On reparle des CSR dans Midi-Libre

Nous avons reçu une copie de l’interview de Guy Trubuil, journaliste du quotidien Midi Libre. Il intervieuvais M. René Revol, maire de la commune de Grabels et vice-Président de la Métropole de Montpellier. Je cite « L’expression chaudière à plastiques est démagogique car elle cherche à faire peur » estime René Revol. Ce dernier revient sur le problème aigu du traitement des déchets dans la Métropole de Montpellier, ex-Agglo, ex-District, etc. Le CIDES34 est né

Logo de Montpellier District de 1982 au 31 juillet 2001

du combat des vrais écologistes de l’aire métropolitaine et du département de l’Hérault. M. Revol semble oublier le CID34, collectif informel des déchets de l’Hérault qui militait depuis 30 ans pour le tri des déchets à la source pour empêcher la partie fermentescible des ordures ménagères, la FFOM, de fermenter en mélange avec la partie non-fermentescible, le RESTE (poubelle grise). Le tri des déchets à la source et la collecte séparative que nous préconisons depuis 30 ans ne semble pas du goût des industriels des déchets. N’oublions pas la calamiteuse aventure dénommée Amétyst qui nous a coûté à Montpellier la peau du dos et des fesses réunies. Maintes fois, la Cour des Comptes est intervenue en dénonçant le coût pharamineux de cette réalisation dévoyée. 

Chaudière à plastiques ou chaudière à CSR ?

Quid des CSR

On appelle CSR (Combustibles Solides de Récupération) des déchets non dangereux à haut pouvoir calorifique traités jusqu’ici comme ultimes (non recyclables, non valorisables). Nous ajoutons que le tri à la source des biodéchets éviterait d’avoir des usines de TMB dans lesquelles les plastiques (non biodégradables) sont mélangés avec des biodéchets dont la fermentation souille les plastiques, les rendant impropres à tout recyclage et caviarde les digestats issus de méthaniseurs de fragments de plastiques, le mélange devenant du CSR. Il n’y a plus d’autre solution que d’incinérer les CSR, leur enfouissement étant interdit.

CSR tour de passe-passe de l’incinération

 C’est le CNIID qui le dit, nous sommes d’accord : c’est un tour de passe-passe sémantique, les CSR contiennent du plastique, beaucoup ! Nous citons le CNIID (Centre National Indépendant d’Information sur les Déchets) :

Pour fabriquer les CSR, les déchets ménagers sont ainsi broyés puis traités avec de la vapeur sous pression pour les stériliser. Principalement composés de la portion organique des déchets (papier, carton, textiles, bois) ils contiennent aussi beaucoup de plastiques mélangés. L’appellation « CSR » étant complètement absente de la réglementation européenne, il n’existe pas de règle quant à la composition ou aux propriétés de ce que l’on désigne sous ce terme.

Gros malins, l’incinérateur refait surface, la décharge atmosphériques revient avec l’absence de régle sur les CSR.

La solution : prévention des déchets

Monsieur François Vasquez
Monsieur François Vasquez

Notre ancien porte-parols François Vasquez, vice-Président de Montpellier-Métropole, ancien porte-parole du CIDES34

Composteurs collectifs

et de la défunte association des riverains de Garosud (ARGS), démis de ses délégations par notre brillant Maire-Président, avait mis en place une politique conforme à nos options de « Zero Waste » : la réduction du volume des déchets, le tri à la source et la collecte séparative des biodéchets afin de réduire la fraction fermentescible des ordures managères (la FFOM). Des composteurs collectifs publics tels que ceux qu’on peur voir au square du Père Bonnet (quartier Figuerolles, 34070 Montpellier). Il est clair que l’installation de ces coffres en bois soustrait une importante quantité de déchets fermentescibles aux installations des industriels et menace, à terme, leur rente de situation. Les lobbyistes présents dans l’entourage du cabinet du Maire-Président on largement savonné la planche à notre ami François.

Il y deux ans, siègeant comme Conseiller au CODEV de MMM, nous avions soulevé le changement de paradigme et essuyé une grosse bronca d’un conseiller du cabinet du Maire-Président. Nous avons compris que les fossoyeurs de Zero Waste étaient à l’oeuvre. François ne nous a pas cru. Le CODEV n’a servi à RIEN, NADA, NOTHING, NIEMALS, etc. A nous enfumer.

Au CIDES34 dont l’ODAM est membre fondateur, nous maintenons notre position « Zéro déchet zéro gaspillage », seule solution vraiment écologique et vertueuse de traitement des déchets, qu’ils soient ménagers ou autres avec la régle des 3R : réduction, recyclage, réutilisation, … (à vous de compléter).

Incapables de trier !

Monsieur René Revol reconnaît quand même que la politique zéro déchets a subi un début d’exécution avec « 42 embaucjes quand même ». Il se permet de tacler François « le patron ». On connait déjà la musique « ces gens du sud, sales, indisciplinés, incapables de comprendre et d’appliquer le tri des déchets ». Cette petite musique était déjà jouée du temps de Monsieur Frèche. René Revol nous dit en parlant de François Vasquez, je cite : 

« S’il transforme les 500 000 Montpelliérains en 500 000 Strasbourgeois ça ne va pas être simple et il restera toujours 45 000 de déchets à traiter. »

En 2019, nous avons reçu à Lunel-Viel un collègue alsacien, Monsieur Dany Dietmann, Professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, Maire de la Commune alsacienne de Manspach, Président-fondateur de la SMARL (bassin de la Largue). Où était Monsieur Revol ? Le professeur de science économiques Revol aurait pu prendre une très profitable leçon d’écologie de la part d’un véritable écologue, un collègue. Aucun représentant de l’Agglo n’était là. L’Alsacien strasbourgeois Dany Dietmann a réussi lui ! 

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques mention Ecologie
Ingénieur de recherches (ER 2003) du CNRS
Ancien chargé d’études HN au ministère de l’Environnement (1980-1996)




On nous enfume avec la chaudière à CSR

Des vessies pour des lanternes

Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Montpellier-Métropole soumet ce mardi 2 avril 2024 son projet controversé de chaudière à CSR à établir sur le site d’Amétyst (unité de méthanisation). Nous signalons que ce projet funeste de Monsieur Michaël Delafosse, Président de MMM et Maire de Montpellier est habillé et paré de tous les mérites que d’habiles industriels font miroiter dans son entourage de Maire-Président. Il s’agit de rhabiller avec des terminologies nouvelles le vulgaire incinérateur d’ordures ménagères que feu Georges Frèche voulait implanter dans la quartier de Garosud, en 2003. Les écolos de l’époque avaient réussi à le persuader d’implanter une unité de méthanisation. Ce projet, à l’époque, prévoyait le tri à la source des déchets. Il a été dévoyé en usine de tri-mécanobiologique (TMB) où les idustriels prétendaient remplacer la main du citoyen-citoyenne-trieur-trieuse par un ensemble mécanique. Il ont fabriqué une usine méthanisant un mélange de résidus de plastiques et de diverses cochonneries bonne à être incinérées, mélange baptisé CSR ou combustible solide de récupération. Il est vrai que le geste citoyen du tri ne rapporte rien aux industriels !

EELV contre les CSR

On a trop vite oublié que Monsieur le Maire-Président est un « bébé-Frèche », un maître dans l’art de jouer sur les mots, de nous faire passer des vessies pour des lanternes, élevé et formé au sérail de feu Georges Fréche, dans l’art d’enfumer ses interlocuteurs, notamment les écologistes. Il a été élu sur un programme écologiste, M. François Vasquez s’est fait empailler avec ses ami(e)s qui l’ont soutenu. Avant lui d’autres se sont fait prendre aux piège des belles paroles et se sont fait manger la laine sur le dos. Nous aussi avons cru à l’arrêt du bétonnage de Montpellier et de sa métropole. Jamais il n’y a eu autant de béton qui a coulé sur les friches urbaines de notre bonne ville de Montpellier.Cest de l’écoblanchiment, de l’enfumage, de l’esbrouffe. Une escroquerie intellectuelle. Dommage ! 

L’esbrouffe de la chaudière à CSR de 3M

Le vrai bilan de l’incinérateur selon Dany Dietmann

Au lieu de poursuivre le programme de tri-séparation à la source des biodéchets en vue de leur méthanisation et compostage, Monsieur le Maire-Président a écouté les Sirènes des industriels lui présentant un vulgaire incinérateur à ordures ménagères comme une inoffensive chaudière brûlant du CSR. On joue sur les mots ! On change de vocabulaire, comme on a rebaptisé unite de méthanisation une usine à tri mécanobiologique laquells nous a coûté la peau du dos et des fesses réunies. Peuh ! Une pincée de millions d’euros ! On va en rajouter davantage pour une chaudière-incinérateur de CSR, installations dont nous connaissons les nuisances graves pour la santé ! On joue sur les mots et on fait passer le suppositoire ! Sans enquête d’utilité publique comme le voudrait la loi ? Nous exigeons une EUP !

Nous ne nous laisserons pas faire : soutenons le tri à la source, la collecte séparative des biodéchets, la méthanisation et le compostage des biodéchets provenant du tri à la source avec comme ccorollaire  l’interdiction de production des CSR et de leur incinération.

Un projet d’incinérateur a déjà été combattu dans le passé, il resurgit sous un autre nom ! Jouer sur les mots est une longue habitude chez MMM. Après la dévastation-éventration des rues, boulevards et avenues de Montpellier au prétexte de faciliter la VELO(rution) avec les pistes cyclables sans ou peu de cyclistes, les voies de circulation thrombosées, voila l’incinérateur en milieu urbain qui refait surface à Montpellier-la-Surdouée, baptisé chaudière à CSR !

Raymond GIMILIO
Président de l’Observatoire Déchets-Environnement-Santé (ODAM)




Retour sur les PFAS (Pifasses) en Hérault

PFAS : UNE MENACE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE

Nocives pour la santé, mais aussi pour leurs extrêmes persistances dans l’environnement, à un niveau dangereux, les pollutions aux PFAS sont présentes sur la Commune de Lattes. Le LEZ enregistre un taux de PFAS plus de 5 fois supérieur à la dose considérée par les experts comme dangereuse pour la santé de l’homme.

La France ne réglemente aucun PFAS dans le contrôle des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine. La réglementation française des émissions industrielles encadre encore trop peu les rejets en PFAS (perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés) et leur suivi en banques de données est quasi-inexistant. Concernant le contrôle de la contamination des milieux aquatiques, seul le PFOS  (perfluoroctane sulfonates, qui est un produit chimique du groupe PFAS) fait l’objet de fixation d’une Norme de Qualité Environnementale européenne. Il n’existe pas de réglementation européenne ni française portant sur les PFAS dans les sols, ni de critères de qualité des sols pour les PFAS. La situation est identique en matière de qualité de l’air.

Les analyses de PFAS dans les eaux de surface et souterraines des réseaux des agences de l’eau sont stockées respectivement dans les banques de données NAIADES et ARES. Les données sont plus rares sur d’autres matrices : le PFOS et des fluorotélomères ont été détectés dans les sédiments, notamment au voisinage des aéroports ou de sites de lutte contre l’incendie.

L’Union Européenne s’engage contre la pollution aux PFAS et vers l’interdiction de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement :

  • Les restrictions de substances chimiques s’inscrivent dans l’objectif de la Commission de « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. (Source : rapport Vie Publique, remis le 14 avril 2023)

OÙ SONT LES CINQ SITES POLLUES A UN NIVEAU DANGEREUX DANS L’HÉRAULT ?

Les experts, interrogés dans le cadre de l’enquête, considèrent qu’une contamination est jugée dangereuse pour la santé quand elle dépasse les 100 nanogrammes par litre. Dans la cartographie interactive publiée par le quotidien français « Le Monde », 10 sites sont contaminés dans l’Hérault dont cinq à des niveaux dangereux (17.000 en Europe dont 2.100 à des niveaux dangereux). Ils présentent des concentrations de PFAS entre 500 à 600 nanogrammes par litre. Il s’agit du Vidourle au niveau de Marsillargues (574,8), du Lez à Lattes (574), le Pallas à Mèze (566), la Mosson à Villeneuve-lès-Maguelone/Lattes (559,3) et le Salaison à Mauguio (537,4).

Au fur et à mesure que des données sur les effets des PFAS sont collectées, le tableau se noircit. Le Monde indique que cela peut passer par une diminution du poids des bébés à la naissance, de la réponse immunitaire aux vaccins chez les enfants, par augmentation des risques de cancers du sein ou des testicules ainsi que par une hausse du taux de cholestérol.

EXTENSION DE LA STATION D’EPURATION MAERA A LATTES :

Avec l’ensemble des pollutions concentrées dans l’environnement de la station d’épuration MAERA située à la Céreirède à Lattes et sur une zone inondable, comment peut-on nous proposer un projet concernant la création d’une unité d’incinération des boues sur ce site ? N’y aurait-il pas une irresponsabilité des décideurs de Montpellier Métropole ?

Il n’existe pas non plus en France de valeur réglementaire concernant les concentrations de dioxines dans l’air ambiant et dans les retombées atmosphériques. Les différents polluants émis par l’incinération se retrouvent dans l’environnement par différentes voies. Une partie de ces substances chimiques est “bioaccumulée”, c’est-à-dire qu’elles sont intégrées en l’état par les éléments naturels qui deviennent alors des sources de contamination potentielle pour l’homme.

Les micropolluants sont des substances d’origine naturelle ou artificielle modifiant la nature des réactions biochimiques fondamentales, portant ainsi atteinte à l’environnement bien qu’elles soient présentes en concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou du nanogramme par litre. En fonction de leur nature et de leur concentration dans les eaux, ces substances peuvent être toxiques pour l’homme ou l’environnement. En outre, leurs effets ne sont pas nécessairement immédiats ; ils peuvent prendre des années à se manifester. “Ce n’est pas la dose, mais la période d’exposition qui fait le danger”.

Etiage du Lez : Le Rhône est très pollué par les perfluorés, comment l’eau du bas Rhône qui sert à l’étiage du Lez ne serait-il pas ?

https://tribunedelyon.fr/societe/la-consommation-doeufs-et-de-volailles-de-particuliers-non-recommandee-dans-quatre-communes-du-sud-lyonnais/

La décontamination des milieux pollués étant techniquement très difficile et coûteuse, certains PFAS émis aujourd’hui pourraient encore être présents dans l’environnement dans un siècle, ce qui représente une menace pour les générations actuelles et futures.

Conformément à la directive européenne sur l’eau de 2020 et selon l’arrêté du 30 décembre 2022, la recherche des PFAS doit être intégrée dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée depuis le 1er janvier 2023.

Montpellier Métropole communique sur la qualité des eaux de la source du Lez pour les recherches sur la qualité de son eau qui ne montrent pas de souci lié aux PFAS, ni à la non-conformité d’autres polluants ou pesticides. Par-contre, je n’ai pas connaissance d’une communication sur les problématiques des pollutions du Lez dans la traversée de Lattes ?

Jacky Chanton

 




Zéro déchet v:s CSR

Nous reproduisons un estrait d’un mail reçu de nos amis des Riverains de Garosud.


Alerte écocide !

Une délibération concernant la construction d’une filière CSR avec une chaudière à plastiques en milieu urbain [quartier Garosud]. Cette délibération sera soumise au vote du prochain Conseil de Métropole.

Cette option est antinimique avec la stratégie Zéro Déchet [prévention des déchets, tri à la source, collecte séparative et méthanisation des biodéchets]. Rappelons que cette option a été amenée par les écologistes aux dernières élections municipales, soudant un accord d’entre deux tours avec la majorité socialiste et votée à l’unanimité en Conseil de métropole en mars 2022.
Cette décision du Maire-Président Michaël Delafosse est une atteinte à la justice sociale et environnementale car un large bassin de vie sera concerné par cette filière anachronique aux conséquences finacières et environnementales gravissimes.

A vos agendas

Vous êtes invités :

  • mercredi 6 mars 2024, 19h au Carroussel, 9 cours Gambetta (Montpellier),
  • jeudi 7 mars 2024, 18h, Espace Jean Penso, Place Max Leenhardt (Clapiers),
  • mardi 12 mars 2024, 19h, La Carmagnole, 10 rue Haguenot (Montpelier)

A bientôt, Adèle Blancsec




De faux écologistes au Conseil de la Métropole


Une décharge à ciel ouvert
Une décharge à ciel ouvert

Avec vos vélos pour mettre Montpellier dans une belle chienlit, vous oubliez que la vraie écologie est une science avec ses lois. Vous seriez des écolos en peau de lapin. Vous voulez incinérer du CSR !?, c.a.d du plastique souillé converti en combustible ? Alors qu’il est si simple de trier les déchets à la source et éviter le tri mécano biologique en usine. L’usine Amétyst nous a coûté cher, elle nous coûte encore cher et on veut la reconvertir en chaudière à CSR, en un mot brûler des CSR pour les valoriser en chaleur en oubliant, à courte vue, que la prévention des déchets nous permettrait de ne pas brûler ce qui est finalement du plastique.

Le mot plastique, en langage courant, désigne « Une matière plastique, un polymère généralement mélangé à des additifs, colorants, charges (miscibles ou non dans la matrice polymère) ». Il en existe une large gamme ; moulés par injections, extrudés, étiré en film, généralement façonné à chaud et sous pression, pour aboutir à un semi-produit ou à un objet, y compris fils et fibres (tissus), mastics, revêtements, etc. Il est utilisé dans presque tous les secteurs d’activité. Certains ont des propriétés jamais auparavant réunies, par exemple la transparence et la résistance aux chocs. Ceux qui se retrouvent le plus souvent dans les déchets ménagers sont des films ayant servi à confectionner des emballages. Dans les usines de tri mécano biologique (TMB) comme Ametyst (usine de Montpellier appelée encore, à tort, unité de méthanisation), le résultat du traitement génère bien du méthane mais aussi une sorte de compost inutilisable autrement que comme combustible solide de récupération (CSR) ou combustible solide de recyclage ou combustible dérivé de déchets (CDD).

Que dit la loi ?

Le décret du 19 mai 2016 définit le combustible solide de récupération (CSR), notion introduite dans le code de l’environnement (article R.541-8-1) comme suit :

« Art. R. 541-8-1. – Un combustible solide de récupération est un déchet non dangereux solide, composé de déchets qui ont été triés de manière à en extraire la fraction valorisable sous forme de matière dans les conditions technico-économiques du moment, préparé pour être utilisé comme combustible dans une installation relevant de la rubrique 2971 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Reste un combustible solide de récupération, celui auquel sont associés des combustibles autorisés au B de la rubrique 2910 »

L’article R. 541-8-1 précise aussi qu’un arrêté du ministre chargé de l’environnement fixera :

  • « les caractéristiques de ces combustibles » ;
  • « la liste des installations où ils peuvent être préparés » ;
  • « les obligations auxquelles les exploitants de ces dernières installations sont soumis en vue de garantir la conformité des combustibles préparés à ces caractéristiques. »

En complément, une nouvelle rubrique (rubrique 2971) est créée dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, spécialement pour les installations « de production de chaleur ou d’électricité à partir de déchets non dangereux préparés sous forme de combustibles solides de récupération dans une installation prévue à cet effet, associés ou non à un autre combustible » (installations soumises au régime de l’autorisation).

A rapprocher de l’article L 541-1 du Code de l’Environnement :

Selon l’article L 541-1 du Code de l’Environnement, le déchet ultime est défini comme un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.

On retrouve la formule « dans les conditions techniques et économiques du moment » laquelle fait, des deux articles cités, des articles accordéons, des articles à géométrie variable permettant à ceux qui doivent les appliquer de faire ce que bon leur semble. Nous avons connu cette situation quand nous avons attaqué les déchets dits ultimes mis en décharge dans la métropole de Montpellier. Au nom de ce principe élastique, nous nous sommes trouvés confrontés aux autorités locales : on incinérait pour éviter le tri des déchets à la source. Mainteant, on voudrait incinérer le résultat du tri mécano biologique déclinant, le CSR, pour valoriser sous forme de chaleur des hydrocarbures fossiles qui auraient dû faire l’objet d’une collecte séparative des biodéchets et des plastiques. Ces plastiques qu’on veut brûler, incinérer, au lieu d’en refaire du pétrole ! Pas économique ? il serait si simple de faire du feu, d’incinérer, sans tenir compte de tout ce qui a été constaté comme nuisances des incinérateurs ! Il faut lire les dernières actualités !

Alors, debout les écologistes, les vrais, ceux qui connaissent les lois de la thermodynamique dans les écosystèmes, tous derrière notre ami François Vasquez, lisez l’Agglorieuse, en soutien à la vraie filière de traitement des déchets, celle du tri à la source, celle de la collecte sélective, séparative, écologique. Qui est derrière l’incinérateur à CSR ? Qui est celui qui savonne la planche à notre ami François ? Qui conseille cette funeste filière d’incinération pour chauffer une chaudière à CSR ? Il y aurait dans l’entourage de notre maire-Président un (ou plusieurs) écolos en peau de lapin (un pseudo-écolo ?) que nous ne nommerons pas. Nous l’avons rencontré et démasqué ! Nous ne le nommerons pas, lui et sa fine équipe. Nous l’avons à l’oeuil.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Écologie
Ancien chargé d’études HN au Ministère (1980-1996)




CONCERTATION PRÉALABLE DU PROJET DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE DES BOUES DE LA STATION DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES MAERA

PLUSIEURS TEMPS D’ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC AURONT LIEU :

Un forum participatif de lancement le mardi 7 mars 2023 à 18h30 à l’espace Lattara (place Jean de Lattre de Tassigny – 34970 LATTES)

Des ateliers thématiques à destination des riverains du site Maera le mercredi 15 mars 2023 à 17h30

Une réunion publique de clôture le vendredi 31 mars 2023 à 18h30

https://www.montpellier3m.fr/actualite/concertation-prealable-du-projet-de-valorisation-energetique-des-boues-de-la-station-de

Mes premières remarques suite à la volonté d’une Extension de la station MAERA et la valorisation des boues sur le site de la Céreirède :

COMMENT PEUT-ON ACCEPTER L’INACCEPTABLE ?

ALORS QU’IL ÉTAIT URGENT DE RÉDUIRE LE NOMBRE DES VILLES RACCORDÉES À MAERA EN CRÉANT UNE, VOIRE DEUX STATIONS D’ÉPURATION AU NORD DE MONTPELLIER AFIN DE RECYCLER ET RÉUTILISER LES EAUX POUR L’AGRICULTURE … LÀ OU LE BESOIN EXISTE ET CENTRALISER LE TRAITEMENT DES BOUES DE TOUTES LES STATIONS SUR UN MÊME LIEU, À L’ÉCART DES HABITATIONS, POURQUOI FAIRE LE CONTRAIRE ?

COMMENT PEUT-ON ACCEPTER QUE LA COMMUNE DE LATTES CONTINUE D’ÊTRE LA POUBELLE DE MONTPELLIER MÉTROPOLE ?

ALORS QUE L’EAU EST UN BIEN PRÉCIEUX À PRÉSERVER, ALORS QUE SA RARÉFACTION DANS LE MONDE CONDUIT VERS DE NOUVEAUX USAGES DE L’EAU PERMETTANT DE RÉDUIRE CETTE PÉNURIE A PARTIR DE SA RÉUTILISATION, MONTPELLIER MÉTROPOLE A PRÉVU D’AUGMENTER SA CAPACITÉ DE TRAITEMENT AFIN DE L’ENVOYER EN MER EN PURE PERTE POUR LES BESOINS DES SOLS ET LA POLLUER ?

UN PROJET QUI NE RÉPOND, NI À L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, NI À L’ADAPTATION AUX DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES

AUJOURD’HUI, ON VEUT REPRODUIRE, EN PIRE, CE QUI A ÉTÉ UN ÉCHEC HIER, A PARTIR DE L’EXTENSION/RÉNOVATION/MODERNISATION DE LA STATION D’ÉPURATION DE LA CÉREIRÈDE, MISE EN SERVICE EN 2006

ENCORE UNE FOIS, LE BON SENS ET LA DÉMOCRATIE CITOYENNE NE SERONT PAS RESPECTÉS

BIENVENUE EN ABSURDISTAN !…

Jacky CHANTON  – Lattes le 01 Mars 2023




CONSULTATION DU PUBLIC : INCINERATEUR

Conspiration du silence ?

Etrange est la présente « consultation du public » . La préfecture peut-elle prétendre qu’elle « consulte le public » alors qu’elle ne donne aucune publicité à ladite consultation ? Une enquête publique est toujours annoncée dans divers organes de presse.  Ce n’est pas le cas de la présente consultation sur l’incinérateur biterrois.  Pour comble, le quotidien Midi Libre, sollicité par nos soins, a jusqu’au 12 janvier négligé d’informer ses lecteurs qu’ils sont « consultés » par la préfecture sur un problème qui concerne leur santé. Est-ce une conspiration du silence pour éviter  que la population soit alertée et donne son avis  sur l’incinération des déchets ?

La directive-cadre européenne N° 2008/98/C.E.

Rappelons que cette directive, apparemment inconnue de la préfecture et de la MRAE (Mission régionale d’autorité environnementale), classe les divers traitements de déchets par ordre de préférence. Cette directive préconise  la prévention, le réemploi et le recyclage. Elle déconseille incinération et mise en décharge. Une T.G.A.P. (taxe générale sur les activités polluantes) est prélevée par le fisc sur incinérateurs et décharges. L’Etat reconnaît ainsi officiellement que ces 2 pratiques sont polluantes. La fonction de la T.G.A.P.  est de s’alourdir au fil des ans jusqu’à devenir financièrement insupportable afin d’abolir progressivement ces 2 mauvaises pratiques.

La préfecture de l’Hérault, sans choquer la MRAe, autorise  à Béziers un incinérateur de boues et de graisses au mépris de la directive-cadre ci-dessus. Et au mépris de beaucoup d’autres dispositions du droit français comme nous allons le voir.

Réchauffement climatique.

Brûler un combustible quelconque ce n’est rien d’autre que  l’oxyder.  Dans un incinérateur, le carbone des déchets se combine à l’oxygène de l’air pour donner du C02. Brûler à Béziers 15.000 tonnes/an de boues et de graisses (déchets très riches en carbone) issus du traitement des eaux usées, c’est produire annuellement des milliers de tonnes de CO2, principal gaz à effet de serre. Un crime contre le climat.

L’agglo prétend que déshydrater les boues biterroises à Agde ou les faire composter plus loin encore produit plus de CO2 que le traitement sur place par incinération. Peut-être mais pourquoi ne pas  valoriser ces boues en les compostant à Béziers ? Le compostage est techniquement si facile et financièrement si bon marché que beaucoup de ménages compostent à domicile sans aucune dépense et sans difficulté tous leurs déchets fermentescibles. Les boues et graisses biterroises actuellement incinérées pourraient donc être compostées à Béziers. L’agglo dispose à cet effet d’une plate-forme de compostage qui jouxte l’usine VALORBI et qui est disponible depuis que l’agglo a renoncé à y faire du compost.

L’incinération augmente  les transports routiers

Préfecture et MRAe ne semblent pas conscientes des dégâts provoqués par le transport routier :

1- La dégradation qu’un véhicule cause aux routes est égale à la quatrième puissance de la charge à l’essieu, ce qui signifie qu’un camion endommage la chaussée des milliers de fois plus qu’une automobile de tourisme.

2- Le camionnage, par ses hydrocarbures, ses gaz d’échappement et ses particules fines, pollue l’air mais aussi le sol et l’ eau.

3- Le transport routier blesse ou tue d’innombrables personnes.

Les déchets constituent le tiers des matériaux transportés en France (Rapport ADEME été 1997). C’est sans doute pourquoi la loi du 13/07/92 se donne pour second objectif  de « limiter les transports de déchets en distance et en volume ».

Or pour rentabiliser le gros équipement onéreux qu’est l’incinérateur biterrois, on y brûle non seulement  les boues et  graisses  de Béziers  mais aussi celles de 16 autres  communes  qu’il faut aller chercher au loin et transporter jusqu’à Béziers. De plus l’incinérateur ne peut fonctionner sans se faire livrer de très loin  les réactifs (bicarbonate, charbon actif, « urée » et chaux) qui lui sont nécessaires. Il faut aussi pendant les longs « arrêts froids » de l’usine transporter (jusqu’où?) les  boues  qu’on additionne de  chaux faute de pouvoir les brûler. Les REFIB (résidus d’épuration des fumées) sont enfouis  à Bellegarde (Gard). Quant aux cendres, si elles sont actuellement enfouies elles aussi à Bellegarde, on les a pendant une longue période transportées en Allemagne avec l’espoir de les valoriser  dans la fabrication d’un mortier « souple ».

En conclusion, par rapport à la déshydratation  sur place et au compostage dans la commune de Béziers puis à l’épandage local (notamment sur les espaces verts municipaux) l’incinération allonge et multiplie considérablement les transports routiers au mépris de la loi.

 Epuisement des ressources naturelles

Les concepts de développement durable et d’économie circulaire font désormais partie du droit français.  Ces concepts exigent tous deux le recyclage intégral de tous nos déchets et excluent l’incinération qui transforme des matières premières de plus en plus rares et précieuses  en fumées définitivement inutilisables. L’incinération contribue cyniquement à l’épuisement des ressources naturelles. La MRAe ne relève pas cette atteinte à l’environnement.

L’incinération multiplie la quantité des déchets.

Sans oxygène aucun feu n’est possible car une combustion n’est rien d’autre qu’une oxydation c-à-d une réaction chimique au cours de laquelle  un combustible quelconque se combine avec de l’oxygène pour former des oxydes. Le carbone contenu dans les déchets, en brûlant, devient de l’oxyde de carbone (CO2) le soufre devient oxyde de soufre (SOx) l’azote devient oxyde d’azote (NOx) etc. La cendre est la partie du combustible qui n’a pu s’oxyder. Certains matériaux (ferraille, cailloux, verre…) rebelles  à l’oxydation par le feu,  sortent de l’incinérateur sans avoir été altérés.

Un incinérateur, pour consommer de l’oxygène, est obligé d’employer une grande quantité d’air. L’atmosphère ne contient en effet que 21% d’oxygène. Le reste  est presque uniquement de l’azote. En d’autres termes l’atmosphère terrestre contient environ un cinquième d’oxygène et   quatre cinquièmes d’azote. Pour brûler (c-à-d pour oxyder ) entièrement une tonne de déchets ménagers (ou de boues et graisses d’assainissement ) il faut donc  arithmétiquement 4 à 5 tonnes d’air. Mais  un incinérateur qui n’emploierait que cette quantité d’air produirait beaucoup d’imbrûlés. En effet l’azote atmosphérique, au lieu de rester en dehors de la combustion, s’oxyde  lui aussi, diminuant de ce fait la  quantité d’oxygène disponible pour les déchets. Cette oxydation de l’azote atmosphérique s’observe dans toutes les combustions. Par exemple l’essence  des moteurs  d’ autos et de camions est un hydrocarbure (mélange d’hydrogène et de carbone) qui ne contient aucun azote. Et pourtant, les gaz d’échappement de ces véhicules contiennent du dioxyde d’azote (N02). C’est pourquoi les incinérateurs de déchets fonctionnent toujours avec un excès d’air d’environ 80 % par rapport à la théorie. La réglementation va même plus loin : pour calculer les taux de polluants dans les fumées d’incinération, elle se fonde sur un excès d’air de 110 %.

En pratique, un incinérateur, pour brûler une tonne de déchets, consomme environ 6 tonnes d’air. Cet air se pollue au cours de la combustion et sort par la cheminée sous forme de fumée toxique. C’ est le principal déchet de l’incinération. Puisqu’une tonne de déchets produit environ  6 tonnes de fumée, l’incinération, loin de réduire la quantité des déchets, la multiplie par 6. Mais ce n’est pas tout :

La réglementation exige que les fumées, en raison de leur toxicité,  soient traitées avant d’être évacuées par la cheminée. Pour ce traitement on utilise divers réactifs. Ainsi l’incinérateur biterrois de boues et graisses  utilise bicarbonate,  charbon actif et ammoniac  en grosses quantités.

Tous ces réactifs incorporent les polluants qu’ils retirent des fumées, deviennent donc déchets toxiques et s’ajoutent aux fumées. Au total un incinérateur, pour brûler une tonne de déchets, produit environ 7 tonnes de déchets. Or les lois sur les déchets se donnent toutes pour premier objectif de prévenir, d’éviter, de réduire la production de déchets. Parce qu’elle va à l’encontre de cet objectif légal l’incinération devrait être purement et simplement interdite.

 L’incinération aggrave la toxicité des déchets

A partir de déchets  peu ou pas toxiques, l’incinération génère d’innombrables polluants qui contaminent l’air, le sol et les eaux. La combustion est en effet une réaction chimique au cours de laquelle des molécules se décomposent pour former d’autres molécules, différentes des premières.  Les boues et graisses  d’assainissement contiennent des substances  très diverses et leur recombinaison au hasard dans un incinérateur donne naissance à des  composés chimiques très divers. Beaucoup d’entre eux sont très toxiques, comme les organochlorés et, parmi eux, les furanes et dioxines. Les dioxines sont de redoutables dérégulateurs de l’organisme. Très solubles dans les matières grasses (viande, lait, etc), chimiquement très stables et nocives même à faible dose, elles s’accumulent dans la chaîne alimentaire au sommet de laquelle se trouve l’homme. L’incinération de déchets est la principale source des dioxines qui empoisonnent notre environnement. 

L’incinérateur biterrois de boues et graisses se contente pour toute dépollution, de filtrer les poussières et les dioxines, de désacidifier les fumées et de désodoriser les rejets gazeux. En quoi cela empêche-t-il l’émission de gaz toxiques dans l’environnement?  Comment empêcher la formation de molécules nocives très variées pendant la phase de refroidissement et de condensation des gaz APRES le traitement ? Or l’arrêté préfectoral autorisant l’incinérateur biterrois ignore complètement ces recombinaisons comme il ferme les yeux sur  les effets cocktails susceptibles de se produire dans la cheminée et après expulsion dans l’atmosphère.

Sur les innombrables  molécules recensées dans les fumées d’incinérateurs, une  douzaine seulement est soumise à des limites d’émission  et à des contrôles réglementaires.

En outre la composition chimique des boues et graisses d’assainissement n’est pas analysée  avant incinération. Leur combustion équivaut donc à brûler une matière inconnue. On déclenche ainsi des réactions chimiques inattendues et incontrôlables. Les pires polluants peuvent ainsi se former et s’échapper de l’usine. L’incinérateur (aujourd’hui démoli) de Lamalou, près de Béziers et celui de Toulouse Le Mirail, à la suite de réactions chimiques imprévisibles, ont plusieurs fois explosé. Si l’incinérateur biterrois explose, c’est toute la station d’épuration voisine qui sera endommagée ou détruite. Or on vient d’y investir plus de 27 millions d’euros HT. Et pendant les travaux de reconstruction de la station d’épuration il faudra jeter à l’Orb ( unique ressource en eau potable de nombreuses communes )  sans épuration le contenu des égouts. . C’est irresponsable.

La très grande majorité des boues d’assainissement dans le département de l’Hérault et ailleurs sont épandues, avec autorisation préfectorale, sur des terres cultivées. Dans un passé récent, les boues et graisses de la station d’épuration biterroise ont été elles aussi épandues comme matière fertilisante. C’est la reconnaissance officielle qu’elles sont peu dangereuses. Mais au cours de l’ incinération ces boues et graisses produisent des REFIB (résidus d’épuration des fumées) si toxiques qu’on est contraint de les enfouir dans une  décharge pour déchets industriels spéciaux c-à-d les déchets les plus dangereux de l’industrie. On reconnaît ainsi officiellement que l’incinération fabrique des déchets très dangereux qui n’existaient pas dans les boues et graisses avant l’incinération.

Tout cela est parfaitement incompatible avec le droit en vigueur qui se donne pour premier objectif de prévenir ou réduire la quantité et la nocivité des déchets. Parce qu’ils aggravent cette nocivité, les incinérateurs devraient être interdits.

On nous objectera peut-être que nos observations ci-dessus sont purement spéculatives. Pour convaincre même les plus incrédules notre association a demandé plusieurs fois pendant les réunions de la commissions de suivi de site  et par courriers postaux adressés à la communauté d’agglomération qu’un laboratoire indépendant soit chargé de dresser la liste complète des molécules contenues dans les fumées de l’incinérateur biterrois.  Cette demande n’a été acceptée ni par la préfecture ni par la communauté d’agglomération.  Puisqu’elles  ne veulent pas savoir ce que contiennent les fumées de l’incinérateur, comment la préfecture et l’agglo peuvent-elles prétendre que ces fumées sont inoffensives ? La loi sur l’air du 30/12/96  dans son article premier reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. La population biterroise a donc  le droit de savoir quel air l’incinérateur  lui fait respirer. Mais ce droit ne lui est reconnu ni par l’exploitant de l’incinérateur ni par la préfecture. La MRAe n’en est pas choquée.

 Si on ne les brûle pas, que faire des boues et graisses biterroises ?

Riche en excréments et en urine, le contenu des égouts, comme le fumier des étables, a vocation à fertiliser les sols cultivés. Encore faut-il que ce fertilisant ne contienne rien de polluant pour les sols et les cultures.

L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a publié un rapport intitulé « Qualité des boues recyclées des stations d’épuration urbaines : évolution de 2000 à 2014 ». Dans ce rapport on  lit que :

1- Au sortir des stations d’épuration les boues sont  le plus souvent valorisées comme fertilisant sur des sols cultivés .

2- 98,5%  des STEP (stations d’épuration) ont produit, en continu, des boues de qualité conforme à l’arrêté du 08/01/98.

3- 70% des collectivités ont produit …des boues de qualité suffisante …pour fabriquer du compost normé, soit d’une qualité 3 à 8 fois supérieure à l’arrêté de 1998.

Remarque de  notre association : pourquoi Béziers et sa STEP font-elles partie de la petite minorité qui produit des boues de mauvaise qualité ?

4- Entre 2.000 et 2.014 la quantité des polluants métalliques dans les boues de la zone Rhône Méditerranée Corse a beaucoup reculé : cadmium – 10%, chrome – 22%, plomb – 44, 7 %, mercure – 48%, etc.

            Remarque de  notre association : L’agglo assure qu’elle a renoncé à épandre  les boues biterroises  comme fertilisant à cause des 5 polluants qu’elles contiennent (arsenic, cadmium, plomb, nickel et mercure). Ce ne sont pas les habitations qui jettent arsenic et  métaux lourds à l’égout. Seules certaines entreprises produisent ce genre de  déchets. Pourquoi l’agglo Béziers Méditerranée, légalement chargée de la police des égouts, ne met-elle pas fin au déversement par ces entreprises de ces polluants dans le réseau d’égout ?

Nous avons découvert au contraire que l’agglo, par arrêtés et par conventions, autorise de nombreux industriels à jeter à l’égout leurs déchets liquides. Même GAZECHIM, usine chimique sise dans la zone industrielle du Capiscol  et classée Seveso seuil haut (donc officiellement très dangereuse), et même l’usine Metallic Sud Industrie (également installée au Capiscol) qui utilise des métaux lourds et en rejette dans ses déchets,  ont obtenu des autorisations de déversement à l’égout. Et cela alors que les entreprises n’ont pas le droit d’utiliser le réseau d’égout et doivent légalement traiter elles-mêmes les résidus (qu’ils soient solides, liquides ou gazeux) de leur activité industrielle.

Ainsi, parce que l’agglo permet à des industriels de polluer les égouts, les boues et l’Orb nous devrions accepter qu’en brûlant les boues  l’agglo pollue aussi l’air que nous respirons tous?

Le rapport de l’agence de l’eau  conclut que les boues recyclées dans la zone Rhône Méditerranée Corse « sont d’une qualité très satisfaisante et continuent à s’améliorer ». C’est pourquoi entre 2009 et 2014 la part des boues utilisées pour la fertilisation agricole  est passée de 56% à 63%. Pour progresser dans cette voie, l’agence de l’eau recommande de renforcer les investigations sur l’origine des pollutions observées dans les égouts et invite à orienter ces investigations  vers les activités industrielles.  Qu’attend l’agglo pour suivre ce conseil si salutaire? 

 

Un enjeu gravissime : l’eau potable

La station d’épuration biterroise chargée d’épurer le contenu des égouts  est une installation biotechnologique qui utilise des microbes.  Ces microbes  dévorent et éliminent ainsi les polluants organiques qui sont pour eux des aliments  mais n’ont  aucun appétit pour les métaux lourds et autres polluants minéraux d’origine industrielle. Ceux-ci traversent donc les installations et passent dans les boues ou dans les eaux « épurées » déversées dans le fleuve Orb. Or ce cours d’eau est la seule ressource   en eau potable de Béziers et de nombreuses autres communes . Autoriser des déversements industriels à l’égout c’est  polluer le cours d’eau qui alimente nos robinets.  Un crime contre la santé publique.

 L’iceberg des déchets

On devrait jeter à l’égout uniquement ce que les stations d’épuration sont capables de traiter. Le tout à l’égout est donc dépassé. Le tri sélectif a été généralisé  pour les ordures ménagères mais pas pour les rejets à l’égout. Or ces rejets sont beaucoup plus massifs  que les ordures ménagères. Dans l’iceberg des déchets nous ne voyons que la partie émergée (les poubelles) et ne voulons pas voir la partie immergée (les égouts).   Il faut sortir de ce périlleux aveuglement.

Robert CLAVIJO
comité biterrois du MNLE (Mouvement national de lutte pour l’environnement)




EXTENSION MODERNISATION ET INCINERATION DES BOUES DE MAERA

CONCERTATION PREALABLE DU 7 MARS 2023 À LATTES

par Jacky Chanton, citoyen de Lattes, vice-Président de l’ODAM

Avant de commencer la présentation j’ai émis quelques observations auprès du Maire de Lattes, en espérant, dans le cadre de l’intérêt général et dans l’intérêt des habitants de Lattes et de notre Commune, qu’il allait refuser ce très mauvais projet (extension/modernisation de Maera + Incinération des boues sur ce site). Sa réponse a été NON, il reste favorable ce projet.
Dans ce cas, s’i venait à être accepté, je pourrais devenir le meilleurs opposant aux décisions de Montpellier Métropole et de celles du Maire de Lattes. Il est à noter qu’une très large majorité des habitants de Lattes, mais aussi chacune des associations environnementales de Montpellier Métropole qui se sont exprimées lors de l’enquête publique sur l’extension/modernisation de la station d’épuration MAERA, ont dit NON à son extension sur ce lieu (ou elles la regrettent).
En fin de présentation et après quelques questions de l’auditoire, j’ai confirmé l’absurdité de l’extension de MAERA qui ne répond ni à l’intérêt général, ni à l’adaptation aux dérèglements climatiques.
Il est évident qu’avec le projet présenté, on prend, une fois encore, notre commune pour la « POUBELLE DE MONTPELLIER METROPOLE ». Des élus qui font chez les autres ce qu’ils n’accepteraient pas de faire sur leurs territoires !?…
À prendre en compte également que Montpellier Métropole a fait connecter des villes (même hors Métropole) à MAERA alors qu’elle avait connaissance que son bon fonctionnement était limité, qu’il y avait des retards dans son actualisation/modernisation et des problématiques techniques avec la non maitrise du pluvial en particulier pendant les périodes de pluies intenses avec des « by-pass » de pollutions directement vers le Lez par les eaux non traitées.
Moi qui ai effectué toute ma carrière professionnelle dans le privé, si j’avais pris une telle décision, j’aurais été probablement licencié.
Une fois la réunion terminée, j’ai eu, à nouveau, un bref entretien avec le Maire de Lattes. Je lui ai communiqué une autre vision globale pour l’avenir de MAERA, plus logique, plus écologique, qui répond à une adaptation aux dérèglements climatiques et à l’intérêt général. J’ai ressenti que cette vision l’interpelait, même s’il me trouvait des raisonnements d’acceptabilité défavorables ?
Quant au projet du traitement des boues sur le site de la Céreirède, je le perçois comme une indécence environnementale et un manque de respect vis-à-vis des habitants de Lattes Centre puisqu’il est possible de faire autrement, comment :

  • réduire le nombre des villes qui sont raccordées à MAERA aux villes de Montpellier et uniquement celles qui sont en aval,
  • de créer deux stations d’épurations « ou plus selon les besoins) », l’une au nord Est de Montpellier, l’autre au Nord-Ouest, et chacune avec une capacité de 50 000 EH « Équivalent Habitant », extensible à 100 000 EH avec recyclage et réutilisation des eaux recyclées, là où le besoin en eau existe afin d’alimenter les sols et recharger la nappe phréatique,
  •  de créer une plateforme centralisée (hors Lattes) pour le traitement des boues « par compostage ou valorisation thermique en fonction d’un choix « coût/bénéfice »,
  • de créer une conduite permettant un transfert direct, sans manutention, ni transport des boues des stations directement vers la plateforme de traitement.

Il était également possible de poser des questions ou transmettre des commentaires au personnel de Montpellier Métropole, Eau Assainissement. J’en ai profité pour leur communiquer ma vision et poser des questions dont je n’avais pas pu obtenir au cours de l’enquête publique sur l’extension modernisation de MAERA par les commissaires enquêteurs ni de la direction eau assainissement, à savoir : « Comment sont traitées les lixiviats du THÔT (ancienne décharge de déchets ménagers à ciel ouvert) ainsi que les traitements des perméats qui sont acheminés par camions citernes à MAERA après les pré-traitements des lixiviats qui sont effectués à l’ISDND de Castries ? par ailleurs, est-ce qu’une recherche de polluants est effectuée sur les perméats avant l’envoie ou à la réception à MAERA ?. Mais aussi, existe-t-il des recherches ou un pré-traitement des PFAS (polluants éternels, très dangereux pour la santé humaine et dont les sites de la Mosson et du Lez y sont parmi des cinq les plus élevés de l’hérault) ?

DIAPORAMA : vues de la conférence-ateliers

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Plan national de résorption des décharges littorales …

PLAN NATIONAL DE RÉSORPTION DES DÉCHARGES LITTORALES PRÉSENTANT DES RISQUES DE RELARGAGE DE DÉCHETS EN MER

https://www.ecologie.gouv.fr/berangere-abba-presente-au-havre-plan-national-resorption-des-decharges-littorales-vendredi-18

Liste des décharges littorales à risques de relargage de déchets en mer soumises aux aléas érosion et/ou submersion marin : Dossier de presse :

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2022.02.18_DP-Decharge-littoral.pdf

 La résorption de l’ancienne décharge du THOT, située sur la commune de Lattes, dépend toujours du bon vouloir de Montpellier Métropole…, et malgré cela :

Bien qu’il y ait une opportunité à saisir suite au dispositif d’accompagnement financier de l’État, pourquoi le site du THOT EST-IL TOUJOURS OUBLIE ?

Comment ne pas dénoncer le fait que l’on s’est moqué des citoyens pendant plus de 40 ans lorsque cette décharge était opérationnelle et que ça continue encore aujourd’hui, en particulier pour les habitants de Lattes et Villeneuve-lès-Maguelone car leurs territoires sont directement impactés ?

Les habitants et associations de ces villes se sont pourtant mobilisés afin de dénoncer sa gestion catastrophique, voire irresponsable de cette ancienne décharge, mais sans être écoutés.

Depuis 2008 les habitants et/ou associations ne sont plus autorisés de s’occuper de ce qui les regarde pour le suivi de sa réhabilitation puisque la CSS (Commission de Suivi de Site) a été supprimée.

Malgré le courrier adressé au Préfet de l’Hérault le 15 Juin 2020, signé ou cosigné par 10 associations environnementales afin de la rétablir et malgré deux relances (4 Décembre 2020 et 15 Septembre 021) destinées au Préfet, nous n’avons reçu aucune réponse à nos requêtes (La préfecture ayant fait suivre nos courriers à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement-Unité Départementale de l’Hérault « DREAL-UD34 » pour instruction) … On peut supposer quelles sont toujours en cours d’instruction ?…

LE PARADOXE :

Questionnée par une association représentative de notre Région, il a été demandé à la DDTM34 pourquoi la décharge du Thôt n’était pas dans la liste, voilà sa réponse :

« C’est parce qu’un des critères du plan est une distance de 100 mètres du trait de côte, ce qui n’est pas le cas de la décharge du Thôt qui est au ras des étangs ».

Alors que la DDTM34 n’a pas documenté la Préfecture depuis plus d’un an suite à nos courriers, cette réponse est, à la fois, INADMISSIBLE et INCOHERENTE si l’on tient compte du lieu, des négligences de gestion, de la superficie, de la nature des déchets stockés et de la dangerosité de cette ancienne décharge et sa proximité avec l’étang de l’Arnel et de la Méditerranée.

ET POURTANT, voici ce que dit la loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral du 25 août 2022 :

Elle concerne plus de 1 200 communes riveraines des mers et océans, des étangs salés, mais aussi des plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, d’estuaires ou de deltas. Face à la pression urbaine, aux phénomènes d’érosion ou de submersion marine subis par ces territoires, elle tente de concilier préservation et développement du littoral.

A noter que plusieurs des 55 décharges déjà recensées sont beaucoup moins dangereuses que les relargages toxiques vers l’étang de l’Arnel via la Méditerranée, les cours d’eaux de proximité et de la zone humide « Natura 2000 » par le site du Thôt.

J’ai suivi les aberrations de la gestion opaque, voire irresponsable du site du Thôt depuis 1971 à ce jour. Compte tenu du volume important et nocif des déchets stockés sur ce lieu (zone humide « Natura 2000 » à proximité de trois cours d’eau et de l’étangs de Arnel), je considère qu’elle doit faire partie des décharges de déchets ménagers des plus polluées de France et des plus dangereuses sur le plan environnemental.

L’ancienne décharge à ciel ouvert du Thôt est située en plein marais en zone sensible (altitude entre -0 et 1 mètre), ou il a été déposé des déchets dangereux qui présentent un danger spécifique pour l’homme et l’environnement. On y constate des dépôts dès 1965 malgré son officialisation en 1967, jusqu’à son arrêt en 2006, sans aucune sécurité d’étanchéité membranaire en fond de site permettant de capter les lixiviats.

Il a été stocké sur cette décharge de 52 hectares sur 32 mètres de hauteur (alors que sa hauteur ne devait pas dépasser 2,50 mètres) une quantité extrêmement importante de produits très toxiques et microbiologiques et une formation très volumineuse de lixiviats. Faits aggravants, elle est située sur une zone inondable et très proche de trois cours d’eaux, la Mosson, le Rieucoulon et le Lantissargues).  Elle se trouve également sur une zone humide d’un site classé « Natura 2000 », à proximité de l’étang de l’Arnel qui peut ou pourrait éventuellement recevoir des transferts d’eau contenant des toxicités chimiques en provenance de ce site (instabilité de la décharge et avec son affaissement sous le poids de la masse des dépôts et/ou transfert par la rivière Mosson lors d’une inondation du Rieucoulon, du Lantissargues ou de la Mosson).

Avec l’évolution des effets des dérèglements climatiques, elle est également sous la menace d’une élévation du niveau marin et des étangs permettant un impact direct sur le pied de cette ancienne décharge, surtout lorsqu’il y a concomitance avec une crue en amont (par la Mosson, le Rieucoulon, ou le Lantissargues, ce fut le cas en 2002 puisque le pied de la décharge était sous les eaux avec la noyade de plusieurs animaux de la SPA qui se trouvait alors sur ce site.

Devons-nous laisser aux générations futures cette “bombe environnementale à retardement” ?

Les enjeux de santé, ne sont-ils pas liés à notre environnement pour notre présent et notre futur ?

Le sol est une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle humaine. Il est menacé par l’érosion, la contamination, la baisse de la biodiversité, le tassement, la salinisation, l’artificialisation, les inondations…

OUI, la décharge du THOT située à Lattes doit impérativement être prise en compte pour la sécurité environnementale dans les meilleurs délais.

Survol du littoral de Palavas

Lattes le 29 Novembre 2022
Jacky Chanton
ODAM : (Observatoire indépendant des déchets, de l’environnement et de la santé de Montpellier-Métropole)




Lutte contre les risques de pollution en mer

LA DECHARGE DU THÔT NON PRISE EN COMPTE ET AUCUNE ACTION POSITIVE DE MONTPELLIER METROPOLE OU DE LA DDTM34 (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement-Unité Départementale de l’Hérault « DREAL-UD34 ») POUR SAISIR CETTE OPPORTUNITE.

Le Ministère de la Transition écologique, conscient de l’urgence à intervenir sur les sites fortement exposés aux risques de submersion marine et d’érosion du trait de côte, s’engage aujourd’hui dans un programme décennal complet de résorption de ces décharges littorales.

Notre littoral à Palavas