Une urbanisation saurélienne à Lattes

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Hier jeudi 28 juin 2018, la salle de réunion de l’Hôtel du Méjean était pleine à craquer. Un élu local, Jean-Noël Fourcade (opposition), un Président d’association « Ensemble aimons Lattes » et un représentant de l’association « Non au béton » ont exposé aux nombreux assistants les projets pharaoniques du Président de Montpellier-Métropole dans le cadre du SCOT et du PLU. J’y étais et j’ai écouté la plainte des habitants présents contre le projet pharaonique de PLU imposé par la Métropole à une commune déjà menacée par des inondations (côté mer et côté terre).

L’ODAM, membre du CIDES34, défend aussi l’environnement de Montpellier-Métropole. On nous annonce une augmentation de population de 450.000 actuellemet à 550.000  soit 5.000 habitants/an. Il faut donc loger cette population attirée par notre soleil et promise à une pénurie d’eau potable et à un étouffement sous les déchets ménagers ! Que diable : il faut pouvoir taxer les futures réalisations et tant pis si on imperméabilise les sols et si la montée des eaux marines envahira un jour le bas des futurs immeubles : il faudrait densifier  et prévoir de la mixité sociale ! Sans concertation effective de la populations !

Un appel est lancé à chaque quartier pour qu’il s’organise en vue de se défendre !  Non au béton !

Le projet des Hauts-de-Lattes mobilise une forte opposition de la population. D’après le SCOT, Lattes fait partie de la zone où l’urbanisation va être sur le modèle « Densification » (Coeur de Métropole).

Nous reviendrons sur ce projet en détail. Il montre que, comme le dit la fable, la grenouille montpelliéraine veut se faire plus grosse que le boeuf. L’ancien adjoint à l’urbanisme de Madame Héléne Mandrous, M. Philippe Saurel, veut couvrir la zone sud de la métropole de béton et d’asphalte. Ne le laissons pas faire.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le quartier Cambacérès-La Mogère

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Conférence de Presse du 2 avril 2019 (La Carmagnole 10 rue Haguenot, Montpellier)

Cette conférence de presse a eu lieu comme suite à la lettre envoyée à Monsieur Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier-Métropole par une dizaine d’associations citoyennes. Le propos était la demande d’une consultation citoyenne au sujet de l’aménagement du site « Cambacérès » (où se situe la nouvelle gare SNCF « Sud-de-France »). Voyez le site de Midi-Libre qui rend compte de l’invitation faite à Monsieur Saurel le 2 avril 2019. La conférence de presse a vainement attendu la venue de Monsieur Saurel, comme le collectif associatif a attendu en vain la réponse de ce monsieur.

M. Philippe Saurel tout heureux

Il s’agit essentiellement d’interpeller nos édiles et leur chef sur le projet d’engagement de 850 M€ de dépenses sur le site quasiment désert de quartier d’affaires centré sur la nouvelle gare TGV, une gare mise en service et pas encore inaugurée. Les différents stades de football de Montpellier ont tous (ou presque) connu des avatars. Celui du site de Richter était en zone inondable : il a été inondé et sur son emplacement a été construit une des facultés de Montpellier. Celui de « La Mosson » (ex La Paillade) est aussi en zone inondable (capacité 33.000 places, coût estimé 150 M€ financé par un montage public-privé avec l’entreprise Nicolin). Il est proposé de le démolir et de le remplacer par celui du futur quartier « Cambacérès-La Mogère ». Il porterait le nom de « Louis Nicolin ». Un hic : la zone est aussi classée inondable, comme le site de la gare. Un petit ruisseau, le « Négue cats », un filet d’eau, peut devenir en épisodes cévenols un redoutable torrent dévalant vers Pérols-Lattes.

Inondations en 2015 à Montpellier

Ce projet n’a jamais figuré dans le programme du candidat Saurel. Le collectif demande une consultation populaire, un référendum d’initiative populaire. Il met en avant l’impact sur des terres arable situées à l’entour et sur l’impeméabilisation des sols aggravant les risques d’inondations. Il n’y a pas encore d’infrastructures de transport et l’éloignement du centre historique de Montpellier. Il met également en avant l’existence d’une étude qui a coûté 10 M€ en vue de la construction du stade : cette étude est actuellement « sous le coude ».

Le collectif met également en avant le fait que le site de la Mosson est aménageable, la rivière éponyme pouvant être recalibrée, ce qui aurait pour conséquences de mettre le quartier et les habitations à l’aval en sécurité vis-à-vis des risques d’inondation et coûterait nettement moins cher. De surcroît, le stad est desservi par deux lignes de tram existantes.

Afin d’honorer la mémoire de Louis Nicolin, il est toujours possible de renommer le stade actuel de La Mosson après sa rénovation. Croit-on vraiment honorer la mémoire du grand Cambacérès en donnant son nom à un lieu désert et paume, synonyme de gabegie ?

Une pétition va être lancée.

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Montpellier : des associations demandent un référendum local

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Montpellier : des associations demandent un référendum local sur la question du futur stade

Midi-Libre : Publié le 01/04/2019 à 16:07 / Modifié le 01/04/2019 à 16:07. Cliquez sur ce lien pour lire l’article de Midi-Libre.

 Vingt associations avaient adressé, le 27 février, un courrier “resté sans réponse” portant sur les dépenses publiques qui seront engagées pour la construction du nouveau stade à Montpellier, et pour le raccordement du tramway à la gare de Montpellier Sud de France.

Dans ce courrier, les associations demandaient à Philippe Saurel, Président de la Métropole, de soumettre par référendum local à la population de la métropole la décision de réaliser ou non ces projets, ces derniers “ne figurant pas sur son programme lors des dernières municipales”.

 “Ce stade répond-il à l’intérêt général ?”

Les associations signataires invitent donc le Président de la Métropole à répondre aux questions qu’elles se posent, ce mardi 2 avril à 11 h à La Carmagnole, au 10 rue Haguenot.

  •  Quel montage financier pour la réalisation du futur stade ?
  • Ce complexe sportif avec boutiques, restaurants, hôtels, salle de spectacle et logements est-il nécessaire ?
  • La situation géographique de ce stade est-elle acceptable ?
  • Quelle superficie de terre arable va être sacrifiée ?
  • Quelle quantité de béton et de bitume devra être déversée ?
  • Ce stade répond-il à l’intérêt général ?
  • Que devient le stade de « La Paillade-Mosson » ?
  • La construction d’un stade décidée sans consultation ni débat est-elle envisageable?
  • Le collectif se dit prêt “à préparer le référendum, notamment lors de la phase nécessaire de débat”. Qui ne tente rien…

 Les associations signataires : Alternatiba Montpellier, AMIES , APPEL , Attac Montpellier, Brasserie des Idées. Cabanes du Salaison, Eau Secours 34, Figuerolles En Friche, FNAUT Montpellier, Fondation Patrick Geddes, Football du Peuple, Gardiens de la Gardiole,I-Boycott, La Carmagnole, La Cimade, Maguelone Gardiole, Mediterranée durable, ODAM, Projet Citoyen 34, Riverains de Garosud , Tempo Si.

 

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Conférence de presse du 2 avril 2019 à La Carmagnole

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La Carmagnole, 10 rue Haguenot (Montpellier)

 Cette conférence de presse a eu lieu comme suite à la lettre envoyée à Monsieur Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier-Métropole par une dizaine d’associations citoyennes. Le propos était la demande d’une consultation citoyenne au sujet de l’aménagement du site « Cambacérès » (où se situe la nouvelle gare SNCF « Sud-de-France »). Voyez notre blog et le site de Midi-Libre qui rend compte de l’invitation faite à Monsieur Saurel le 2 avril 2019. La conférence de presse a vainement attendu la venue de Monsieur Saurel, comme le collectif associatif et les journalistes ont attendu, en vain, la réponse de ce monsieur. Les associations ont donné leur version des faits. 

L’ODAM était parmi les associations présentes.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le MOCO

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« Le MoCo, Montpellier contemporain, futur centre d’art de la Métropole, ouvrira ses portes en juin 2019. » C’est ainsi que le Magazine d’Information de la Métropole « MMag » (n° 27 de mai 2017 n° 27, page 4) présente un nouveau projet que nous classons dans les GPI (Grands Projets Inutiles). MMag est dithyrambique, lisez plutôt « Institut unique en son genre en France, le MoCo est en rupture avec les modèles existants de centres d’art » selon M. Nicolas Bourriaud, directeur de « La Panacée » et par intérim du MoCo. Un EPCC (établissement public de Coopération Culturelle) qui sera localisé dans l’hôtel Montcalm, bâtiment de Montpellier en cours de réhabilitation. Ça y est, vous avez saisi ? Une dépense de 22,5 Millions d’€uros engagés pour le MoCo, pour une surface de 2.300 M2 utilse exploitables et 3.150 M2 de surface exploitable. Cela nous donne 9 780 € le M2 utile ! Une paille ! Rien, un petit rien. Les millions d’€uros valsent. La Cour régionale des comptes aura du travail bientôt et nos impôts locaux  seront bien défendus.

Montpellier-Métropole sait faire de la Culture et aux grands mots, les grands remèdes ! Nous citons : « Un travail de réenchantement de l’Hôtel Montcalm grâce à l’action dartistes qui transforment ses trois principales parties. ». Le début des travaux est prévu dans un an, soit en mai 2018. Nous attendons.

En attendant, nous notons une phonétique fâcheuse entre MoCo et le film Pepe le Moko ! Vous connaissez ? Un film contemporain du 20e siècle (sorti en 1937) qui raconte une histoire d’amour et de truands qui se passe à la Casbah d’Alger ! Tiens, tiens ! ? On ne quitte pas l’Algérie ? Le projet de Musée de l’Algérie française, abandonné, devait se tenir dans ce bâtiment qui a fait l’objet d’un inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1944. Un casse-tête à résoudre pour l’architecte. Nous luis conseillons le panacée, un remède contre toutes les maladies, une thériaque ! Il aura des maux de tête ? Comme notre Maire et Président de MMM. Avec la suppression de la Taxe d’Habitation, l’avoine risque de se faire rare dans l’écurie et, alors, les chevaux se battent ! Gageons que son nouvel ami, Président de la France et ancien des marcheurs lui trouvera les financements pour mener ce projet à bien. A moins que cet article de MMag ne soit qu’un papier de plus qui n’était destiné qu’à fournir une page de plus pour remplir un magazine. En tout cas, l’évênement n’a pas fait grand bruit dans la presse locale. Par contre, un tollé s’est élevé contre la suppression du Musée de l’histoire de France en Algérie (MHFA).

Vous savez sans doute que chez les « Pieds Noirs », il y a de nombreux descendants d’espagnols qui pratiquent encore cette langue. En espagnol, « el moco » désigne une sécrétion nasale pas très ragoûtante, la morve ! Est-ce là que veulent les promoteurs du « MoCo-Montpellier Contemporain » ? Nous avons Amétyst, Castries, Ocréal ! Nous aurons Pépé le MoCo ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Halte au béton


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Un seul mot : Halte au béton !
Vous avez compris que nous sommes contre l’urbanisation à outrance.
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Evolution de l’ODAM

L’ODAM évolue vers l’OiDEAM. Le nouveau sigle qui sera soumis à une prochaine Assemblée générale (en préparation), intègre deux concepts :

  • le i de l’Indépendance, affirmant que nous ne sommes au service  exclusifs des citoyens et de nos adhérents, de personne d’autre que de l’intérêt général ;
  • le E d’Environnement, pour nous affirmer dans la globalité des problèmes qui se posent à notre territoire : l’agglomération, la communauté de communes de Montpellier dont on nous affirme qu’elle évoluer vers Montpellier-Métropole ;
  • une abeille butineuse car symbole de la nature menaçée. ;
  • un liseré vert encadrant le tout, rappelant discrètement notre engagement écologique-apolitique.

Une croissance démographique artificiellement provoquée et entretenue entraîne une bétonnisation de tous les terrains disponibles, une bulle immobilière qui grossit, grossit ! Du béton, de l’asphalte, dans des zones basses, inondables : nous dénonçons le projet OZ ! Dangereux, inutile, occupant des zones inondables ! Nous luttons contre l’impeméabilisation des sols, nous dénonçons.

Nous lançons l’alerte !

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Le Lanceur d’alerte

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Conséquences de l’imperméabilisation des sols

CNSTone

La politique effrénée de bétonnisation qui s’est emparée de Montpellier-Métropole (ville et communes rattachées) a pour conséquence d’altérer ter fortement la ressource en eau de la région, impactée par :

  • à cause du réchauffement climatique, le climat méditerranéen semi-aride qui s’étend de plus en plus vers le nord et déborde maintenant  sur le plateau au-dessus de l’Ardèche, alors qu’en 1969 la limite courait sur les versants de la Cévenne ardéchoise (300 m d’alitude sur versants nord et 600 m su les versants sud),
  • la pollution des canaux, des rivières et des cours d’eau dûe aux effluents des villes et des lixiviats des décharges (pompeusement baptisées ISDND non-dangereux), des retombées aériennes des incinérateurs ou des écoulements cévenols des terrils de mines abandonnées, etc.

A cela vient s’ajouter le fait que les eaux ne s’infiltrent plus là où on a recouvert les sols par du béton (bâtiments) ou des parkings et routes asphaltés. Ce sont les milieux artificialisés au maximum. L’eau ruisselle mais ne s’infiltre plus. Sauf dans les rares endroits où la couche articielle permet un peu d’infiltration.

Pont sur le Lez en aval de l’Hôtrl de Région

Cest un enjeu fort dans notre région ! La population du Languedoc-Roussillon, depuis 1955, a doublé (multipliée par deux) et les srufaces urbanisées ont triplé (mutlipiiées par trois). Le fait aggravant est que la population de notre ancienne région (incluse dans la région Occitanie) est localisée, concentrée le long du littoral. Cette zone est déjà très artificialisée, très imperméabilisée, très vulnérable qux inondations qui dévalent de l’aval, des bassins versants cévenols et pyrénéens. Il s’y ajoute les polluants agricoles (pesticides, herbicides.

Comment lutter contre ce fléau ?

Les collectivités territoriales sont prises de frénésie et urbanisent à tour de bras ! Les meilleures terres agricoles dont les frais de ces spéculations foncières. Nous l’avons dit dans notre contribution ODAM au PPRI de Palavas. L’eau des surfaces impeméabilisées par les villes situées à l’amont de Lattes sur le Lez contribue à l’aggravation des crues du Lez (et de quelques autres cours d’eau de moindre importance).

Les schémas directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux, dont celui de Rhône-Méditerranée (SDAGE RM) 2016-2021 est un des moyens de lutter. Un certain nombre de documents et de décisions doivent être compatibles avec le SDAGE :

  • les documents d’urbanisme,
  • les projets, les IOTA (installations, ouvrages, travaux) soumis à la loi sur l’eau.
  • les ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) susceptibles d’avoir un impact sur l’eau).
  • les aménagements de réseaux d’assainissement et pluviaux.
  • les programmes et désisions d’aides financières dans le domaine de l’eau.

Tous doivent respecter les dispositions du SDAGE qui sont impératives et précises. A vous citoyens et militants associatifs de vous mobiliser en cas de …

Dispositions du SDAGE RM 2016-2012 (selon FNE-LR)

Le SDAGE fixe un cadre général des « orientations dondamentales » (OF) elles mêmes déclinées en « dispositions ». plus concrètes :

  • OF n° 0 : lutte contre l’imperméabilisation du sol qui est une « mesure sans regret », c’est à dire intrinsèquement utile à touts points de vue (pour l’atteinte au bon état des eaux, pour l’adaptation aux changements climatiques, etc.). La doctrine est « éviter – réduire – compenser  » : elle s’applique à l’imperméabilisation des sols.
  • Disp.2-01 : à l’échelle du projet
  • Disp 4-09 : à l’échelle du SCOT et PLU.

Le SDAGE fixe une méthode à suivvre

  1. Eviter l’imperméabilisation en priorité !
  2. Réduire l’imperméabiliastion « en privilégiant » des techniques innovantes.
  3. Compenser l’imperméabilisation en incitant à dé-bétonner !

Montpellier, « le tas de pierres », est la principale commune imperméabilisée au bord du Lez (56,8 km2, un sacré impluvium)


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Le président

Raymond  GIMILIO

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OZ : Montpellier Nature environnement

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OZ-ons contester un aménagement pharaonique du sud de Montpellier ?

Enquête publique : ZAC OZ 1

Le quartier « OZ Montpellier Nature urbaine » sera le poumon pollué de l’Agglomération. Il s’agit d’une véritable imposture écologique qui entraînera des conséquences graves sur notre environnement, notre santé et notre sécurité. Actuellement nous savons que la plaine de Lattes est soumise aux inondations (bassin récepteur du Lez). Nous ne pouvons pas ignorer les effets du changement climatique avec l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de croître. Avec le passage de l’autoroute A9, cette zone est déjà la plus polluée de l’Agglomération. Avec la réalisation des travaux du doublement de l’autoroute A9 et le passage du LGV, les conséquences sur notre environnement seront encore plus importantes (Aggravation des pollutions sonores et de l’air, aggravation des inondations qui sont déjà redoutables, contraintes écologiques et risques divers pour notre littoral). Malgré toutes ces connaissances, comment peut-on OZER bâtir un tel projet sur ce site ? Comment peut-on OZER construire de l’habitat aussi près des autoroutes ? L’importance des surfaces bâties que ces réalisations entraîneront et aggraveront encore les risques d’inondations, comment peut-on OZER mettre encore plus en danger les habitants de Lattes, Pérols et Palavas ?

Lattes le : 7 Janvier 2014

Jacky CHANTON

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Collecte : le dispositif orange et gris de l’agglo

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Article rédigé le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Nous désignons sous l’appellation « dispositif orange et gris », l’ensemble des conteneurs mis en place par l’Agglomération de Montpellier en vue de la collecte du fermentescible et des ordures résiduelles, au fur et à mesure que ces informations nous parviendront et que nous verrons de plus près les dispositif élémentaires qui le composent[1].

La tâche est compliquée, il faut trier autrement comme nous l’annonce le dossier des pages 23 à 26 du mensuel de l’Agglomération « Harmonie » n° 250 d’Avril 2008 (porte-parole officiel de l’Agglo) dans son article « Une nouvelle collecte : les biodéchets ». Il y a un dispositif pour l’habitat collectif et un autre pour l’habitat individuel. Nous analysons à travers les expériences menées et les résultats obtenus depuis le 1er juillet 2008, l’annonce du journal Harmonie. Un élément est commun à tous les foyers : le bio-seau. Ce seau est une petite poubelle de cuisine de 10 litres de capacité, élégante avec son couvercle orange. Elle permet « de stocker en vrac les bio-déchets dans sa cuisine avant de les jeter dans le grand bac à couvercle orange ». Avec l’introduction du tri à la source, les déchets qui allaient autrefois vers la poubelle grise sont séparés en deux fractions :

  • la fraction fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) qui va aller dans le conteneur orange pour entrer en méthanisation directement (ou éventuellement, après déchiquetage des sacs oranges) et
  • le reste (Déchets résiduels : barquettes en alu et en plastique souillées, films plastique souillés, pots de yaourts souillés, etc) sont mis en poubelle grise, dans des sacs gris foncé qui passeront par le tri mécano-biologique (TMB) (après déchiquetage du sac, vers le TMB).

Cas de l’habitat individuel :

Les habitants des villages alentour de Montpellier ont reçu un 3e bac à déchets de 45 litres doté d’un couvercle orange dans lequel ils doivent déverser le contenu du bio-seau orange. Ce que ne dit pas Harmonie, c’est que le résultat de ce dispositif a été la réduction de la fréquence de ramassage de la poubelle grise à une fois par semaine et un passage par semaine de la poubelle orange, le samedi ou un autre jour.

Cas de l’habitat collectif [2]:

Avec le bio-seau, des sacs en plastique orange et en plastique gris ont été distribués. Le sac orange est destiné à recueillir les bio-déchets, le sac gris (ou noir) le reste. Les poubelles grises sont remplacées par des conteneurs à couvercle orange qui recevront les sacs gris et les sacs orange (pas très clair ni logique ?).

L’entrée en usine Ametyst

Le dossier nous explique que « Tous ces déchets seront collectés en porte à porte à partir de juillet et recuillis à AMETYST pour être valorisés ». Sur ce site, les sacs gris et orange seront séparés à l’aide d’une ligne de tri optique appelée système « Optibag » pour traiter d’un côté les biodéchets et de l’autre les ordures ménagères résiduelles (OMR). Mais tous connaîtront une deuxième vie grâce à la méthanisation.

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », Harmonie ne l’écrit pas mais le pense très fort dans ces lignes qui concluent l’article de sa page 26. Nous allons voir qu’il n’en est rien. La canicule qui a commencé en juillet 2008 a déglingué le système. Les 13 communes qui ont ouvert le feu et les petits collectifs du quartier de Montpellier-Villages ont eu à souffrir des mouches, des guépes, des fourmis et autre insectes indésirables autant qu’affamés, selon les dires de la presse quotidienne qui a rapporté ces faits. Photo : Un conteneur de 42 litres après ripage, abandonné devant une maison dans une rue d’une commune en septembre 2008.

Conteneur Orange souillé (intérieur)

Beurk ! Son propriétaire va devoir le passer au laveur à pression.

Où est l’erreur et que se passe-t-il maintenant ?

Selon le maire d’une commune « sinistrée », les habitants ont cessé d’utiliser le conteneur orange de 42 litres et continuent, comme avant, d’alimenter une poubelle grise, sans tri, devant le refus des services techniques de l’Agglo de fournir des sacs oranges pourtant mis à disposition des habitants des petits immeubles collectifs de Montpellier. Il y a maintenant un problème de poubelle grise. Y-aurait-il un échec manifeste de cette collecte séparative qui aurait été mal conçue ?

Nous constatons que le ripage de ces conteneurs va enlever un conteneur où la décomposition méthanique malodorante et incontrôlée a commencé, mettant en danger la santé des ouvriers ripeurs (nos techniciens de surface), avec un contenu en vrac agrémenté de mouches, guèpes, fourmis et autres insectes (en route vers l’usine, les insectes !). Egalement, la prolifération des insectes dans les communes a mis en danger la santé publique et continuera à poser des problèmes dans ces lieux.

Et le sac orange ? Régle-t-il tous les problèmes ? Faut-il le généraliser ou le refuser aux habitants des communes au prétexte que les sacs coûtent cher à la collectivité ? Notre réponse est nuancée : le sac orange régle en partie celui de l’enlèvement des bio-déchets, à condition de ne pas les garder trop longtemps dans sa cuisine sous l’évier. Les déchets étant emballés, nous espérons que les ripeurs seront mieux protégés que leurs collègues agissant en habitat individuel. Le travail des employés des co-propriètés devant laver les conteneurs sera facilité.

Il subsiste un problème redoutable : l’impact des sacs en plastique à l’entrée de l’usine de méthanisation. Le tri optique va envoyer les sacs oranges[3] fermés, noués, vers un système d’ouverture automatique (par déchirage). Ce système risque de laisser passer des bouts de sacs entraînés vers les méthaniseurs. Et là, que va-t-il arriver ? Ces sacs ne sont pas biodégradables, ne sont pas fermentescibles ! Quel impact sur les méthaniseurs ?

A suivre …


[1] Le 23 septembre 2013, une enquête du magazine « La gazette des communes » nous apprenait que ce dispositif est inutile : les biodéchets collectés séparément sont réintégrés dans les ordures ménagères résiduelles (OMR) envoyées vers le Tri-mécanobiolgique-méthanisation et que l’usine ne produit plus de compost, seulement du stabilisat d’OMR et du biogaz. A quoi sert ce dispositif ?

[2] Tout l’habitat collectif de Montpellier-Agglomération n’est pas concerné. Les grands ensemble collectifs ne trient pas. Ils produisent des déchets mélangés (OMR) qui seront acheminés vers le Tri-mécanobiologique (TMB-M).

[3] Ces sacs ont été remplacés, à une date inconnue, par des sacs en plastique bio-fragmentables qui se réduisent en fines particules de plastique qui vont perdurer dans les composts !

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Le Lanceur d’alerte

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