Le CoVid19 et les eaux usées


Une question se pose : quel est le rôle des eaux usées dans la propagation du COVID-19 ? Des analyses sont-elle faites pour Maera ?
Le problème est mondial, national pour le moins et local.


Nous citons notre ami Thierry USO du Réseau Eau :
« Les boues de stations de traitement des eaux usées (STEP) produites lors de l’épidémie de Covid-19 peuvent-elles contenir et disséminer le virus lors des épandages agricoles ? Saisie en urgence de cette question alors que la période d’épandage va débuter, l’ANSES considère le risque de contamination par le SARS-CoV-2 comme faible à négligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiénisant conforme à la réglementation. En revanche, au vu des données actuellement disponibles, il n’est pas possible de définir avec précision le niveau de contamination pour les boues non traitées, ni de préciser une période de stockage au-delà de laquelle le virus serait inactivé. En conséquence l’Agence recommande de ne pas épandre de boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable.
https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-les-boues-de-stations-d%E2%80%99%C3%A9puration-produites-pendant-l%E2%80%99%C3%A9pid%C3%A9mie-ne-peuvent-%C3%AAtre
En gros, il faut appliquer le principe de précaution puisqu’on n’est sûr de rien, et pour le stockage des boues “non hygiénisées” (où? comment? pendant combien de temps?) démerdez-vous…
Thierry USO


Nous citons aussi Daniel Guiral et son intéressante contribution concernant toujours les COVID-19 :
A titre de prévention ci joint un article publié dans une revue à comité de lecture (Environmental pollution)  qui donnerait une possible interprétation aux écarts durables de mortalité entre le Nord de l’Italie (12%) et le reste du pays (seulement env. 4,5 %).
Ils ont en effet trouvé une corrélation entre le niveau des pollutions atmosphériques et la forte prévalence et morbidité des régions les plus touchées (Lombardie, Vénétie et Émilie-Romagne) mais aussi parmi les plus polluées d’Italie voire d’Europe..
Les mécanismes possibles

Au départ

Parmi les personnes âgées vivant dans des zones à fortes pollutions atmosphériques et affectées par d’autres comorbidités, les défenses assurées par les cils bronchiques au niveau des voies respiratoires supérieures auraient pu être affaiblies à la fois par l’âge mais aussi par l’exposition chronique à la pollution atmosphérique.
Ce qui, à son tour, pourrait faciliter l’invasion du virus en lui permettant d’atteindre les voies respiratoires inférieures.
En seconde phase et suite à l’action du virus.
La pollution chromique pourrait être l’une des causes conduisant aux hyper-activations des systèmes immunitaires constatées et qui au départ auraient été déjà et de longues dates “naturellement” inflammatoires en lien avec la pollution de l’air
La pollution n’est peut être qu’un co-facteur (et peut être pas totalement anodin que cette épidémie soit originaire de Chine et de l’une de ses provinces les plus industrielles) mais et peut être avant que cela ne devienne obligatoire peut être pas inutile dans des contextes a forte activité industrielle, en absence de vent et forte insolation de se mettre un masque et même si celui n’est pas aux normes.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749120320601?via%3Dihub

Daniel GUIRAL


L’ODAM remercie ses correspondants et interpelle les autorités de Santé sur les sujets évoqués.

Raymond GIMILIO
Président
Docteur (non-médecin) en sciences biologiques mention Écologie

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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