On nous enfume avec la chaudière à CSR

Des vessies pour des lanternes

Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Montpellier-Métropole soumet ce mardi 2 avril 2024 son projet controversé de chaudière à CSR à établir sur le site d’Amétyst (unité de méthanisation). Nous signalons que ce projet funeste de Monsieur Michaël Delafosse, Président de MMM et Maire de Montpellier est habillé et paré de tous les mérites que d’habiles industriels font miroiter dans son entourage de Maire-Président. Il s’agit de rhabiller avec des terminologies nouvelles le vulgaire incinérateur d’ordures ménagères que feu Georges Frèche voulait implanter dans la quartier de Garosud, en 2003. Les écolos de l’époque avaient réussi à le persuader d’implanter une unité de méthanisation. Ce projet, à l’époque, prévoyait le tri à la source des déchets. Il a été dévoyé en usine de tri-mécanobiologique (TMB) où les idustriels prétendaient remplacer la main du citoyen-citoyenne-trieur-trieuse par un ensemble mécanique. Il ont fabriqué une usine méthanisant un mélange de résidus de plastiques et de diverses cochonneries bonne à être incinérées, mélange baptisé CSR ou combustible solide de récupération. Il est vrai que le geste citoyen du tri ne rapporte rien aux industriels !

EELV contre les CSR

On a trop vite oublié que Monsieur le Maire-Président est un « bébé-Frèche », un maître dans l’art de jouer sur les mots, de nous faire passer des vessies pour des lanternes, élevé et formé au sérail de feu Georges Fréche, dans l’art d’enfumer ses interlocuteurs, notamment les écologistes. Il a été élu sur un programme écologiste, M. François Vasquez s’est fait empailler avec ses ami(e)s qui l’ont soutenu. Avant lui d’autres se sont fait prendre aux piège des belles paroles et se sont fait manger la laine sur le dos. Nous aussi avons cru à l’arrêt du bétonnage de Montpellier et de sa métropole. Jamais il n’y a eu autant de béton qui a coulé sur les friches urbaines de notre bonne ville de Montpellier.Cest de l’écoblanchiment, de l’enfumage, de l’esbrouffe. Une escroquerie intellectuelle. Dommage ! 

L’esbrouffe de la chaudière à CSR de 3M

Le vrai bilan de l’incinérateur selon Dany Dietmann

Au lieu de poursuivre le programme de tri-séparation à la source des biodéchets en vue de leur méthanisation et compostage, Monsieur le Maire-Président a écouté les Sirènes des industriels lui présentant un vulgaire incinérateur à ordures ménagères comme une inoffensive chaudière brûlant du CSR. On joue sur les mots ! On change de vocabulaire, comme on a rebaptisé unite de méthanisation une usine à tri mécanobiologique laquells nous a coûté la peau du dos et des fesses réunies. Peuh ! Une pincée de millions d’euros ! On va en rajouter davantage pour une chaudière-incinérateur de CSR, installations dont nous connaissons les nuisances graves pour la santé ! On joue sur les mots et on fait passer le suppositoire ! Sans enquête d’utilité publique comme le voudrait la loi ? Nous exigeons une EUP !

Nous ne nous laisserons pas faire : soutenons le tri à la source, la collecte séparative des biodéchets, la méthanisation et le compostage des biodéchets provenant du tri à la source avec comme ccorollaire  l’interdiction de production des CSR et de leur incinération.

Un projet d’incinérateur a déjà été combattu dans le passé, il resurgit sous un autre nom ! Jouer sur les mots est une longue habitude chez MMM. Après la dévastation-éventration des rues, boulevards et avenues de Montpellier au prétexte de faciliter la VELO(rution) avec les pistes cyclables sans ou peu de cyclistes, les voies de circulation thrombosées, voila l’incinérateur en milieu urbain qui refait surface à Montpellier-la-Surdouée, baptisé chaudière à CSR !

Raymond GIMILIO
Président de l’Observatoire Déchets-Environnement-Santé (ODAM)




Zéro déchet v:s CSR

Nous reproduisons un estrait d’un mail reçu de nos amis des Riverains de Garosud.


Alerte écocide !

Une délibération concernant la construction d’une filière CSR avec une chaudière à plastiques en milieu urbain [quartier Garosud]. Cette délibération sera soumise au vote du prochain Conseil de Métropole.

Cette option est antinimique avec la stratégie Zéro Déchet [prévention des déchets, tri à la source, collecte séparative et méthanisation des biodéchets]. Rappelons que cette option a été amenée par les écologistes aux dernières élections municipales, soudant un accord d’entre deux tours avec la majorité socialiste et votée à l’unanimité en Conseil de métropole en mars 2022.
Cette décision du Maire-Président Michaël Delafosse est une atteinte à la justice sociale et environnementale car un large bassin de vie sera concerné par cette filière anachronique aux conséquences finacières et environnementales gravissimes.

A vos agendas

Vous êtes invités :

  • mercredi 6 mars 2024, 19h au Carroussel, 9 cours Gambetta (Montpellier),
  • jeudi 7 mars 2024, 18h, Espace Jean Penso, Place Max Leenhardt (Clapiers),
  • mardi 12 mars 2024, 19h, La Carmagnole, 10 rue Haguenot (Montpelier)

A bientôt, Adèle Blancsec




De faux écologistes au Conseil de la Métropole


Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Avec vos vélos pour mettre Montpellier dans une belle chienlit, vous oubliez que la vraie écologie est une science avec ses lois. Vous seriez des écolos en peau de lapin. Vous voulez incinérer du CSR !?, c.a.d du plastique souillé converti en combustible ? Alors qu’il est si simple de trier les déchets à la source et éviter le tri mécano biologique en usine. L’usine Amétyst nous a coûté cher, elle nous coûte encore cher et on veut la reconvertir en chaudière à CSR, en un mot brûler des CSR pour les valoriser en chaleur en oubliant, à courte vue, que la prévention des déchets nous permettrait de ne pas brûler ce qui est finalement du plastique.

Le mot plastique, en langage courant, désigne « Une matière plastique, un polymère généralement mélangé à des additifs, colorants, charges (miscibles ou non dans la matrice polymère) ». Il en existe une large gamme ; moulés par injections, extrudés, étiré en film, généralement façonné à chaud et sous pression, pour aboutir à un semi-produit ou à un objet, y compris fils et fibres (tissus), mastics, revêtements, etc. Il est utilisé dans presque tous les secteurs d’activité. Certains ont des propriétés jamais auparavant réunies, par exemple la transparence et la résistance aux chocs. Ceux qui se retrouvent le plus souvent dans les déchets ménagers sont des films ayant servi à confectionner des emballages. Dans les usines de tri mécano biologique (TMB) comme Ametyst (usine de Montpellier appelée encore, à tort, unité de méthanisation), le résultat du traitement génère bien du méthane mais aussi une sorte de compost inutilisable autrement que comme combustible solide de récupération (CSR) ou combustible solide de recyclage ou combustible dérivé de déchets (CDD).

Que dit la loi ?

Le décret du 19 mai 2016 définit le combustible solide de récupération (CSR), notion introduite dans le code de l’environnement (article R.541-8-1) comme suit :

« Art. R. 541-8-1. – Un combustible solide de récupération est un déchet non dangereux solide, composé de déchets qui ont été triés de manière à en extraire la fraction valorisable sous forme de matière dans les conditions technico-économiques du moment, préparé pour être utilisé comme combustible dans une installation relevant de la rubrique 2971 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Reste un combustible solide de récupération, celui auquel sont associés des combustibles autorisés au B de la rubrique 2910 »

L’article R. 541-8-1 précise aussi qu’un arrêté du ministre chargé de l’environnement fixera :

  • « les caractéristiques de ces combustibles » ;
  • « la liste des installations où ils peuvent être préparés » ;
  • « les obligations auxquelles les exploitants de ces dernières installations sont soumis en vue de garantir la conformité des combustibles préparés à ces caractéristiques. »

En complément, une nouvelle rubrique (rubrique 2971) est créée dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, spécialement pour les installations « de production de chaleur ou d’électricité à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible » (installations soumises au régime de l’autorisation).

A rapprocher de l’article L 541-1 du Code de l’Environnement :

Selon l’article L 541-1 du Code de l’Environnement, le déchet ultime est défini comme un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.

On retrouve la formule « dans les conditions techniques et économiques du moment » laquelle fait, des deux articles cités, des articles accordéons, des articles à géométrie variable permettant à ceux qui doivent les appliquer de faire ce que bon leur semble. Nous avons connu cette situation quand nous avons attaqué les déchets dits ultimes mis en décharge dans la métropole de Montpellier. Au nom de ce principe élastique, nous nous sommes trouvés confrontés aux autorités locales : on incinérait pour éviter le tri des déchets à la source. Mainteant, on voudrait incinérer le résultat du tri mécano biologique déclinant, le CSR, pour valoriser sous forme de chaleur des hydrocarbures fossiles qui auraient dû faire l’objet d’une collecte séparative des biodéchets et des plastiques. Ces plastiques qu’on veut brûler, incinérer, au lieu d’en refaire du pétrole ! Pas économique ? il serait si simple de faire du feu, d’incinérer, sans tenir compte de tout ce qui a été constaté comme nuisances des incinérateurs ! Il faut lire les dernières actualités !

Alors, debout les écologistes, les vrais, ceux qui connaissent les lois de la thermodynamique dans les écosystèmes, tous derrière notre ami François Vasquez, lisez l’Agglorieuse, en soutien à la vraie filière de traitement des déchets, celle du tri à la source, celle de la collecte sélective, séparative, écologique. Qui est derrière l’incinérateur à CSR ? Qui est celui qui savonne la planche à notre ami François ? Qui conseille cette funeste filière d’incinération pour chauffer une chaudière à CSR ? Il y aurait dans l’entourage de notre maire-Président un (ou plusieurs) écolos en peau de lapin (un pseudo-écolo ?) que nous ne nommerons pas. Nous l’avons rencontré et démasqué ! Nous ne le nommerons pas, lui et sa fine équipe. Nous l’avons à l’oeuil.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Écologie
Ancien chargé d’études HN au Ministère (1980-1996)




Le Tri Mécano-Biologique (TMB)

Nouveau logo carré

 Le TMB est l’acronyme d’une technique industrielle appelée « Traitement mécano-biologique » ou « Tri mécano-biologique » et présentée comme une solution « miracle » aux décideurs des collectivités locales qui ne savent pas comment régler le problème des ordures ménagères de leurs communes, agglomérations, métropoles, … Présenté à tort comme écologique, le TMB est un processus industriel utilisant un phénomène naturel : la fermentation anaérobie des matières organiques.

Selon une fiche technique de l’ADEME (Agence pour le Développement de la Maîtrise de l’Energie), le TMB vise cinq objectifs :

  1. Sur la fraction à haut-pouvoir calorifique (HPCI) des déchets, produire de l’énergie sous forme de CSR (combustible solide de récupèration).
  2. Sur la fraction fermentescible des déchets, produire de l’énergie sous forme de biogaz (composé essentiellement de méthane, fabriquer du compost, réduire et stabiliser les déchets avant leur mise en décharge.
  3. Sur l’ensemble des déchets, recycler des matériaux (métaux, plastiques, papier-cartons).

Le TMB est en fort développement en France et il ne peut fonctionner seul, il a besoin :

  • d’un ensemble de méthaniseurs où fermente un digestat hétérogène pour recueillir e biogaz,
  • d’un exutoire (décharge) baptisée « Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux (ISDND) »,
  • d’un incinérateur pour pouvoir éliminer les déchets qu’il ne peut traiter (10% du gisement de déchets) ou les refus du tri (40 à 60% du gisement de déchets.

L’ADEME appelle les collectivités à la prudence. Le stabilisat produit n’est pas complètement méthanisé et continue à fermenter dans l’exutoire où il est transporté. Il émet encore un fort pourcentage de gaz à effet de serre agissant sur le climat. L’ISDND sent mauvais (« il pue ») et présente de très forts risques d’incendie.

Le compost produit par une usine de TMB est impropre à l’utilisation agricole. Nous estimons que :

  1. Le compost issu d’OMR traitées par TMB est fifficle à mettre en conformité avec la norme NFU44-051, norme pourtant très permissive.
  2. Le recyclage des papiers-cartons ayant été en contact avec la fraction fermentescible est paratiquement impossible du fait de la souillure subie.
  3. La collecte sélective des bio-déchets (fraction fermentescible) est la seule solution civique, citoyenne, écologique, la méthanisation de ces bio-déchets ne nécessite qu’un tri amont de sécurité, la qualité du brassage du digestat est plus aisée. Le coût du traitement reste élevé.

Tout ceci est réuni en un tryptique vicieux dans la métropole de Montpellier (ex agglo) :

  1. l’usine de méthanisation « Amétyst » (Montpellier-Garosud).
  2. l’incinérateur « OCREAL » de Lunel-Viel.
  3. l’exutoire-décharge-ISDND de Castries-Carrière GSM.

Raymond Gimilio
Docteur en sciences biologiques option Écologie
Président de l’ODAM

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen