Maera ! commission nationale du débat public

Un coup de CNDP sur la tête !

Monsieur Philippe Saurel, maire de Montpellier et Président de Montpellier Métropole était présent en personne à la réunion de concertation qui lui a été imposée par l’initiative citoyenne de quatre associations de défense de l’Environnement. Il était question de la modernisation de Maera, selon lui !

Le mercredi 28 à 15h entouré de tout son staff aux ordres, notre vaillant maire a affronté les fauves qui l’attendaient dans la salle Pelloutier (en face de l’Hôtel de région, 50 personnes environ). Il annonçait une 3e réunion de concertation. Jacky Chanton de Lattes lui en a envoyé un coup (de latte !), lui faisant remarquer que la réunion de présentation du 6 juillet avait été présentée à tort comme une réunion de présentation. Il y était et on a pu admirer la pirouette (cacahuéte !) qui du fait de l’échange avec réponse transformait la dite réunion en réunion de présentation ! 2e pirouette (cacahuète) une réunion de concertation tenue à Palavas avec les prurd’homme des pêcheurs locaux. On n’était pas au courant. Cette réunion semble s’être mal passée au dire d’un palavasien pêcheurs.

Et la présente réunion serait la 3e !? C’est lui qui le dit ! Vive réplique de la salle. Avec un air profondément ennuyé et contrarié, M. Saurel passe la parole à ses acolytes. Ils vont expliquer doctement que l’ancienne Cérereide salopait le Lez et que Maera a rétabli un cours d’eau plus propre. Mais à quel prix ? Quand on aime, on ne compte pas ! Une STEP, une  pour le prix d’une Rolls-Royce on a eu des performances de 4L.

Il leur faut expliquer la démarche hautement altruiste et le souci hyper développé de l’intérêt général vis à vis des pauvres communes affligées de stations d’épuration obsolètes qui ont été incluses dans le projet,, en douce, sans réveiller les populations métropolitaines. Les réponses sont apportées, vertement. Le distributeur de paroles a fort à faire, lui qui a une idée assez étable de la démocratie limitative du micro coupé ou refusé quand un citoyen a beaucoup à dire.

La 2e table ronde consacrée à la modernisation voit se déclencher un feu roulant de questions qui ennuient au plus haut point le maître de céans. A tel point que la parole est constamment refusée à M. Chanton et un participant lui offre son temps de parole.

En contraignant M. Saurel à organiser une réunion de concertation publique relevant des dispositions de la loi sur le dialogue public, la CNDP lui a asséné un sacré coup de CNDP sur la tête !




Maera : la loi s’applique à Montpellier-Métropole

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Info

M. Saurel et son administration jugée omnipotente ont dû s’incliner devant la loi républicaine. Mauvaise pioche pour notre despote métropolitain.

Trois associations, reconnues pour la défense de l’environnement et où l’ODAM est représenté par deux de ses membres, ont obtenu, à l’arraché, l’application des priorités du Ministère de la Transition Ecologique et solidaire. Ce sont France-Nature-Environnement (Simon Popy), CIDES34 (Jacky Chanton), Eau Secours34 (Thierry Uso) et Attac Montpellier (Jean-Claude Favier). L’ODAM, à travers son adhésion comme fondateur du CIDES34 est partie prenante dans cette demande faite par lettre à Monsieur le Préfet le 23 décembre 2017, mettant en cause la compétence de la commission de suivi de site « élargie » qui « nous semble ne pas répondre au besoin de consultation en amont exprimé tant par les associations locales absentes de ce comité que des riverains et habitants des communes ».

Monsieur le Préfet répond le 2 janvier 2018 par une décision visant l’article l121-19 3e sur le droit d’initiative exercé par le courrier du 23 décembre 2017 reçu le 27 décembre 2017. Cette décision impose à Montpellier-Métropole « une concertation préalable au titre de l’article L121-16 et R121-19 et suivants du code de l’environnement. Merci Monsieur le Préfet. Cette concertation « pour la modernisation » (et non pour l’extension) aura lieu le 29 mars 2019 à 15h en l’Hôtel de région. Pourtant, M. Saurel dans MMag n° 36 de mars 2018 p. 4 annonçait la concertation pour l’« extension de Maera ». Qui a mangé son chapeau ? Qui se voit appliquer la démocratie de proximité et participative ? Qui s’incline devant le Commissariat général au développement durable ? Qui a cédé devant le Préfet appuyé sur la loi de ratification de l’ordonnance d’août 2016 promulguée le 2 mars 2018 ? Cette loi facilité le recours au droit d’initiative citoyenne crée par l’ordonnance de 2016. La population pourra désormais demander l’organisation d’une concertation pour des projets bénéficiant d’un financement ou de subventions publiques dès que ceux-ci dépassent 6 millions d’€uros.

Oui, mais, il y a un hic ! Montpellier-Métropole a dissimulé dans son projet de modernisation une extension des branchements à cinq communes hors-métropole. On veut nous faire avaler cette couleuvre ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Maera : virage à 180°

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Info

On change de fusil d’épaule ? On vire à 180 °.

Dans la MMag n° 36 de mars 2018, il est question de la réunion du 28 mars à 15h, la 2e réunion de concertation « pour le projet d’extension de la station d’épuration Maera qui se tiendra … » à l’hôtel de la Métropole. Le projet sera consultable du 1er au 31 mars dans 19 communes et au-delà (Assas, Teyran, Mauguio, Carnom et Palavas-les-Flots.

Dans le Midi-Libre du dimanche 25 mars 2015, changement complet. Une réunion publique (Montpellier) « Projet de modernisation de la station d’épuration Maera, mercredi 28 mars à 15h, hôtel de la métropole … ». voyez l’image ci-après.

Le site internet de Montpellier-Métropole indique bien “modernisation” et non “extension”. De même que le dossier téléchargeable ne porte AUCUNE mention des communes supplémentaires à raccorder mais détaille les travaux de modernisation ! Enfin, la sagesse aurait-elle gagné nos dépensocates ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Maera : quelle concertation ?

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Montpellier-Métropole annonce une réunion publique concernant la station d’épuration MAERA :

Mercredi 28 mars à 15 heures

Hôtel de la Métropole Salle Pelloutier 50 place Zeus 34000 MONTPELLIER.

Venez nombreux .

Projet d’extension vue aérienne




Maera : la STEP épure insuffisamment

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Info

Un communiqué de presse de trois associations de défense de l’environnement et des consommateurs a été émis le 16 mars 2018 concernant la « Concertation publique préalable sur le projet d’extension et d’adaptation de la station d’épuration Maéra ».

Cette concertation intervient quand Montpellier-Métropole voulait faire passer une pseudo-concertation sur un projet bien ficelé et déjà prêt, présenté comme ayant fait l’objet d’une concertation !  Il y a quelques jours, il était question d’investir pour raccorder des communes extérieures à la Métropole : Teyran, Assas, .. ou au sud Mauguio, Carnon et Palavas ! (MMMag n° 36, mars 2018). Il fallait investir des centaines de milliers d’euros pour attirer des communes extérieures !

A chacun ses déchets, à traiter au plus près de leur source. Assez de méga-réalisations qui ne satisfont que les grands industriels de la branche. Des petites stations de communes voisines fonctionnent parfaitement avec des vers de terre comme agents consommateurs des DBO et des DCO ! Le rejet des eaux traitées se fait directement dans une rivière voisine ! Assez de méga-stations, faisons marcher correctement ce qui existe !

Métropole d’abord, les autres : on verra plus tard. Raccorder des communes du nord du département de l’Hérault, au nord ou au sud de Montpellier, il faut poser des tuyaux ! Ca coûte de l’argent, beaucoup d’argent. Qui nous garantit que des miettes ne tombent pas de la table du festin dans des poches mal identifiées ?  C’est tout vu : il faut amélierer d’abord notre station Maera : elle est là, elle existe !

Cette vielle Cereide existait, elle était là, bien avant 2004 ! Elle a été modernisée améliorée par Véolia et a cessé de rejeter ses effluents mal épurés dans le Lez. Une amélioration mais ça n’était pas suffisant.

Maéra de Véolia rejette en mer, à 13 km en mer. L’eau qui sort de Maéra et qui emprunte les 13 km de l’émissaire, se déverse au large de Palavas, dans le golfe d’Aigues-Mortes. Les eaux qui sortent de maéra sont loin d’être de qualité baignade. La zone autour de la sortie de l’émissaire est interdite d’approche. Qui peut nous affirmer que l’eau est épurée à 95% et qu’elle est bactériologiquement pure ? Qui peut nous montrer où sont les batteries de lampes ultra-violettes destinées à stériliser les eaux rejetées au large ? Qui peut affirmer que l’effet de dilution des effluents ainsi traités sont de qualité baignade ? Qui fait la sourde oreille quand Jacky Chanton, secrétaire et vice-Président de l’ODAM, actif lattois et soutenu par l’ODAM et le CIDES34, exige la mise en place de jardins filtrants de roseaux, joncs, … pour épurer l’eau grise qui sort de Maéra ? Le gaspillage de l’eau mal épurée rejetée en mer au nom d’un principe criminel de dilution de la pollution dans l’environnement maritime est il acceptable ?

Car il y a l’invisible. Qui parle des micropolluants qui filent au large de Palavas et impactent la flore et la faune marine ? Nous n’avons rien lu à cet effet dans le dossier de concertation ! Oualou, nada, niemals, … ! Pourtant les micropolluants existent :

  • ectasy et autres drogues,
  • résidus de médicaments rejetés dans les urines et les déjections dans les cabinets d’aisance (WC),
  • perturbateurs endocriniens de touts poils et acabits,
  • éléments radioactifs,
  • métaux lourds,
  • etc. la liste est longue !

Les poissons et les organismes marins qui filtrent l’eau de mer et vivent dans ces eaux concentrent dans leurs organismes ces substances. Qui s’inquiète de la diminution des populations d’anchois et de sardines au large de Carnon, Sète et Palavas et qui impacte l’activité économique des pêcheurs ? Celui qui rejettes ses « conchonstés » dans l’écosystème du voisin est coupable de la pollution quil met “sous le tapis” !

Alors, Monsieur le président de la métropole et maire de Montpellier, messieurs les maires des communes membres de la métropole et leurs représentants, répondez quand nous vous interrogeons ! Renseignez vous car en votant les projets démentiels d’invitation à d’autres à se raccorder avant d’avoir réglé nos problèmes, commencez par écouter la voix des citoyens !

Pour le CA de l’ODAM, le Président
Raymond GIMILIO
Certifié en chimie systématique
Diplômé d’études approfondies d’Ecologie et Docteur en science biologiques
Ingénieur de recherches (ER) du CNRS
Chevalier du mérite agricole

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Maera : mauvaise pioche !

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Maera est une station d’épuration dont nous avons affirmé qu’elle n’épurait pas les eaux usées correctement et qu’elle déversait au large de Palavas, dans le Golfe d’Aigues Mortes une eau en apparence épurée mais contenant de dangereux micropolluants dont des perturbateurs endocriniens. Le Collectif d’associations de protection de la nature et des usagers de la baie d’Aigues-Mortes (CAPNUBAM) ne cesse de dénoncer cette pollution. Nous sommes toujours pour éviter au maximum que Montpellier et sa métropole soient des entités vertueuses qui n’envoient pas la pollution à l’étage du dessous (en aval) et traitent correctement leurs eaux usées (effluents) et leurs déchets.

Inondations avril 2017 à Montpellier

MMmag n° 35 proclame le contraire !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Ecoblanchiment : MMMag communication

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Sommes nous dans l’erreur si nous affirmons que le luxueux magazine « MMAG » édité par la métropole n’est pas un média d’information mais un outil de propagande ? Il suffit pour s’en convaincre de lire attentivement les différents numéros, chaque mois de ce papier imprimé de grand luxe (format 22,5×33, papier glacé). Si le lecteur comptait le nombre de fois où on parle du maître des lieux et du quart de page supplémentaire attribué à son groupe majoritaire « ils s’expriment », sans compter les articles signés des différents vice-Présidents et tutti-quanti, où est la démocratie participative et de proximité ? M. Max Levita a droit à 2 pages généralement plus un quart de page supplémentaire ! Ridicule !

Du temps de la défunte Association des Contribuables de l’Hérault (MartineOutais-OutaisMartine ?), nous tirions à boulets rouges sur les dépensocrates en les menaçant sur l’air de la Carmagnole-Ah ça ira, ça ira, ça ira « les dépensocrates à la lanterne » !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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PRGPD : nous étions à la Grande-Motte

Dans le cadre de la préparation du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets Non-Dangereux (PRPGND), l’ODAM, grâce à l’adhésion à titre personnel de son Président et de son Secrétaire à France-Nature-Environnement a pu être officiellement invité (merci !) et avait rejoint les autres membres du CIDES34 dont la Présidente, l’Atelier Citoyen, l’ACIDC et la Présidente des Riverains d’Amétyst. Nous étions les seules associations présentes.

Je suis intervenu à plusieurs reprises pour apporter notre point de vue associatif, à savoir :

  1. En premier, nous remercions Madame Carole Delga, ancien Ministre et Présidente de notre région Occitanie-Pyrénées-Méditerrannée de pratiques une ouverture vers la démocratie participative et d’appliquer les concepts de « Zero déchet zéro gaspillage » de la loi de transition énergétique et de croissance verte (n’en déplaise au représentant de Montpellier-Métropole).
  2. Nous avons donné notre avis au fur et à mesure des pages de la présentation (matin et AM). Nous avons tenu à souligner tout ce qui pouvait permettre de faciliter le tri à la source des déchets ménagers. Nous prenons acte des affirmations publiques du représentant de Montpellier-Métropole de pousser le redémarrage de cette technique fondamentale.
  3. Nous avons tenu à citer l’action du Syndicat du Centre Hérault (sa plateforme e compostage d’Aspiran et de la décroissance annoncée de la décharge de Soumont, intervention applaudie !).
  4. Nous avons souligné que le principe du compostage de déchets verts (ressources vertes) avait été retenu das le futur plan.
  5. Nous avons cité le rapport de l’association Metheor qui classe les installations de méthanisation notamment Amétyst en 3e/4e catégorie TMB/Méthanisation alors que les vraies usines de méthanisation de biodéchets triès à la source sont en 1ère catégorie.
  6. Nous avons eu le mot de la conclusion brève mais parlante « objectif zéro déchet zéro gaspillage ».

Nous avons établi de fructueux contacts en vue de rencontres à venir avec Mme Agnès Langevine, les déléguées de l’ORDECO et un haut responsable de la DREAL (Toulouse).

Enfin, en marge de la réunion, Monsieur le Directeur de la Prévention des Déchets de Montpellier-Métropole nous a affirmé  que je lui écrivais tous les jours. Y aurait-il un imposteur qui fait des faux avec nos logos ? Nous nous sommes vus refuser les visites des installations de Montpellier-Métropole à de nombreuses réunions et avons été éconduits de nos demandes à participer aux commissions de suivi de sites des ISDND, UIOM, Méthanisation et STEP.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Chevalier du mérite agricole, Oléiculteur

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Le président

Raymond  GIMILIO

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L’écocité : la ville du XXIe siècle (pp. 8-11)


Deux pages de MMMag sont consacrées à nous démontrer le concept d’écocité selon Montpellier-Méditerranée-Métropole (MMM). Nous revenons aux fondamentaux, selon le Ministère du Développement durable « L’enjeu des ÉcoCités est de soutenir la croissance et l’attractivité des villes, de les rendre plus respectueuses de leur milieu, moins consommatrices d’énergie ou d’espace périurbain, tout en répondant aux attentes de leurs habitants actuels et futurs. Plus globalement, la démarche s’inscrit dans la lutte contre l’artificialisation des sols, la pollution de l’air et le réchauffement climatique. ». Nous constatons que le concept de MMM consiste à abandonner le centre de notre ville, ce que dénoncent ses habitants, au profit de constructions neuves dont nous avons démontré qu’elles détruisent des terres agricole et qu’elles ont une empreinte carbone importante pour la consommation de ciment et d’acier. Le quartier de Port-Marianne en est l’illustration. Seul espace vert préservé et réhabilité, le parc Charpak.
Montpellier-Méditerranée-Métropole prétend attirer à l’horizon 2020 450.000 habitants soit 4.300 habitants supplémentaires par an et 50.000 logements sur 10 ans ! Une démographie artificiellement entretenue à coup d’annonces vantant le soleil du sud de la France. Des cages à lapins habillées de verre et d’aluminium, clinquantes, desservies par le tramway ligne 3. Malgré les lignes de tram, l’augmentation de la population se traduit par celle de la circulation automobile et une circulation aux heures de pointe qui étouffe la ville et dégage des gaz à effet de serre ! Car si le centre ville se meurt, les nouveaux quartier de Montpellier, Castelnau, Pérols et Lattes n’ont comme seule limitations de circulation automobile que celles des furieux bouchons qui s’y créent ! On est loin du tableau idyllique et la soi-disant avenue Georges Frèche est d’accès difficile à partir du rond-point dit « des drapeaux » qu’on nous présente avec un tram multicolore prenant un virage au milieu d’une pelouse un peu mitée !
Des grands mots sont employé page 9 : « transports doux », « nouvelles centralités urbaines denses », « réinvestissement des espaces monofonctionnels », « urbanisation plus dense et mixte », « objectifs de performance et d’innovation énergétique particulièrement élevés » « luttant contre l’effet d’”ilôt de chaleur urbain” ». Tout un jargon pseudo-technique et une langue de bois pour justifier le concept de feu Georges Frèche de marche vers la mer « en roussigant tous les petits villages » et obtenir « une ville durablement solidaire ». Tout ce jargon, comme le dit la sagesse populaire, ce sont des paroles, des « mots d’air ». La cerise sur le gâteau : « Ode à la mer : c’est parti » ! On va ravager 250 hectares qui étaient là, le long de la route à la mer qui traverse Lattes et Pérols, avec la ligne 3 du tramway. Le centre commercial est « qualifié de vieillissant » (Ode acte 1), « un territoire abimé ». Encore du béton neuf sur les emplacements du Solis, du Soriech et Fenouillet : un parc sportif, avec des commerces en « contrebas » (futurs sinistrés par les inondations, nous sommes proches de la mer qui va monter !), « des quartiers mixtes (bureaux, commerces, logements, logements) et des espaces naturels servant de bassins de rétention pour prévenir les inondations. » On est bien là dans un délire de bétonneur qui ne tient pas compte de ce qui nous attend : des immeubles sur pilotis, une future Venise ? Car page 7, non nous annonce que la mer va monter, aidée par les « Gaz à effet de serre » générés par les cimenteries, les acièries et les moteurs des bulldozers-scrapers géants qui vont continuer à éventrer nos terres inondables : les futurs « polders » de chez nous. Le délire des écoquartiers se poursuit aux pages 10 et 11. Cela se poursuit en nous expliquant page 12 « Inondations : la mise hors d’eau de la Métropole ». On nous annonce qu’on va vers « une réduction significative des inondations. »

Nous sommes des pauvres qui payons des impôts de riches, nous dit notre Secrétaire Jacky Chanton.

Lecteurs, réagissez, donnez votre avis : il nous intéresse. Nous garantissons votre anonymat, vous pouvez utiliser un pseudonyme. Voyez ci-dessous pour imprimer une fiche mise en page et un espace pour donner votre avis.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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Q/R : le mélange des déchets triès par ailleurs

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A Montpellier se pose le problème du mélange de déchets triés par ailleurs.

Nous ne lâchons rien s’agissant du mélange des biodéchets qui se pratiquait dans l’usine « Amétyst  ». Rien sur cette super-réalisation dite « écologique  » dont les promesses n’ont pas été tenues et pour laquelle des sommes folles ont été dépensées pour corriger les défauts congénitaux. Nous avons dénoncé cette gabegie, confortés par deux rapports de la Cour des Comptes qui n’ont été suivis d’aucune sanction (pas de traduction devant les parquets chargés de réprimer les avantages indûs).

Les contribuables de l’Hérault se sont tus, nous sommes encore les seuls avec le CIDES34 à remuer le fer dans la plaie, sans succès.

Notre attention a été attirée par un document pointé par le mensuel « Déchets Infos » n° 130 du 24 janvier 2018 (ça vient de sortir). L’association « Méthéor  » a tenu le 7 décembre 2017 ses 12e états généraux sur « Les performances de installations de méthanisation des déchets ménagers en France  », exposé de M. Marc BEROUD. Ce document intéressant classe les installations de méthanisation de déchets ménagers en France en 2017 en quatre catégories :

  1. Cat. 1 : Sur biodéchets,
  2. Cat. 2 : Tri poussé en amont digesteur,
  3. Cat. 3 a  et Cat. 3 b : Tri en amont du digesteur, 3a étant du stabilisat en aval digesteur et 3b tri aval digesteur, production de compost normé
  4. Cat. 4 : Tri minimum.
  5. CSR. : combustible solide de récupération, essentiellement à brûler (combustible).

Montpellier Méditerranée Métropole est côté, en partie, Cat.2 et Cat. 3 suite « au travaux »(sic)  2015. Nous ne produisons pas de compost normé !

Quoi, comment ! Nous sommes en 3e catégorie selon Méthéor, en partie en cat. 2. Nous ne sommes pas les premiers ? Comment ? Rien à voir avec la Métropole Européenne de Lille (Sequedin, 59) qui est en catégorie 1 sur biodéchets !

A Montpellier la surdouée, on ne fait pas assez appel au tri citoyen ! Brûler, incinérer sont la pire des choses pour le bilan climatique des gaz à effet de serre (GES) : 1 tonne de déchets incinérés = 1 tonne de CO2 rejeté ! Nous alimentons aussi l’incinétateur Ocréal de Lunel-Viel !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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