Bilan carbone et climat

Nouveau logo carré

799

Bilan carbone, climat et transition économique

Le changement climatique est suivi par le Groupe International d’Experts sur le Climat (GIEC), un organisme des Nations-Unies. Ce groupe est sous le double patronage de l’Organisation Mondiale Météorologique (OMM) et du Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE), comme nous pouvons le voir dans son logo ci-contre  :

Le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) fournit ne page d’explications. Cliquez sur ce lien.

Le GIEC comporte 195 membres. La fiche du MTES donne des liens pointant sur les rapports mais malheureusement, ces liens n’aboutissent pas. Un nouveau site a été mis en chantier. Cliquez sur ce lien. La partie en Français est « en construction ». Il faut se contenter de la partie « In english ». Cliquez, enfin, sur ce lien.

Le changement climatique ne date pas d’hier. Ce site lui a consacré une première fiche. Deux phénomènes se recoupent insidieusement :

  1. la variation climatique naturelle inhérente à la fin de la dernière glaciation, qui pose le problème insoluble de savoir si le réchauffement continue ou si on est entré dans une nouvelle glaciation ?
  2. le réchauffement amorcé au début de l’ère industrielle avec la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, …).

Le point 2 est mesurable, les statistiques climatiques (températures, pluies, observations météorologiques, …) sont devenues plus nombreuses et plus précises, en liaison avec l’état de la végétation naturelle.

Les causes de ce réchauffement tiennent essentiellement à la production de plus en plus forte de gaz à effet de serre (GES) :

  1. Dioxyde de carbone (CO2),
  2. Vapeur d’eau (H2O),
  3. Méthane (CH4),
  4. et autres de moindre importance.

1 – La production de Gaz a effet de serre (GES)

Les gaz à effet de serre que nous venons de citer ont pour effet de réfléchir vers le sol les rayonnements des objets réchauffés par l’énergie solaire qui traverse l’atmosphère, empêchant la planète de se refroidir.

1.1 – Le dioxyde de carbone ou CO2

Nous reprenons l’illustration du cycle du carbone extraite de Wikipedia :

Ilustration extraite de l’article wikipedia

Le dioxyde de carbone persiste au moins pendant un siècle.

1.1.1 – Les puits de carbone

Cette illustration est assez complète. Elle illustre bien les sources de GES (sauf la méthanisation des déchets, en usine et en décharges à ciel ouvert). Le cycle du carbone met en évidence les puits de carbone que constituent les sols et la végétation mais il y manque le rôle des océans (il est difficile de tout mettre dans une seule figure.

On parle de puits de carbone pour les dispositifs naturels qui séquestrent le CO2 et le stockent (en haut, à gauche de la figure ci-dessous). Les végétaux qui peuplent la surface du globe, surtout ceux qui possèdent de la chlorophylle (algues, herbes, buissons, arbres, …) sont capables de synthétiser des hydrates de carbone en produisant de la matière organique sous forme de prairies d’algues, de troncs, branchages, fruits, légumes, … Les débris des forêts s’accumulent dans le sol où ils sont décomposés (humification = compostage naturel) sous l’action de microbes et de champignons. Supprimer les forêts, détruire les prairies naturelles, artificialiser les sols, c’est détruite les “puits de carbone”. Au contraire, la création de ces “puits de carbone” se fait par le reboisement.

La surface des océans est aussi un puits de carbone. La surface de l’eau est le siège de la dissolution du CO2 qui est utilisé par les coquillages pour fabriquer leur coquille à base de CO2 et de calcium pour donner du calcaire (sédiments calcaires). Les algues chlorophylliennes participent aussi à la séquestration du CO2.

1.1.2 – Les sources de carbone

Le CO2 est GES le plus produit, il résulte :

  • de la combustion des combustibles fossiles (houilles, lignites, tourbes, pétroles, gaz nature, etc),
  • de la réduction des oxydes métalliques par les cokes (carbone produit à partir de houilles) dans la production de métaux ferreux (acier, fonte, fer, …) et autres oxydes à réduire par du carbone,
  • de la cuisson des roches calcaires pour la production de chaux et ciments,
  • et autres processus …

Quand on examine les quantités de combustibles fossiles exhumés des profondeurs de la planète, les quantités de fer et d’acier produites par les industries de guerre et civiles depuis les années 1800, les millions de tonnes de ciment et chaux produits, la quantité de CO2 résultante se chiffre par milliards de tonnes ! Un chiffre astronomique. Le dernier chiffre de la flotte se super-porte-conteneurs de la Chine donne le vertige : 300 unités construites en acier ! Qui consomment des fuels lourds dans leurs moteurs pour nous amener des marchandises de médiocre qualité et non-durable !

Localement, à Montpellier-Métropole, c’est l’activité effrénée du bâtiment qui est funeste ! Il faut produire du ciment et du fer-acier ! Les bâtiments entraînent l’artificialisation des sols qui impacte les ruissellements de l’eau qui ne s’infiltre plus. Plus d’immeubles, plus d’eaux usées, plus de déchets produits par les nouveaux habitants.

Les autorités préfectorales mal conseillées, nous n’oserions pas dire complaisantes, ne savent ou ne veulent pas imposer à grande vitesse, le tri à la source des biodéchets aux collectivités territoriales responsables. Celà diminuerait le chiffre d’affaires des industriels du déchet. Ces installations émettent des odeurs méphitiques qui provoquent des troubles de santé qui commencent à devenir trop visibles. A ces installation  de stockage de déchets dits “non dangereux”, deviennent dangereuses pour le climat et les eaux souterraines quand les dits déchets y fermentent, dégageant méthane et odeurs, risquant des incendies !

1.2 – Le méthane

Le méthane  ou hydrure de méthyle, est, certes, le second GES, mais il est vingt huit fois plus “réchauffant” que le CO2. Nous proposons au lecteur cet article de Midi-Libre. Aux menaces sur le dégel du permafrost polaire et sub-polaire, s’ajoutent celles des décharges à ciel ouvert de déchets non-traités. Ces décharges (Castries,  Montblanc, Montimas, et autres) rejettent de manière invisibles du méthane de manière incontrôlée  car les déchets enfouis sont mal ou pas du tout stabilisés !

C’est un gaz qui se produit naturellement. Il résulte de la fermentation de matières biologiques en l’absence d’oxygène (fermentation anaérobie ou méthanisation). Il se dégage des marais et des mines de charbon (grisou) ou de l’estomac des ruminants qui l’éjectent dans leurs flatulences. Il est produit en quantités dans les processus industrialisés de bio-déchets (cf. Usine Amétyst de Montpellier).

La fermentation des déchets bruts non-triès dans des décharges produit de grandes quantités de méthane. Le phénomène est estime durer 15 ans après la fermeture de la décharge. Nous en avons un exemple avec la décharge  dite “le Thôt” (commune de Lattes) au sud de Montpellier. Fermée en 2007, elle continue à dégazer alors que des moteurs de co-génération (disparus ?) devaient produire de l’électricité !

1.3 – La vapeur d’eau

La vapeur d’eau est la forme vaporisée de l’eau. C’est un gaz à effet de serre (GES) naturellement présent dans l’atmosphère et qui régule sa température. La vapeur d’eau en se condensant provoque les précipitations (pluies, neige, brouillards, …). Ce gaz a un taux de persistance faible dans l’atmosphère : quelques semaines.

1.4 – Le cas du bâtiment et les GES

L’activité du bâtiment est traditionnellement considérée comme un facteur de bonne santé économique, si on considère une économie linéaire, celle qui produit des biens de consommation (quand le bâtiment va, …). Dans le cas d’une économie nouvelle, il faut un nouveau paradigme.

Nous sommes entrés dans une économie circulaire, dans une optique d’écosystèmes où tout est lié avec les communautés d’être vivants (biocénoses) et leur rapport à l’environnement. L’espèce humaine fait partie intégrante des écosystèmes dans lesquels elle évolue. C’est ainsi, nous sommes liés à ce que nous faisons sur notre environnement. Nous sommes des bâtisseurs dont l’activité a été appropriée par des groupes industriels dont l’intérêt est de consommer des matériaux dits de construction dont l’acier et le ciment sont les principaux. Ce sont des matériaux dont la production entraîne l’émission de GES, du CO2. Le site Construction Carbone donne des éléments indispensables avec une approche originale :

  • 1 € d’acier = 1,3 kg de CO2 émis,
  • 1 € de PVC = 0,4 Kg de CO2,
  • 1 € de béton = 25 kg de CO2,
  • 1 € de ciment = 5,4 kg de C02,
  • 1 € de gazole (détaxé ?) = 0,9 kg de CO2,
  • etc.

Nous citons l’histogramme du site Construction Carbone : 1€ dépensé donne x kg de CO2 :

Kg de CO2 par € dépensé

Nous citons le second histogramme du site Construction Carbone :

Pour 1 € dépensé

GNR = gazole non-routier détaxé.

Ces estimations peuvent être utilisées pour défendre la position des écologistes sur l’utilisation de l’acier et du ciment-béton ! Il faut encore connaître le prix de la construction.

Le coût de construction d’un immeuble, en France, reviendrait à 1.400 € / m2 HT. D’autres chiffres donnent en 2014 1.624 € HT / m2. Pour un bâtiment haut-de-gamme, ce prix monterait à 2.200 € / m2. Les chiffres diffèrent mais en prenant l’hypothése basse, 1.400 € dépensés le calcul du CO2  donne une fourchette de 15,722 à 20,636 T / CO2 pour 1 m2 ! Affolant ! Un bilan catastrophique. Nous sommes-nous trompés dans nos calculs ?

Si on se fie aux chiffres de l’Observatoire des prix constatés d’opérations de construction, le coût en CO2 d’un immeuble d’habitation HDG donnerait un bilan ahurissant. On friserait le milliard de tonnes pour un gros ensemble immobilier.

Nous ne traiterons pas ici les impacts qui suivent la construction d’un des nombreux immeubles de haut-de-gamme construits ces dix dernières années à Montpellier ! Surtout du côté de la nouvelle mairie et de l’avenue de la Mer ni sur les hauteurs de Montpellier, du côté de Pignan, Lattes, etc. Les nouveaux habitants de ces villes en croissance produisent des déchets non-triés et des eaux usées ! Le cycle est emballé.

2  – Les politiques alternatives

Le temps de la décroissance serait amorcé ? Construire du neuf est un coût qui va devenir difficile à admettre surtout si une construction neuve se fait sur le site de déconstruction d’un immeuble ancien qui aurait pu être rénové. Il faut changer totalement de paradigme avec la rencontre du social et de l’écologie.

2.1 – Politique économe de ressources naturelles

Les ressources naturelles se raréfient, il faut aller plus loin, plus profond, chercher les hydrocarbures, les minerais métalliques, les minerais d’uranium se raréfient. Les projet d’exploitations à ciel ouvert détruisent la biodiversité. Donc, il faut une politique économe en ressources naturelles, un changement complet de paradigme, nous répétons.

2.2 – Les rapports à l’énergie

L’étude des écosystèmes nous apprend que les lois physiques de la thermodynamique énoncées par Sadi Carnot en 1826 n’ont jamais été contestées. Le fonctionnement des écosystèmes peut se résumer en un échange d’énergie entre les êtres vivants qui le composent. L’énergie se conserve mais sa forme de dégrade et augmente l’entropie des systèmes. L’énergie devient, sous la couverture monétaire, la seule unité qui devrait intervenir dans les échanges entre pays détenteurs de sources d’énergie et les pays consommateurs. Les pays doivent aller vers des formes d’énergie indépendantes des énergies fossiles ou des sources d’uranium.

La seule source d’énergie dite renouvelable est celle rayonnée par le soleil. La notion de « renouvelabilité » est relative car un jour le soleil s’éteindra ou explosera entraînant une catastrophe majeure, dans quelques millions d’années. En attendant, notre civilisation humaine doit tendre à développer des sources d’énergie directement ou indirectement dépendantes de la quantité d’énergie solaire reçue par la planète caractérisée par la constante solaire. Cette constante « F » vaut 1.360 W/m2 (valeur admise). Cette énergie arrive à la surface de la stratosphère, est absorbée  progressivement par les couches de l’atmosphère pour arriver dans notre bio-sphère (sphère de vie) où les plantes vertes (chlorophylliennes) l’utilisent pour synthétiser des hydrates de carbone en absorbant le CO2 libre. L’échauffement de l’atmosphère varie avec les saisons et la latitude. On peut parler de machine atmosphérique, pour simplifier un mécanisme que certains économistes s’acharnent à nier : la perturbation climatique en rapport avec les gaz à effet de serre.

2.3 – Les solutions alternatives pour l’avenir

2.3.1 – L’économie linéaire

L’économie actuelle est qualifiée de linéaire (cliquez sur ce lien). Nous la résumerons comme l’ensemble des processus visant à exploiter les ressources, à les transformer, à les consommer en produisant des déchets rejetés dans l’environnement. Cette économie a commencé avec l’ère de l’industrialisation. Nous passons en ce moment, transition oblige, vers un autre type d’économie.

2.3.2 – L’économie circulaire

Pour définir l’économie circulaire, nous nous basons sur un document de l’ADEME (cliquez sur ce lien). Ce document nous permet de télécharger trois documents de base (cliquez sur ce lien). Nous dirons que c’est une économie basée sur une utilisation modérée des ressources naturelles dont les réserves sont forcément limitées et où les déchets deviennent des ressources secondaires (matières « premières » secondaires), par la travail de (d’aprés un document de la fondation Ellen Mac Arthur) :

  • recyclage,
  • recondtionnement,
  • réemploi,
  • réparation,

avec des ressources et des énergies renouvelables, en entraînant le minimum de déchets et de pollutions.

Schéma donné par l’ADEME

Selon un document de la fondation Ellen Mac Arthur

Ce nouveau paradigme tend vers l’objectif « Zéro déchet – zéro gaspillage ». Le recyclage peut intervenir à plusieurs reprises mais à la fin, il ne reste plus que des nutriments biologiques qui s’intègrent, à plus ou moins long terme, dans le fonctionnement de l’écosystème terrestre.

2.3.3 – Nous n’avons pas le choix

La quantité de déchets que nous, être humains, produisons a atteint une limite inacceptable. Les camions bennes-à-ordures qui déversent dans la mer du haut des falaises polluent gravement les océans. Les raffinages sauvages de pétrole au Nigeria par des distillateurs clandestins produisent des effets difficilement réversibles sur les mangroves de l’estuaire du fleuve Niger, …

Nous avons atteint les limites de nos ressources naturelles. Des solutions vertueuses existent, il faut les mettre en œuvre.

3 – Les solutions vertueuses

Le mensuel National Geographic Magazine de mars 2020 consacre une dizaine de pages au problème de l’économie circulaire [et à la transition avec l’économie linéaire], l’utopie « zéro déchet, zéro gaspillage », le « cradle-to-cradle ». Ce dernier concept soutient que les produits et les processus économiques pourraient être conçus de sorte à pouvoir réutiliser des déchets. Une utopie ? Certes mais une utopie pour faire avancer les choses.
Alors, concrètement, ici, chez nous, en Occitanie, en ex Languedoc-Roussillon, en Hérault et plus spécialement dans Montpellier-Métropole, passons en revue les domaines où il faut intervenir en priorité, en fonction des quantités de gaz à effet de serre émis.

3.1 – Le domaine du bâtiment

Montpellier-Métropole est caractérisé par la frénésie de la démolition des bâtiment anciens en vue de leur reconstruction à neuf, en bon béton tout neuf. Nous disons “Halte” ! Non au béton car l’emprise du bâtiment neuf se fait sentir en de nombreux endroits où s’exerce la déprise agricole : vignes, oiiveraies, anciennes casernes, friches (au nord de Montpellier), … Tout est bon pour ériger des constructions, certaines hideuses, de vraies cages à lapins. L’ancienne caserne de gendarmerie : rasée. A sa place, un énorme tas de gravats, gris, maussade, restes broyés des anciens logements déclarés “insalubres” ! Partout, des grues émaillent le paysage urbain de Montpellier et de ses communes satellites ! NON AU BETON !

Le site de l’ancienne Ecole d’Application de l’Infanterie et son bâtiment central moderne : rasés ! Des tonnes de CO2 qui ont produit l’ancien béton, des tonnes pour le nouveau béton !

En conclusion partielle :

Nous disons “Stop aux démolitions, oui aux réhabilitations et rénovations“. On ne doit plus démolir un seul bâtiment ancien si sa structure est saine, non fissurée !

3.2 – Le domaine des déchets ménagers

Le domaine des déchets ménagers est celui auquel ce site se consacre depuis la création de l’ODAM en 2004. Nos deux premiers sites ont sombré, victimes de piratages. Nous n’avons cessé de dénoncer l’absence de tri des déchets à la source et de collecte véritablement sèparative.  Nous réfutons la notion de déchet non-dangereux. C’est une notion impropre, une mauvaise définition qui permet bien des abus. Ce qui est dit “non dangereux” peut-il être traité à la légère ?

3.2.1 – Les décharges ou ISDND

Un rapport de la Cour Régionale des Comptes a soulevé le lièvre de la décharge du Thôt  : gabegie, obligations non remplies, dilution des responsabilités, …

La fermeture de la décharge du Thôt en 2007 a laissé une montagne de déchets (actuellement en 2020 culminant à 27 m). Les installations de valorisation du biogaz (dioxyde de carbone et méthane mélangés) semblent n’avoir jamais fonctionné et ont été démantelées vers 2016. Les torchères qui devaient brûler ce biogaz semblent avoir disparu si jamais elles ont existé. Cent puits devaient capter ce biogaz, existent-ils ? Le biogaz et son méthane continuent à s’échapper. Nous demandons une expertise et l’application des lois.

3.2.2 – La méthanisation

Composterie et méthanisation Cler-Verts (Lauragais)

L’usine de méthanisation Amétyst devait, c’était promis et juré dans l’enquête d’utilité publique, régler écologiquement le problème des déchets. Là encore deux rapports de la Cour des Comptes dénonçent un fiasco économique et technique, un coût de 67 M€ initialement devenu 130 M€ en 2019 et une diminution de capacité de traitement de 203.000 tonnes/an initiale à 130.000 tonnes/an en 2019 et un fiasco du tri des déchets à la source. On s’achemine vers un arrêt de la production de compost et vers la production de combustible solide de récupération (CSR). Nous citons l’installation de Cler-Verts (Villefranche-de-Lauragais, prés de Toulouse).

3.3.3 – La poubelle jaune

Les déchets dirigés vers la poubelle jaune vont à l’usine de tri Démeter. Elle a été étendue récemment à grand frais et traite tout ce qui est dit recyclable.

3.3.4 – L’incinération

Une partie des déchets non-triès à la source par vers l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel dont les mâchefers alimentent l’usine de traitement de Vedène (Vaucluse). Du fait de la fermeture de la décharge de Castries, l’exutoire de l’usine Amétyst n’existant plus, ses importants résidus après méthanisation font du tourisme onéreux vers des sites mal connus (décharges, incinérateurs, …) !

En conclusion partielle : 

Nous disons “Stop au processus de tri mécanique et oui à la promotion du tri à la source et aux solutions de l’économie circulaire véritable“. Les déchets bien triés sont des ressources secondaires précieuses. Il semble cependant que s’amorce une tendance au compostage des biodéchets chez les particuliers et dans quelques immeubles collectifs.

3.3 – Le domaine des eaux usées

L’eau douce, potable, destinée à l’alimentation humaine, est un bien rare. Souillée par les usages domestiques ou industriels, elle devient un déchet. Ce déchet liquide est collecté par un réseau d’égoûts anciens, uniques.Ce réseau collecte aussi les eaux de pluie qui ne s’infiltrent plus sur les sols imperméabilisés par l’asphalte et les bâtiments. Les eaux des toits vont rejoindre celles des rues dans les collecteurs uniques. Cette eau se mêle aux eaux noires et à travers le réseau de collecte, converge vers les station d’épuration (STEP). Celle de Montpellier, Maera traite les eaux de 19 communes. Elle a été conçue pour 300.000 équivalent habitants. Lors de la tentative d’août 2019 de faire passer une extension-agrandissement pour une modernisation, nous écrivions aux commissaires-enquêteurs :

« Nous déclarons que l’eau usée est un déchet mais un déchet précieux qu’il convient de recycler, de récupérer et d’épurer correctement en vue de sa réutilisation en eau douce à toutes les fins agricoles. Les exutoires (fluvial : Le Lez ou marin : golfe du Lion-golfe d’Aigues-Mortes), tels qu’il fonctionnent depuis 1965, sont une dangereuse hérésie, un crime contre l’environnement. Nous référant à la conférence du 28/04/2005, Montpellier (qui dénonçait la conception de la nouvelle usine sur le site de la Cérereide obsolète (rejetant dans le Lez depuis 1965), nous avons précisé la protestation des associations contre la composition des effluents prétendument traités à 95% :

  • des MEST[1] (matières en suspension : 3,5 t/jour de MEST),
  • des DBO[2] et des DCO[3] (ces deux derniers appauvrissent le milieu en oxygène),
  • plus des ions de composés d’azote, phosphore,
  • des médicaments humains rejetés avec les selles, certains radioactifs,
  • des PCB, etc.
  • sans compter une impressionnante quantité de germes coliformes !

[1] Matières en suspension transportées : MEST

[2] matières caractèrisées par leur demande biologique en oxygène : DBO

[3] idem demande chimique en oxygène : DCO

… »

Vue sur un bassin de Maera

Nous avons depuis longtemps dénoncé la pollution de la Méditerannée à travers le Golfe d’Aigues-Mortes qui fait partie du Golfe du Lion. Consultez ou téléchargez la contribution de l’ODAM à l’enquête d’utilité publique. L’ODAM s’est largement exprimé auprès des CE-EUP. Consultez ou téléchargez la contribution de J. Chanton. Le vice-Président de l’ODAM rappelle l’existence de nombreux projets dans le monde et en France, de traitement d’eaux usées produisant en sortie de l’eau suffisamment propre pour être réutilisée en irrigation agricole (Caen-Mondeville, San-Rocco en Italie, …). Ainsi se fait le retour à la terre de matières qui lui étaient destinées.

Nous dénonçons le gigantisme des stations collectives et citons en exemple une commune voisine de la Métropole montpellièraine : Combaillaux, la station aux vers de terre. L’eau est rejetée dans un cours d’eau voisin, la Mosson.

Conclusion générale

Depuis plus de 16 années, notre association, l’Observatoire Indépendant des Déchets, Santé, Evironnement de Montpellier (ODAM) se bat pour des réalisations vertueuses conformes aux lois de la nature, du bon sens, … face aux industriels des déchets. Le travail personnel citoyen a commencé bien avant pour ses membres. Nous prêchons dans le désert ! Une évolution se fait sentir, les associations de défense de l’Environnement commencent à être entendues par les tribunaux qui commencent à leur donner raison ! Le vent tourne mais les Cours de contrôle des Comptes restent des Cours armées d’épées de bois, des soldats sans armes dont les remontrances justifiées restent lettre morte : cause toujours … !

Eau, air, sol, déchets, information : les comités scientifique qui officiaient au Ministère chargé de l’Environnement en 1980 (quand j’y suis arrivé) ont semé des graines qui ont mis longtemps à germer. Longtemps pour faire prendre conscience que rien ne devra plus se perdre à l’avenir et que l’économie circulaire n’est pas une écologie punitive mais une autre manière de considérer le développement. Le développement est calqué sur les écosystèmes naturels.  Nous faisons nôtre les doctrines exposées dans le numéro de 2020 de National Geographic (mars 2020), pages 62 à 65) en réfutant l’admiration de M. Robert Kunzig pour l’incinérateur municipal de Copenhage (p. 62 “Des issues).  Oui aux thèses de la Fondation Ellen Mac Arthur (p. 62), oui au « zéro déchet zéro gaspillage ». San-Francisco (USA), Cappanori (Italie), Manspach (communauté des communes des Portes-d’Alsace, France) sont nos exemples.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en Sciences biologiques mention écologie
Cadre technique supérieur de la Recherche (ER)
Chevalier du Mérite Agricole

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le Lanceur d’alerte

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




Déchets : on valorise ou pas ?

Article revu et complété le 18/01/2022,
base 430

Introduction

Montpellier-Méditerranée-Métropole se moque totalement des citoyens lecteurs de sa prose, avec des opérations de communication financée par les fonds publics que sont nos imôts. Ici, on désinforme et on commet des erreurs en affirmant que « la collectivité s’est dotée de structures capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des déchets ménagers. » Cette affirmation recouvre un ensemble de réalisations disparates, sans logique économique ni écologique. Traiter des déchets n’est pas une activité gratifiante pour des décideurs épris d’inaugurations clinquantes. La solution que nous préconisons, la diminution du poids et du volume des déchets va à l’encontre des intérêts économiques privés des industriels du secteur. Tant que les marchés publics seront rémunèrés au poids et au volume recueilli, enlevé et traité, nous serons dans une impasse. Celà revient à faire baisser le chiffre d’affaires de l’industriels. Donc, il impose sa solution à la collectivité territoriale, laquelle est mal dénommée dans les marchés publics « la puissance publique », on devrait dire « l’impuissance publique ». Or, pour nous, associations de défense de l’environnement, la puissance publique peut et doit imposer SA volonté, agissant ainsi au mieux des intérêts des contribuables en étant économe de leur argent, l’argent des impôts. L’industriel est là pour exécuter, pas pour faire sa volonté. La gestion bien comprise des déchets doit commencer par remettre les collectivités territoriales et les citoyens au cœur du problème.

La collecte des déchets

La collecte, mis à part le « bac jaune », n’est pas adaptée. Celle des biodéchets, nous l’avons déjà dit et écrit, doit se faire dans des bacs « compostainers » spécialement structurés. La couleur orange du couvercle n’a aucune vertu dans la bonne collecte des biodéchets. Le chiffre de 6.787 tonne (an ?) est ridicule à côté de la prévision initiale de 33.000 tonnes/an, capacité de l’usine dite de méthanisation. Le « bac gris » (noir foncé) doit collecter 124.800 tonnes (an ?) acheminées vers l’usine « Amétyst ». La aussi la capacité recueillie est inférieure à celle initialement prévue qui était de 170.000 tonnes/an. L’article passe sous silence le fait que nous avions dénoncé la surcapacité prévue de traitement.

Nous dénonçons le contenu du bac gris qu’en d’autres lieux Montpellier-Agglomération (MA) puis son héritière Montpellier-Méditerranée-Métropole (MMM) désigne comme déchets résiduels. Ce ne sont pas des résidus de tri mais des déchets non-triés à la source, leurs producteurs étant considérés comme « sociologiquement inaptes au tri à la source », ce qui est une forme de discrimination inadmissible que nous avons déjà dénoncée par ailleurs et que nous continuons à faire.

Le tri des déchets

Nous reprochons avec vigueur le fait de restreindre le tri aux seuls déchets recueillis dans le bac jaune et envoyés à la filière « Démeter ». Démeter est une filière totalement délaissée que Montpellier-Agglomération (l’Agglo) et Montpellier-Méditerrannée-Métropole (MMM ou 3M) ont eu le tort immense de ne pas poursuivre le développement. Démeter est arrivée à saturation. C’est une filière qui rapporte, avec 80 tonnes/jour (22.000 tonnes/an). Le potentiel est important, l’administration de MMM n’a pas fait l’effort de développer cette unique usine non polluante et n’engendrant pas de nuisances. Elle a investi dans une usine de traitement neuve, procédé miracle : Amétyst.

Le traitement des déchets

Amétyst : la méthanisation ?

Amétyst est une usine de traitement d’ordures ménagères, une soi-disant « unité de méthanisation » utilisant « un procédé biologique » dit  « fiable, respectueux de l’environnement, sans risque ni incidence sur la santé » affirme-t-on, « produisant du compost (utilisé comme amendement naturel des sols pour l’agriculture ou en aménagement) et du biogaz (pour la production d’électricité et de chaleur). » La production de compost est inexistante ou presque (465 t/an), nous n’en avons jamais vu ni pu en acheter ! Selon  Quant à la chaleur et l’électricité obtenus à partir du biogaz, l’usine est créditée d’une production de 30.000 mégawatts d’électricité vendue à EDF et 25.000 mégawatts de chaleur. L’usine consomme pratiquement autant qu’elle produit, le bilan énergétique est de 1.750 MWH/mois. Bilan ridicule ! Et il a été investi au moins 135 millions d’euros et il a été voté en novembre 2014 une délégation de service publique (DSP) de 150 millions de francs pour 10ans. Aucune diminution du volume-poids des déchets n’a été prise en compte. Amétyst n’a rien d’écologique : l’usine pue et, à l’intérieur, les ouvriers travaillent dans les gaz toxiques du hall de déchargement des méthaniseurs. Le digestat qui en sort est égoutté et non déshydraté, continuant a exsuder du méthane, du sulfure d’hydrogène et fermente jusqu’à la décharge de Casries. 42.683 T/an vont ainsi en décharge à Castries.

L’usine-unité Amétyst de tri-mécanobiolgique-méthanisation (et sa soeur jumelle d’Angers) est affligée de nombreux défauts de conception (défauts congénitaux : il a fallu 3 ans avant de la réceptionner). Nous avons mis en lumière que lors de l’instruction du marché de construction attribué à Vinci à la suite d’un rapport « favorable » de l’instructeur du dossier, il n’a pas été souligné le manque d’expérience du candidat ! L’expérimentation et l’acquisition d’expérience de ce constructeur ce sont faits sur notre dos et ont été payés au prix fort par les contribuables de la Communauté d’Agglomération de Montpellier !

L’incinération des déchets : OCREAL

Ce paragraphe n’existe pas ! L’agglo-métropole n’en parle pas. Elle exporte pourtant des déchets vers l’incinérateur de Lunel (encore en 2021). La plus grande discrétion règne sur ce sujet. Pourtant l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel devrait « valoriser de la chaleur » ! L’agglo-métropole a passé un contrat de DSP avec OCREAL. Nous savons et avons dénoncé tout ce que le procédé d’incinération dégage comme déchets gazeux toxiques dans l’atmosphère tranformée en décharge et ce que désigne pompeusent « centre de valorisation thermique ». 19.852 T/an sont ainsi « traités »..

Le centre de déchets ultimes non-dangereux (enfouissement) de Castries

La terminologie exacte est « Installation de stockage de déchets non-dangereux » (ISDND). Sous ce vocable pompeux se cache une décharge d’ordures. Nous laissons à nos amis et partenaires de l’ACIDC (Castries et environs) le soin de dénoncer ce que recouvre cette appellation. « Cette décharge reçoit tout types de déchets : les bennes « tout venant » des déchetteries, les refus de tri d’Amétyst, les résidus de méthanisation [du digestat-stabilisat égoutté, non desséché], le compost impropre à l’agriculture  (on y retrouve même des pneus). La notion de « déchets ultimes » est très élastique. Tous ces déchets stockés [fermentent] produisent du biogaz, brûlé en torchère, et du liquide de décomposition très chargé en toxiques (les lixiviats). La qualité de l’air n’a pas été contrôlée et des mesures prises pour réduire les polluants relachés dans l’atmosphère que suite aux nombreuses plaintes des riverains qui en subissent les conséquences. Ce site a de plus la particularité d’être situé au-dessus d’une nappe phréatique dont le niveau remonte lors des fortes pluies jusqu’au fond des casiers. Un suivi des eaux souterraines est bien effectué mais les quels en sont les résultats ? Une requêt a été déposée au tribunal administratif de Montpellier par les associations riveraines et un dossier remis à la Commission des Pétitions du Parlement européen pour risque fort d’atteinte à l’environnement et à la biodiversité. ».

En conclusion, les « structures capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des déchets ménagers » sont incomplètes. Les solutions n’ont fait que transfèrer des nuisances vers les riverains d’Amétyst, d’OCREAL et de Castries. Nous préconisons une solution logique faisant appel à la mise en place d’une vraie lutte contre le gaspillage de ressources secondaires que sont les déchets et contre le gaspillage (gabegie) des fonds publics en ciblant l’objectif « zéro déchets » : réduction, recyclage, réutilisation. Ce n’est pas une utopie ! Avec le collectif qui se créé, nous décrétons Montpellier-Méditerranée-Métropole Territoire Zéro Déchets Zéro Gaspillage.




Amétyst : métrologie des odeurs et conséquences

Nouveau logo carré

Info

Nous citons l’étude RECORD : « Pollution olfactive, sources d’odeurs, cadre réglementaire, techniques de mesure et procédures de traitement : état de l’art . Rapport final, mars 2006, Auteurs J.R. Fanlo (LGE-Mines, Alès) et J. Carré (LACE – UCBL1» 236 p. n° 03-0808//0809/1A et sa synthèse.

Selon la synthèse (pp. 3-4) « la méthodologie d’approche d’un problème d’odeur doit envisager la mise en œuvre de méthodes d’analyse physico-chimique et sensorielle. La caractérisation analytique qualitative et quantitative d’un effluent malodorant fournit les éléments nécessaires aux choix et dimensionnements d’une installation de traitement et permet de réaliser le suivi des performances du traitement mis en œuvre. Le contrôle de la réduction de la nuisance nécessite la connaissance de l’abattement d’odeurs mesuré au moyen d’une approche sensorielle. ».

Vous avez bien compris ? 10 ans après ça pue toujours et la direction de l’usine patauge toujours, de CLIS en CSS !

Nous avons trouvé une définition intéressante sur le site du SIAAP « Une unité d’odeur par m3 d’air marque le seuil de perception olfactive exprimé par un échantillon de population ».

Selon un spécialiste de la mesure des odeurs, l’entreprise ODOTECH « Rappelons que 1 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population perçoit l’odeur ou seuil de perception. En général, 2 à 3 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population reconnaît l’odeur ou seuil de reconnaissance. Dans de nombreux cas, 5 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population discerne l’odeur ou seuil de discernement. Il s’agit du seuil à partir duquel la majorité des individus sont en mesure de différencier, discriminer, juger et apprécier une odeur. Il serait plausible que les plaintes d’odeurs surviennent habituellement lorsque ce niveau olfactif est atteint. De plus, 10 u.o./m3 correspond à une concentration-odeur qu’il faut diluer 10 fois avec de l’air inodore pour atteindre un niveau où 50% de la population perçoivent l’odeur.  ».

1 – Quelle relation avec Amétyst 

1.1 – Affirmations du rapport de DUP Llamas-Breuil-Corp (3 avril 2006)

Lors de l’enquête d’utilité publique menée en 2006, nous lisons à la page 6 une référence à l’arrêté du 12/02/2003. Cet arrêté limite à 5UO/m3 le seuil de nuisance maximale communément admis plus de 44 heures dans l’année, dans un rayon de 3 km.

Les rédacteurs-enquêteurs stipendiés par le demandeur (l’Agglo) nous affirment que les prévisions d’une étude par modélisation (non référencée ?) « la valeur de 2UO/m3 est centrée sur le site et n’a aucune sur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les prévisions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hors du site ne dépassera pas cette valeur. ». Quelle audace ! Une parole d’évangile ! L’ordinateur (le modèle mathématique l’affirmait en 2006). Et maintenant ? Un prix Pinocchio ?

1.2 – Etat des lieux en 2018

Plus de 10 ans après la construction de l’usine, où en est-on ?

Ce serait un euphémisme que de dire que les riverains sont satisfaits des affirmations des commissaires enquêteurs !

C’est un ras le bol généralisé contre les odeurs, exprimé depuis 2008, de CLIS en CSS. Cause toujours !

1.3 – Que faire ?

Les représentants des associations à la CSS vont frapper un gros coup de grosse caisse à la réunion du 6 juin prochain (Paukenschlage !). Où en est-on exactement des recommandations béatement optimistes du trio enquêteur (rémunéré légalement par la collectivité demandeuse) ?

Les autorités peuvent menacer, un 3e biofiltre  a été mis en place, sans succès : ça pue toujours autant ! Les enquêteurs se sont ils trompés, ont-ils été trompés ou ont-ils été complaisants ? Dix ans après, on est en droit de se poser la question.

2 – L’étude d’impact des odeurs

Le problème des odeurs désagréables est connu depuis le 1er empire où Napoléon légifère par « décret impérial du 8 octobre 1810 relatif aux manufactures et ateliers qui répandent une odeurs insalubre ou incommode. ». Le problème ne date pas d’hier comme l’indique le décret.

2.1 – L’étude par modélisation

La modélisation fait appel à l’informatique qui fait dire à ses utilisateurs «c’est l’ordi qui l’a dit». Toute étude se doit de répondre à certains questions.

2.2 – Qui a fait l’étude et comment ?

Le trio enquêteur ne cite pas ses sources. On sait seulement qu’il s’agit d’une « modélisation ». Tout bon informaticien sait qu’on peut faire dire n’importe quoi à un modèle sauf si :

  1. Quel est le nom de l’organisme qui a fait l’étude ?
  2. Avec quel modèle et sur quel ordinateur ?
  3. Quelles sont les données qui ont servi à calibrer le modèle ? (ce dernier point est important).

Comment peut-on affirmer le chiffre de 2 UO/m3 sur le site de l’usine et affirmer que cette étude affirme qu’il n’y a « aucun effet qur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les conditions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hos du site ne dépassera pas cette valeur. »

Une affirmation péremptoire destinée aux autorités qui ont gobé le morceau ! Dix ans après, il n’est pas sûr que le même modèle nourri des milliers de plaintes (la vérité terrain) donne les mêmes affirmations ni qu’un autre modèle bien contrôlé par les citoyens riverains n’aille contredire le trio enquêteur.

Sauf erreur ou omission de notre part, il n’y a pas d’autre mention dans le rapport du trio enquêteur. Nous découvrons annexé à leur rapport les pages 18 à 22 du « Mémoire en réponse » rédigé par Montpellier-Agglomération qui fait état d’une étude INERIS (confiée semble-t-il au BURGEAP) mais non référencée par le trio enquêteur. Il s’agit du document « Analyse critique du volet gestion des odeurs du DDAE de l’unité de méthanisation » (INERIS – DRC – 74163 – AIE n° 0070 -KAD / FTO) par Karine Adam, Serge Collet, Frédéric Tognet et Jérémie Domas. Est-ce là l’étude qui a appuyé les conclusions du trio ? Aucun autre lien ne l’établit.

2.3 – Etude des résultats des simulations du rapport INERIS-BURGEAP

Aux pages 20-21, nous trouvons un avis nuancé de l’INERIS.

Nous citons « Il serait bien de rappeler ici que la modélisation n’est qu’une approximation de la réalité et qu’elle est par conséquent soumise à une marge d’erreur dûe aux incertitudes du modèle et des données d’entrée. La proximité de certaines habitations au vu de ces marges d’incertitude devrait induire une note de pondération des résultats de simulation. » ! ! !  Que ces messieurs du trio enquêteur n’ont pas pondéré leur jugement et modéré leur enthousiasme qualificateur ! On ne comprend pas qu’ils aient omis cette modération de l’INERIS !

A la page 21, l’INERIS en remet une couche : « Ces écarts peuvent être importants et montrer la possibilité d’un dépassement de seuil alors que la seule étude des concentrations moyennes ne le montre pas. ». Dix ans après, les faits viennent rappeler que dans le calcul de moyennes, le même chiffre peur représenter des dispersions totalement différentes avec des écarts importants ou faibles. C’est pour celà qu’on devrait TOUJOURS donner une moyenne avec son intervalle de confiance et comparer deux moyennes avec un test de Ki2 !

La conclusion du rapport (§5.4) est plus incisive : « L’INERIS émet néanmoins une observation sur l’importance des fluctuations de concentration pour la problèmatique des odeurs, et sur leur traitement dans l’étude. Une note d’explication est rédigée en annexe. ». Cette note a-t-elle été volontairement ignorée par le trio enquêteur ?

Enfin, conclusion de la conclusion : « Enfin, il aurait été judicieux de rappeler les incertitudes dues à la modélisation notamment en raison de la relative proximité des riverains au site. ».

Une belle leçon qui, 10 ans après, face à vérité terrain, montre qu’en matière d’environnement le mensonge ne pais pas. Nous décernons le bonnet d’âne au trio des enquêteurs  autistes, menteurs par omission !

2.4 – L’application stricte de la réglementation

L’application stricte de la réglementation pourrait permettre de faire fermer par autorité administrative voire judiciaire ce monstre mal conçu dans lequel son exploitant actuel injecte des sommes conséquentes (10 M€ ?). L’amputation chirurgicale s’impose. Que faire d’autre, quelles solutions ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




La décharge de Castries pue atrocement

Nouveau logo carré

Problèmatique

La décharge de Castries est un ISDND (une décharge !) qui pue atrocement. Les témoignages des riverains des villages environnants sont poignants. Ils sont indisposés par toutes ces mauvaises odeurs.. Assas, Saint-Drézéry, Teyran, … sont impactés et le font savoir ! Ceux du Vallon des Loriots expriment leur indignation et nous relayons cette information volontiers. Une vue sur Google-Earth ne laisse aucun doute sur la position relative de l’ISDND de la carrière GSM (site de l’ISDND) et le lotissement du Vallon des Loriots de Saint-Drézéry. Madame Jackie Galabrun-Boulbés est visée par l’auteur d’un courriel dont nous citons une partie :

« Quo usque tandem abutere, Boulbes, patientia nostra?

O tempora, o mores

Que quo usque tandem patiemini, o fortissimo viri ? »

Pourquoi cet ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non-dangereux) dégage-t-il une telle puanteur ? Nos amis du CIDES34 ont publié le communiqué de l’ACIDC (23 juin 2018). Nous voulons ici dénoncer la source de ces odeurs mal odorantes.

1 – Situation juridique

Le concept d’ISDND est largement expliqué par nos amis du CIDES34. Celui de Castries est supposé conforme à la loi alors que les services de Monsieur le Préfet devraient prendre en compte les dysfonctionnements et faire respecter la réglementation. Cet ISDND est un ICPE (situé au lieu-dit l’ « Arbousier » sur la commune de Castries) autorisé-reconduit par arrêté préfectoral I 2013-2234B du 25 novembre 2013. Il désigne la « Communauté d’Agglomération de Montpellier » comme « autorisée à poursuivre l’exploitation et l’extension du stockage des déchets » … Héritière de par le principe de la continuité administrative et c’est Montpellier-Méditerranée-Métropole qui en est l’exploitant actuel. Le Centre de pré-traitement mécanique-biologique de Montpellier-Garosud (PTMB « Amétyst » utilise cette décharge-ISDND comme exutoire au titre de l’article 1.2.3 (pages 4-5 de l’arrêté) qui prévoit « les déchets résiduels non valorisables de l’usine de méthanisation de Montpellier comprenant … les stabilisats (résidus organiques issus de l’usine de méthanisation, stabilisés par maturation et non valorisables en support de culture comme compost), les refus de tri ; … ». L’arrêté précise (page 5) « L’admission de tout autre déchet ne répondant pas à ces critères et à l’origine géographique mentionnée à l’article 1.2.3.1 précédent est interdite. Notamment les déchets suivants ne sont pas admis sur le site … déchets fermentescibles non stabilisés ne répondant pas au protocole renforcé d’admission prévu au chapitre 5.3 ; … ».

Cet arrêté est clair, rien ne doit être admis qui soit fermentescible, conformément à la loi. La signature du Préfet doit être respectée et honorée par ceux à qui il concède son autorisation ! Il représente l’état dans le département, il y a un Préfet pour la Région Occitanie-Midi-Pyrénées au-dessus de lui.

2 – Les faits

La décharge (est-ce bien un ISDND) attenante à la carrière GSM sur la commune de Castries est donc sous la responsabilité de Montpellier-Métropole. Cette décharge est autorisée à recevoir les stabilisats de l’usine de pré-traitement mécano-biologique « Amétyst ». Ces déchets sont supposés être stabilisés. Pourtant plusieurs questions se posent :

Ces stabilisats sont-ils vraiment stabilisés ?

 Pourquoi continuent-ils à fermenter ?

La réglementation prévoit que les déchets entrants ont été traités biologiquement et de ce fait, ne devraient plus fermenter. Or, ils fermentent. « On » pourrait légitimement penser que leur traitement est incomplet, leur maturation en sortie de l’usine serait incomplète alors que nous, contribuables, payons pour un traitement conforme en sortie de l’usine « AMETYST »!

  • En contravention avec la réglementation, n’y aurait-il pas l’admission  à Castries des bio-déchets n’ayant fait l’objet d’aucun traitement et ne provenant pas de l’usine Amétyst ?
  • Le traitement de tout ou partie des ordures ménagères résiduelles (OMR) serait-il réduit au minimum et consisterait-il en une entrée-pesée dans l’usine suivie immédiatement d’une sortie-pesée de l’usine en direction de la décharge-ISDND ?

Nous souhaiterions connaître la vérité sur la nature exacte de ce qui est destiné à l’enfouissement et obtenir une réponse à la dernière question que nous posons : ces déchets stockés dans le centre d’enfouissement technique (CET) de Castries sont ils bien des déchets ultimes ? Sont-ils vraiment situés en bout de chaîne ? L’ISDND de Castries est-il bien un Centre de Stockage de Déchets Ultimes (CSDU) ou une décharge hors-la-loi ?

3 – Nos demandes

Nous voulons lever les doutes et mettre fin à ces lourdes suspicions. L’ODAM souhaite et réclame la vérité, il demande la transparence des procédés et souhaite la traçabilité des déchets ainsi que l’analyse de leur degré de stabilisation. Nous faisons appel à Monsieur le Préfet pour saisir officiellement les représentants du Ministère (DREAL-Occitanie-Midi-Pyrénées) afin d’obtenir un contrôle par l’Inspection Générale de l’Environnement et la Police de l’Environnement en vue de faire un audit complet de cet « ISDND. Les riverains de la décharge doivent maintenir la pression sur leurs élus locaux pour que la transparence des procédés soit effective.

Nous maintenons, persistons et signons avec Madame la Directrice de l’INRA (en 2009, préface de l’ouvrage de René Moletta) « la réduction de la production des déchets passe par une responsabilisation des acteurs … Alors que les quantités de déchets vers l’enfouissement ou l’incinération ultime devront être réduits de 15% d’ici 2012, il s’agit d’imaginer les itinéraires technologiques prenant en compte la « finitude » des ressources naturelles et s’appuyant sur les innovations biotechniques pour les nouvelles voies de transformation de la biomasse. »

Nous sommes en 2018, ces lignes ont été écrites et publiées en 2009. Avons-nous atteint l’objectif des 15% à Montpellier ? Au contraire, nous constatons une régression : la biomasse qui était apportée à Grammont part maintenant pour diluer le digestat avant méthanisation. À Montpellier, nous ne trions pas et le résultat du tri citoyen pratiqué dans les communes périphériques est aussi mélangé à ce digestat pour en « améliorer » le « tout BRS » de l’usine de pré-traitement mécano-biologique (PTMB) « Amétyst ». Diminuer par la généralisation du tri citoyen et la collecte séparative en compostainer devrait diminuer le volume des OMR avec pour conséquence la diminution des quantités d’un supposé stabilisat envoyé vers Castries. Les élus locaux devraient prendre la mesure du mécontentement qui monte à Montpellier-Garosud et à Castries – Teyran – Guzargues – Saint-Drézéry et environs.

Moralité et en conclusion

A quand la mise en place du « ZERO GASPILLAGE ET TENDRE VERS ZERO DECHET » par Montpellier Métropole ? Il en va de la réduction des nuisances pour Montpellier et les environs de Castries.

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le Lanceur d’alerte

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen




A9 : doublement et conséquences

Nouveau logo carré

Info

DEPLACEMENT DE L’AUTOROUTE A9 « ACCORD OU MANIPULATION ? »

Cet accord du doublement de l’autoroute A9 ne répond pas à l’attente des riverains ni à l’intérêt général ni au développement durable de notre littoral et une indécence environnementale pour tout le Sud de Montpellier.

Depuis plus de 30ans les élus de la vile de Montpellier ainsi que le District/Agglomération n’ont pas intégré la globalité des besoins afin de permettre une plus grande fluidité de la circulation et répondre à l’aménagement durable de notre territoire.

Afin de répondre à l’intérêt général :

Le bon sens aurait voulu un contournement ferroviaire et/ou autoroutier de Montpellier.

Le bon sens aurait voulu une liaison routière directe entre l’A9 et l’A75, l’une à l’Est et l’autre à l’Ouest de Montpellier Agglomération.

Le bon sens aurait voulu des entrées plus nombreuses et plus ouvertes dans Montpellier.

Enfin, il existait des contre-projets qui étaient moins coûteux, plus efficaces et réalisables tout aussi rapidement.

Les vraies raisons de cet accord :

Une manipulation par une stratégie du différé et de convenance d’un gouvernement, des Collectivités Locales et de quelques médias.

Il semble que la décision du doublement de l’autoroute A9 était acquise bien avant la concertation du 15 Juin au 15 Juillet 2011, non pas en fonction de l’intérêt général suscité par les citoyens de l’Agglo mais entre politiques et BTP. C’est ce que l’on appelle la nouvelle forme de Démocratie.

En trente ans de déficits, gauche et droite ont mal géré la France et creusé la dette. Aujourd’hui on paye de notre environnement cet accord qui ne répond pas à l’intérêt général mais solutionne les souhaits de quelques élus locaux.

Pourquoi le doublement de l’A9 ?

Elle parait répondre au lobbying des grosses entreprises du BTP avec le soutien majoritaire de l’Agglomération de Montpellier qui a pris un énorme retard routier et autoroutier en matière de déplacement urbain et d’aménagement de notre territoire. « Il est lamentable de voir que Montpellier soit la seule ville de France qui n’ait pas de contournement ferroviaire et routier. Parce que rien n’a été fait en 30 ans.(source : « Madame Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier»

Il y a la déclaration de Monsieur Gérard MAURICE ( président de Sogea sud) début Juin 2011, qui dévoile la visite de M. CARENCO ( Directeur de cabinet de Jean-Louis BORLOO et proche de Georges FRECHE) fin juin et la visite de Dominique BUSSEREAU début juillet à Béziers, donc je ne pense pas que l’attente sera plus longue.

Elle répond également à un engagement qu’aurait pris la Préfecture lors de la dernière réunion précédant la DUP du premier maillon du LIEN (appelé «la déviation de St-Gély»), le représentant de l’État se serait engagé au doublement de la A9 pour satisfaire aux demandes des maires et associations de Saint-Clément-de-Rivière et Saint-Gély-du-Fesc (source : Le Président de l’ADCS).

Elle est contraire à la conclusion de l’Enquête Publique du 27 Mars 2006 qui avait donné un avis défavorable.

Enfin, la concertation sur le déplacement de l’autoroute A9 du 15 Juin au 15 Juillet 2011 s’est déroulée sans l’organisation d’une réunion publique sur la commune de Lattes.

Ce projet du doublement de l’autoroute porte une atteinte directe à l’environnement au cadre de vie et à la santé des habitants de Lattes. Afin de limiter le nombre de refus il est incontestable que l’on ait voulu écarter le plus grand nombre de citoyens de la Commune la plus impactée par les nuisances à se déplacer afin de s’exprimer.

Accord pour le déplacement de l’Autoroute :

La décision définitive rendue par le ministre des transports Thierry MARIANI est déconcertante. Par convenance et sans prendre de risque, il a annoncé vendredi 30 septembre 2011 à Montpellier, le choix (option longue) : 23 km dont 12 km en tracé entièrement neuf entre Saint- Jean-de-Védas et Baillargues pour dédoubler l’autoroute A9 au niveau de Montpellier.

Il faut savoir que l’Etat a entièrement financé le raccordement de la section A75/A9, PEZENAS Ouest vers BEZIERS pour un coût de 200 millions d’euros.

La concession prévoit un délai de 6 ans entre la déclaration d’utilité publique et la mise en service. De fait, la nouvelle autoroute ne sera pas mise en service avant 2017. Rien n’est cependant prévu à ce jour pour supprimer les giratoires bloquants aux sorties de l’actuelle autoroute A9.

Les conséquences de cet accord :

Le trafic routier au sud de Montpellier est le principal émetteur d’oxydes d’azote, deux à trois fois plus élevé que la partie Nord de Montpellier Agglomération. Le trafic routier n’arrête pas d’augmenter du fait d’une volonté de l’Agglomération d’intensifier encore plus l’urbanisation de cette zone particulièrement polluée avec sa future gare LGV et peut-être la fameuse « EcoCité » qui devrait prolonger Montpellier vers la Mer. L’activité humaine a autant d’impact sur les risques d’inondation que l’augmentation du niveau de la mer.

Ce projet est contraire à l’avenir du littoral Languedoc-Roussillon à 2050 (80% de la pollution maritime serait d’origine terrestre et la Méditerranée est exposée à un cocktail de produits chimiques dont le devenir dans le milieu naturel est très mal connu).

(Pression démographique = Pression foncière en zones inondables = Augmentation de l’imperméabilisation = Risques inondation « humain et économique » = Responsabilité des Élus et des Administrations)

Moralité :

C’est un choix délibéré d’une dégradation programmée de l’environnement du Sud de Montpellier et surtout de Lattes avec une concentration des pollutions de toutes natures.

La réalisation de l’Autoroute A9B sera financée par ASF et donc VINCI et sera indirectement à la charge des usagers via les tarifs payés aux péages.

L’autoroute A9 actuelle deviendra la « rocade sud » avec une charge supplémentaire pour les Collectivités Locales qui participeront au financement de celle-ci et Montpellier Ouest n’aura toujours pas de trait d’union A9 / A750/A75.

Lattes le 1-10-2011

Jacky CHANTON

cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le Lanceur d’alerte

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen