Réponse à MMag 15 avril 2016

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Info

Après la publication du magazine MMag du 15 avril 2016 (disponible le 7 avril dans les communes !), de l’article du quotidien Midi-Libre du 12 avril 2016, de la réunion de la Commission de Suivi du site d’Amétyst du même jour et de l’interview du vice-Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole sur France3 du même jour 19h12, le problème du traitement des ordures ménagères revient sur le devant de la scène. Nous passerons sur l’aspect lamentable d’une collectivité territoriale « en retard d’une guerre » qui a beaucoup dépensé pour ce traitement, gaspillé des sommes folles, et qui, mal conseillée, s’entête dans son erreur, persiste et signe ! Qu’il n’y ait plus d’ordures ménagères déversées sur la commune de Lattes, au Thôt, d’accord avec Monsieur Cyril Meunier. Mais le dispositif actuel contribue à alimenter une autre décharge, ailleurs, chez un autre maire : Castries-Carrière GSM a remplacé le Thot. Le « joyau Amétyst », usine totalement dépassée, est affligé de vices congénitaux dont nous n’avons cessé de dénoncer l’existence depuis sa mise en service. Au lieu de nous écouter, d’écouter les critiques de la mission d’enquête sénatoriale et de la Chambre régionale des Comptes (cause toujours !), la nouvelle équipe municipale et territoriale-agglo élue en 2014 a déçu nos attentes et poursuivi la politique catastrophique de ses prédécesseurs. La société dont la précédente équipe avait résilié la DSP a été reconduite pour 10 ans par la nouvelle équipe. Il a été dit mardi matin à la commission de suivi du site que sur 144.588 tonnes/an d’ordures ménagères résiduelles (OMR) entrant dans l’ « unité Amétyst » en 2014, il en sortait 115.217 t/an dont 58.071 tonnes prenaient le chemin de la décharge de Castries et le reste 57.146 t/an, en partie, le chemin de l’incinérateur. Pas dans le jardin Meunier mais ailleurs, dans le jardin des autres (Castries, Lunel-Viel, … ?), vive le tourisme des déchets ! Et demain, quand Castries fermera ? Où ira-t-on jeter ces résidus impossibles à valoriser ? Combien de combustible solide de récupération (CSR) va-t-on produire ? Une aberration de brûler ce qui pourrait être recyclé !

La solution vertueuse !

La solution du tri à la source généralisé en vue de la séparation effective et générale des biodéchets est la seule qui évite le contact polluant avec le reste qui peut alors être envoyé à Demeter (aux capacités à renforcer) et aux recyclages divers, au lieu de prendre le chemin des décharges et des incinérateurs. C’est l’objectif de « Zéro déchets zéro gaspillage » que défend notre collectif de 11 associations et le Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID34), dans le droit fil de ce que préconise le Ministère chargé de l’Environnement et l’association nationale « Zero waste France ». L’exemplarité des réalisations de la communauté de communes de Manspach doit être mise en avant : 50 kg/an/habitant de déchets, des gravats.

Nous répétons et martelons (comment il faut vous le dire ?) : « le bon déchet est celui qu’on ne produit pas ». Les mauvais conseillers qui entourent nos élus de Montpellier-Méditerranée-Métropole doivent s’amender ou s’en aller (aux dernières nouvelles, il y aurait eu 2 départs récemment) !

Pour le CA de l’ODAM

Le Président
Raymond GIMILIO

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Le Lanceur d’alerte

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Apports de « soupe » de déconditionnement issue de biodéchets emballés triés à la source vers des installations de compostage ou de méthanisation de FFOM issue de TMB sont-ils autorisés ?

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Réponse : non, en cohérence avec l’interdiction d’apports de biodéchets triés à la source, qui n’ont pas fait l’objet d’un même tri que les OMR et la FFOM obtenue, ces apports de « soupe » de déconditionnement, issues de biodéchets triés à la source, vers de telles installations sont interdits.

Selon :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Quel impact pour les producteurs de biodéchets ?

Réponse : les biodéchets emballés peuvent continuer d’être collectés en l’état ou en mélange avec des biodéchets non emballés chez un même producteur (même établissement), comme le prévoit le décret dit « gros producteurs » n° 2011-828 du 11 juillet 2011 portant diverses dispositions relatives à la prévention et à la gestion des déchets.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques




Vent mauvais sur la méthanisation du TMB

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Introduction

« Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde » écrivait Albert Camus dans « l’Homme enchaîné ». Aborder un sujet sensible qui fait partie de la transition énergétique sans prendre la précaution de définir l’objet et employer des approximations ne contribue pas au bonheur de l’homme. C’est la précaution qu’aurait dû prendre le journaliste du quotidien gratuit « 20 Minutes » du lundi 29 janvier 2019 (page 4). Il y est question de la méthanisation qui subit un « Vent mauvais » !

A l’ODAM, nous avons la prétention de connaître à fond ce sujet, étant confrontés depuis 2004 au problème des déchets ménagers et depuis 2008 à une « unité de méthanisation » dénommée très prosaïquement « AMETYST » et qui connaît des vicissitudes diverses depuis sa contruction par VINCI-ENVIRONNEMENT.

Nous disons que la méthanisation est un processus naturel qui s’applique à des déchets organiques fermentescibles accumulés dans un milieut dépourvu d’oxygène (milieu anaérobie), par exemple dans un marais. Ce processus industrialisé est appliqué à des matières organiques diverses :

  • fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM),
  • déjections animales,
  • résidus d’équarissage et d’abattoirs,
  • invendus de magasins d’alimentation arrivant en fin de DLU,
  • etc.

La méthanisation produit du bio-gaz, un mélange de méthane (60%) et de gaz carbonique (CO2) et de divers composés organiques odorants.

1 – Méthanisation industrielle ou TMB

Un cas particulier est celui des ordures ménagères non-triées à la source et que des industriels (VINCI, URBASER, etc.) prétendent, à l’aide d’un procédé mécanique composé de filtres, grilles, tambours rotatifs, presses, etc, séparer les composants et en extraire la FFOM pour la soumettre au processus biologique industrialisé de méthanisation. Ceci s’appelle le tri mécanobiologique, le traitement mécanobiologique ou TMB. Á Montpellier, « l’unité de méthanisation AMÉTYST » est en réalité une usine de TMB appliqué aux ordures ménagères de la poubelle grise.
Cette usine pue, elle empoisonne la vie d’un quartier de Montpellier (ZAC de Garosud) par ses odeurs difficilement contrôlées à coup de millions d’euros pour des biofiltres. Les 145.000 tonnes d’ordures annuelles traitées sont réduites à 125.000 tonnes dites « refus et stabilisats » qu’il faut incinérer. Pour que l’ensemble fonctionne, il faut ajouter aux déchets non-triès entrants des déchets verts broyés et y réincorporer la FFOM provenant des tris citoyens (poubelle orange). C’est une calamité contre laquelle nous opposons la méthanisation des déchets triés à la source (procédé encouragé par la loi LTECV) et la collecte séparée avec redevance au nombre de sorties de poubelles et au poids de celles-ci.

2 – Méthanisation à la ferme

La méthanisation à la ferme des déchets verts et des fumiers-lisiers est parfaitement vertueuse. Elle utilise un processus faisant intervenir des quantités raisonnables de matière première. En finale, le digestat retiré du méthaniseur doit être rapidement aéré et mis à composter pour revenir à la terre alimenter les sols agricoles en humus.

Ce traitement peut se faire à la ferme ou dans des installations centralisatrices ou coopératives. Ce dernier cas peut être illustré par l’installation située à Bélaga-en-Lauragais (Cler VERTS). Ces installations sont vertueuses tant qu’elles traitent des déchets, des résidus d’activités agricoles.

3 – Le scandale des cultures dédiées

Ce n’est qu’en fin de son article que le journaliste de 20 Minutes en vient au fait : des méthaniseurs alimentés par des cultures dédiées « du maïs essentiellement » ! A lors, oui, nous voyons rouge et soufflons un vent mauvais : honte à ceux qui cultivent avec beaucoup d’eau (le maïs est irrigué !) une céréale qui peut servir en alimentation humaine ou animale ! Nous approuvons la Confédération paysanne de la Sarthe qui dénonce « un silo de maïs à ciel ouvert, équivalant à deux années de récolte de maïs sur 80 hectares, autant de maïs qui ne sera pas vendu aux éleveurs pour nourrir leurs animaux ! »

Méthaniser, c’est bien, à condition que ce soit bien des déchets et en aucune façon des matières utilisables pour l’alimentation ou pour êtres recyclées. Nous demandons l’avis des ministres concernés (agriculture et environnement). Il ne faut pas laisser faire n’importe quoi au nom de la transition énergétique !

« Une insulte au mode paysan après les sécheresses de cet été ! »

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Chevalier de l’ordre du Mérite agricole

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Intervieuw d’un député européen

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Nous vous informons, faites votre opinion. Nous maintenons toujours que l’Ecologie doit être au-dessus des partis politiques. Mais … il y a ceux qui ont le courage de s’exprimer et il convient d’écouter une partie du message de Yannick Jadot, vous pouvez à tout moment couper le son ou re-écouter.

M. Yannick JADOT, député européen, intervieuvé sur RMC le 21 août 2018 au micro de Jean-Jacques Bourdin a déclaré que « le Ministre de l’Agriculture est le lobby » installé au ministère. Face à M. Nicolas Hulot, M. Jadot accuse clairement le ministre d’avoir favorisé le lobby agro-industriel dans l’affaire du Glyphosate. Il estime le bilan de Nicolas Hulot mauvais mais il y a une excuse : Nicolas Hulot a été piègé au sein de ce gouvernement Il a servi de « vernis environnemental », ce que NOUS appelons le « green-washing ». Voyez le lien qui suit. Il a aussi déclaré qu’il y a l’écologie des discours, de l’affichage et celle du courage.

Il défend l’agriculture française, celle des petits qui respectent la nature, contre les traités qui ouvrent nos marchés à des produits qui ne respectent pas l’écologie et nous amèneraient des viandes aux hormones et aux antibiotiques alors qu’il est est interdit de les utiliser en France. 

Yannick Jadot dénonce aussi le projet Montagne d’Or qui risque d’impacter gravement la Guyanne française. C’est loin, la Guyanne ! Et pourtant ? Un écosystème va être gravement menacé ! Songez-y !  Il s’agit d’une mine industrielle ! Propriété canadienne, exploitant russe. Une mine à ciel ouvert qui va détruire une partie de zones naturelles d’intérêt écologique et faunistique (ZNIEFF). Bonjour les dégâts ! Pelle mécanique et cyanure ! Un gisement à faible teneur d’or ! 2 g/tonne de roche. L’association France-Nature-Environnement a demandé un débat public à la Commission Nationale du Débat Public.

Raymond GIMILIO
Ecologiste indépendant
Ecologue

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le compostainer Schäffer existe, je l’ai vu en France

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Oui, Messieurs de la Métropole, le compostainer Schäfer existe et ça marche !  Voyez le site SCHÄFER, société française.

Où ? Dans le territoire du SMICTOM de Coulommiers, à Lescherolles, près de la Ferté-Gaucher (Seine et Marne) ! En région parisienne, où je l’ai vu et photographié le dimanche 29 juillet 2018, dans le jeu de 3 conteneur à déchets, dans l’entrée du jardin d’amis chez lesquels j’étais en visite.

Le voici en compagnie de ses deux collègue, ci-dessous

Et dans la rue, sur la voie publique, un produit conteneur de chez Schäfer :

Réfléchissez, Messieurs de la Direction de la Prévention des Déchets, avant de juger ce qui ne vous plait pas.

Quelle preuve pouvez-vous nous donner que celà ne marche pas ?

Ils font aussi des bacs pucés pour redevance incitative. 

Raymond Gimilio
Rudologue

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Ecoblanchiment à Montpellier

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Info

Le green-washing est une technique de communication mensongère destinée à habiller en « vert » un projet que l’on veut faire passer pour écologique. Les communicants de feu Georges Frèche (ancien maire et président de l’Agglo) ne s’en sont pas privé. En 2018, les faits sont là pour démontrer, avec la rigueur de la science et du langage scientifique, qu’un chat n’est pas un chien et qu’une unité de méthanisation n’est pas écologique ! Cela s’appelle la vérité terrain, concept peu prisé de certains politiciens malhonnêtes.

Vous pouvez télécharger et/ou lire notre mise au point sur les déchets.

Vous lirez les pages 18 et 19 du magazine Harmonie promettant la lune et les étoiles !

Vous lirez notre réfutation point par point des promesses fallacieuses.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention Ecologie

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CSS : juin 2018, échos

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Madame Valérie BARTHAS-ORSAL, Professeur des écoles de son état, est un des vice-présidents de Montpellier-Métropole qui lui a délégué la prévention et valorisation des déchets, à la propreté de l’espace public de la Métropole.

Cliquez voir en action VBO

Lors de la réunion de la CSS du 6 juin dernier, elle a eu avec sa voisine de table une discussion très animée sur une laisse de chien ! Bravo pour ces éminentes compétences, les délégués associatifs apprécieront ce brillant hors-sujet, futile s’il en est ! Pas ceux de l’Association des Riverains qui subissent les nuisances depuis 10 ans et qui voudraient bien voir fermer cette usine puante.

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Le Traitement des déchets mis à plat

Document de 2017 revu et complété en 2022.

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Le traitement des déchets est perçu par les décideurs des collectivités territoriales comme un mauvais pensum dépourvu de tout prestige et s’en remettent aux industriels et à leurs solutions miracles, tout heureux d’être débarrassés d’un schmilblick encombrant. Ils s’en remettent à des solutions miraculeuses. Mais ces solutions n’apportent que des nuisances environnementales, de la pollution, des mauvaises odeurs, du gaspillage de ressources. Nous vous proposons de cliquer sur le lien suivant « Le traitement des déchets mis à plat » ou le traitement des déchets expliqué à un ami. En vue d’aider les citoyens responsables et les élus désireux de ne pas se laisser mener par le bout du nez, j’ai voulu expliquer le problème et ses solutions comme suit :

  1. Traitement vertueux basé sur l’implication citoyenne, vers l’objectif zéro déchets-zéro gaspillage, le tri à la source,
  2. Traitements industriels présentés comme « miraculeux », bons surtout pour les bénéfices des entreprises multinationales animée par l’exprit de lucre et non par celui de la préservation de la santé et de l’environnement,
  3. Un cas d’école  de mauvais traitement : Montpellier (Amétyst, OCREAL et ISDND-Castries), exemplaire d’un fiasco industriel et technique d’après la cour des comptes.

Lisez le livre de Christian Duquennoy Les déchets : Du big bang à nos jours.- Editions QUAE, 2015, 168 p. Ce livre est une bible du déchet. Vous pourrez lire aussi de Jeremy Pichon et Bébédicte Morer Famille presque Zero Déchet : ze guide.- France Quercy à Mercurey, 256 p. 


Pour l’ODAM
Raymond GIMILIO
Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Demandez la fermeture de l’incinérateur de Lunel-Viel

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Habitants de Montpellier-Métropole et des communes du nord-est de l’Hérault, vous dont les déchets vont en totalité ou en partie alimenter l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel, particulièrement les habitants du territoire desservi par le Syndicat Pic-Etang, demandez la fermeture du tout-incinération et l’adoption d’une variante sans apport de déchets extérieurs.

Prenez connaissance du tract que vous pouvez télécharger ici (il a été perdu), signez-le et déposez le dans la boîte aux lettres de votre mairie après l’avoir rempli et signé. Oui, les solutions alternatives existent, lisez attentivement ce site.

Vous pouvez nous contacter et demander à nous rencontrer en vous servant de ce site. Oui, le tout-incinération est nuisible pour l’environnement, un incinérateur est une décharge à ciel ouvert qui pollue insidieusement, silencieusement et vous empoisonne.

Raymond GIMILIO
Oléiculteur à Claret (Hérault)
Président de l’ODAM (Montpellier)
 Trésorier du CIDES34 (Hérault)

P.S. : prenez connaissance de cette invitation

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