Le tri citoyen c’est à la source

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Jeter des déchets en vrac dans une poubelle sans aucun tri à la source est un geste facile. Il dénote un manque total d’éducation à la protection de l’environnement.

C’est ainsi qu’est né le concept de tri et sa mise en oeuvre par nos décideurs politiques, pas plus éduqués que la majorité de leurs administrés. Il consiste à mettre à disposition des habitants deux poubelles :

  • déchets non recyclables, putrescibles (bioseau) ;
  • déchets recyclables (poubelle jaune).

La première catégorie reçoit les déchets organiques, ce qui fermente, le fermentescible. Ces déchets se décomposent, ils dégagent des odeurs désagréables. Il faut les éliminer! L’appellation «non recyclables» est une aberration  grave. Elle entraîne l’incinération de ces déchets.

La seconde catégorie recueille pêle-mêle des cartons, des papiers, des plastiques, en principe propres, susceptibles d’être séparés et traités selon une filière appropriée à chacun.

Plus de poubelle grise ! ou le moins possible !

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Le Lanceur d’alerte

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4e forum régional de l’économie circulaire en Occitanie

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Le 4e forum régional sur l’économie circulaire en Occitanie a eu lieu à Montpellier et à Toulouse, simultanément par liaison téléconférence.
L’ODAM était présent et a suivi avec intérêt les travaux de la matinée du 30 novembre dans le Grand amphithéatre de la Faculté d’Économie de Montpellier (Espace Richter, avenue Raymond Dugrand). La journée était consacrée à la rencontre, au partage, aux échanges et à la réflexion sur des différents axes de Plan Régional d’Actions en faveur de l’Économie Circulaire. J’ai participé par téléconférence à un atelier le 1er décembre suivant.
Le 30 novembre, nous avons écouté aec intérêt et attention Monsieur François Vasquez nous exposez l’action locale à Montpellier et sa métropole de la mise en oeuvre de l’écoomie circulaire face à l’économie linéaire avec des applications concrétes notamment dans le traitement vertueux des déchets.
Nous soutenons cette nouvelle politique.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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District à métropole : 50 ans de mauvaise gestion

DISTRICT / AGGLOMERATION / METROPOLE : UN DEMI-SIECLE DE MAUVAISE GESTION DE NOS DECHETS

C’est l’information que j’ai communiquée en fin de la conférence Zéro-Waste (Zéro Déchet Montpellier) à Montpellier du 13 Décembre 2019.  La Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée à la prévention et valorisation des déchets, à la propreté de l’espace public et Adjointe au Maire de Montpellier était présente.

 La gestion des déchets est très onéreuse, en particulier pour les villes qui appliquent la fiscalité injuste de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Elle est calculée à partir de la taxe foncière. Le montant s’obtient en multipliant la moitié de la valeur locative cadastrale de la propriété par un taux librement déterminé par la commune ou son groupement. Il existe pourtant une autre possibilité de fiscalité, plus juste et efficace puisqu’elle responsabilise chaque habitant à la réduction de ses déchets, elle est proportionnelle au service (du poids, volume et nombre de collectes des déchets).

Exemple de l’injustice fiscale : Le cout moyen de la TEOM par personne en France est d’environ 90€ contre plus de 400€ pour ce qui me concerne pour l’enlèvement en moyenne d’une petite poubelle par mois, malgré la suppression du service de la collecte des déchets verts et la réduction du nombre des collectes de la poubelle grise.         

L’historique de cette très mauvaise gestion, bien souvent jugée de catastrophique, n’a pas permis à Montpellier Métropole d’apporter des corrections et prévoir une gestion plus efficace et moins onéreuse pour les contribuables. Son entêtement à ne pas vouloir être à l’écoute des habitants et associations environnementales est le résultat de ce manque de compétence.

Nous avons connu la gestion catastrophique voire irresponsable de la décharge du Thôt sur la commune de Lattes dont le faible coût d’exploitation aura primé sur l’intérêt général, l’écologie et la santé. Le seul point positif c’est qu’elle aura rentabilisé les finances du District/Agglomération.

Le centre de stockage de déchets ultimes de Castries vient de fermer au 30 Novembre 2019 dans un amateurisme total pour toutes celles et ceux qui avaient la charge de la gestion de nos déchets puisque encore aujourd’hui Montpellier Métropole est incapable de gérer directement ses déchets sur notre territoire. On constate également que rien n’a été prévu en temps utile afin de répondre aux besoins ou d’en réduire efficacement les tonnages.

Malgré le refus des citoyens et des associations environnementales qui avaient dénoncé et prévu les principaux dysfonctionnements du Tri Mécanique Méthanisation, l’Agglomération nous imposera son usine « AMETYST ». Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la décision consistera à construire l’usine la plus importante de France et en milieu urbain, laquelle engagera les finances de l’Agglomération, c’est-à-dire nos impôts. Nous serons et sommes dans le constat d’un échec de choix technique, financier et environnemental (plusieurs constats de la cour des comptes le démontrent).

On pouvait s’attendre de la part de Madame la Vice-présidente à une annonce pour une amélioration réelle de la gestion des déchets non dangereux de 3M tel que l’a fait la ville de San Francisco, voir la  vidéo à partir du lien : https://www.youtube.com/watch?v=QgC3OpO2rh4

Hélas, ce ne fut pas le cas et pour toute réponse écologique elle nous a servi du réchauffé qu’elle a du copier à son collègue et prédécesseur à cette fonction et Maire de Lattes, à savoir : reconnaitre le compostage citoyen et/ou associatif, mise en place de tubes et bien évidemment prendre deux poules  afin de réduire les biodéchets ménagers pour les personnes qui le peuvent.

L’association ZéroWaste Montpellier est à féliciter pour  avoir initié cette captivante présentation sur le thème de la réduction,  recyclage et réutilisation de nos déchets ainsi que leurs actions sur le terrain. Il en est de même pour tous les groupements de citoyens et associations qui œuvrent pour une meilleure gestion de nos déchets afin de tendre vers le Zéro Déchet. 

J’ai rappelé que nous avions organisé (8 associations environnementales indépendantes) la première conférence  « Zéro Déchet » à Montpellier le 10 Décembre 2016, à laquelle tous les élus de Montpellier Métropole étaient invités, mais hélas, il y a eu ZERO présent. Pourtant avec la mise en place de ce concept, nous aurions pu espérer à une réduction réelle de nos déchets entre 30 et 40% par rapport à aujourd’hui.

Au cours de cette même année 2016, nous nous posions la question : Nos élus nous grugent –ils ?

Problème : Les recettes perçues ont été supérieures aux frais d’enlèvement des déchets… alors même que la loi l’interdit.

L’excédent de TEOM (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères) de 3M, « Montpellier, Lattes… »)  dont le montant de la part des recettes indues se montait à 1,5 millions d’euros.

La surtaxation du prélèvement poubelles est interdite. La loi est très claire sur ce point : “Tout dépassement est illégal”. (source : enquête du journal Capital)

Comme mes explications n’ont pas été appréciées par Madame la Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée à la prévention et valorisation des déchets, à la propreté de l’espace public, c’est à partir d’une contre-vérité qu’elle m’accusera de « favoritisme Politique » alors que je n’ai jamais été encarté à un parti politique et que l’écologie citoyenne n’appartient à aucun parti et reste la propriété de chacun d’entre nous.

Moralité :

La mauvaise gestion des déchets avec incidences environnementales par Montpellier Métropole entraine :

  • une augmentation du cout des transports de nos déchets vers d’autres destinations ? pour un montant de 8 740 000 euros ; 
  • Le compost d’AMETYST serait valorisé ? Comment peut-on le croire ?

Le compost issu d’un mélange de déchets ménagers avec des biodéchets ne permet pas d’obtenir un compost conforme à la protection des sols et de notre santé, or c’est le procédé de cette usine de Tri Mécanique Méthanisation.

Par ailleurs, si ce compost est réellement vendu,  pourquoi nous ne trouvons aucune ligne comptable du montant de cette recette ni les noms et adresses des acheteurs éventuels ? D’ailleurs, le process d’Amétyst est actuellement contraire à la production d’un compost d’une qualité conforme à l’article ci-après:

«Article 22 de la directive (UE) du parlement Européen et du conseil du 30 Mai 2018 concernant les biodéchets :

Les États membres veillent à ce qu’au plus tard le 31 décembre 2023 les biodéchets soient soit triés et recyclés à la source, soit collectés séparément et non mélangés avec d’autres types de déchets ;

  • pour pallier aux mauvais fonctionnements de l’usine AMETYST, un montant de 300 000 euros par an est nécessaire afin de réduire les odeurs pestilenscielles ; 
  • un nouvel avenant est signé (avenant n°2) de 5,67% au contrat AMETYST au profit du délégataire ; 
  • les conséquences de ces dépenses supplémentaires seront une fois de plus supportées par les contribuables.

L’usine AMETYST est une véritable catastrophe qui ne permet pas une gestion efficace et économe de nos déchets. Son entourage est souvent pollué par les odeurs avec la présence de mouches et pourtant c’est à proximité de cet environnement que de nombreux bâtiments à usage d’habitation sont en cours de construction… Logique, non ? 

Pour une meilleure gestion de nos déchets, la réponse est dans la mise en place d’une gestion « ZERO GASPILLAGE et TENDRE VERS ZERO DECHET », elle est possible pour la Métropole de Montpellier, elle est déjà existante à San Francisco (voir la vidéo)

Lattes le 14 Décembre 2019

 

Jacky CHANTON

 

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Vu le webmaster

Raymond  GIMILIO

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PRPGD : la contribution de l’ODAM

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Contribution n° 13 Raymond GIMILIO (ODAM)

 Messieurs les Commissaires enquêteurs,

C’est une question grave que vous avez à trancher. Vous avez à choisir entre la position des associations citoyennes qui se battent depuis plusieurs dizaines d’années pour une gestion vertueuse des déchets et les industriels qui présentent des solutions mirobolantes autant qu’industrielles. Ces solutions ont fait la preuve de leur inanité et ont combattu les programmes des ministères chargés de l’écologie et de l’environnement (du cadre de vie ?). Le dernier programme en date « Zéro déchets, zéro gaspillage » rejoint les solutions que nos associations défendent depuis plus de 30 ans. Permettez-nous de rappeler l’existence du Collectif Inter associatif de l’Hérault (CID34) devenu Collectif Inter-associatif et Citoyen des Déchets de l’Hérault (CIDES34 : W34-3 020 648, JO du 7 janvier 2017 N° SIREN 832 210 546, SIRET 832 210 546 0012, site https://www.cides34.fr n° Enreg. CNIL. : 2 106 305). L’Observatoire des Déchets de Montpellier-Métropole (ODAM) en est membre fondateur. Je préside l’ODAM depuis sa fondation en octobre 2004.

 Notre position et celle des associations du CIDES34 ainsi que d’autres où nous sommes engagés (réseau DESIR de France-Nature-Environnement-Languedoc-Roussillon : comme Conseiller-Administrateur) est exposée dans le dossier n° 1 :

  • « Les déchets pour tous : document de référence ».

Nous sommes en 2019, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation qui a été par deux fois qualifié par la Cour des comptes de fiasco financier et technique et que nous qualifions dans le dossier n° 2 :

  • « Éco-Blanchiment ou « Green-washing » : la langue de bois ».

Notre position a été exprimée en 2006 lors de l’enquête d’utilité publique de l’unité de méthanisation (nommée Amétyst en 2008) est exprimée dans le dossier n° 3

  • « Réfutation du rapport des commissaires enquêteurs. Enquête d’utilité publique : unité de méthanisation Garosud Montpellier avril 2018 : conséquences ». Nous avons été raillés et tournés en dérision.

Aujourd’hui, soit 11 ans après l’ouverture de ce prétendu joyau de la technologie de la méthanisation, les résultats sont là. M. François VASQUEZ, porte-parole de l’Association des riverains de Garosud et porte-parole du CIDES34, membre de la Commission de Suivi de Site (CSS). Il a contredit, arguments à l’appui, l’opinion de Montpellier-Méditerranée-Métropole « Ametyst répond aux besoins de l’une des 10 plus grandes Métropoles de France et peut servir de référence à toute une filière». Il a affirmé devant la CSS que « Ametyst n’est donc pas une référence pour une filière mais la dernière représentante de cet échec industriel. Poursuivre son exploitation est funeste et coupable. ». Il a invoqué « Le syndrome du Titanic annoncé par nos associations il y plus de 10 ans prend tout son sens. » précisant que « L’iceberg est proche, nous y allons à pleine vapeur, pour ne pas dire à plein gaz, dans sa direction. »

Convient il de rappeler que le seul traitement vertueux est la méthanisation de bio-déchets triés à la source et les 3 « R » : recyclage, récupération, réutilisation du reste, condamnant sans appel l’enfouissement des déchets ou leur incinération. La date butoir pour la mise en œuvre du tri à la source est proche : 2025. Nous sommes très loin à Montpellier d’atteindre un jour les objectifs imposés par la loi. Votre devoir, Messieurs, est de valider ce que la loi et le bon sens nous impose.

Nous posons ici la question « Qui assumera la responsabilité du naufrage ».

Ancien chargé d’études de Haut-niveau à la Mission des Etudes et de la Recherche du MECV en 1980, à temps partiel, puis en 1981 à temps  plein, j’ai reçu la responsabilité en 1983 de la Mission des Systèmes d’information et bâti une base de données sur les institutions et les programmes de recherche en environnement. J’ai été contraint de regagner le CNRS, mon corps d’origine en octobre 1986. Je n’ai conservé de cette banque de données disparue (3.000 références) qu’un listing de 91 fiches miraculeusement retrouvé au fond d’une cantine. Depuis 1971, des chercheurs, des scientifiques ont effectué des recherches financées par l’État sur fonds publics (entre autres chap. 57-57, art. 44 et autres).)

Mes collègues et moi donnons, une nouvelle fois notre avis. Il ne pourra plus être dit que la participation démocratique n’aura servi à rien. Notre avis est là, nous avons confiance en votre sagesse et votre écoute.

Je  vous prie  de  bien  vouloir  croire, Monsieur, à  l’expression de nos salutations distinguées.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

 Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 Comme vous le mentionnez, l’objectif de détournement [collecte séparative et traitement adéquat ?] des biodéchets des Déchets Ménagers et Assimilés est une obligation prévue à horizon 2025 par la loi et reprise dans le plan avec des objectifs de détournement très ambitieux. Pour ce faire, Il convient que les collectivités mettent en place des solutions pour le public de gestion de proximité et quand cela n’est pas possible des moyens de collecte séparative. Le traitement  nécessitera alors  la mise en oeuvre de moyens à définir qui pourront être de la méthanisation ou du compostage sur plateforme.

 Avis de la Commission d’EUP

 La commission d’enquête publique a bien pris note des réponses de la Région à Monsieur Raymond Gimilio.

En 2025, Montpellier Méditerranée Métropole devra, conformément aux objectifs fixés par la loi, mettre en œuvre le tri à la source.

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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PRPGD : la contribution de Jacky Chanton

La Région Occitanie

Contribution n° 36 Jacky Chanton – Particulier

LES USINES DE TRI MECANO BIOLOGIQUE « TMB ›› UN ECHEC TECHNIQUE, FINANCIER, INDUSTRIEL et ENVIRONNEMENTAL

Lors du conseil municipal à Lattes du 27 Novembre je suis intervenu sur des points importants, à la fois pour notre commune, Montpellier Métropole et le sud de Montpellier.

Contrairement aux dires du Maire, l’efficacité de la gestion des déchets de Montpellier Métropole est loin de répondre aux besoins et pas davantage l’extension du Centre DEMETER et par voie de conséquence l’usine de Tri Mécanique AMETYST.

La gestion de nos déchets

Pourquoi j’estime que l’extension prévue du Centre de Tri DEMETER ne répond pas aux besoins à moyen terme ?

Gouverner, c’est prévoir, or le développement Métropolitain ne répond pas toujours aux besoins malgré les recommandations citoyennes et/ou associatives, lesquelles ne sont jamais prises en compte jusqu’à ce jour.

Les questions que l’on peut se poser c’est :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a fait le mauvais choix de construire une usine de Tri Mécano-Biologique, la plus importante de France, en ville et dont la totalité de sa capacité ne sera jamais exploitée avec 2 digesteurs jamais utilisés. Elle est onéreuse pour les contribuables de par sa construction et ses problématiques au niveau de l’exploitation et de sa gestion, par ailleurs, elle n’a jamais répondu aux besoins ni aux objectifs fixés initialement. Elle a été contestée par les citoyens et les associations environnementales indépendantes dans une totale indifférence.

DEMETER : Pourquoi une extension aussi modeste ? Une fois de plus, Montpellier Métropole, fait preuve, à mon avis, d’un manque de vision regrettable car l’extension de DEMETER prévue aujourd’hui est nettement insuffisante afin de répondre aux besoins croissants pour les cinq ans à venir en terme de tri/recyclage.

Moralité: On constate que Montpellier Agglomération/Métropole n’hésite pas à investir pour un équipement onéreux qui ne répond pas aux besoins et  lorsqu’il  s’agit d’une nécessité  on répond  dans l’urgence et au compte goutte pour un besoin immédiat, alors que l’on sait qu’il va augmenter dans une grande proportion à court terme.

Quelle est la projection des besoins à venir ?

Une politique européenne volontariste :

Mise en sommeil en 2014, la politique européenne de recyclage des déchets montre à nouveau de l’ambition, en fixant un objectif de 70 % de déchets recyclés en 2030, avec un objectif intermédiaire de 50 % pour l’année 2020.

La situation au niveau français :

La France fait partie de la moyenne haute des producteurs de déchets européens, avec 511 kg par habitant pour l’année 2014. Au niveau du recyclage, avec 35 % de ses déchets recyclés, elle est en dessous des 44% de moyenne au niveau européen. Ceci place le pays au niveau de ses homologues espagnols ou italiens. Une performance globalement médiocre, qui pose la question de l’adoption d’une politique plus volontariste en la matière.

AMETYST, un procédé non vertueux et une vision abrégée des étapes du traitement mécano- biologique :

Le traitement mécanique (dilacération, criblage, séparation magnétique, tri densimétrique) qui permet d’extraire divers matériaux recyclables.

Le traitement biologique de la fraction fermentescible par compostage (dégradation aérobie) ou par

méthanisation (dégradation anaérobie).

A partir de la méthanisation de la matière organique on obtient un biogaz transformable en électricité avec une fraction stabilisée et de compost pouvant être stocké en ISDND ou envoyée en incinération. « Pour AMETYST, une partie du compost est normé suite aux ajouts de bio- déchets et produits verts, donc théoriquement réutilisable, mais de mauvaise qualité pour l’agriculture »

A partir de la fraction à haut pouvoir calorifique (PCI), il y a fabrication de CSR, il est composé essentiellement de matières plastiques, éventuellement de papiers, bois…).

« Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues de mettre en place un tri à la source et une valorisation biologique ou, lorsqu’elle n’est pas effectuée par un tiers, une collecte sélective de ces déchets pour en permettre la valorisation de la matière de manière à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser le retour au sol ».

Ce n’est pas le cas pour Montpellier Métropole.

Pourquoi ne nous dit-on pas qu’ AMETYST est un gouffre financier payé par le contribuable ?

Le procédé d’AMETYST fonctionne à partir de rajout de fermentescibles et/ou de produits verts, ce qui n’est pas conforme avec le code de l’environnement (l’article d.543-225-1). C’est un procédé industriel qui ne respecte pas la norme environnementale qui interdit, depuis le 1erjuillet 2015, de mélanger des bio-déchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri.

En effet, AMETYST fonctionne à partir d’un Tri Mécanique Méthanisation des déchets ménagers nécessitant obligatoirement l’ajout de produits verts (bio-déchets, végétaux) pour servir de structurant à la maturation des digestats afin que cette usine puisse marcher.

Si demain nous trions tous nos déchets à la source (ce qui serait nécessaire et plus vertueux), en séparant nos déchets des biodéchets et végétaux, l’usine devrait s’arrêter pour toute la partie dite « Tri Méca no-biologique » soit environ 80% de l’activité d’AMETYST), seul le digesteur de bio-déchets et végétaux pourrait fonctionner avec la production d’un compost conforme pour une utilisation en agriculture.

D’où l’importance du tri à la source de nos déchets et du recyclage pour :

  • recycler et valoriser les déchets (secs) par ri DEMETER ›› ;
  • valoriser exclusivement ies bio-déchets et végétaux par AMETYST ;
  • produire du biogaz et un compost utilisable pour l’agriculture;
  • réduire le stockage des déchets ultimes ; `
  • répondre à l’économie circulaire ; –
  • minimiser les coûts de traitement avec la mise en place d’une gestion « ZERO GASPILLAGE et TENDRE VERS ZERO DECHET » en englobant la contribution de la redevance incitative avec la suppression de la TEOM.

Valorisation du compost produit :

Le compost produit par le procédé de Tri Mécanique Méthanisation génère un compost de qualité qui ne permet pas un retour au milieu naturel sans dangers même si celui-ci est normé NFU 44-051, pourquoi ?

La norme NF U 44-051 : Ce compost est loin de protéger les sols et la santé. Les “grands” pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité de compost pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.

Cette norme est en voie d’être complètement dépassée. La directive-cadre sur les déchets pousse au tri sélectif des bio-déchets et stipule l’obligation de protéger l’environnement en faisant du tri à la source.

« La norme du compost français est à la traîne » (si l’information du Maire de Lattes s’avérait exacte (compost utilisé dans l’agriculture/viticulture), voilà pourquoi, le/les agriculteurs/viticulteurs qui utiliseraient du compost en provenance d’AMETYST ne souhaitent pas être connus).

Le compost français n’offre pas de garanties d’innocuité et protège mal les sois et l’environnement. En cause : une norme de compost bien trop laxiste, ainsi qu’une absence de tri des bio-déchets à la source. Cette réglementation pourrait évoluer grâce à l’Union européenne, d’ailleurs dès 2025, les déchets organiques devront être gérés séparément.

En Allemagne, la production de compost est exclusivement réservée aux installations de traitement de bio-déchets et de déchets verts collectés sélectivement.

«Article 22 de la directive (UE) du parlement Européen et du conseil du 30 Moi 2018 concernant les bio-déchets :

Les États membres veillent à ce qu’au plus tard le 31 décembre 2023 les bio-déchets soient soit triés et recyclés à la source, soit collectés séparément et non mélangés avec d’autres types de déchets.

Il demande :

  1. d’encourager le recyclage, y compris le compostage et la digestion, des bio-déchets de manière a satisfaire a un niveau élevé de protection de l’environnement et à aboutir à des résultats répondant à des normes de qualité élevées;
  2. d’encourager le compostage domestique; et
  3. promouvoir l’utilisation de matières produites à partir de bio-déchets.

Au plus tard le 31 décembre 2018, la Commission demande aux organismes européens de normalisation d’élaborer des normes européennes pour les bio-déchets entrant dans le processus de recyclage organique, pour le compost et pour le digestat, sur la base des bonnes pratiques disponibles ».

Valorisation énergétique d’Amétyst :

Valorisation électrique à partir des moteurs de cogénération à partir de biogaz.

Valorisation de la chaleur produite à partir d’un réseau d’eau de refroidissement qui permet de récupérer la chaleur induite par les moteurs de cogénération de la production électrique.

L’électricité produite est injectée dans  le réseau ENEDIS Ce que l’on ne vous dit pas :

C’est qu’une grande partie de cette valorisation est diminuée par sa propre consommation électrique affectée au fonctionne ment d’AMETYSTY.

Ce sont les ajouts de bio-déchets ou produits verts qui sont comptabilisés dans le tonnage des entrants qui permettent également de fausser cette valorisation puisqu’ils auraient pu être valorisés indépendamment à partir d’un compostage et produire un compost de bonne qualité contrairement à celui qui sort d’AMETYST.

Environnement :

Outre les nuisances subies par les riverains (odeurs et présence de mouches…), qui peuvent conduire à s’interroger sur le lieu d‘implantation de l’usine dans un environnement aussi urbanisé (les premières habitations étant situées entre 70 et 150 mètres) et l’incapacité de l’unité à atteindre à ce jour les performances initialement affichées.

Sur le plan fiscal pour les foyers Métropolitain :

Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM, fiscalement très injuste ) est à11,25% et demeure pour l’ensemble du territoire de la nouvelle Métropole de Montpellier, l’un des plus élevé de France pour un service aux habitants qui s’est dégradé.

Dans tous les cas, le citoyen vertueux a beau essayer de réduire sa production de déchets, son comportement n’aura pas d’impact sur sa facture, puisque la TEOM reste basée sur la taxe foncière au lieu de prendre en compte le montant du service (nombre de ramassages, qualité du/des produits et de la quantité/volume de chaque foyer).

Selon l’ADEME, ce seraientt 17 milliards d’euros de dépenses de gestion en 2014. Cependant le coût du service de collecte et traitement des ordures ménagères peut être très différent, d’une agglomération a une autre. Les écarts constatés peuvent permettre de mesurer l’efficacité de la gestion d’une municipalité ou d`une intercommunalité.

Pour comparaison : La (TEOM) Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 pour Montpellier Agglomération à 141 euros par habitant, contre 59 euros en moyenne en France (Source : Cour Régionale des Comptes).

La loi de transition énergétique pour la croissance verte définit les objectifs suivants :

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ; recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

La réalisation de ces objectifs suppose de profondes évolutions quant aux flux mobilisés et l’organisation de leur traitement.

Quelle est ma conclusion ? : (elle est personnelle et qui n’engage que moi)

La moins mauvaise solution serait la fermeture totale de cette usine. Elle serait programmée sur 5 ans à partir d’une renégociation de la DSP (Délégation de Service Public).

Explications :

C’est un échec technique, financier, industriel et environnemental que j’ai dénoncé à l’Agglomération dès l’enquête publique et au conseil municipal de Lattes le 16 Mars 2006 « information écrite que j’ai laissé, ce jour au Maire de Lattes où je précisais qu’afin d’éviter toute polémique sur un sujet aussi important, ne serait-il pas urgent que l’Agglo permette de réunir démocratiquement les associations et personnes intéressées afin de répondre techniquement à leurs soucis et écouter leurs propositions ? Nous éviterions peut-être une solution hasardeuse, prise dans l’urgence et qui ne convient à personne. »

Sa réalisation est une succession d’erreurs inadmissibles par les décideurs de Montpellier Agglomération. Elle a été construite malgré un avis très largement défavorable des citoyens et associations environnementales indépendantes.

C’est une usine surdimensionnée par rapport aux vrais besoins et n’a jamais répondu aux objectifs qui étaient fixés par le cahier des charges initial du marché public.

C’est une usine qui nous a couté excessivement cher pour sa construction et sa maintenance avec dix années  de  nuisances  environnementales  e t d’impacts  sur la santé  des  riverains.

C’est une usine qui bénéficie d’une DSP très avantageuse pour le délégataire et signée en 2014 pour une durée de 10 ans pour un montant de 150 Millions d’euros, soit 10 Millions par an… et quel que soit le résultat traité par AMETYS alors que le tonnage annuel (TMB} devrait baisser considérablement ? Un coût très élevé pour les contribuables.

C’est une usine qui ne permet pas de fonctionner sans avoir en complément, une décharge et/ou un incinérateur, car elle est obligée d’orienter ses déchets sortants. C’est-à-dire que sur 100 tonnes de déchets entrants, il en ressort environ 85 tonnes qui sont orientés vers le centre de stockage de Castries (avec des déchets trop souvent non stabilisés et qui puent) ou l’incinérateur de Lunel-Viel, (ou exportés ?).

C’est une usine qui valorise l’électricité ou la chaleur produite à partir d’un procédé qui permet de détourner la norme environnementale puisqu’elle utilise et mélange des bio-déchets et des produits verts (végétaux). Elle profite de l’effet d’aubaine pour en bénéficier sur ses entrées et revendre son électricité à ENEDIS au prix fort à partir de produits verts qui auraient pu être compostés et recyclés indépendamment afin de produire du bon compost. Par ailleurs cette usine utilise plus de 50% de son électricité produite pour sa propre consommation.

Que faire du site de cette usine ?

Suite à son arrêt total, j’émets l’hypothèse de transformer ce site en un grand centre de tri recyclage qui réponde aux critères d’une économie circulaire.

De transférer les Méthaniseurs sur un autre site, éloigné d’habitations pour une exploitation exclusive de fermentescibles, bio-déchets et produits verts.

Ou

Hypothèse 2 : L’arrêt définitif du procédé « TMB : (Tri Mécano-Biologique) dans les trois ans à venir et conserver les méthaniseurs exclusivement pour les fermentescibles, bio-déchets et végétaux avec un apport de ces produits dans un rayon de 20 km maximum. Une partie du site pourrait servir au tri DEMETER.

Lattes le 30 Novembre 2018

Jacky Chanton

 

Réponse du Maître d’Ouvrage (La Région)

 

La présente contribution concerne l’efficacité des usines de tri-mécano-biologique et plus particulièrement celle d’Ametyst à Montpellier et les choix de la collectivité Montpellier Métropole en matière de tri-recyclage et traitement des déchets et de tarification. Elle ne concerne aucunement le sujet du plan régional de Prévention.

Sur le TMB : le projet de plan régional n’a aucunement retenu le tri-mécano-biologique comme solution de pré-traitement. Il fixe des objectifs quantitatifs à atteindre. Les moyens mis en place par les acteurs doivent tenir compte de ces objectifs. Le plan recommande pour les installations de pré-traitement existantes une amélioration de la performance de ces installations, de manière à augmenter leur niveau de valorisation et à réduire le plus possible la quantité de déchets ultimes partant en stockage. Le plan ne se positionne donc en faveur d’aucune technologie mais au niveau de la fixation d’objectifs pour le traitement.

La Région prend note de ces observations relatives à cette installation. Cette installation est autorisée par arrêté préfectoral. La réglementation ne confère pas au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’intervenir sur des installations déjà réalisées et autorisées.

Avis de la Commission d’EUP

Le PRPGD n’a pas vocation à fermer les installations autorisées par Arrêté préfectoral.

Cependant la commission prend acte que la Région relayera, auprès des services de l’État et de l’exploitant du site, les préoccupations des citoyens supportant les nuisances engendrées par l’exploitation du site Amétyst à Montpellier.

La commission d’enquête note également que le PRPGD ne favorise aucun mode de traitement et qu’il est écrit en page 240 du plan :

« L’article L.541-1 du code de l’environnement indique que « la généralisation du tri à la source des biodéchets, en orientant ces déchets vers des filières de valorisation matière de qualité, rend non pertinente la création de nouvelles installations de tri mécano- biologique d’ordures ménagères résiduelles n’ayant pas fait l’objet d’un tri à la source des biodéchets, qui doit donc être évitée et ne fait, en conséquence, plus l’objet d’aides des pouvoirs publics ».

 La position de la Région, à travers son projet de PRPGD, est suffisamment claire sur les installations de tri mécano- biologique.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Les élus doivent des comptes de leur gestion

NOS ÉLUS DOIVENT ÊTRE LES COMPTABLES DE LEURS GESTIONS

Avec des moyens en communications très puissants, lesquels sont payés par les contribuables, l’Agglomération de Montpellier flatte l’orgueil de ses administrés par de grands projets coûteux, dispendieux, dont l’utilité est trop souvent contestable. Elle entretient et continue de nous entretenir dans un déni de réalité, avec des illusions.

Depuis 1967 nous constatons une gestion désastreuse de nos déchets par la ville de Montpellier, District, Agglomération et maintenant par Montpellier méditerranée Métropole avec un « laisser faire » Départemental.

HISTORIQUE :

1967 – Ouverture officielle de la Décharge du THOT : c’est l’échec d’une gestion catastrophique des déchets et d’une politique environnementale irresponsable et désastreuse, une insulte à la nature qui aura durée 43 ans. Le Thôt ne devait pas excéder 2,50 mètres de hauteur. La fermeture des dépôts est constatée le 30/06/2006, la fin d’exploitation du site intervient le 30/09/2008 (la hauteur de la décharge est alors de 32 mètres).

Depuis mars 1977 à ce jour, la Mairie de Montpellier, le District puis l’Agglomération ont eu successivement la responsabilité de la gestion de cette décharge. Ce sera la même politique, avec à sa tête, la même personne, feu Georges FRêCHE.

2006 – PROJET de DECHARGE DE FABREGUES : depuis la fermeture de la décharge du Thôt, la société SITA-SUD avait l’ambition d’aménager, de sa propre initiative, sur la commune de Fabrègues, un pôle multi-filières regroupant, une plateforme de compostage des déchets verts, un centre de tri et de stabilisation de la matière organique et une installation de stockage des déchets ultimes (CSDU). Un projet d’intérêt général est voté et entériné par le Préfet. Le 9 décembre 2010, le nouveau président de Montpellier-Agglomération, Monsieur Jean-Pierre MOURE, a décidé la « suspension du projet ».

Si l’on peut se louer du bon sens de cette décision, il faut aussi y voir la proximité du village ou l’ancien Président de l’Agglomération en était aussi le Maire et l’approche d’élections.

2008 : L’« unité » de Méthanisation “AMETYST” imposée par l’Agglomération :

Cette usine de tri-mécanobiologique (TMB) a été présentée comme la « Rolls-Royce » des usines, utilisant une technologie de méthanisation suisse. L’échec technique, financier, écologique, économique et sanitaire était prévisible et avait été dénoncé bien avant sa réalisation par diverses associations dont l’ODAM. Un bilan catastrophique jusqu’à ce jour… (selon la Cour des Comptes, en particulier).

L’Agglomération nous avait pourtant annoncé une « unité de méthanisation » avec « ZERO NUISANCES ». Elle nous promettait aussi une réduction des impacts sur l’environnement et un coût moindre (76,34 € HT/t), emprise foncière et financière réduite par rapport au compostage (82,32 € HT/t) avec valorisation de l’énergie et pour l’incinération (94,61 € HT/t ) laquelle présentait l’avantage d’un volume nécessaire de décharge trois fois plus faible ainsi qu’une emprise foncière moitié moindre » (dossier relatif à la déclaration de projet et de mise en compatibilité du PAZ – Plan d’Aménagement de Zone). Le projet a été confié pour sa réalisation, à un constructeur dont l’ODAM a démontré qu’il était plus cher et moins expérimenté que son concurrent plus aguerri.

En Réalité : La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères s’élevait en 2009 à Montpellier à 141 uros par habitant, contre 59 uros en moyenne en France. Nous serons confrontés à un échec total et un gouffre financier.

2008 – Ouverture d’un Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU devenu ISDND) à Castries: La capacité de la décharge de Castries est estimée à 475.000 tonnes (soit 83.000 tonnes par an sur 5,5 ans). Or, un peu plus de 2 ans après sa mise en fonctionnement, 168.300 tonnes d’ordures sont déjà été enfouies. Ces surplus de déchets mettent en cause le mauvais fonctionnement de l’usine de méthanisation AMETYST. Contrairement à ce qui était attendu, le casier n° 1 fermente et pue avec des fuites de lixiviats qui s’écoulent dans le sous-sol. Les craintes de risques sanitaires et le manque de clarté sur la fermentation des lixiviats demeurent.

Comme pour la décharge du Thôt, si l’on connaît la date de début d’une décharge il est très difficile d’en connaître la date de fin d’exploitation.

2014 : Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux de l’Hérault (34) porté par le Conseil Général de l’Hérault :

De nombreuses associations environnementales indépendantes réunies dans le Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault (CID34) dénoncent ce plan et le jugent indigeste à interpréter et à comprendre à cause de sa complexité. Il ne répond pas à une réduction ambitieuse et réaliste de nos déchets ni pour une amélioration significative de sa gestion, il est un catalogue des désidératas des collectivités de l’Hérault, dont Montpellier-Agglomération.

C’est une fois encore, mission impossible !

2015 : L’usine de Méthanisaton « AMETYST » a traité en 2014 130 000 tonnes de déchets.

La signature par le Président de Montpellier-Agglomération d’un contrat de Délégation de Service Public (DSP), présenté par Monsieur Cyril MEUNIER (Vice Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole) pour 10 ans, d’un montant de 150 millions d’euros (soit 15 millions par an) est-elle justifiable?

NON, le coût de traitement est d’environ 100 euros la tonne et compte tenu d’une réduction prévisible de nos déchets, ce contrat paraît incompréhensible et non justifié. Il n’est pas intelligible car le gouvernement (Ministre de l’Environnement) entend soutenir les démarches territoriales « Zéro gaspillage, Zéro déchet ».

Pourquoi ne pas tenir compte d’une réduction importante des déchets à traiter par AMETYST ?

Pourtant  l’Etat affirme son soutien à la démarche « Zéro déchet, Zéro gaspillage » afin de mettre en œuvre une société économiquement et écologiquement viable, et socialement innovante. Alors, que fait-on sur notre territoire ? L’ODAM, au nom de la démocratie de proximité et de la démocratie participative, demande la mise en place d’un tel programme « Montpellier-Méditerranée-Métropole Territoire Zéro déchet Zéro gaspillage ».

Nous déplorons le résultat d’une démocratie participative inexistante qui ne prend pas en compte les avis des citoyens et/ou Associations. Nous ne nous voulons pas être des citoyens piégés par la mauvaise gestion de leurs élus depuis des décennies, des contribuables taillables et corvéables à merci !…

A méditer et à suivre : suivez-nous !

L’ODAM

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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L’économie circulaire et notre situation locale à MMM

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Bien de nos concitoyens ont oublié le Grenelle de l’Environnement et ses conclusions. Nous (l’ODAM et ses amis) avions organisé des assises puis participé. Nous avions écouté, nous avions été envoyés !

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L’Économie circulaire est un concept qui s’oppose à celui de l’Économie linéaire. L’économie linéaire est basée sur l’hypothèse fausse que les ressources naturelles sont inépuisables. La prise de conscience de plus en plus forte amène nos dirigeants à revoir leur position vis-à-vis de l’écologie, science longtemps niée et combattue, mal connue des responsables politiques.Nous allons vers une raréfaction dramatique de certaines ressources naturelles et nous allons atteindre l’épuisement total pour certaines si nous ne changeons pas de mode de vie. L’eau, plus particuliérement l’eau douce, plus précisément l’eau douce potable, en est une. Les épisodes de sécheresse, les canicules, etc., se font de plus en plus fréquentes et leur amplitude va en croissant. Nous devons cesser de produire des déchets à enfouir, cet enfouissement menace les nappes d’eau souterraines de graves pollutions. Le régime des pluies change et va vers la raréfaction. Paradoxalement, les pluies dites cévenoles sont violentes mais leur eau ruisselle, ravine, emporte sols et arbres et provoques des inondations catastrophiques allant jusqu’à faire des victimes. Dans notre région, la montée de la mer commence à se faire sentir : des communes littorales, à l’occasion de violentes tempêtes accompagnant les épisodes cévennols, sont menacées d’inondations et de submersions.

Quelle relation avec l’économie circulaire ? Que disent nos législateurs ? Nous nous sommes largement inspiré de l’excellente fiche Wikipedia sur le sujet de l’économie circulaire avec ses nombreux liens et renvois.

1°) Les trois domaines et les sept piliers

L’expertise apportée par l’Agence pour le Développement et la Maîtrise de l’Energie (ADEME) a permis de nourrir la feuille de route de l’économie circulaire. Le site Wikipédia nous apporte un point très documenté sur le sujet, notamment sur les lois, décrets et réglementation. Il existe maintenant un Institut de l’économie circulaire. Nous résumons les 3 grands domaines et les 7 piliers (ou modes d’action, selon le site “EC Plateforme“)  :

1.1 – Les déchets

Les déchets produits par l’économie linéaire et son corollaire la société de consommation sont destinés au recyclage, à la réutilisation, à la réparation, en un mot à la diminution par la prévention.

Ce pilier est constitué par les 3R, nous dirons les N-R, N étant 3 au départ.

La source de pollution que constituent les bio-déchets doit être évitée par une collecte séparative de ces matières qui sont potentiellement dangereuses pour l’environnement de par leur pourriture, les odeurs et les lixiviats. Parler d’Installations de stockage de déchets non-dangereux est une aberration, une faille législative dans laquelle s’engouffrent des industriels acocquinés avec des collectivités territoriales, tous peu soucieux de protection de l’environnement, les seconds de prétendant incompétents.

1.2 – L’offre économique

Cette offre comporte quatre piliers :

1.2.1 – L’approvisionnement durable

Il concerne toutes les ressources destinées à la consommation (alimentation, bâtiment-logement, carburants, etc) indispensables à la vie en communauté. Ces ressources doivent respecter l’exploitation de l’environnement. La production d’énergies durables (solaire, éolien, marémoteurs, etc.) doit prendre le pas sur l’exploitation linéaire de ressources et la production de déchets difficiles à éliminer : énergie nucléaire, production de gaz à effet de serre (CO2, méthane, vapeur d’eau, etc.).

1.2.2 – L’écoconception

Les nouveaux produits doivent répondre à des règles précises de conception telles que le refus de l’obsolescence programmée et la réparabilité des dispositifs mécaniques. La définition officielle qui fait foi pour l’ADEME est la suivante : « C’est une démarche préventive et innovante qui permet de réduire les impacts négatifs du produit, service ou bâtiment sur l’environnement sur l’ensemble de son cycle de vie (ACV), tout en conservant ses qualités d’usage. » À partir de celle-ci, on peut en effet décliner d’autre formulation ou déclinaisons.

1.2.3 L’écologie industrielle et territoriale

L’écologie industrielle est une notion et une pratique récente du management environnemental visant à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement. Fondée sur l’analyse des flux de matière et d’énergie, l’écologie industrielle cherche à avoir une approche globale du système industriel en le représentant comme un écosystème et à le rendre compatible avec les écosystèmes naturels

1.2.4 – L’économie de la fonctionnalité

L’économie de fonctionnalité, ou économie de la fonctionnalité, est l’offre ou la vente (à des entreprises, individus ou territoires), de l’usage d’un bien ou d’un service… et non du bien lui-même. Le fabricant a donc tout intérêt à faire durer le produit, ce qui devrait favoriser un moindre gaspillage des ressources naturelles, dans une perspective d’économie circulaire ainsi qu’« un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique ».

1.3 – La consommation du citoyen.

La consommation du citoyen comporte deux piliers :

1.3.1 – L’allongement de la durée de vie des objets de consommation

Nous avons déjà évoqué le réemploi et la réparation des biens d’équipement (3R). Il convient d’envisager la lutte contre l’obsolescence programmée des biens d’équipement.

1.3.2 – La consommation responsable

La consommation responsalbe et liée aux achats durables ou éco-responsables, lesquels sont des achats de produits ou services plus respectueux de l’environnement et fabriqués dans des conditions socialement respectueuses, par exemple dans le cadre du commerce équitable. On parle d’achats verts lorsque l’on ne prend en compte que la dimension environnementale. Le concept d’achats durables est donc plus large.

2°) Lois et réglements en France

L’économie circulaire est cadrée, en France, par un ensemble de loi, décrets et arrêtés opposables à ceux qui n’ont pas compris qu’il y a un changement de paradigme.

2.1 – Prémices

Le 14 octobre 2014 l’Assemblée nationale a adopté, en première lecture, le texte de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTESV),  défendu par la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie (Ségolène Royal). Il sera examiné en février par le Sénat. Ce texte comporte un titre IV (composé des articles 19 à 22) entièrement consacré à l’économie circulaire et aux déchets intitulé : « lutter contre le gaspillage et promouvoir l’économie circulaire : de la conception des produits à leur recyclage. ».

Pour la première fois, un projet de loi définit et inscrit dans le code de l’environnement la notion d’économie circulaire. La loii reprend les objectifs chiffrés fixes dans le cadre du Conseil national des déchets, à savoir, par exemple, une diminution des quantités de déchets mis en décharge de 50 % d’ici 2025 avec en plus de nouveaux objectifs comme le recyclage et le traitement des déchets issus du bâtiment de 70 % d’ici 2020.

2.2 – Les suites de la LTES

Les principales dispositions du texte prévoient l’élaboration d’un plan conforme aux objectifs de l’économie circulaire, à la prévention de la production de déchets, à des dispositions visant des objets particuliers :

  • des rapports à établir pour suivre et favoriser des expérimentations comme la consigne,
  • l’organisation administrative et aux responsabilité des différents acteurs (État, producteurs…).

2.3 – Elaboration d’une Feuille de Route (FREC : art. 69)

Le Gouvernement soumet au Parlement, tous les cinq ans, une stratégie nationale de transition vers l’économie circulaire, incluant notamment un « Plan de programmation des ressources (PPREC) » nécessaires aux principaux secteurs d’activités économiques qui permet d’identifier les potentiels de prévention de l’utilisation de matières premières, primaires et secondaires. Cette feuille de route a pour objectif, d’abord, de se mettre en conformité avec les directives européennes (Paquet EC), selon le Journal de l’Environnement (rubrique environnement-santé). Ce site vous donne accès à la Feuille de Route de l’Economie Circulaire et au projet de loi. L’objectif énoncé est la consigne des emballages.

2.3 – Objectifs de l’économie circulaire (art. 70)

L’économie circulaire veut dépasser le modèle économique linéaire lequel consiste à extraire, fabriquer, consommer et jeter. Elle appelle :

  • à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires,
  • à la prévention de la production de déchets (art. 74).

La France a pour objectif de découpler progressivement sa croissance de sa consommation de matières premières. Pour ce faire, elle se fixe comme objectif une hausse de 30 %, de 2010 à 2030, du rapport entre son produit intérieur brut et sa consommation intérieure de matières. Dans le même temps, elle vise à une diminution de sa consommation intérieure de matières par habitant. La France brille par son retard dans le traitement des plastiques.

2.4 – Prévention de la production de déchets (art. 70 V)

2.4.1 -Objectif général

L’objectif général est la priorité à la prévention et à la réduction de la production de déchets, en réduisant de 10 % les quantités de déchets ménagers et assimilés produits par habitant et en réduisant les quantités de déchets d’activités économiques par unité de valeur produite, notamment du secteur du bâtiment et des travaux publics, en 2020 par rapport à 2010.

2.4.2 – Objectifs particuliers

Les objectifs particuliers sont :

  1. Augmenter la quantité de déchets faisant l’objet d’une valorisation sous forme de matière, notamment organique, en orientant vers ces filières de valorisation, respectivement, 55 % en 2020 et 65 % en 2025 des déchets non dangereux non inertes, mesurés en masse.
  2. Réduire de 30 % les quantités de déchets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 par rapport à 2010, et de 50 % en 2025 ;
  3. Valoriser sous forme de matière 70 % des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics en 2020.
  4. Réduire de 50 % les quantités de produits manufacturés non recyclables mis sur le marché avant 2020.

2.5 – Quelques moyens envisagés :

  • Expérimentations à lancer sur la base du volontariat afin de développer des dispositifs de consigne, en particulier pour réemploi, pour certains emballages et produits, afin de favoriser la conception écologique des produits manufacturés et d’optimiser le cycle de seconde vie des produits.
  • Coopération entre acteurs économiques à l’échelle territoriale pertinente dans le respect du principe de proximité.
  • Lutte contre l’obsolescence programmée des produits manufacturés grâce à l’information des consommateurs.

3°) Organisation administrative, institutionnelle et acteurs

3.1 – L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Le siège de l’ADEME est à Angers, position presque centrale dans notre pays. C’est le bras armé du Gouvernement par l’intermédiaire du ministère chargé de l’environnement (actuellement le MTES). L’Agence est chargée de-du :

  • Changement climatique.
  • Transition écologique.
  • Transition énergétique.


L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) remet tous les trois ans un rapport au Gouvernement sur la composition des combustibles solides de récupération et sur les pistes de substitution et d’évolution des techniques de tri et de recyclage.

  • Remise d’un rapport du gouvernement au Parlement (art. 80), dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi (art. 80), sur la possibilité de convertir une partie des aides ou des allocations publiques versées sous forme monétaire aux personnes physiques en valeur d’usage, en application de l’économie de fonctionnalité.
  • Remise d’un rapport du Gouvernement au Parlement d’un rapport sur l’opportunité de l’extension de la durée de garantie légale de conformité de deux à cinq ans, voire à dix ans, pour certaines catégories ciblées de produits. L’État assure la mission de suivi et d’observation des filières de gestion de ces déchets.
  • Le service public de prévention et de gestion des déchets fait l’objet d’une comptabilité analytique (art. 98).
  • Le maire ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale présente, respectivement, au conseil municipal ou à l’assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets, destiné notamment à l’information des usagers.
  • Pour contribuer à l’efficacité du tri, les collectivités territoriales veillent à ce que la collecte séparée des déchets d’emballages et de papiers graphiques soit organisée selon des modalités harmonisées sur l’ensemble du territoire national.
  • Tout professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules automobiles permet aux consommateurs d’opter pour l’utilisation, pour certaines catégories de pièces de rechange, de pièces issues de l’économie circulaire à la place de pièces neuves.

3.2 – Le rôle des collectivités territoriales

Les collectivités territoriales jouent un rôle de premier plan; du fait du principe de la subsidiarité. De ce fait, la position des collectivités locales en matière d’économie circulaire est capitale : elle s’étend sur tout le territoire. De nombreuses politiques publiques s’exercent de manière partagée entre ces collectivités. De plus, dans le cadre de la libre administration des collectivités locales, les établissements décentralisés et/ou déconcentrés animent les stratégies de développement économique. Ces dernières sont portées par le couple régions / intercommunalités, confortées par la loi MAPTAM. À l’échelle nationale l’importance de l’économie circulaire est revisitée à travers le projet de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ce projet de loi engage les collectivités locales et l’État à lutter contre le gaspillage alimentaire dans les services de restauration collective et scolaire. Il incite à la réutilisation des déchets organiques en compost pour les ménages. Les appels à projets « zéro gaspillage, zéro déchet » lancés par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vise à « accompagner des collectivités volontaires dans une démarche exemplaire et participative de promotion de l’économie circulaire ».

Il convient que les responsables de notre collectivité (Montpellier-Méditerrannée-Métropole prenne réellement conscience de ses responsabilités.Quand aux rôle des élus locaux, ils sont multiples et peuvent se résumer entre autres en ces différents points :

  • servir le développement économique de leur territoire ;
  • encourager l’initiative locale (Exemple : le forum CICLE à Bordeaux, qui est organisé par Territoires&Co à l’initiative de l’économie circulaire);
  • inciter l’innovation (Exemple : le groupe Egis lance un nouveau concept « l’infrastructure douce » pour une économie circulaire en ville);
  • identifier, aider et de soutenir les entreprises émergentes et les mettre en relation afin de développer les partenariats et donc, améliorer l’attractivité de leur territoire.

Il est important de noter que se lancer dans une stratégie d’économie circulaire, c’est mettre en place les conditions de relocalisation dactivités et accaparer des opportunités de nouvelles activités porteuses et créatrices d’emplois à la fois. La plupart des emplois créés par l’économie circulaire sont en très grande partie non délocalisables.

 Illustration Wikipedia

3.3 – Les acteurs du réemploi et/ou de la réutilisation

Il existe Économie Sociale et Solidaire (ESS) à travers de structures comme le réseau Emmaüs, Envie ou le Réseau des Ressourceries. Les acteurs de l’économie conventionnelle sont :

  • les sites Internet de mise en relation vendeurs/acheteurs, les revendeurs,
  • les vide-greniers et brocantes,
  • les dépôts-ventes et les journaux de petites annonces.

Les acteurs publics qui soutiennent le développement des activités de réemploi et des acteurs territoriaux, telles que les collectivités dans le cadre des plans et programmes de prévention des déchets.

Les acteurs qui s’inscrivent dans le dispositif de responsabilité élargie du producteur (éco-organismes, fabricants, importateurs, distributeurs). Les consommateurs, contribuant au développement des pratiques du réemploi et de la réutilisation.

4°) Quels bénéfices ?

4.1 – Un constat

Il s’agit de notre avenir sur cette planète, notre maison commune : la Terre. On voit une grande puissance, la Chine, qui a pollué gravement son environnement, bradé ses ressources naturelles, accueuilli des délocalisations d’entreprises, arrosé largement nos pays de produits de grande consommation. Cette nation se lance dans une politique colonialiste d’achat de terres en Afrique pour y cultiver sur des défrichements la nourriture que ne peut plus produire son environnement ravagé par une économie linéaire débridée.

4.2 La durabilité

Nous attendons beaucoup de ce changement de paradigme mais nous ne pouvons pas être isolés dans le monde. Nous ne pouvons pas isoler l’écosystème national français de l’écosystème européen et de l’écosystème planétaire. L’impact des activités de destruction de l’Environnement en Chine, en Malaisie, au Brésil, aux USA, etc. se moque des frontières politiques. L’exemple du changement climatique terrestre impacte nos pays mais aussi toute la planète. En attendant, nous devons être vertueux et considérer les bénéfices en espérant que la raison l’emportera sur les grands dirigeants que nous avons à convaincre du bien fondé de l’écologie et de s es bénéfices et bienfaits. La pollution est trans-frontiéres, la combattre est aussi trans-frontiéres.

4.2.1 – Les bénéfices écologiques

Les bénéfices écologiques venant de l’économie circulaire peuvent se traduire par :

  • la réduction de la consommation de ressources naturelles et cela en réutilisant en boucles ces ressources en provoquant ainsi la dématérialisation de l’économie, participant à la réduction des dépenses des entreprises, permettant de réaliser une économie nette annuelle comprise entre 340 et 380 milliards de dollars en Europe et ce dans un scénario de transition. En revanche, on estime que ce chiffre pourrait éventuellement osciller entre 520 et 630 milliards de dollars par an dans un scénario avancé ;
  • la réduction favorisée des émissions de CO2,  en mettant concrètement en place une stratégie verte qui permettrait à la fois de produire tout en préservant l’environnement. (à noter que les accords de Kyoto ont placés la lutte des émissions de CO2 comme étant un enjeu mondial) ; dans ce sens l’économie circulaire pourrait être un outil incontournable.
  • une meilleure gestion des déchets municipaux (selon la commission européenne) permettrait à l’Union européenne d’éviter l’émission de 92 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à la situation de 1995 (fin de l’incinération : 1 tonne de déchets incinérés = 1 tonne de CO2 émis).

Elle participe à l’optimisation de la consommation d’énergie, le recyclage en France a permis d’économiser environ 2,3 % de la consommation française totale d’énergie non renouvelable en 2006.

En outre, les bénéfices écologiques de l’économie circulaire sont créatrices d’emplois et donc de richesse et pourraient à long terme faciliter la compétitivité des entreprises nationales.

Dans un rapport à paraître, le Club de Rome estime que la stratégie d’utilisation efficace des matières, qui passe notamment par la prévention des déchets et des gaspillages ainsi que la maximisation de la réutilisation et du recyclage, entraînerait, à elle seule (cas de la Suède qui a été étudié le problème) une réduction de 10 % des émissions de gaz à effet de serre (GES : CO2, méthane, vapeur d’eau, …), la création de 50 000 emplois et plus de 2 points de croissance. Fort de ces résultats, dans le contexte actuel d’urgence climatique et de crise économique, le Club de Rome invite l’Union Européenne et ses États membres à faire de l’économie circulaire un élément essentiel des politiques de lutte contre le changement climatique.

Notre collectivité territoriale (3M) est en retard avec ses réalisations calamiteuses (traitement des déchets par TMB, incinération et enfouissement).

4.2. 2 – L’économie circulaire et la durabilité

L’objectif de l’économie circulaire est pour une gestion soutenable des matières premières non renouvelables. En durabilité forte les ressources non renouvelables ne doivent pas être prélevées. Des substituts renouvelables et durables doivent être utilisés. En durabilité faible l’objectif est de retarder de 100 ans ou de 200 ans l’épuisement des ressources primaires. Grâce au recyclage l’économie circulaire diminue les besoins nouveaux de matériaux.

L’efficacité du recyclage dépend de la durée de vie du produit dans lequel se trouve le matériau, du taux de recyclage et du taux de croissance des besoins nouveaux. Ainsi pour l’acier, le recyclage, pourtant particulièrement élevé, ne représente que moins d’un tiers des besoins nouveaux. Le fer a un temps de séjour moyen de 32 ans dans les produits où il est incorporé et le taux de croissance de sa consommation est de l’ordre de 3 %. Pourtant, personne ne relève que la production d’acier à partir du minerai (non renouvelable) est une source importante de GES (CO2).

D’après leur modèle, les Futuribles estiment que pour retarder d’au moins 100 années l’épuisement des ressources, de estime que le taux de recyclage doit représenter plus de 60 à 80 % des déchets et que la croissance annuelle des besoins de matériaux doit être inférieure à 1 %. Dans ces matériaux, il convient de citer la production de ciment pour le béton qui engendre une forte émission de GES (CO2) : 1 tonne de ciment = 1 tonne de CO2 émise.

Notre collectivité territoriale (3M) est en retard avec ses réalisations calamiteuses en matière de traitement des eaux usées : rejet en mer d’eaux usées insuffisamment épurées (à 90%) par un coûteux émissaire (tuyau métallique de 13 km de long).

4.2.3 – Les bénéfices économiques

Les bénéfices économiques sont très prometteurs (bien qu’ignorés par nos collectivités) :

  • L’économie circulaire est porteuse d’emplois dans certains secteurs. Selon le Ministère français de la Transition écologique et solidaire, le secteur de la gestion des déchets représente plus de 135 000 emplois.
  • Le recyclage de 10 000 tonnes de déchets nécessite jusqu’à 250 emplois contre 20 à 40 emplois pour l’incinération et 10 emplois pour la mise en décharge. En effet, le secteur de la gestion des déchets et du recyclage représente dans les 25 pays de Union européenne, entre 1,2 et 1,5 million d’emplois.
  • L’économie circulaire constitue une aubaine en termes de compétitivité. Pour les entreprises, elle pourrait offrir des opportunités de développement des marchés nouveaux.
  • Elle favorise la création d’emploi locaux, généralement non délocalisables (emplois dans l’économie sociale et solidaire) et ceux dans différents domaines. Ces emplois peuvent nécessiter des qualifications élevées et des compétences bien spécifiques. Cliquez ce lien.
  • La réduction, l’impact de la hausse des prix et la sécurisation des sources d’approvisionnement en ressources naturelles:56

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Un industriel peut diminuer l’impact de la hausse des prix et sécuriser ses sources d’approvisionnement en ressources naturelles et ce par la mise en place des boucles, de matières ou de produits.

5°) Vers une loi mise à jour en 2019 ?

D’après Wikipedia, nous citons : « Un nouveau projet de loi « pour une économie circulaire et une meilleure gestion des déchets » devrait être présenté en Conseil des ministres avant l’été 2019, pour décliner la FREC et transposer les directives déchets de 2018. En Mars 2019, le projet comprend 6 articles. Selon l’exposé des motifs du projet de loi pour une économie circulaire et une meilleure gestion des déchets, 15 janvier 2019, NOR : TREP1901302L, ce texte vise globalement une consommation durable et responsable. L’article 6 concerne plus le BTP (environ 70% des déchets produits en France selon le Guide « comment mieux déconstruire et valoriser les déchets du BTP », page 6, Orée, novembre 2018), cette loi autoriserait le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures pour transposer les directives européennes déchets ; à améliorer la gouvernance des filières à responsabilité élargie du producteur (“REP”) en obligeant les producteurs à mieux contribuer à la prévention et à la gestion des déchets issus de leurs produits. Ceci devrait favoriser la déconstruction durable et l’éco-conception, le réemploi et la réparation et enfin peut-être l’insertion par l’emploi. Cette ordonnance devrait contenir des objectifs qualitatifs et quantitatifs de prévention, réemploi, réparation, réutilisation et recyclage, et de nettoyage, collecte de traitement des dépôts sauvages des déchets couverts par les filières à REP. ».

Marchons ? Pas comme ce Robot !

Notre collectivité territoriale Montpellier-Méditerrannée-Métropole est à côté de la plaque et marche à côté de ses pompes ! Nos shadocks sont toujours occupés à pomper !

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Où allons nous descendre plus haut ?  ou monter plus bas ?

Il en va de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants ! Voire, de nos arrière-petits enfants. Localement, nous interpellons les autorités préfectorales qui sont censées faire appliquer la loi ? Y-a-t-il complaisance à l’égard des collectivités qui ne respectent pas la loi ? Madame Brune Poirson est-elle vraiment entendue hors de son ministère et tout spécialement sous les ors républicains de notre préfecture ? Nous le souhaitons vraiment, sincèrement. Nos prochaines CSS le diront.

Raymond GIMILIO
Chevalier du mérite agricole
Ancien chargé de mission HN au Ministère de l’Environnement
Docteur en sciences biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Amétyst : Enquête Utilité Publique dix ans après

Cet article publié en 2017 a été revu en 2022. Les personnalités qualifiées se sont évaporées du pausage audio-visuel de Montpellier.

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Le constructeur

Nous allons arriver bientôt au 10e anniversaire de l’unité de méthanisation « Amétyst ». Nous parcourons le rapport de la commission d’enquête rédigé par MM. Paul Llamas (Président), MM. Jean Breuil et Jean-Claude Corp (3 avril 2006 reçu en Préfecture le même jour. Ce trio d’enquêteurs a pris la lourde responsabilité,de donner un avis favorable à cette réalisation dont deux rapports de la Cour des Comptes sont éloquents, le dernier (janvier 2017) ayant qualifié la réalisation de « fiasco économique et technique ». dont la naissance a été difficile, un pari technique, une usine prototype.

Nous espérons que le trio enquêteur passe des nuits bien tranquilles et jouit d’une retraite bien méritée, chacun dans sa ville respective. Ils seront certainement invités à participer aux festivités de l’anniversaire de leur chère usine (on ne les a pas vus !). Ils ont su exploiter les avis émanant de « personnes qualifiées » qui leur ont écrit. Que sont devenues ces personnes ?

1 – Les personnes dites « qualifiées »

1.1 – M. Christian DUPRAZ

Chrisian DUPRAZ, Ingénieur des Eaux et Forêts Chercheur en Agroforesterie pensait que « le projet, solide et cohérent, sera un exemple et une référence. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire. Ou à une visite de ce projet réalise (outais christian-christian outais ?).

1.2 – M. Paul TCHEN

Paul TCHEN, biochimiste et biologiste, ancien chercheur à l’INSERM a disparu des références du moteur de recherches Google ! Qu’est-il devenu lui qui affirmait que le procédé « n’entraîne aucune pollution pour le voisinage, produit de l’énergie et du compost et présente un coût -tant en investissement qu’en fonctionnement- braucoup moins important qie l’incinération. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire, si on le retrouve.

1.3 – M. Michel CHASTAING

Michel CHASTAING, Ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts exprime lui aussi son admiration pour le projet. Il semblerait qu’on retrouve sa trace actuellement à Clapiers, dans le groupe municipal. Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire.

1.5 – M. LETOURNEUR

LETOURNEUR est le Directeur Général des Transports de l’Agglomération de Montpellier (TAM). Il pense le projet indispensable pour en finir avec la décharge du Thöt. Nous sommes bien d’accord. Il exprime que « le personnel conduit les bus au gaz naturel de ville (GNV) sans problème depuis plus de 5 ans. Il espère pouvoir utiliser le biogaz issu de l’usine pour alimenter ses bus en carburant. »

Nous constatons qu’il espère toujours ! 10 ans après, aucun bus de la TAM ne roule au biogaz d’Amétyst ! Qu’attend-il ? Son nez, comme celui de Pinocchio devrait s’allonger ! En circulant dans Montpellier, on peut admirer l’arrière des bus bleus avec la mention « Ce bus roule au Gaz Naturel de Ville » !

Nous laissons de côté l’avis du 5e, M. Patrick CECCOTI, président de la Fédération du Bâtiment qui vante les mérites du plan départemental d’élimination des déchets, plan aujourdhui caduc.

Il convient de noter que les personnalités qualifiées sont celles dont les avis vont dans le sens favorable à l’enquête. Les opposants ne sont pas qualifiés !

2 – Les opposants à  l’usine : non-qualifiés !

Les avis défavorables à l’usine sont classés en paquets. Nous notons à la page 13 l’avis du Président de l’ODAM.

2.1 – Avis du Président de l’ODAM

Les personnalités qualifiées sont décrites avec leurs qualités. Les opposants, non !

Raymond GIMILIO, Président de l’Observatoire des Déchets de l’Agglomération de Montpellier est pourtant qualfié : Ingénieur de recherches du CNRS retraité, ancien chargé de mission détaché au Ministère de l’Environnement (services centraux, Paris, 1980-1996). L’ODAM compte dans son CA un Ingénieur des Arts-et-Métiers, M. Michel AVEROUS, un Directeur de recherches du CNRS, un Docteur en Pharmacie, écotoxicologue et autres personnalités qualifiées, des citoyens honorables ! Un hic, ces gens là ne vont pas dans le sens souhaité du Maître des destinées de Montpellier !

Je me permets és-qualité de nuancer le propos du trio enquêteur dans la mesure où effectivement l’ODAM a fit part de son opposition mais en soumettant une solution alternative qui est bien rapportée :

  • fermeture et réhabilitation de la décharge du Thöt,
  • mise en place d’un système généralisé de tri de proximité (des non-fermentescibles) avec un plan de réduction des déchets à la source,
  • la constitution d’une unité hybride tri/compostage accéléré,
  • la construction d’une ou deux unités de méthanisation modestes pour le traitement des fermentescibles triés à la source,
  • la mise en place sur chaque site d’une petite unité d’incinération,
  • la mise en place préalable et urgente, d’un organisme de contrôle indépendant.

Cette solution est jugée « filière … séduisante mais manque de réalisme pour la Commission d’enquête. ». N’en déplaise au trio enqêteur, c’est le schéma de la filière suisse vue objectivement et non à travers le prisme déformant des désidératas du maître de l’Agglo qui veut son usine de méthanisation-TMB, sa solution industrialisée du TMB.

Nous souhaitions une solution à la suisse, pas plus de 15.000 tonnes/an par unité, méthanisation de biomasse (déchets verts) comme structurants des bio-déchets collectés à la source !

2.1.1 – Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des déchets

La solution qui manquait de réalisme pour ces messieurs, en 2006, est d’actualité dans le PRPGD en voie d’élaboration pour la région Occitanie-Midi-Pyrénées qui englobe actuellement l’ancienne région Languedoc-Roussillon si chère à feu Georges FRECHE ! Le tri à la source devra être généralisé, plus de 3e casier à la décharge de Castries, plus de 2e four à OCREAL-Lunel !

2.1.2 – Depuis 2006 : le TMB

Le TMB n’est plus d’actualité en 2018. Le concept de tri à la source (jugé non réaliste en 2006) ne reçoit plus de subventions publiques, les associations de protection de la nature et de l’environnement sont montées en puissance et condamnent le procédé. Le tri (ou traitement) mécano-biologique des déchets, la solution industrielle vantée par notre trio enquêteur est unanimement condamné et ne servira plus qu’a produire du CSR (combustible solide de récupération). Le compost issu du TMB d’ordures ménagères dites résiduelles ne doit plus recevoir le nom de compost ! Il contient du plastique !

2.1.3 – Devenir des installations de TMB

Le trio enquêteur cite un certain nombre d’installations lui servant d’exemple :

  • 135.000 t/an de déchets à La Rioja (Espagne) avec le procéde de méthanisation Kompogas,
  • 210.000 t/an de déchets à Cadix,
  • 300.000 t/an à Barcelone,
  • projet de l’Agglomération de Paris (Romainville) pour 350.000 t/an (retoqué par la justiceen 2017)

Il faut remarquer que :

  • Ecoparque de la Rioja (téléchargez le document descriptif) : c’est l’exemple typique de l’usine qui était en construction en 2006 par Vinci-Environnement, usine située loin de toute agglomération, en pleine campagne et ne comportant que deux digesteurs Kompogas. Nous avons en vain cherché sur Internet qui était son constructeur ! Pfuit ! Envolé ! Le « Gobierno de La Rioja » a effacé toute référence au constructeur-intégrateur (Vinci-Environnement) pour ne garder que la référence « biometanizacion Kompogas ». On peut s’interroger sur ce silence vis-à-vis de la société leader du groupement de constructeurs Vinci-Environnement qui donnait comme référence une usine en construction sans retour d’expérience en 2006.
  • Cadix, on ne sait trop ce qui s’y passe ?
  • Barcelone : des pannes à répétition sur ces installations qui n’utilisent pas le procédé Kompogas,
  • Romainville (Paris) : devant le soulèvement des associations, projet de TMB abandonné.

D’autres projets ont été abandonnés ou contrariés en France (nous ne prétendons pas à l’exhaustivité) :

  • Usine de Fos-sur-Mer : Centre de traitement multifilères situé dans la zone industrialo-portuaire, mis en service en 2010, recevant 1.100 tonnes/jour environ (440.000 tonnes/an). Un incendie se déclare le 2 novembre 2013 au sein de l’unité de valorisation organique. Le site est en reconstruction.
  • Biopole d’Angers : depuis des mois (16/4/2015), une bataille judiciaire oppose l’agglomération et Vinci-Environnement (usine jumelle de Montpellier-Amétyst, procédé biométhanisation Kompogas).L’exploitant (Geval, groupe Véolia) a fermé l’exploitation en attendant un réaménagement.
  • Projet Tarbes – Bordères-l’Echez : un projet d’usine (UTV) est lancé en 2014 (1er octobre). L’arrêté d’exploitation est cassé par la Cour d’appel administrative de Bordeaux.

Le temps se couvre pour le traitement mécano-biologique ou le tri mécano-biologique ou le pré-traitement mécano-biologique : il n’a plus d’avenir, la loi de transition energétique lui réserve un enterrement de première classe !

2.2 – Vendre la peau de l’ours …

Le trio enquêteur répond aux inquiètudes exprimées par l’association « Paillade-Mosson » sur l’augmentation du trafic routier (page 14). Il faut rappeler que les enquêteurs  mettent en avant « des préoccupations économiques (limitation des distances de transport) que ‘environnement (pollution des camions et consommations supplémentaires d’énergie pour parcourir des distances inutiles) ». Ils ne soulignent pas que leur projet est l’envoi des déchets traités par la future usine vers un projet privé (SITA-Environnement) déclaré projet d’intérêt général (PIGE) prévu à Fabrègues, à une dizaine de kilomètres vers le sud-ouest. Devant la réaction unanime d’une population indignée et la lutte de l’Association des Gardiens de la Gardiole, le projet est gelé puis suspendu pui retiré. Il n’y aura pas à Fabrègues de décharge.

La cible disparue, il faut envoyer les déchets à l’ISDND de Castries, au nord-est de Montpellier, à une trentaine de kilomètres, réalisant ainsi ce que les enquêteurs ne voulaient pas : « Une localisation au nord de l’Agglomération aurait occasionné un supplément de transport, coûteux et polluant. ». Nous les avons les distances inutiles et la traversée de l’agglomération du sud-ouest vers le nord-est ! Les enquêteurs ont mal calculé, ils ont vendu la peau de l’ours Fabrègues avant qu’il n’ai été …

2.3 – Mettre ses déchets chez ses voisins

Les commissaires font part du souci de Montpellier-Agglomération (Montpellier-Métropole) de prendre une part des déchets ! Ils soulignent « Valeur d’exemple, donnée par la ville de Montpellier, à qui l’on a souvent reproché de se débarrasser de ses déchets chez ses voisins. ». Rien de changé sous les cieux. Ça continue !

Les Riverains de l’Usine se plaignent des odeurs ! L’usine est passée de 203.000 tonnes/an à 130.000 tonnes/an et déverse une quantité impressionnante de déchets chez ses voisins, à Castries-Carrière GSM. Un premier casier a été empli ras bord de déchets dits ultimes (ils fermentent encore). Un 2e casier approche de sa fin dans un an et demi. Les déchets puent atrocement et fermentent. Montpellier déverse sa m … ! ches les autres ! Rien de changé  sous le soleil de Montpellier-la-surdouée !

Que faire ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




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Info

Le numéro 46 du magazine « MMMag »  de février 2019 (pages 26-27) a soulevé des cris d’horreur quand je l’ai présenté à mes amis d’une grande fédération de défense de l’Environnement qui a une envergure régionale et nationale.

Bonnet d’âne

Sous le charmant sourire de Mme Valérie BARTHAS-ORSAL, vice-présidente à la prévention des déchets et à la propreté de l’espace public, adjointe au Maire de Montpellier (page 27), il est écrit « En moyenne, chaque habitant de la Métropole produit près de 600 kg de déchets par an. Que ce sont des ordures ménagères collectées au pied des habitations, des encombrants ou résidus divers directement apportés dans les points propreté, ce sont autant de produits à valoriser. ».

Horreur, m’ont dit mes collègues qui venaient des quatre coins de notre ex region LR, 600 kg, quelle horreur ! Ils ont mal lu et de retour devant mon ordi, j’ai relu et compris qu’il s’agirait bien de TOUS nos déchets ! J’ai interrogé l’ADEME et obtenue le chiffre moyen de 360 kg de déchets ménagers par habitant et par an, en France. Tout le monde connait l’expression « Montpellier la Surdouée » et le goût de nos édiles pour les chiffres ronflants ! J’en déduis que 360 ôté de 600 égale 240. Il y aurait, en plus des 360 kg réglementaires moyens, 240 kg d’encombrants ou de résidus divers ! Si je veux bien admettre que je jette 1 kg/jour de déchets ménagers, soit 365 kg/an, je ne me vois pas porter à la déchetterie 4,62 kg d’encombrants par semaine. Mes cartons et autres recyclables sont soigneusement rangés chaque semaine dans la poubelle jaune de mon immeuble, celle qui part vers Déméter. Demeurant en immeuble collectif, je ne peux composter !

C’est bien d’affirmer que le tri des déchets « … il s’agit de l’affaire de tous. » ! Y compris en premier lieu l’affaire des élus et de Mme Barthas-Orsal. Oui, Madame : depuis plus de 14 ans, à Montpellier-la-Surdouée, nous faisons du sur-place, à l’image de ces acteurs de théatre qui chantent « marchons, marchons » et n’avancent pas ! Vous faites de la communication, pas de l’action. Montpellier-Métropole fait de l’éco-blanchiment !

Nous avons dénoncé ici, sur ce site, l’opération de mélange des bio-déchets avec les résultats du tri mécanique, pour «améliorer» le process de l’usine Amétyst, nous avons réussi à en saisir le Préfet. Cause toujours, tu m’intéresse. La loi bafouée, les recommandations de l’ADEME ? Un nouveau centre de tri  va être construit, Déméter II ? Il en faudrait un autre, au minimum ! Il faut fermer le tri mécanique (TMB) d’Amétyst et ne pas renouveler la DSP. Vous vous en moquez !

Il faut changer de logiciel, de paradigme, comme le dit notre ami François Vasquez . Ça déborde, il faut réduire la quantité de déchets.

Même si celà ne plait pas aux industriels et aux sous-marins qui croisent dans les parages de Montpellier-Métropole.

Avec tout le respect que nous vous devons.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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San-Francisco : en savoir plus sur San Francisco

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En 2002, la ville de San Francisco s’est engagée à atteindre l’objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur.

Voici les principaux articles de presse que nous recommandons , pour en savoir plus :

Sur le stand de San Francisco à  la Foire de Montpellier, nous aurions aimé, qu’à côté du folklore du Far-West, d’Alcatraz et autres amusements, figure un stand expliquant comment cette ville trie et recycle en allant vers le « zéro déchet zéro gaspillage ». Il est clair que le TMB Amétyst nous a coûté cher et que la volonté politique de notre Maire et Président de MMM est inexistante. Le concept appliqué à San Francisco est jugé par ceux qui le conseillent comme « ne servant à rien ! ».

Les trois poubelles à San-Francisco (USA, Californie)

Raymond GIMILIO

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Le président

Raymond  GIMILIO

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