1/09/2014 : rentrée de septembre

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Introduction : une interview

Il y a eu 10 ans, oui, dix années d’errements de Montpellier-Agglo forcée de fermer la décharge du Thôt sous la pression de nos associations réunies. 10 ans ou presque de dictature, de contre-vérités, d’atteintes à la démocratie la plus élémentaire, de négation de la sagesse populaire, de fiscalité locale débridée, pour aboutir à une usine de traitement d’ordures ménagères implantée dans un quartier maintenant habité, avec un voisinage qui se densifie (Les Grisettes et alentours). 10 ans pour aboutir à la construction d’une super-clinique montpelliéraine située à moins de 500 m au nord de l’usine (merci à Google Earth pour la localisation en vue satellite). L’usine pue et continue à puer malgré les améliorations. Il y a trois ans, M. Philippe Saurel avait déclaré qu’elle n’avait pas sa place là ! Le même M. Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de Montpellier Agglomération depuis avril dernier, déclarait le 8 septembre sur France Bleue Hérault (interview de Jean-Pierre Pluvy) : « Celà pourrait largement mieux marcher et Ametyst pour moi est une trop grosse usine pour pouvoir répondre aux objectifs que nous nous sommes fixés. »

Il évoque aussi les casiers de Castries :

« Il y en a deux, j’ai dit stop, il n’y en aura pas un 3e. Donc il faut revoir complètement … »

ODAM à votre service

L’ODAM est là pour dialoguer et expliquer que la seule solution, celle qui marche en Italie (oui, en Italie, à Milan), au Canada, en Suisse, en Allemagne, c’est le tri citoyen à la source et les parcs à ressources, une économie circulaire où il nous faut aboutir : Zéro déchets (Zero waste). Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Madame Ségolène Royal, a lancé le 1er août 2014 un appel à 20 territoires pour

« zéro gaspillage zéro déchet »
(cliquez le lien ci-dessus)

Pourquoi pas notre territoire, notre agglomération ? Nous avons saisi M. Saurel qui ne peut être partout, tout le temps. Le vice-Président délégué à toute cette thématique M. Cyril Meunier pourrait répondre pour lui et lui prêter main forte plus efficacement ? Il était là il y a 10 ans.

Nous avons saisi M. Saurel à propos du Plan départemental des déchets de l’Hérault et Mme la Ministre Ségolène Royal. Serons nous entendus ?

Alors, appliquons la démocratie de proximité, la démocratie participative. L’ODAM, avec votre soutien, pourra être votre délégué ? Il ne tient qu’à vous de venir fêter notre 10e anniversaire. Rejoignez ceux qui jour après jour viennent rejoindre l’ODAM et apporter leur cotisation.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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20/07/2014 Incendie ISDND Castries

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Info

L’ISDND (décharge) de Montpellier-Agglomération, situé au lieu-dit « Carrière GSM » à Castries, a pris feu le dimanche 20 juillet 2014 vers 11h30, selon ce que nous communique l’ACIDC, photos à l’appui.

La question se pose : comment des déchets dits inertes peuvent-ils brûler ? Il y aurait-il eu mise en décharge de déchets non-traités !  Comment le feu a-t-il pris ? Nous savons que heureusement ce matin là de fortes pluies sont tombées, noyant l’incendie. Ces pluies ont percolé des substances brûlées qui ont pu percoler vers de sous-sol ?

Il faut cesser de raconter que seuls des déchets ultimes sont déversés là ! Qui ment au nouveau Président de Montpellier-Agglomération et aux populations de la dite agglo à qui on raconte des calembredaines. Cet ISDND ne doit pas stocker des déchets dangereux, capables de brûler. Il ne doit accueillir que des déchets non-dangereux.Non dangereux ? Et pourtant ça brûle !

Ca fume ! A Castries ISDND.

pour le CA de l’ODAM
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Collectif ACIDC nous communique

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Info

«  Je vous informe de l’organisation par ACIDC d’une visite du casier n° 2 de la décharge de Castries. Pour ceux qui le peuvent et qui sont libres, RV, je cite, “Rendez est donné pour le samedi 14 juin prochain a 9h devant la décharge.
Si vous voulez tous savoir sur les dernières avancées, technique et juridique, de ce dossier “malodorant”…

Prenez chapeau de paille, chaussures, verre et boisson sorti du sac. Nous irons a l’ascension du casier 2….
Pour revoir le début d’exploitation : Une  vidéo a été publiée sur http://youtu.be/HoIztpmo544

et montre l’ampleur du trou a remplir. ».

Joignez-vous à nous, venez manifester votre intérêt pour la manière dont sont utilisés vos impôts.

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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31/03/2014 Une nouvelle équipe

Info

« Le temps des cathédrales, c’est fini » a déclaré M. Philippe Saurel, nouveau maire de Montpellier, sur une chaîne de télévision locale. « Montpellier sera gouverné autrement ». Nous en prenons acte.

Nous espérons que le temps des collectivités territoriales gouvernées par des autistes refusant toute concertation, c’est fini. Bienvenue à Monsieur Philippe Saurel qui semble amorcer une nouvelle ére d’écoute et de concertation. Pour notre part, nous serons des partenaires attentifs et prêts au dialogue. Il faut remettre à plat les problèmes d’environnement. Les intercommunalités, selon le Maire de Montpellier, doivent être des lieux de mise en commun, de mutualisation de moyens au bénéfice des communautés territoriales membres. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que l’Agglo ne serait pas gouvernée par la ville majoritaire, Montpellier (comme dans le passé). Un parti pour la ville, un autre à l’Agglo : des hommes et femmes différents ?. La concertation sera-t-elle au rendez-vous ? Qui va présider aux destinées de l’Agglo ?

Dans le cadre de la révision du Plan Départemental de Prévention et d’Elimination des Déchets Non Dangereux, la concertation doit jouer à plein. Nous avons dénoncé ici le fiasco de la filière de traitement des déchets (Ametyst et Carrière GSM-Castries), le mauvais fonctionnement de Maera (eaux usées) le foisonnement du béton. Nous attendons la remise à plat de tout le système de traitement des déchets, du plan de développement de la ville et de son agglomération, dans la concertation, l’esprit du Grenelle de l’Environnement ? Chiche, nous sommes partants. Le temps des documents à communication refusée, des recours systématiques et retardateurs à la CADA pour cacher des turpitudes est-il révolu ? Le temps de la transparence est-il venu ? Les nouveaux maires nous le diront.

Pour le moment, faisons confiance mais une confiance vigilante. Un carton vert à l’Agglo ? Pourquoi pas ?

En mars 2019, force est de constater que Monsieur Saurel a mangé son chapeau : il est retombé dans les travers de ses prédécesseurs. Il reçoit le Prix Pinocchio.

La Gare de la Mogère, la ZAC Cambacérès, … Que faut-il de plus ?

Le Jury du prix Pinocchio
Le Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Environnement, écologie, déchets : calme plat ailleurs

Info

La presse montpellièraine ne rend pas compte des vrais problèmes qui devraient passionner les habitants de Montpellier-Agglomération :  environnement, écologie, déchets, eau, air, pollution, risques naturels sont absents de la campagne. Aucun média n’en parle et pourtant ! La bétonnisation de Montpellier et des communes de la communauté va bon train. La dévastation de la plaine, au sud de l’actuelle autoroute se poursuit à grands coups de bulldozers, de scrapers et autres engins de destruction ! Et pourtant ? Le problème des déchets, celui des zones inondables constructibles, les menaces que fait courir sur l’environnement un rapport optimiste sur les bassins versants qui convergent sur Montpellier et la plaine inondable de Lattes-Boirargues : personne, mis à part ce site Internet, personne donc n’en parle et bien sûr, aucun candidat. Voyez dans notre colonne de gauche, dans la rubrique « dangers environnementaux », le nouvel article sur le « Rapport contradictoire sur la Prévention des Inondations du bassin du Lez » que nous allons publier incessamment.

A votre bonne santé !

14/02/2014 : Montpellier-Agglomération annule une visite de la STEP MAERA

Les services de Montpellier-Agglomération annulent une visite de la station d’épuration (STEP) «Maera» prévue pour deux associations citoyennes et à des citoyens de Lattes. Cliquez sur ce lien …

28/01/2014 : simplification.

Nous avons tenu compte des remarques qui nous ont été faites : notre site était devenu un labyrinthe. Nous avons réduit et homogénéisé les catégories des rubriques «Nous observons» et «Techniques» : ce sont les mêmes. Nous avons noté que nos décideurs politiques jouent sur les mots et les définitions trop vagues de la langue de bois administrative ! Nous nous sommes rapprochés d’ouvrages scientifiques et extrait les définitions basées sur des faits scientifiques. Un nouveau concept technique, le casier d’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux), lequel devient, selon les besoins, un casier de stockage de stabilisats ou un «méthaniseur-décharge». C’est ce qui se passe à Castries-Carrière-GSM. L’association ACIDC attaque l’arrêté du Préfet qui a autorisé l’ouverture du 2e casier.

15/01/2014 : Zero Waste France, Bobigny 1er février 2014

Un mouvement se monte en France :  Zero waste, en Italie, Roumanie, Espagne… et bientôt en France … , le 1er février 2014, à Bobigny. Voyez le programme, l’OIEDAM adhère pleinement et sera représenté. Zero Déchet Ultime ! Oui, d’autres l’ont fait ! Soutenez l’OIEDAM.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Pinocchio va-t-il changer en 2013 ?

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Après avoir lu les articles sur Ametyst, que pensez-vous entre ce qui nous était promis en 2005-2008 et la réalité constatée par la Gazette des communes sur le mélange des déchets triés par ailleurs ?

Votez pour le prix Pinocchio 2013.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt enfin fermé et équipé ?

Article créé le 9 septembre 2009. Révision du 28 novembre 2013.

Bientôt, vous ne verrez plus ces camions converger vers le Thôt. Promis, juré, publié dans le Midi-Libre du 31 août 2008, le Thôt ferme pour de bon. Plus de quai de transfert dans « un mois jour pour jour », c’est à dire le 1er octobre 2008. Nous en acceptons l’augure.

Il va rester une activité : la production d’électricité (que nous réclamions) par des moteurs de co-génération qui seraient là depuis février 2008 et dont on nous donne la photo. Les mêmes qu’à l’usine de méthanisation. Ces moteurs tournent depuis février, on ne le savait pas ! Les vingt cylindres ont démarré dans la plus grande discrétion, oubliés au milieu de la camapgne électorale des municipales. On s’interroge sur une telle discrétion due sans doute au fait que le futur maire ne pouvait inaugurer devant les photographes une telle réalisation. Pourtant, nous l’avons réclamée cette co-génération, Mme Nicole Stamm l’avait promise, personne ne l’a inaugurée.Pourquoi ?

Le principal est le résultat : le méthane capté sert de carburant au lieu de partir dans l’atmosphère ou d’être brulé dans des torchères en pure perte. Il y en aurait pour quinze ans d’électricité « durable ».

On étudie à l’Agglo l’implantation sur l’emprise de la décharge, de capteurs solaires photovoltaïques. Encore « une idée, qu’elle est bonne celle-là ». Cela sera à coup sûr rentable écologiquement parlant.

En 2014 ?

Pourtant, en 2014, rien n’a été fait ! Les effets d’annonce de Montpellier-Agglomération n’ont abouti à rien ! De même, en 2020. Et puis nous avons déclenché la Métropole !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Collecte : le dispositif orange et gris de l’agglo

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Article rédigé le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Nous désignons sous l’appellation « dispositif orange et gris », l’ensemble des conteneurs mis en place par l’Agglomération de Montpellier en vue de la collecte du fermentescible et des ordures résiduelles, au fur et à mesure que ces informations nous parviendront et que nous verrons de plus près les dispositif élémentaires qui le composent[1].

La tâche est compliquée, il faut trier autrement comme nous l’annonce le dossier des pages 23 à 26 du mensuel de l’Agglomération « Harmonie » n° 250 d’Avril 2008 (porte-parole officiel de l’Agglo) dans son article « Une nouvelle collecte : les biodéchets ». Il y a un dispositif pour l’habitat collectif et un autre pour l’habitat individuel. Nous analysons à travers les expériences menées et les résultats obtenus depuis le 1er juillet 2008, l’annonce du journal Harmonie. Un élément est commun à tous les foyers : le bio-seau. Ce seau est une petite poubelle de cuisine de 10 litres de capacité, élégante avec son couvercle orange. Elle permet « de stocker en vrac les bio-déchets dans sa cuisine avant de les jeter dans le grand bac à couvercle orange ». Avec l’introduction du tri à la source, les déchets qui allaient autrefois vers la poubelle grise sont séparés en deux fractions :

  • la fraction fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) qui va aller dans le conteneur orange pour entrer en méthanisation directement (ou éventuellement, après déchiquetage des sacs oranges) et
  • le reste (Déchets résiduels : barquettes en alu et en plastique souillées, films plastique souillés, pots de yaourts souillés, etc) sont mis en poubelle grise, dans des sacs gris foncé qui passeront par le tri mécano-biologique (TMB) (après déchiquetage du sac, vers le TMB).

Cas de l’habitat individuel :

Les habitants des villages alentour de Montpellier ont reçu un 3e bac à déchets de 45 litres doté d’un couvercle orange dans lequel ils doivent déverser le contenu du bio-seau orange. Ce que ne dit pas Harmonie, c’est que le résultat de ce dispositif a été la réduction de la fréquence de ramassage de la poubelle grise à une fois par semaine et un passage par semaine de la poubelle orange, le samedi ou un autre jour.

Cas de l’habitat collectif [2]:

Avec le bio-seau, des sacs en plastique orange et en plastique gris ont été distribués. Le sac orange est destiné à recueillir les bio-déchets, le sac gris (ou noir) le reste. Les poubelles grises sont remplacées par des conteneurs à couvercle orange qui recevront les sacs gris et les sacs orange (pas très clair ni logique ?).

L’entrée en usine Ametyst

Le dossier nous explique que « Tous ces déchets seront collectés en porte à porte à partir de juillet et recuillis à AMETYST pour être valorisés ». Sur ce site, les sacs gris et orange seront séparés à l’aide d’une ligne de tri optique appelée système « Optibag » pour traiter d’un côté les biodéchets et de l’autre les ordures ménagères résiduelles (OMR). Mais tous connaîtront une deuxième vie grâce à la méthanisation.

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », Harmonie ne l’écrit pas mais le pense très fort dans ces lignes qui concluent l’article de sa page 26. Nous allons voir qu’il n’en est rien. La canicule qui a commencé en juillet 2008 a déglingué le système. Les 13 communes qui ont ouvert le feu et les petits collectifs du quartier de Montpellier-Villages ont eu à souffrir des mouches, des guépes, des fourmis et autre insectes indésirables autant qu’affamés, selon les dires de la presse quotidienne qui a rapporté ces faits. Photo : Un conteneur de 42 litres après ripage, abandonné devant une maison dans une rue d’une commune en septembre 2008.

Conteneur Orange souillé (intérieur)

Beurk ! Son propriétaire va devoir le passer au laveur à pression.

Où est l’erreur et que se passe-t-il maintenant ?

Selon le maire d’une commune « sinistrée », les habitants ont cessé d’utiliser le conteneur orange de 42 litres et continuent, comme avant, d’alimenter une poubelle grise, sans tri, devant le refus des services techniques de l’Agglo de fournir des sacs oranges pourtant mis à disposition des habitants des petits immeubles collectifs de Montpellier. Il y a maintenant un problème de poubelle grise. Y-aurait-il un échec manifeste de cette collecte séparative qui aurait été mal conçue ?

Nous constatons que le ripage de ces conteneurs va enlever un conteneur où la décomposition méthanique malodorante et incontrôlée a commencé, mettant en danger la santé des ouvriers ripeurs (nos techniciens de surface), avec un contenu en vrac agrémenté de mouches, guèpes, fourmis et autres insectes (en route vers l’usine, les insectes !). Egalement, la prolifération des insectes dans les communes a mis en danger la santé publique et continuera à poser des problèmes dans ces lieux.

Et le sac orange ? Régle-t-il tous les problèmes ? Faut-il le généraliser ou le refuser aux habitants des communes au prétexte que les sacs coûtent cher à la collectivité ? Notre réponse est nuancée : le sac orange régle en partie celui de l’enlèvement des bio-déchets, à condition de ne pas les garder trop longtemps dans sa cuisine sous l’évier. Les déchets étant emballés, nous espérons que les ripeurs seront mieux protégés que leurs collègues agissant en habitat individuel. Le travail des employés des co-propriètés devant laver les conteneurs sera facilité.

Il subsiste un problème redoutable : l’impact des sacs en plastique à l’entrée de l’usine de méthanisation. Le tri optique va envoyer les sacs oranges[3] fermés, noués, vers un système d’ouverture automatique (par déchirage). Ce système risque de laisser passer des bouts de sacs entraînés vers les méthaniseurs. Et là, que va-t-il arriver ? Ces sacs ne sont pas biodégradables, ne sont pas fermentescibles ! Quel impact sur les méthaniseurs ?

A suivre …


[1] Le 23 septembre 2013, une enquête du magazine « La gazette des communes » nous apprenait que ce dispositif est inutile : les biodéchets collectés séparément sont réintégrés dans les ordures ménagères résiduelles (OMR) envoyées vers le Tri-mécanobiolgique-méthanisation et que l’usine ne produit plus de compost, seulement du stabilisat d’OMR et du biogaz. A quoi sert ce dispositif ?

[2] Tout l’habitat collectif de Montpellier-Agglomération n’est pas concerné. Les grands ensemble collectifs ne trient pas. Ils produisent des déchets mélangés (OMR) qui seront acheminés vers le Tri-mécanobiologique (TMB-M).

[3] Ces sacs ont été remplacés, à une date inconnue, par des sacs en plastique bio-fragmentables qui se réduisent en fines particules de plastique qui vont perdurer dans les composts !

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Le Lanceur d’alerte

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Comment fonctionne l’usine en 2013

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Information 

L’usine fonctionne mais pas comme prévu au départ. Elle pue, moins en hiver car il fait froid mais empoisonne le quartier au printemps, en été et au début de l’automne.

Un article de la Gazette des communes (…/… cliquez ce lien) dément le bel optimisme de Montpellier-Agglomération. L’usine a été «améliorée», sa capacité de traitement diminuée et sa ligne de traitement des biodéchets arrêtée. La main trieuse des citoyens-citoyennes, qui alimente la poubelle orange et les sacs orange, ne sert qu’à permettre une meilleure méthanisation des déchets de la population qui ne trie pas (OMR).

Cet article démontre la politique de gribouille de Montpellier-Agglomération qui clame en 2012 qu’il faut réduire les déchets et en 2013 qui accepte des «améliorations» qui coûtent 3,5 Millions d’€uros aux cochons de payants contribuables, pour une usine «expérimentale» lancée à l’aide d’un marché public entaché de favoritisme envers un industriel «inexpérimenté» ‘Vinci-Environnement) contredit par un autre industriel (concurrent ?, SITA du Groupe Suez-Environnement).

Le dossier qui accuse (…/…, cliquez ce lien). Que dit le Procureur de la République ?

N.B. : J’ai été entendu au SRPJ de Montpellier sur demande du Procureur, j’ai fourni le rapport qui accuse et exhibé le dossier d’instruction du marché public à l’appui : rien ne s’est passé. Personne n’a plus bougé, notre association n’avait pas les moyens de saisir la justice en 2011.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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De Montpellier à la mer

Le projet d’aménagement de Montpellier à la mer

1. Ce que prévoit l’Agglomération de Montpellier :

Porté par Montpellier Agglomération, le projet urbain de la Route de la Mer, implique deux communes, Lattes et Pérols, soit cinq kilomètres d’avenue et 250 hectares à transformer et à aménager :

Ø      200 000 m² de commerces

Ø      6 000 à 8 000 nouveaux logements

Ø      75 000 m² de bureaux

Ø      40 000 à 50 000 m² d’équipements

2. Pourquoi ce projet est-il dangereux ?

Ce projet répond à une ancienne volonté de Montpellier de s’étendre jusqu’à la mer. Il est maintenant réalisable grâce à la complicité de la commune de Lattes avec l’Agglomération de Montpellier depuis 2001.

Cette opération d’aménagement s’inscrit dans l’un des sites stratégiques du SCOT et dans la démarche Plan climat énergie territorial. Elle parait performante sur le papier, grâce à des “bâtiments à biodiversité positive” et répond aux souhaits de Montpellier Agglomération et de quelques architectes. Par contre sur le terrain c’est une projection qui ne répond pas aux critères d’une ville durable.

Je suis catastrophé de l’indécence d’un rapprochement avec « biodiversité ou éco-cité », Pourquoi ?

Elle serait bâtie près de l’autoroute A9 (qui doit être doublée dans les prochaines années, plus le passage du LGV) alors que c’est déjà l’une des zones les plus polluées de l’Agglomération de Montpellier. Elle est également l’une des zones les plus polluée de France selon la cartographie initialisée par l’Ineris et présenté le 22 Novembre 2011 (voir ci-dessous). Cette carte montre les situations d’inégalités environnementales où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture ou du trafic automobile.

Le sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait du souhait de l’Agglomération d\’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone. Montpellier a surélevé le niveau de ses terrains d’environ un mètre entre Richter et le pont de l’autoroute de Lattes afin de construire de nombreux bâtiments. Ce qui a servi partiellement de bassin de rétention au cours de l’inondation de 1976 (la crue de référence) est devenu un fait aggravant en cas de récidive pour la commune de Lattes. Les risques locaux liés aux inondations sont tellement importants qu’ils engagent, non seulement les générations futures mais également et surtout les populations existantes.

3. Plus de trente ans que Montpellier Agglomération a une gestion environnementale catastrophique :

Elle n’a pas intégré la globalité des besoins routier et autoroutier afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation pour un aménagement durable de son territoire. Elle est responsable du mauvais choix de gestion du Centre d’Enfouissement Technique du Thôt (une agression à la nature, laissant une pollution à long terme) et confirme ce mauvais choix par son usine de Méthanisation qui est un échec technique et financier alors que celui-ci était prévisible et pouvait être évité. Quant à l’extension de la station de la Céreirède à Lattes et baptisée « Maera » avec son émissaire de rejet en mer, c’est une réalisation très onéreuse pour le contribuable qui permet un gaspillage important d’une eau précieuse pour notre avenir. Elle contribue à polluer la Méditerranée et son réseau dégage des odeurs pestilentielles (de sulfure d’hydrogène) à plus d’un kilomètre. Pourtant il était possible de réaliser une station moins coûteuse, plus efficace, plus écologique et bonne pour le contribuable et l’emploi par le recyclage et la réutilisation de l’eau.

Le choix très contestable de l’aménagement de la Lironde qui a été réalisé non pas pour réduire les effets d’une inondation très importante mais bien pour poursuivre coûte que coûte un programme d’urbanisation intensif tel qu’il était prévu depuis de nombreuses années.

La carte des pollutions selon l’INERIS

 

4. Les risques littoraux

Notre littoral est l’interface entre la Terre et la Mer, il est très convoité. Le lobbying des entrepreneurs et promoteurs immobiliers ajouté aux ambitions des pouvoirs locaux, nous amènent devant des conflits d’usage qui risquent de devenir inextricables. Il est nécessaire de prendre en compte tous les paramètres terrestres ( urbanisation, gestion des déchets, assainissement des eaux, industries, agriculture, les effets du tourisme, impact environnement, infrastructures sur notre cadre de vie et notre santé …) ainsi qu’un espace « Tampon » nécessaire au regard des risques naturels et la protection des écosystèmes marins.

Il est également nécessaire de prendre en compte l’élévation possible et rapide du niveau marin suite au changement climatique et aux phénomènes extrêmes. Sans être alarmiste, il est impératif d’appliquer le principe de précaution car il nous sera difficile de retenir la mer très longtemps pour une gestion durable du trait de côte.

Le Rhône sous l’influence de l’urbanisation et des courants marins n’alimente plus suffisamment en sable notre côte et menace nos plages ainsi que ses habitations. Le trait de côte recule.

Palavas, Pérols, Lattes sont des villes exposées à des risques de submersion marine, directe ou indirecte, dus à la montée des eaux par surélévation du niveau marin lors de tempêtes, sous l’effet du vent, de la dépression atmosphérique, les fortes pluies accompagnant les perturbations peuvent provoquer des dégâts, à la fois matériel et humain.

Conclusion

C’est une vision de notre territoire avec une concentration des pollutions au sud de l’Agglomération, ce qui représente des enjeux environnementaux non compatibles avec la représentation de l’aménagement de notre littoral à 2050.

Jamais notre ville ne s’est retrouvée devant un enjeu aussi important pour notre environnement, notre cadre de vie, notre sécurité et notre santé.

Alors que notre Commune avait toujours préservé un espace tampon avec Montpellier, aujourd’hui, si ce projet devait être accepté, Lattes deviendrait un bourg de Montpellier et non maîtrisable par les Lattoises et Lattois. Nous pourrions souffrir d’une détérioration irréversible de notre environnement par rapport à ce que nous avons connu.

Lattes le 20/10/2011

Jacky CHANTON (Lattes)