Maera : une station pilote en Méditerranéé




Hausse probable du niveau de la mer

02 HAUSSE PROBABLE DU NIVEAU MARIN EN OCCITANIE

Cliquez sur l’image pour ouvrir le document PDF




L’ancienne décharge du Thôt à Lattes qui devient une île

Cliquez sur l’image pour agrandir ==>>


Projection sur 2100

Nous observons, nous informons

L’ANCIENNE DECHARGE DU THÔT A LATTES QUI DEVIENT UNE ÎLE ET L’AMENAGEMENT EN COURS POUR LA PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DE LA MOSSON

Cette ancienne décharge, c’est le constat de l’échec d’une gestion des déchets désastreuse et d’une politique environnementale catastrophique, voire irresponsable, qui aura duré plus de 40 ans. Son faible coût d’exploitation aura primé sur le bon sens, l’écologie et l’intérêt général.
Devons-nous laisser aux générations futures cette “bombe environnementale à retardement” ? N’avons-nous pas un devoir d’information et de mémoire comme guide d’action ? Les enjeux de santé, ne sont-ils pas liés à notre environnement pour notre présent et notre futur ?
En matière de sites et sols pollués, les démarches de gestion mises en place s’appuient sur les principes suivants : prévenir les pollutions futures, mettre en sécurité les sites nouvellement découverts, connaître, surveiller et maîtriser les impacts, traiter et réhabiliter en fonction de l’usage puis pérenniser cet usage, garder la mémoire, impliquer l’ensemble des acteurs.
Le sol est une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle humaine. Il est menacé par l’érosion, la contamination, la baisse de la biodiversité, le tassement, la salinisation, l’artificialisation, les inondations…
Malgré l’autorisation d’exploitation de cette décharge en Juillet 1967, on constatera les premiers dépôts dès 1965 jusqu’à son arrêt du 30 Juin 2006. Il a été stocké sur cette décharge de 52 hectares une quantité extrêmement importante de produits très toxiques et microbiologiques en plein marais et sans aucune sécurité d’étanchéité membranaire en fond de ce site.
Lors de son arrêt, la hauteur de cette décharge était de 32 mètres alors qu’elle ne devait pas dépasser 2,50 mètres ?
Elle n’a jamais été en conformité avec la réglementation en vigueur et même la loi n’a pas été respectée non plus dès 2002.
Faits aggravants, elle est située sur un site inondable (en plein marais, entre 0 et 1 mètre de hauteur). Elle est très proche de trois cours d’eaux, la Mosson, le Rieucoulon et le Lantissargue). Elle se trouve également sur une zone humide d’un site classé « Natura 2000 », à proximité de
l’étang de l’Arnel qui peut ou pourrait éventuellement recevoir des transferts d’eau contenant des toxicités chimiques en provenance du site du Thôt (instabilité de la décharge et affaissement sous le poids de la masse des dépôts avec des transferts possibles de pollutions vers la rivière Mosson, le Rieucoulon, le Lez, l’Etang de l’Arnel).
Le site d’une mise en décharge est choisi après une enquête géologique dont on opte de préférence pour des creux à combler, des dépressions naturelles ou des carrières désaffectées. Les décharges doivent être écartées des rivières, des sources ou de tout autre point d’alimentation en eau afin d’éviter la pollution par les lixiviats (jus des ordures et autres produits très toxiques) qui suintent à travers les déchets.
Avec l’évolution des effets du dérèglement climatique, elle est sous la menace d’une élévation du niveau marin et des étangs qui permettrait un impact direct sur le pied de cette ancienne décharge.
Plusieurs types de pollution peuvent intervenir sur cette ancienne décharge, une pollution des sols, des eaux souterraines, de l’air et visuelle. Cependant on manque de données sur les impacts sanitaires des terrains pollués. Les études à ce sujet sont rares et mal documentées pour une
véritable transparence mise à la disposition des citoyens.
Des centaines voire des milliers de polluants médicamenteux, phytosanitaires, microplastiques, restent hors champs de l’analyse.
Les produits contaminants peuvent mettre plusieurs décennies, voire plusieurs siècles à migrer, et peuvent ressortir des kilomètres plus loin que leur lieu de dépôt, soit dans l’eau, le sol ou à l’air libre sous forme de gaz.
A-t-on effectué une évaluation du risque des pollutions de ce site à partir d’une recherche sur la présence ou non dans les milieux de substances chimiques toxiques ?
Il est certain que des gaz à effet de serre continuent d’être produits même après la fermeture de cette décharge.
Le 15 Juin 2020, un courrier (signé par 10 associations environnementales indépendantes) a été adressé au Préfet de l’Hérault afin de rétablir la Commission de Suivi de Site et répondre aux interrogations citoyennes concernant la réhabilitation incertaine et le manque de transparence du suivi post-exploitation de cette décharge. Ce courrier reste sans réponse malgré deux relances (la dernière date du 15 Septembre 2021) ?
Le visuel dégradé de ce site ne répond pas à ce qui avait été annoncé par l’Agglomération de Montpellier après sa fermeture du 30 Juin 2006.
Pourquoi la commission de suivi de site n’a-t-elle pas été encore créée ? Faut-il écarter les citoyens de toute participation démocratique sur des sujets et des enjeux qui les concernent ?
Aménagement de protection contre les inondations de la basse vallée de la Mosson avec le réaménagement en zone humide sur une parcelle de 12 hectares contigüe à la décharge du Thôt.
Les décideurs de notre territoire souhaitent une meilleure protection des inondations de la Mosson : C’est bien et nécessaire, mais n’ont-ils pas oublié la prise en compte du dérèglement climatique en cours avec l’élévation possible du niveau marin, des étangs et l’évaluation des pollutions émises par l’ancienne décharge du Thôt ?
N’oublie-t-on pas l’importance de l’anticipation à l’adaptation au dérèglement climatique en cours de nos zones côtières ?
Comment ne pas imaginer cette ancienne décharge de 52 hectares entourée d’eau avec des enchainements environnementaux négatifs très graves ? Une situation cauchemardesque avec la remontée des eaux salines par le Lez, le Rieucoulon, la Mosson et à l’intérieur des terres ?
Faut-il déterrer les erreurs du passé pour améliorer notre environnement sanitaire présent et préserver notre futur ?
Les cinq propositions prioritaires :
• de vérifier la sécurisation sanitaire et environnementale de cette décharge en associant une représentation citoyenne ;
• de prévoir un programme de surveillance de la qualité des eaux souterraines avec l’évaluation du contexte des impacts hydrologiques et géologiques ;
• d’avoir la certitude qu’il n’existe pas de transferts de pollutions de lixiviats vers l’étang de l’Arnel ou les cours d’eau de proximité ;
• le contrôle de l’étanchéité du captage de biogaz ;
• de permettre la transparence de ces informations qui seraient à publier une fois par an.

Jacky Chanton
CIDES-34

Projection 2100, 2050, …


Source BRGM

<<== Cliquez sur l’image pour agrandir.




LE SITE DU THÔT DEVIENT UNE ÎLE

Nouveau logo carré

Cliquez sur l’image ci-dessous pour un document PDF lisible. Merci.

Rapport IFREMER – CONTAMINATION CHIMIQUE DES SEDIMENTS (Bilan de la Campagne ROCCHSED 2017) :
Après une baisse des teneurs en mercure des moules de 1985 à 2005, la concentration augmente depuis 2005 (Figure 10). Ainsi, les résultats des mesures dans le sédiment et le biote vont dans le même sens.
Une explication proposée pour expliquer ces fortes teneurs en mercure dans les étangs de l’Arnel, du Prévost ou du Mejean (Pérols) est la présence de l’ancienne décharge de l’agglomération de montpelliéraine (le Thôt) en bordure de l’étang de l’Arnel, que l’on soupçonne d’avoir relargué des lixiviats pendant de nombreuses années dans les lagunes proches, à l’occasion d’épisodes pluvieux.

Référence : https://archimer.ifremer.fr/doc/00467/57885/60184.pdf

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen

Jacky Chanton

CIDES34

logo




Palavas-sous-les-Flots en 2040

Palavas-les-Flots vs palavas-sous-les-Flots


Photo Fr3-Hérault

Ce n’est pas nous qui l’affirmons mais le site de France-3 Hérault (34). Cliquez ce lien.

Hérault : en 2040, Palavas pourrait devenir Palavas-sous-les-Flots.

Nous citons Fr3-Hérault (Publié le 03/12/2019 à 19h59 • Mis à jour le 11/06/2020 à 20h16)

Les Assises de la Mer à Montpellier ont reçu la visite du président Macron alors que la planète bleue [la nôtre : Gaïa ou Gé] est en grand danger En attendant de savoir si “le 21ème siècle sera maritime“, il y a urgence climatique. L’Arctique fond, le niveau des mers monte et rien ne semble pouvoir arrêter ce phénomène.

Jacky Chanton commente

Palavas sous les flots en 2040, c’est possible. Cette menace st bien réelle.

Cette menace est bien réelle. Et l’un des facteurs qui précipite cette révolution environnementale, c’est notamment la fonte de la glace de l’Arctique.

Les modèles de prévisions même les plus optimistes démontrent qu’il sera difficile voire impossible d’inverser la tendance dans un avenir proche. Et cet avenir, c’est non plus 2100, mais 2040.

“L’élévation du niveau de la mer de 1 mètre en Méditerranée française pourrait aller plus vite qu’annoncé. 2100 ça ne parle pas aux gens. Mais 2040 c’est demain”  (Hervé Le Goff Océanographe au CNRS).

Une ville comme Palavas pourrait bien se retrouver les pieds dans l’eau à la vue de ces chiffres. Les conséquences ne seront pas qu’humaines mais aussi économiques. D’où l’importance de prendre en compte ces données pour anticiper ce phénomène de submersion.

Jacky Chanton
Secrétaire du CIDES34
Secrétaire de l’ODAM
Citoyen de Lattes




4e forum régional de l’économie circulaire en Occitanie

Nouveau logo carré
Info
Le 4e forum régional sur l’économie circulaire en Occitanie a eu lieu à Montpellier et à Toulouse, simultanément par liaison téléconférence.
L’ODAM était présent et a suivi avec intérêt les travaux de la matinée du 30 novembre dans le Grand amphithéatre de la Faculté d’Économie de Montpellier (Espace Richter, avenue Raymond Dugrand). La journée était consacrée à la rencontre, au partage, aux échanges et à la réflexion sur des différents axes de Plan Régional d’Actions en faveur de l’Économie Circulaire. J’ai participé par téléconférence à un atelier le 1er décembre suivant.
Le 30 novembre, nous avons écouté aec intérêt et attention Monsieur François Vasquez nous exposez l’action locale à Montpellier et sa métropole de la mise en oeuvre de l’écoomie circulaire face à l’économie linéaire avec des applications concrétes notamment dans le traitement vertueux des déchets.
Nous soutenons cette nouvelle politique.
cropped-logo-fond-bleu-clair-1.jpg

Le président

Raymond  GIMILIO

ici_on_s-honore_du_titre_de_citoyen