La décharge du Thôt

Historique

Selon un document officiel (JO Sénat du 23/01/2002 – page 480) il est dit : « Un arrêté préfectoral du 18 juillet 1967 a autorisé l’exploitation de cette décharge. A l’origine, elle a été créée pour faire face aux besoins de la ville de Montpellier et de quelques autres communes voisines. Progressivement, y ont été admis des déchets de la quasi-totalité des communes du secteur.». Un autre document plus récent fait état de déversements de déchets depuis 1965.

Cette décharge a été fermée le 30 juin 2006, selon un rapport de la Cour des Comptes (26/07/2011 n) 116/676). L’ODAM a contribué à cette fermeture en déposant des conclusions auprès du Commissaire enquêteur chargé de la commission ad-hoc.

Le devenir de la décharge

Le rapport de la Chambre Régionale précité précise (page 6/52) « Aux termes d’une convention d’exploitation signée avec la SERM le 2 mai 2006 d’une durée de 15 ans, le terrain et le biogaz sont mis à disposition de la SERM qui est chargée de financer, réaliser et exploiter une installation de production d’électricité par groupe électrogène. La SERM percevra les recettes en contrepartie d’une redevance annuelle prévisionnelle de 35 000 € HT. Par avenant n° 1 du 7 mars 2008, l’exploitation de l’installation a été transférée, après accord de la communauté d’agglomération, à Energies du Sud. L’installation devrait fonctionner durant quinze ans, jusqu’à la fin du processus de dégradation biologique des déchets (Energies du Sud est l’outil local de développement des énergies renouvelables et de la maîtrise des énergies de la SERM) opérateur énergétique de l’agglomération de Montpellier depuis 25 ans, et de la Caisse des Dépôts associée avec GDF-Suez, la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon et Dexia).

Des engagements non tenus

Le collectif d’associations CIDES34, par la plume de son Secrétaire, publie le 4 mars 2020 une mise au point sur l’historique de la décharge et sur son état actuel. Nous avons accompagné sur le terrain notre ami Jacky Chanton dans plusieurs visites autour ce ce montre endormi dont le ventre fermente et relâche ses lixiviats dans les eaux qui l’entourent.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
webmestre

La station de pompage au nord du Thôt. Remarquez la rouille sur le cadenas et la chaîne qui ferment la portail.




Frappé par une maladie auto-immune

Ici vous pouvez vous informer

Témoignage

Prémices

Pendant l’été 2019, je subis sans le savoir les premières attaques d’une des formes de la maladie dénommé Syndrome de Guillain-Barré (SGB). C’est à la suite d’une grippe de fin de saison contractée pendant un voyage d’agrément que s’est déclenchée, insidieusement, une maladie auto-immune dans laquelle l’organisme, mon organisme, s’attaque à la gaîne de myéline de mes nerfs moteurs. La maladie couve et, fin août, je me sens fatigué, maladroit dans mes mouvements, ressentant des picotements dans les membres supérieurs, des crampes nocturnes doloureuses dans les mollets me réveillent la nuit. Le 16 septembre, au cours d’une réunion de la confrérie des chevaliers de l’olivier, je tombe à la renverse en voulant monter dans un car, dans les bras de ceux qui me suivent. Le 20 septembre, je dois voyager pour assiter aux obséques d’un cousin en Bretagne. Je m’y rends en voiture (900 km) et j’ai des difficultés à serrer la poignée du pistolet du distributeur de carburant, je dois le faire à deux mains. A mi-parcours, je ravitaille de nouveau avec difficultés et ne peux tourner la clef de contact de ma voiture, c’est mon épouse qui le fait pour moi. Arrivé à destination, je peine à serrer les poingnées de mon sac de voyage. Le lendemain, chez mes cousins, je manque de tomber en montant un escalier en colimaçon. Je repars le lendemain malgré les conseils de mes cousins. Je veux être chez moi. De nouveau, à mi-parcours, même difficultés pour ravitailler ma voiture et la remettre en route. J’arrive tout de même à regagner mon domicile et mon appartement.

Paralysie : pemiers examens

Ayant chuté le 27 septembre, à deux reprises devant la porte de mon garage (2e sous-sol), incapable de me relever, je rampe me metre à l’abri et suis secouru par les pompiers envoyés par le SAMU et orienté vers une grande clinique qui m’oriente vers le service de neurologie d’une autre grande clinique dont je tairais le nom. Le dimanche 29 septembre je suis renvoyé chez moi avec un vague rendez-vous dans 11 jours de là pour une électromyographie dans une 3e clinique.

2e chute et hospitalisation

Le lundi 30 septembre au matin, j’informe au téléphone mon médecin traitant de mes mésaventures. Elle tente de joindre le neurologue qui m’a examiné. Dans l’après-midi, je reste assis sans pouvoir me relever dans les toilettes. Une ambulance diligentée par mon médecin m’extrait de mon inconfortable situation et j’arrive paralysé des 4 membres au rendez-vous pris, hors-samu, avec les urgences neurologiques du CHU “Gui de Chauliac” où je passe un IRM à 3h00 du matin. Le circuit commence le 1er septembre, le 2 je suis dans le service de neurologie où une électromyographie confirme la suspicion de polyradiculonévrite aigüe chronique (PRNA) et le 3 une ponction lombaire confirme le syndrome de Guillain-Barré. Le 4  commence le traitement par échanges plasmatiques (j’en aurais 13 séances étalées sur 3 mois). Je reserais hospitalisé 17 jours. Début novembre, je suis à nouveau aux urgences avec une double embolie pulmonaire (5 novembre : 5 jours d’hospitalisant au CHU Lapeyronie) et le 21 novembre rechute de la PRNA : je sortirais le 3 décembre 2019) pour attendre mon admission en hôpital de jour à la clinique spécialisée Bourgés de Castelnau-le-Lez. Ouf, enfin sorti d’affaire mais le CoVid19 est là et ma 14e séance d’échange plasmatique passe à la trappe.

Morale de l’histoire

Je ne vous raconte pas celà pour me faire plaindre mais pour vous informer car le SGB n’est pas une maladie anodine qui peut être mortelle si elle n’est pas rapidement diagnostiquée et sir les soins ne sont pas immédiatement prodigués en neurologie ! Tout retard peut laisser des séquelles si l’attaque des nerfs lèse et coupe une fibre nerveuse. J’ai côtoyé en centre de réducation des patients en fauteuil depuis 3 ans ! La maladie frappe des enfants dès l’âge de 9 mois jusqu’à des adultes de 90 ans ! Si la paralysie gagne les muscles respiratoires, la mort peut survenir faute de soins.

J’a commencé ài récupèrer et j’ai adhéré à l’Association française du syndrome de Guillain-Barré où le Président m’a prié de le seconder comme vice-Président, ce que j’ai accepté. J’ai eu la chance d’avoir un médecin traitant sérieuse et compétente qui a su m’orienter vers les bons neurologues (parmi les meilleurs de France : Montpellier vraiment, là, surdouée !).

J’ai pu mesurer, hélas, le manque de sérieux et de connaissances des régulateurs du SAMU ! Tous les médecins ne connaissent pas ou ont oublié ce qu’est le syndrome de Guillain-Barré-Strolh et ses formes neurologiques.

Vous qui lisez ces lignes, relisez les étapes que j’ai vécues. Pour ma part, je n’ai pas oublié le mot “chronique”, je suis vigilant au moindre retour des symptômes, sutrout parce que certaines maladies ou certains vaccins peuvent être les gâchettes qui déclenchent SGB et ses formes.

Pour l’ODAM

Vous remarquerez qu’à partir du début septembre 2019 et juqu’au 20 février 2020, l’activité du site internet a baissé. Le COVID19 a entravé nos réunions.

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Le vice-Président AFSGB

Raymond  GIMILIO
Président ODAM

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