 

C’est une usine  expérimentale de Tri Mécano-Biologique de Méthanisation très onéreuse, surdimensionnée, construite en ville t qui n’a apporté aucune innovation afin de traiter ou de réduire la quantité des déchets de l’Agglomération/Métropole. Elle est responsable de l’aggravation des coûts de la gestion de nos déchets et son échec technique, environnemental et financier était prévisible et annoncé.

Le seul atout de cette usine réside dans sa valorisation énergétique des déchets et biodéchets  aux dépends d’une valorisation matière qui demeure  insuffisante.  Ce procédé est à contresens de la demande du Ministère de l’Environnement qui demande l’augmentation de valorisation matière, favoriser le tri des déchets à la source et en particulier des fermentescibles et produits verts.

Je n’ai pas à commenter ce genre de communication industrielle selon laquelle « Amétyst serait la plus belle réussite technologique de ces 10 dernières années en matière de valorisation matière et énergétique ». Mon constat citoyen et responsable m’oblige à  répondre et à dénoncer le coût très, trop élevé du Tri mécano-Biologique Méthanisation par rapport à son efficacité/productivité. Il n’est pas du tout adapté à une réduction des déchets traités et  ne sont pas une alternative à l’incinération ni à la mise en décharge, et n’en diminuent pas la part, contrairement aux exigences européennes et nationales.

Les retours d’expériences des Usines de Méthanisation TMB en Europe sont très mauvais …

La  filière de la méthanisation avec tri mécano-biologique (TMB) est totalement décrédibilisée, seule  la logique d’une méthanisation à partir d’une collecte séparative est prometteuse.

Il devient impératif de réduire toutes les sources de gaspillage, donner une seconde vie aux produits, recycler tout ce qui est recyclable, mettre en place le tri à la source de nos produits à recycler et des fermentescibles.

Lattes le 24 Février 2017

Jacky CHANTON

Secrétaire de l’ODAM




CR de visite de l’usine Amétyst 11 janvier 2017

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Compte rendu des informations de la Direction d’AMETYST

La prés entation par Monsieur Guillaume RIBOUR , Directeur de l’Usine de Méthanisation « AMETYST »  était orienté dans la défense des techniques et des process mis en place par Suez.

Elle s’est déroulée dans une bonne ambiance et d’un bon niveau relationnel.  Je lui adresse tous mes remerciements pour  avoir favoriser un climat propice aux échanges mais aussi pour sa disponibilité  à bien vouloir répondre objectivement à l’ensemble de nos questions.

Implantée sur 6 hectares, l’usine Amétyst  emploie 70 salariés, elle est le plus grand centre de méthanisation de France et traite environ 140 000 tonnes de déchets ménagers par an.

Suez  s’est engagé afin d’améliorer les performances de cette usine à partir d’un investissement de 10 millions d’euros. Cette société  exploite Amétyst en délégation de service public (DSP) à partir d’un contrat renouvelé pour 10 ans fin 2014.

Le process d’AMETYST  qui nous a été présenté se résume dans la documentation qui était à notre disposition : « AMETYST II  PRESENTATION PROCESS 2017 »

Selon le Directeur de l’usine, Monsieur Guillaume RIBOUR, en matière de valorisation organique, l’installation de l’ultra-criblage Rhewum (procédé breveté) a permis d’affiner et d’épurer la matière organique au début du processus, avant la décomposition anaérobie. “Elle permet d’assurer en bout de chaîne un compost normé  « NFU 44-051 » et vendu 23 euros la tonne aux agriculteurs.  Suez souhaite augmenter le volume de bio-déchets reçu. L’objectif étant  de prévoir l’augmentation des volumes qui viendrait de  l’amélioration du tri sélectif de la métropole, mais aussi avec des provenances  externes à la métropole.

Compte rendu Citoyen suite à la visite AMETYST

Suez  s’est engagé afin d’améliorer les performances de cette usine à partir d’un investissement de 10 millions d’euros :

  • Des investissements afin de réduire les odeurs.
  • D’un procédé breveté Ultra criblage Rhewum. C’est une  technologie qui permet d’affiner et épurer au maximum la matière organique avant sa décomposition afin d’obtenir  un compost  à la norme NFU 44-051.
  • Du développement d’un procédé breveté pour traiter les déchets ménagers résiduels par méthanisation avec des rendements énergétiques plus élevés, mais aussi  et hélas, grâce à l’ajout de produits verts.

Suez exploite Amétyst en délégation de service public (DSP) à partir d’un contrat renouvelé pour 10 ans fin 2014.( Le cout DSP pour la Métropole : 150 Millions d’euros, soit 15 Millions d’euros par an.

J’ai précisé à Monsieur RIBOUR que je comprenais l’intérêt qu’il portait à la justification économique  du  process industriel « TMB » dans la gestion d’Amétyst.

Je reconnais quelques améliorations, en particulier au niveau de la limitation des odeurs depuis les deux dernières années, cependant mes observations citoyennes  ne sont pas  compatibles avec l’ensemble des informations de valorisation des entrées.

Les techniques de tri mécano-biologiques (TMB)  permettent de traiter les ordures ménagères résiduelles en combinant plusieurs traitements mécaniques et biologiques. Ils permettent de séparer les matériaux réutilisables ou recyclables et les déchets fermentescibles. Chaque fraction est ensuite traitée spécifiquement par recyclage, compostage/méthanisation et incinération ou enfouissement.

Je constate qu’une usine de Tri Mécano-Biologique (TMB),  ne permet pas de fonctionner sans  avoir en complément, une décharge et/ou ou un incinérateur, car elle doit pouvoir orienter tous ses déchets qui ne sont pas traités.

Pour 100 000 tonnes de traité par AMETYST, le TMB permet un abattement de 15%, c’est-à-dire que 85% des déchets restants sont orientés essentiellement vers le centre de stockage de déchets ultimes de Castries ou vers l’incinérateur  de Lunel.

J’ai également fait remarquer que des déchets en provenance d’AMETYST arrivaient en CSDU (Centre de Déchets Ultimes de Castries) alors qu’ils sont encore humides et permettent  une accélération du processus de formation de lixiviats.

Je n’ai pas été convaincu par toutes les explications techniques pour  la valorisation d’un compost sans danger pour l’agriculture ou maraichage et qui serait normé « NFU 44-051 » et issu à partir d’un tri mécano-biologique.

J’ai la conviction qu’il s’agit d’une valorisation qui est  proposée et argumentée par l’industrie afin de continuer à promouvoir ce procédé complexe et onéreux qui  favorise le gaspillage des fermentescibles  et  produits verts.

Cette technique de  réalisation de compost à partir d’un tri mécano-biologique  est devenue admissible par certains élus qui souhaitent amortir une usine « AMETYST » très onéreuse et surdimensionnée, dont les couts, à la fois, de construction, de maintenance, de fonctionnement n’ont jamais répondu aux attentes des objectifs qui étaient annoncés.

Ce compost peut représenter un véritable danger pour notre environnement et notre santé s’il se  généralisait pour notre agriculture.

Pourquoi ce compost me parait-il dangereux ?

Dans les déchets organiques triés par les machines et malgré un criblage poussé, il  reste des micropolluants et des particules contaminées non organiques qui ont macéré ensemble pendant plusieurs jours.

Alors, comment obtenir ce compost « normé » issu du tri mécano-biologique ?

Si j’ai bien compris, pour l’obtenir,  à partir du  procédé qui nous a été présenté, il est nécessaire de diluer le résultat du tri mécano-biologique avec une quantité variable de  bons produits verts  afin de faire baisser le taux des polluants par rapport à la quantité de matière à partir d’une étape de maturation puis de compostage.

Un procédé qui permet un triple gaspillage :

Pour la création de ce compost il a été nécessaire de diluer des produits verts, alors que ces mêmes fermentescibles triés à la source et les produits verts seuls, auraient été  valorisés indépendamment. Il faut y ajouter également les frais de main d’œuvre et les transports de ces matières végétales.

Il est à préciser  que deux digesteurs sur huit  ne sont pas utilisés pour cette usine surdimentionnée.

Qui va utiliser le compost fabriqué à partir d’un tri mécano-biologique ?

Il y a déjà un « NON » de la part des organismes de certification de l’agriculture biologique.

Le bon sens voudrait que l’agriculture raisonnée refuse aussi un tel amendement afin de conserver une image de transparence auprès du public.

L’utilisation en continue de cette pratique peut faire courir le risque d’une pollution des sols due à un compost de mauvaise qualité. Les déchets organiques peuvent être contaminés en amont et l’utilisation du compost qui en est issu peut entraîner une accumulation de substances dangereuses dans les sols et les plantes. Les métaux lourds et les impuretés, tels que les débris de verre,  des Eléments de Traces Métalliques(ETM), mais il existe également un risque de pollution par des substances organiques persistantes telles que Composés Traces Organiques (CTO), notamment des phtalates reconnus perturbateurs endocriniens, mais également des polychlorobiphényles (PCB) ou hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Que faire du compost issu du tri mécano-biologique ?

Son seul avantage, c’est d’être inerte. Il peut donc être envoyé à l’enfouissement en tant que déchet ultime.

Quelle filière pour une valorisation d’un compost de qualité ? 

Usine de Cler-Verts

Le 20 octobre 2016, Cler-Verts inaugure son unité de méthanisation à Bélesta-en-Lauragais, près de Toulouse, une plateforme de 9 hectares dédiée à la valorisation des déchets organiques.

Le fonctionnement  de cette unité de méthanisation repose sur le principe de digestion en milieu anaérobie (absence d’oxygène) des matières organiques par des bactéries dans le but de produire du biogaz. Le méthane ainsi produit est ensuite collecté et transformé par cogénération en énergie sous forme d’électricité et de chaleur. Sa capacité de traitement  est de 18 000 t/an, unité de déconditionnement : 9 t/heure, production électrique : 5 070 MWh/an (équivaut à la consommation de 950 foyers/an, norme RT2012), production thermique : 5 870 MWh/an (équivaut à la consommation de 587 foyers/an) pour un investissement inférieur à 7 Millions d’euros.

Moralité :

Nous devons éviter de gaspiller inutilement l’énergie en transportant les produits fermentescibles jusqu’aux usines alors qu’ils peuvent être valorisés à proximité.

Les flux entre les entrants et les sortants du tri mécano-biologique dégagent des rejets dans l’atmosphère qui sont pas anodines et dégagent des odeurs pestilentielles.

On constate l’aggravation des pollutions qui résultent des passages de nombreux camions en milieu urbain.

La valorisation électrique annoncée ne tient pas compte de la consommation nécessaire à AMETYST, soit 50% de l’énergie produite.

Le procédé formulé par les industriels afin de fabriquer du compost normé « NFU 44-051 » à partir d’un tri mécano-biologique et repris par des cabinets d’études afin de séduire les élus et convaincre les plus réticents afin de continuer à promouvoir ce type d’installation industrielle et peu importe les coûts exorbitants qui sont engendrés.

L’ADEME a d’ailleurs décidé de ne pas apporter de soutien financier aux projets de TMB avec production pour retour au sol de composts ou de digestats issus d’OMR.

Les citoyens sont là pour financer une gestion et collecte des  déchets couteuse qui ne répond pas aux critères d’une gestion équitable, efficace et rigoureuse.

Chaque foyer fiscal paie une Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), ce que j’appelle personnellement un « Prélèvement Confiscatoire » puisque celle-ci est injustifiable et ne permet pas la responsabilisation au tri citoyen.

Conclusion :

Ce que dit la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (1)   NOR: DEVX0811607L   Version consolidée au 21 janvier 2017

Elle prévoyait pour les cinq prochaines années (2009-2012) :

  • La réduction de la production d’ordures ménagères et assimilées de 7 % par habitant. Les quantités de déchets partant en incinération ou en stockage seront globalement réduites avec pour objectif, afin de préserver les ressources et de prévenir les pollutions, une diminution de 15 % d’ici à 2012;
  • L’obligation d’avoir une part incitative des déchets. Linstauration d’une part incitative est prévue par l’article 1552 bis du code général des impôts. Elle peut instituer une part incitative de la TEOM, assise sur la quantité et, éventuellement, la nature des déchets produits, exprimée en volume, en poids ou en nombre d’enlèvement.
  • Augmenter le recyclage matière et organique afin d’orienter vers ces filières un taux de 35 % en 2012 et 45 % en 2015 de déchets ménagers et assimilés contre 24 % en 2004.

En particulier, améliorer la gestion des déchets organiques en favorisant en priorité la gestion de proximité de ces derniers, avec le compostage domestique et de proximité, et ensuite la méthanisation et le compostage de la fraction fermentescible des déchets ménagers et plus particulièrement celle des déchets des gros producteurs collectés séparément pour assurer notamment la qualité environnementale, sanitaire et agronomique des composts et la traçabilité de leur retour au sol.

Est-ce que l’Agglomération Montpellier a respecté cette loi : NON.

Des engagements jamais tenues par l’Agglomération :

Une usine « AMETYST » au moindre coût avec « ZERO NUISANCE» et la promesse d’une réduction de l’impact environnemental.

Aucune écoute citoyenne afin d’améliorer la collecte et la gestion des déchets et les couts qui sont supportés par les habitants de Montpellier Métropole.

Il est également regrettable que l’extension de la capacité de tri de DEMETER qui passera de 22 500 tonnes à 35 000 tonnes de produits à recycler par an arrive aussi tardivement.  La métropole annonce un démarrage des travaux “fin 2017 ou début 2018”, et une ouverture possible au troisième trimestre 2019.

Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire et urgent de développer une gestion « ZERO GASPILLAGE et tendre vers ZERO DECHET ».  Il est donc nécessaire d’accentuer la prévention des déchets, Impliquer le citoyen dans le geste de tri à partir de la Redevance Incitative qui tient compte de la production de déchets réellement produite dans chaque foyer et  valoriser les biodéchets indépendamment des procédés du tri mécano-biologique.

Comme Gunter Pauli, industriel belge dit:

 « Ce n’est pas à la nature de produire comme nos usines, c’est à nos usines de produire comme la nature, et si nous faisons comme cela, nous serons  non seulement beaucoup plus rentables, mais en plus il n’y aura plus de déchets. »

Lattes le 20 Janvier 2017

Jacky CHANTON
Secrétaire de l’ODAM 

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Ma poubelle attire les mouches

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Info

Le 20 juillet 2016, une citoyenne de Montpellier manifestait sa mauvaise humeur dans le courrier des lecteurs de l’hebdomadaire « La Gazette » (Ma poubelle orange attire les mouches) en signant de son nom (un pseudonyme ?) et donnant son adresse électronique. Le rapprochement avec l’article de Midi-Libre du 15 septembre 2016 et notre réponse est éloquent. Montpellier-Méditerranée-Métropole (3M) signe et persiste. Nous avons signalé à la lectrice de la Gazette que le compostainer était un conteneur adapté à la collecte des biodéchets par sa conception. Il est aéré mais protégé par des grillages qui empêchent les mouches d’entrer y pondre ou d’en sortir au cas où elles auraient éclos. Le fond du bac à biodéchets permet aux liquides (lixiviats) de s’écouler dans un bac où l’eau s’évapore. Les biodéchets se déshydratent et ne fermentent pas, ils commencent à se composter. Cette déshydratation est d’autant plus rapide qu’il fait chaud. Les biodéchets perdent en poids et en volume. Un compostainer n’a besoin d’être relevé que tous les 15 jours et on peut le placer de sorte qu’il desserve plusieurs maisons pour une contenance de 240 l.

Schéma montrant le compostainer et les flux

Montpellier-Méditerranée-Métropole nous propose « Le tube », dispositif présenté par Midi-Libre (15 septembre 2016) comme présentant des inconvénients. C’est un simple conteneur en acier, certes, dans lequel les biodéchets baignent dans leur jus, fermentent. Qui nous garantit que l’odeur méphitique ne s’échappera pas quant le tube sera plein et en pleine fermentation ?

Le COMPOSTAINER : pas de mouches, pas d’odeurs, pas de magma nauséabond. Messieurs les ingénieurs chargés de la prévention des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole, vous qui dites que « ça ne marche pas ! ». L’ODAM observe que « ça marche » ailleurs ! Pourquoi pas chez nous ? Naguère, on disait « Montpellier la Surdouée » ! Avons nous perdu cette qualité ? Somme nous moins intelligents que nos voisins français ou européens où « ça marche » ! Ca marche là où l’esprit des citoyens est tourné vers un seul objectif :

“Zéro déchets, zéro gaspillage”

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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MMM : une métropole pourquoi faire ?

Une métropole, pourquoi faire ?

Pour le moment, le territoire n’a pas bougé, l’usine de traitement des déchets par tri mécano-biologique ne semble pas avoir amélioré ses performances mais, nous, contribuables de Montpellier-Méditerranée-Métropole allons continuer à payer le prix fort ! Pour continuer à n’avoir aucune réponse des chantres de la démocratie de proximité qui refusent de s’expliquer quand une association citoyenne s’adresse à eux pour demander des explications sur la gabegie qui va continuer avec le vote de la Délégation de Service public (DSP) à l’exploitant qui a obtenu ce résultat remarquable : “améliorer le fonctionnement en mélangeant à la réception la collecte des biodéchets triés par la main des citoyens responsables”. Il est du devoir de la Métropole de développer le tri citoyen à la source, en recrutant et formant les ambassadeurs du tri.
Lisez notre actricle sur la Scandaleuse gestion des déchets.
Merci à tous ceux qui ont téléchargé notre nouveau bulletin d’adhésion et nous ont adressé leurs chèques de soutien. Nous ne percevons AUCUNE subvention de qui que ce soit !
Merci à tous ceux qui nous lisent.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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Amétyst : 6 ans après

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension

L ‘USINE DE METHANISATION « AMETYST »  SIX ANS APRES

Le constat d’une triste réalité et un bilan effrayant

En remplacement de la gestion catastrophique de la décharge du Thôt, l’Agglomération nous avait annoncé une usine de méthanisation  « AMETYST » avec  « ZERO NUISANCE » :

Fallait-il y croire ?

NON,  par ailleurs, le coût de cette usine a  doublé et n’arrête pas d’augmenter.

Est-ce que les principaux inconvénients de cette usine étaient prévisibles ?

La réponse est OUI. Ils ont été dénoncés par des citoyens et des Associations.

Est-ce que la démocratie participative des citoyens et associations environnementales indépendantes a été prise en compte ?

NON, c’est l’Agglomération qui imposera, à la fois, le lieu et la taille de l’usine.

Le contrat annoncé par l’Agglomération de Montpellier était le suivant :

L’unité de méthanisation  AMETYST inaugurée en juillet 2008 est dimensionnée pour traiter 203 000 tonnes, soit 170 000 tonnes d’ordures ménagères résiduelles et 33 000 tonnes de bio-déchets. Son rôle est de traiter et valoriser par procédé biologique la fraction organique des déchets en produisant du compost réutilisable en agriculture et du biogaz.

A-t-elle répondu au cahier des charges ?

NON, elle traitera en 2013  environ 130 000 tonnes au lieu 203 000 tonnes, soit 123 650 tonnes  pour les ordures résiduelles au lieu de 170 000 tonnes et 2 589 tonnes de bio-déchets au lieu  de 33 000 tonnes. C’est aussi plus des ¾ des déchets sortants qui seront envoyés en centre de stockage de déchets ultimes à Castries ou incinérés à l’usine de Lunel ou traités et stockés à l’extérieur de l’Agglomération.

N’est-elle pas surdimensionnée par rapport aux besoins et implantée au mauvais endroit ?

OUI, dans les deux cas. La réduction de nos déchets est impérative et nécessite   un meilleur tri à la source. Elle peut être encore plus efficace avec l’instauration de la REOM taxe (d’enlèvement des ordures ménagères) qui est beaucoup plus  équitable et permet d’encourager le tri sélectif. Par sécurité, il n’était pas concevable d’implanter une usine « expérimentale » de cette taille proche des habitations mais la construire le plus adjacent possible au centre de stockage afin de réduire à la fois, les pollutions et les coûts des transports.

A-t-elle répondu aux critères, efficacité/coût ?

NON, nous sommes confrontés à un échec technique et un gouffre financier. La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France.

Pourquoi le compost qui sort de cette usine est-il de mauvaise qualité ?

C’est l’ensemble du compost qui est produit à partir du TMB (Tri mécano biologique).

Comme une très grande part du contenu de nos déchets fermentescibles «  poubelles orange », est mélangé aux OMR (le contenu de nos poubelles « grises ») en usine, le compost ainsi produit est de mauvaise qualité. En réalité au lieu d’avoir un produit valorisable nous avons conçu un nouveau déchet qui sera éliminé en centre de stockage ultime (CSDU) à Castries ou incinéré (usine d’incinération) à Lunel.

Le paradoxe : Ce procédé est encore aggravé par l’apport supplémentaire de la majorité des  végétaux broyés en provenance de GRAMMONT  afin de servir de structurant à la maturation des digestats pour le fonctionnement d’Amétyst afin d’être ensuite, transformé en « déchet ».

Alors  que le gouvernement entend soutenir des démarches territoriales « zéro gaspillage, zéro déchet », pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Est-ce  que la signature d’un contrat de Délégation de Service Public pour  10 ans d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est justifiable ?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction de nos déchets prévisible, ce contrat ne paraît pas compréhensible. Par ailleurs, le détail technique du/des process pour les  améliorations qui sont prévues pour un montant entre 7 et/ou 10 millions d’euros par Novergie n’a pas été porté à notre connaissance.

Peut-on encore avoir confiance en ces objectifs et aux améliorations qui sont annoncés ?

A l’approche de Noël, je le souhaite réellement, mais si je prends en considération l’ensemble des promesses non tenues et bafouées depuis plus de 40 ans et un Plan Départemental de gestion des déchets complexe et  frileux, vous me permettrez d’avoir de sérieux doutes, pour ne pas dire une incompatibilité entre la volonté affichée et l’action.

 Bilan fonctionnel d’AMETYST

Le constat des Riverains de Garosud en 2013

Tonnage des déchets entrants à Ametyst en 2013 :                         129 602 tonnes

Tonnage des sortants pour la décharge ou l’incinération :         111 958 tonnes

Ventilation des destinations finales des  sortants :                   ·

  • 42 683 T Décharge de Castries
  • 19 852 T incinérateur Ocréal de Lunel
  • 25 696 T décharge hors agglo    (non spécifié par l’agglo)
  • 23 727 T incinérateur hors agglo (non spécifié par l’agglo)  

Total       111 958 Tonnes

Les valorisations :

  • Valorisation électrique (production de l’usine)                            : 16 172 169 Mw/h
  • Consommation électrique de l’usine                                                 : 15 298 855  Mw/h
  • La production de chaleur pour les Grisettes
    (
    seule valorisation de l’usine)                                                              : 4 593 900
  • La production de chaleur pour le fonctionnement de l’usine :  2 485 83
  • Valorisation de compost                                                                        : 465 Tonnes

Bilan fonctionnel d’Amétyst (source : François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de garosud)

LES ENGAGEMENTS DE NOVERGIE/SUEZ ENVIRONNEMENT

L’Agglomération de Montpellier signe avec le même exploitant NOVERGIE , Suez Environnement, via sa filiale SITA qui remporte le contrat d’exploitation de l’unité de méthanisation Amétyst, pour une durée de 10 ans et un chiffre d’affaires cumulé de 150 millions d’Euros.

L’unité de production d’énergie verte bénéficiera de nouveaux investissements pour renforcer sa capacité de valorisation énergétique et créer une véritable filière de valorisation organique sur le territoire.

SITA prévoie d’investir entre 7 et 10 Millions d’euros qui permettront d’augmenter de 50% la production d’électricité et de chaleur. Les matières à haut pouvoir calorifique (comme le plastique) contenues dans les refus seront transformées en combustible solide de récupération (CSR), et seront valorisées par SITA auprès des cimenteries, en substitution de combustibles fossiles (tel que le charbon).

SITA valorisera aussi, en complément des déchets ménagers, les bio-déchets du territoire en nouvelles ressources organiques pour produire 33 500 tonnes de compost normé par an.

SITA s’appuiera sur l’expertise et le réseau logistique de Terralys, filiale de Suez Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets organiques, pour la commercialisation et la distribution de ce compost.

Le développement de cette nouvelle filière, associé à une valorisation énergétique des déchets plus performante, permettront une réduction conséquente de la part de déchets enfouis, avec plus de 51% des déchets du territoire valorisés en nouvelles ressources.

Selon BFMTV, avec de telles innovations, l’unité de production d’énergie verte Amétyst devient une référence européenne de méthanisation des déchets ménagers et bio-déchets, aux performances inégalées pour ce type d’installation.

Les dossiers de presse :

MIDI LIBRE : Montpellier, usine de méthanisation,  la filiale de Suez revient par la fenêtre

http://www.midilibre.fr/2014/12/11/ametyst-et-voila-le-retour-de-sita,1096146.php

BFMTV : Suez Environnement signe un contrat de 150 ME.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/suez-environnement-signe-un-contrat-de-150-me/

Hérault Tribune : MONTPELLIER : SUEZ ENVIRONNEMENT exploitera l’unité de méthanisation AMETYST POUR UN MONTANT CUMULÉ DE 150 MILLIONS D’EUROS SUR 10 ANS

http://www.herault-tribune.com/articles/25344/montpellier-suez-environnement-exploitera-l-unite-de-methanisation-ametyst/

Midi Libre, l’Agglo de Montpellier s’entête : http://www.midilibre.fr/2014/12/18/ametyst-l-agglo-s-entete-zero-dechet-s-inspirer-de-la-reussite-de-san-francisco,1100051.php

Lattes le 18 12 2014

Jacky Chanton

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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20/07/2014 Incendie ISDND Castries

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Info

L’ISDND (décharge) de Montpellier-Agglomération, situé au lieu-dit « Carrière GSM » à Castries, a pris feu le dimanche 20 juillet 2014 vers 11h30, selon ce que nous communique l’ACIDC, photos à l’appui.

La question se pose : comment des déchets dits inertes peuvent-ils brûler ? Il y aurait-il eu mise en décharge de déchets non-traités !  Comment le feu a-t-il pris ? Nous savons que heureusement ce matin là de fortes pluies sont tombées, noyant l’incendie. Ces pluies ont percolé des substances brûlées qui ont pu percoler vers de sous-sol ?

Il faut cesser de raconter que seuls des déchets ultimes sont déversés là ! Qui ment au nouveau Président de Montpellier-Agglomération et aux populations de la dite agglo à qui on raconte des calembredaines. Cet ISDND ne doit pas stocker des déchets dangereux, capables de brûler. Il ne doit accueillir que des déchets non-dangereux.Non dangereux ? Et pourtant ça brûle !

Ca fume ! A Castries ISDND.

pour le CA de l’ODAM
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Collectif ACIDC nous communique

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Info

«  Je vous informe de l’organisation par ACIDC d’une visite du casier n° 2 de la décharge de Castries. Pour ceux qui le peuvent et qui sont libres, RV, je cite, “Rendez est donné pour le samedi 14 juin prochain a 9h devant la décharge.
Si vous voulez tous savoir sur les dernières avancées, technique et juridique, de ce dossier “malodorant”…

Prenez chapeau de paille, chaussures, verre et boisson sorti du sac. Nous irons a l’ascension du casier 2….
Pour revoir le début d’exploitation : Une  vidéo a été publiée sur http://youtu.be/HoIztpmo544

et montre l’ampleur du trou a remplir. ».

Joignez-vous à nous, venez manifester votre intérêt pour la manière dont sont utilisés vos impôts.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Environnement, écologie, déchets : calme plat ailleurs

Info

La presse montpellièraine ne rend pas compte des vrais problèmes qui devraient passionner les habitants de Montpellier-Agglomération :  environnement, écologie, déchets, eau, air, pollution, risques naturels sont absents de la campagne. Aucun média n’en parle et pourtant ! La bétonnisation de Montpellier et des communes de la communauté va bon train. La dévastation de la plaine, au sud de l’actuelle autoroute se poursuit à grands coups de bulldozers, de scrapers et autres engins de destruction ! Et pourtant ? Le problème des déchets, celui des zones inondables constructibles, les menaces que fait courir sur l’environnement un rapport optimiste sur les bassins versants qui convergent sur Montpellier et la plaine inondable de Lattes-Boirargues : personne, mis à part ce site Internet, personne donc n’en parle et bien sûr, aucun candidat. Voyez dans notre colonne de gauche, dans la rubrique « dangers environnementaux », le nouvel article sur le « Rapport contradictoire sur la Prévention des Inondations du bassin du Lez » que nous allons publier incessamment.

A votre bonne santé !

14/02/2014 : Montpellier-Agglomération annule une visite de la STEP MAERA

Les services de Montpellier-Agglomération annulent une visite de la station d’épuration (STEP) «Maera» prévue pour deux associations citoyennes et à des citoyens de Lattes. Cliquez sur ce lien …

28/01/2014 : simplification.

Nous avons tenu compte des remarques qui nous ont été faites : notre site était devenu un labyrinthe. Nous avons réduit et homogénéisé les catégories des rubriques «Nous observons» et «Techniques» : ce sont les mêmes. Nous avons noté que nos décideurs politiques jouent sur les mots et les définitions trop vagues de la langue de bois administrative ! Nous nous sommes rapprochés d’ouvrages scientifiques et extrait les définitions basées sur des faits scientifiques. Un nouveau concept technique, le casier d’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux), lequel devient, selon les besoins, un casier de stockage de stabilisats ou un «méthaniseur-décharge». C’est ce qui se passe à Castries-Carrière-GSM. L’association ACIDC attaque l’arrêté du Préfet qui a autorisé l’ouverture du 2e casier.

15/01/2014 : Zero Waste France, Bobigny 1er février 2014

Un mouvement se monte en France :  Zero waste, en Italie, Roumanie, Espagne… et bientôt en France … , le 1er février 2014, à Bobigny. Voyez le programme, l’OIEDAM adhère pleinement et sera représenté. Zero Déchet Ultime ! Oui, d’autres l’ont fait ! Soutenez l’OIEDAM.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Comment fonctionne l’usine en 2013

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Information 

L’usine fonctionne mais pas comme prévu au départ. Elle pue, moins en hiver car il fait froid mais empoisonne le quartier au printemps, en été et au début de l’automne.

Un article de la Gazette des communes (…/… cliquez ce lien) dément le bel optimisme de Montpellier-Agglomération. L’usine a été «améliorée», sa capacité de traitement diminuée et sa ligne de traitement des biodéchets arrêtée. La main trieuse des citoyens-citoyennes, qui alimente la poubelle orange et les sacs orange, ne sert qu’à permettre une meilleure méthanisation des déchets de la population qui ne trie pas (OMR).

Cet article démontre la politique de gribouille de Montpellier-Agglomération qui clame en 2012 qu’il faut réduire les déchets et en 2013 qui accepte des «améliorations» qui coûtent 3,5 Millions d’€uros aux cochons de payants contribuables, pour une usine «expérimentale» lancée à l’aide d’un marché public entaché de favoritisme envers un industriel «inexpérimenté» ‘Vinci-Environnement) contredit par un autre industriel (concurrent ?, SITA du Groupe Suez-Environnement).

Le dossier qui accuse (…/…, cliquez ce lien). Que dit le Procureur de la République ?

N.B. : J’ai été entendu au SRPJ de Montpellier sur demande du Procureur, j’ai fourni le rapport qui accuse et exhibé le dossier d’instruction du marché public à l’appui : rien ne s’est passé. Personne n’a plus bougé, notre association n’avait pas les moyens de saisir la justice en 2011.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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De Montpellier à la mer

Le projet d’aménagement de Montpellier à la mer

1. Ce que prévoit l’Agglomération de Montpellier :

Porté par Montpellier Agglomération, le projet urbain de la Route de la Mer, implique deux communes, Lattes et Pérols, soit cinq kilomètres d’avenue et 250 hectares à transformer et à aménager :

Ø      200 000 m² de commerces

Ø      6 000 à 8 000 nouveaux logements

Ø      75 000 m² de bureaux

Ø      40 000 à 50 000 m² d’équipements

2. Pourquoi ce projet est-il dangereux ?

Ce projet répond à une ancienne volonté de Montpellier de s’étendre jusqu’à la mer. Il est maintenant réalisable grâce à la complicité de la commune de Lattes avec l’Agglomération de Montpellier depuis 2001.

Cette opération d’aménagement s’inscrit dans l’un des sites stratégiques du SCOT et dans la démarche Plan climat énergie territorial. Elle parait performante sur le papier, grâce à des “bâtiments à biodiversité positive” et répond aux souhaits de Montpellier Agglomération et de quelques architectes. Par contre sur le terrain c’est une projection qui ne répond pas aux critères d’une ville durable.

Je suis catastrophé de l’indécence d’un rapprochement avec « biodiversité ou éco-cité », Pourquoi ?

Elle serait bâtie près de l’autoroute A9 (qui doit être doublée dans les prochaines années, plus le passage du LGV) alors que c’est déjà l’une des zones les plus polluées de l’Agglomération de Montpellier. Elle est également l’une des zones les plus polluée de France selon la cartographie initialisée par l’Ineris et présenté le 22 Novembre 2011 (voir ci-dessous). Cette carte montre les situations d’inégalités environnementales où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture ou du trafic automobile.

Le sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait du souhait de l’Agglomération d\’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone. Montpellier a surélevé le niveau de ses terrains d’environ un mètre entre Richter et le pont de l’autoroute de Lattes afin de construire de nombreux bâtiments. Ce qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours de l’inondation de 1976 (la crue de référence) est devenu un fait aggravant en cas de récidive pour la commune de Lattes. Les risques locaux liés aux inondations sont tellement importants qu’ils engagent, non seulement les générations futures mais également et surtout les populations existantes.

3. Plus de trente ans que Montpellier Agglomération a une gestion environnementale catastrophique :

Elle n’a pas intégré la globalité des besoins routier et autoroutier afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation pour un aménagement durable de son territoire. Elle est responsable du mauvais choix de gestion du Centre d’Enfouissement Technique du Thôt (une agression à la nature, laissant une pollution à long terme) et confirme ce mauvais choix par son usine de Méthanisation qui est un échec technique et financier alors que celui-ci était prévisible et pouvait être évité. Quant à l’extension de la station de la Céreirède à Lattes et baptisée « Maera » avec son émissaire de rejet en mer, c’est une réalisation très onéreuse pour le contribuable qui permet un gaspillage important d’une eau précieuse pour notre avenir. Elle contribue à polluer la Méditerranée et son réseau dégage des odeurs pestilentielles (de sulfure d’hydrogène) à plus d’un kilomètre. Pourtant il était possible de réaliser une station moins coûteuse, plus efficace, plus écologique et bonne pour le contribuable et l’emploi par le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Le choix très contestable de l’aménagement de la Lironde qui a été réalisé non pas pour réduire les effets d’une inondation très importante mais bien pour poursuivre coûte que coûte un programme d’urbanisation intensif tel qu’il était prévu depuis de nombreuses années.

La carte des pollutions selon l’INERIS

 

4. Les risques littoraux

Notre littoral est l’interface entre la Terre et la Mer, il est très convoité. Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres ( urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé …) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins.

Il est également nécessaire de prendre en compte l’élévation possible et rapide du niveau marin suite au changement climatique et aux phénomènes extrêmes. Sans être alarmiste, il est impératif d’appliquer le principe de précaution car il nous sera difficile de retenir la mer très longtemps pour une gestion durable du trait de côte.

Le Rhône sous l’influence de l’urbanisation et des courants marins n’alimente plus suffisamment en sable notre côte et menace nos plages ainsi que ses habitations. Le trait de côte recule.

Palavas, Pérols, Lattes sont des villes exposées à des risques de submersion marine, directe ou indirecte, dus à la montée des eaux par surélévation du niveau marin lors de tempêtes, sous l’effet du vent, de la dépression atmosphérique, les fortes pluies accompagnant les perturbations peuvent provoquer des dégâts, à la fois matériel et humain.

Conclusion

C’est une vision de notre territoire avec une concentration des pollutions au sud de l’Agglomération, ce qui représente des enjeux environnementaux non compatibles avec la représentation de l’aménagement de notre littoral à 2050.

Jamais notre ville ne s’est retrouvée devant un enjeu aussi important pour notre environnement, notre cadre de vie, notre sécurité et notre santé.

Alors que notre Commune avait toujours préservé un espace tampon avec Montpellier, aujourd’hui, si ce projet devait être accepté, Lattes deviendrait un bourg de Montpellier et non maîtrisable par les Lattoises et Lattois. Nous pourrions souffrir d’une détérioration irréversible de notre environnement par rapport à ce que nous avons connu.

Lattes le 20/10/2011

Jacky CHANTON (Lattes)