Le compostainer Schaëfer existe, je l’ai vu et touché

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension

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Oui, Messieurs de la Métropole, le compostainer Schäfer existe et ça marche !  Voyez le site SCHÄFER, société française.
Où ? Dans le territoire du SMICTOM de Coulommiers, à Lescherolles, près de la Ferté-Gaucher (Seine et Marne) ! En région parisienne, où je l’ai vu et phorographié le dimanche 29 juillet 2018, dans le jeu de 3 conteneur à déchets, dans l’entrée du jardin d’amis chez lesquels j’étais en visite.
Le voici en compagnie de ses deux collègue, ci-dessous

Tri des biodechets

Et dans la rue, sur la voie publique, un produit conteneur de chez Schäfer :

Vue de près : Schafer

Réfléchissez, Messieurs de la Direction de la Prévention des Déchets, avant de juger ce qui ne vous plait pas.
Quelle preuve pouvez-vous nous donner que celà ne marche pas ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Réunion du Réseau DESIR de France-Nature-Environnement-Languedoc-Roussillon

Le groupe du réseau DESIR de France-Nature-Environnement s’est réuni le 2 juin à Montpellier. Les informations sur les résultats des travaux seront publiés ultérieurement. Je fais partie à titre personnel de FNE-LR. C’est de cette manière que quelques uns d’entre nous ont pu participer activement à l’élaboration du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (PRPGD) de la Région Occitanie/Midi-Pyrénées.

« Le futur plan régional des déchets est une opportunité pour rendre plus efficaces les actions pour l’aménagement durable du territoire, en conciliant les enjeux économiques et environnementaux et en développant les emplois locaux via l’économie circulaire, souligne Agnès Langevine, vice-présidente de la Région à la transition écologique et énergétique. »

Ce que nous pouvons affirmer ici c’est que les options de ce plan condamnent d’ores et déjà la politique des déchets de Montpellier-M-Métropole.

A suivre …

 




Amétyst : Enquête Utilité Publique dix ans après

Cet article publié en 2017 a été revu en 2022. Les personnalités qualifiées se sont évaporées du pausage audio-visuel de Montpellier.

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Le constructeur

Nous allons arriver bientôt au 10e anniversaire de l’unité de méthanisation « Amétyst ». Nous parcourons le rapport de la commission d’enquête rédigé par MM. Paul Llamas (Président), MM. Jean Breuil et Jean-Claude Corp (3 avril 2006 reçu en Préfecture le même jour. Ce trio d’enquêteurs a pris la lourde responsabilité,de donner un avis favorable à cette réalisation dont deux rapports de la Cour des Comptes sont éloquents, le dernier (janvier 2017) ayant qualifié la réalisation de « fiasco économique et technique ». dont la naissance a été difficile, un pari technique, une usine prototype.

Nous espérons que le trio enquêteur passe des nuits bien tranquilles et jouit d’une retraite bien méritée, chacun dans sa ville respective. Ils seront certainement invités à participer aux festivités de l’anniversaire de leur chère usine (on ne les a pas vus !). Ils ont su exploiter les avis émanant de « personnes qualifiées » qui leur ont écrit. Que sont devenues ces personnes ?

1 – Les personnes dites « qualifiées »

1.1 – M. Christian DUPRAZ

Chrisian DUPRAZ, Ingénieur des Eaux et Forêts Chercheur en Agroforesterie pensait que « le projet, solide et cohérent, sera un exemple et une référence. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire. Ou à une visite de ce projet réalise (outais christian-christian outais ?).

1.2 – M. Paul TCHEN

Paul TCHEN, biochimiste et biologiste, ancien chercheur à l’INSERM a disparu des références du moteur de recherches Google ! Qu’est-il devenu lui qui affirmait que le procédé « n’entraîne aucune pollution pour le voisinage, produit de l’énergie et du compost et présente un coût -tant en investissement qu’en fonctionnement- braucoup moins important qie l’incinération. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire, si on le retrouve.

1.3 – M. Michel CHASTAING

Michel CHASTAING, Ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts exprime lui aussi son admiration pour le projet. Il semblerait qu’on retrouve sa trace actuellement à Clapiers, dans le groupe municipal. Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire.

1.5 – M. LETOURNEUR

LETOURNEUR est le Directeur Général des Transports de l’Agglomération de Montpellier (TAM). Il pense le projet indispensable pour en finir avec la décharge du Thöt. Nous sommes bien d’accord. Il exprime que « le personnel conduit les bus au gaz naturel de ville (GNV) sans problème depuis plus de 5 ans. Il espère pouvoir utiliser le biogaz issu de l’usine pour alimenter ses bus en carburant. »

Nous constatons qu’il espère toujours ! 10 ans après, aucun bus de la TAM ne roule au biogaz d’Amétyst ! Qu’attend-il ? Son nez, comme celui de Pinocchio devrait s’allonger ! En circulant dans Montpellier, on peut admirer l’arrière des bus bleus avec la mention « Ce bus roule au Gaz Naturel de Ville » !

Nous laissons de côté l’avis du 5e, M. Patrick CECCOTI, président de la Fédération du Bâtiment qui vante les mérites du plan départemental d’élimination des déchets, plan aujourdhui caduc.

Il convient de noter que les personnalités qualifiées sont celles dont les avis vont dans le sens favorable à l’enquête. Les opposants ne sont pas qualifiés !

2 – Les opposants à  l’usine : non-qualifiés !

Les avis défavorables à l’usine sont classés en paquets. Nous notons à la page 13 l’avis du Président de l’ODAM.

2.1 – Avis du Président de l’ODAM

Les personnalités qualifiées sont décrites avec leurs qualités. Les opposants, non !

Raymond GIMILIO, Président de l’Observatoire des Déchets de l’Agglomération de Montpellier est pourtant qualfié : Ingénieur de recherches du CNRS retraité, ancien chargé de mission détaché au Ministère de l’Environnement (services centraux, Paris, 1980-1996). L’ODAM compte dans son CA un Ingénieur des Arts-et-Métiers, M. Michel AVEROUS, un Directeur de recherches du CNRS, un Docteur en Pharmacie, écotoxicologue et autres personnalités qualifiées, des citoyens honorables ! Un hic, ces gens là ne vont pas dans le sens souhaité du Maître des destinées de Montpellier !

Je me permets és-qualité de nuancer le propos du trio enquêteur dans la mesure où effectivement l’ODAM a fit part de son opposition mais en soumettant une solution alternative qui est bien rapportée :

  • fermeture et réhabilitation de la décharge du Thöt,
  • mise en place d’un système généralisé de tri de proximité (des non-fermentescibles) avec un plan de réduction des déchets à la source,
  • la constitution d’une unité hybride tri/compostage accéléré,
  • la construction d’une ou deux unités de méthanisation modestes pour le traitement des fermentescibles triés à la source,
  • la mise en place sur chaque site d’une petite unité d’incinération,
  • la mise en place préalable et urgente, d’un organisme de contrôle indépendant.

Cette solution est jugée « filière … séduisante mais manque de réalisme pour la Commission d’enquête. ». N’en déplaise au trio enqêteur, c’est le schéma de la filière suisse vue objectivement et non à travers le prisme déformant des désidératas du maître de l’Agglo qui veut son usine de méthanisation-TMB, sa solution industrialisée du TMB.

Nous souhaitions une solution à la suisse, pas plus de 15.000 tonnes/an par unité, méthanisation de biomasse (déchets verts) comme structurants des bio-déchets collectés à la source !

2.1.1 – Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des déchets

La solution qui manquait de réalisme pour ces messieurs, en 2006, est d’actualité dans le PRPGD en voie d’élaboration pour la région Occitanie-Midi-Pyrénées qui englobe actuellement l’ancienne région Languedoc-Roussillon si chère à feu Georges FRECHE ! Le tri à la source devra être généralisé, plus de 3e casier à la décharge de Castries, plus de 2e four à OCREAL-Lunel !

2.1.2 – Depuis 2006 : le TMB

Le TMB n’est plus d’actualité en 2018. Le concept de tri à la source (jugé non réaliste en 2006) ne reçoit plus de subventions publiques, les associations de protection de la nature et de l’environnement sont montées en puissance et condamnent le procédé. Le tri (ou traitement) mécano-biologique des déchets, la solution industrielle vantée par notre trio enquêteur est unanimement condamné et ne servira plus qu’a produire du CSR (combustible solide de récupération). Le compost issu du TMB d’ordures ménagères dites résiduelles ne doit plus recevoir le nom de compost ! Il contient du plastique !

2.1.3 – Devenir des installations de TMB

Le trio enquêteur cite un certain nombre d’installations lui servant d’exemple :

  • 135.000 t/an de déchets à La Rioja (Espagne) avec le procéde de méthanisation Kompogas,
  • 210.000 t/an de déchets à Cadix,
  • 300.000 t/an à Barcelone,
  • projet de l’Agglomération de Paris (Romainville) pour 350.000 t/an (retoqué par la justiceen 2017)

Il faut remarquer que :

  • Ecoparque de la Rioja (téléchargez le document descriptif) : c’est l’exemple typique de l’usine qui était en construction en 2006 par Vinci-Environnement, usine située loin de toute agglomération, en pleine campagne et ne comportant que deux digesteurs Kompogas. Nous avons en vain cherché sur Internet qui était son constructeur ! Pfuit ! Envolé ! Le « Gobierno de La Rioja » a effacé toute référence au constructeur-intégrateur (Vinci-Environnement) pour ne garder que la référence « biometanizacion Kompogas ». On peut s’interroger sur ce silence vis-à-vis de la société leader du groupement de constructeurs Vinci-Environnement qui donnait comme référence une usine en construction sans retour d’expérience en 2006.
  • Cadix, on ne sait trop ce qui s’y passe ?
  • Barcelone : des pannes à répétition sur ces installations qui n’utilisent pas le procédé Kompogas,
  • Romainville (Paris) : devant le soulèvement des associations, projet de TMB abandonné.

D’autres projets ont été abandonnés ou contrariés en France (nous ne prétendons pas à l’exhaustivité) :

  • Usine de Fos-sur-Mer : Centre de traitement multifilères situé dans la zone industrialo-portuaire, mis en service en 2010, recevant 1.100 tonnes/jour environ (440.000 tonnes/an). Un incendie se déclare le 2 novembre 2013 au sein de l’unité de valorisation organique. Le site est en reconstruction.
  • Biopole d’Angers : depuis des mois (16/4/2015), une bataille judiciaire oppose l’agglomération et Vinci-Environnement (usine jumelle de Montpellier-Amétyst, procédé biométhanisation Kompogas).L’exploitant (Geval, groupe Véolia) a fermé l’exploitation en attendant un réaménagement.
  • Projet Tarbes – Bordères-l’Echez : un projet d’usine (UTV) est lancé en 2014 (1er octobre). L’arrêté d’exploitation est cassé par la Cour d’appel administrative de Bordeaux.

Le temps se couvre pour le traitement mécano-biologique ou le tri mécano-biologique ou le pré-traitement mécano-biologique : il n’a plus d’avenir, la loi de transition energétique lui réserve un enterrement de première classe !

2.2 – Vendre la peau de l’ours …

Le trio enquêteur répond aux inquiètudes exprimées par l’association « Paillade-Mosson » sur l’augmentation du trafic routier (page 14). Il faut rappeler que les enquêteurs  mettent en avant « des préoccupations économiques (limitation des distances de transport) que ‘environnement (pollution des camions et consommations supplémentaires d’énergie pour parcourir des distances inutiles) ». Ils ne soulignent pas que leur projet est l’envoi des déchets traités par la future usine vers un projet privé (SITA-Environnement) déclaré projet d’intérêt général (PIGE) prévu à Fabrègues, à une dizaine de kilomètres vers le sud-ouest. Devant la réaction unanime d’une population indignée et la lutte de l’Association des Gardiens de la Gardiole, le projet est gelé puis suspendu pui retiré. Il n’y aura pas à Fabrègues de décharge.

La cible disparue, il faut envoyer les déchets à l’ISDND de Castries, au nord-est de Montpellier, à une trentaine de kilomètres, réalisant ainsi ce que les enquêteurs ne voulaient pas : « Une localisation au nord de l’Agglomération aurait occasionné un supplément de transport, coûteux et polluant. ». Nous les avons les distances inutiles et la traversée de l’agglomération du sud-ouest vers le nord-est ! Les enquêteurs ont mal calculé, ils ont vendu la peau de l’ours Fabrègues avant qu’il n’ai été …

2.3 – Mettre ses déchets chez ses voisins

Les commissaires font part du souci de Montpellier-Agglomération (Montpellier-Métropole) de prendre une part des déchets ! Ils soulignent « Valeur d’exemple, donnée par la ville de Montpellier, à qui l’on a souvent reproché de se débarrasser de ses déchets chez ses voisins. ». Rien de changé sous les cieux. Ça continue !

Les Riverains de l’Usine se plaignent des odeurs ! L’usine est passée de 203.000 tonnes/an à 130.000 tonnes/an et déverse une quantité impressionnante de déchets chez ses voisins, à Castries-Carrière GSM. Un premier casier a été empli ras bord de déchets dits ultimes (ils fermentent encore). Un 2e casier approche de sa fin dans un an et demi. Les déchets puent atrocement et fermentent. Montpellier déverse sa m … ! ches les autres ! Rien de changé  sous le soleil de Montpellier-la-surdouée !

Que faire ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Amétyst : les digesteurs Kompogas AG©-AXPO

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Introduction

La méthanisation des bio-déchets se fait dans des enceintes closes, sous l’action de bactéries, en l»absence d’oxygène. C»est une fermentation anaérobie. Les enceintes closes sont des méthaniseurs. On dit encore un digesteur ou un fermenteur. Il en existe de plusieurs sortes et de différentes tailles. Le brassage des déchets à l»intérieur est obligatoire et se fait selon différentes technologies. Nous examineraons ici les produits de Kompogas AG®

1 – Les digesteurs (méthaniseurs) AXPO Kompogas

Les digesteurs fabriqués par AXPO Kompogas (Suisse) sont des cylindres couchés contenant un axe muni de palettes pour brasser les déchets à faire fermenter. Ils sont alimentés à une extrémité, en mode continu, le digestat traité sortant par l»extrémité opposée du cylindre.

Selon un chiffre donné par Montpellier-Agglomération (Enquête publique DAE – Mémoire en réponse, page 38), un module digesteur a une capacité de 1.500 M3 (soit 1.500.000 litres). C»est de la technologie suisse, une horlogerie géante fiable et bien rôdée. Une mécanique robuste mais chère, très chère ! Il y en aura 8 dans notre usine Amétyst. La collectivité « Montpellier-Agglomération » veut du gros et du clinquant ! Du suisse, c’est sérieux : « Un module de base éprouvé depuis 20 ans. ». Le moteur Rolls-Royce ou la Ferrari des digesteurs !

2 – La réalité de l’usine de Montpellier

Le vocabulaire est important, la langue française permet des descriptions précises mais aussi. On nous présente une « unité de méthanisation », on nous vante les mérites d’une mécanique suisse sur le traitement mécanique des déchets en mélangeant tout pour en faire une bouillie acceptable et faire passer un monstre de 203.000 tonnes/an pour un projet rôdé et éprouvé. Le constructeur, Vinci-Environnement, a été choisi (cité p. 38 du Mémoire). Ces digesteurs sont (étaient ?) au nombre de huit dans la future usine.

2.1 – Les digesteurs (traitement biologique)

Nous venons d»en parler ci-dessus. Ce sont des super-machines capables de brasser n»importe quoi ! En Suisse, ils sont utilisés pour brasser et digérer des bio-déchets recueillis par tri à la source, dans de petites unités ne dépassant pas un à deux digesteurs, pas plus de 28.000 tonnes/an à 50.000 tonnes/an.

2.2 – Procédures suisses

En Suisse, on trie à la source, c»est prouvé ! Le citoyen et sa citoyenne helvétiques trient à la source. Il ne mélangent pas les bio-déchets des autres. Selon des correspondances échangées avec l»Office suisse de l»Environnement en 2005, la méthanisation des déchets en Suisse « ne traitent que des déchets verts, c.-a-d. des déchets collectés séparément. ». De plus, les usines ont une taille relativement limitée, pas plus de 15.000 t/an/usine. Les méthaniseurs sont des Kompogas dit l’Office fédéral : « La firme Kompogas est bien connue de nos services. ». Les mêmes correspondances indiquent qu’aucune ordure ménagère n’est traités dans une usine de méthanisation !

Vous avez bien lu et nous tenons les copies des mails échangés à disposition de qui les demandera ! Nous nous rapprochons du rapport du trio des commissaires enquêteurs qui veulent à tout prix justifier leur monstre de 203.000 tonnes/an en vantant la technologie suisse ! Il ne suffit pas de mettre un moteur de Ferrari ou de Rolls-Royce dans une Deux-Chevaux pour en faire une super-voiture ! Car, à Montpellier on a mis huit super-digesteurs Kompogas AG® pour nous faire croire qu»on aurait une super-unite de méthanissation d»ordures ménagères ! Mieux, le trio d’enquêteurs insiste (page 21) « En termes de retour d»expérience [de qui ?], le procédé KOMPOGAS est éprouvé depuis plus de 20 ans ainsi que l’utilisation du biogaz. » Ces messieurs se sont mal renseignés, le seul retour d»expérience du constructeur choisi (Vinci), au moment de la passation du marché, nous avons lu ceci concernant l’expérience de Vinci et de sa première usine de « La Rioja (Espagne) » : « bien qu’il y ait peu de retours d’exploitation à ce jour (usine de la Rioja en cours de démarrage) ». Ceci est un extrait d’un rapport que nous avons réalisé d’après une analyse critiques des pièces d’instruction du marché public de l’usine (en notre possession : « Rapport de la Personne Responsable du Marché à la Commission de dialogue compétitif du 06 juin 2005 : Volume II – Rapport d’examen des offres », page 52/108). Vinci n»est qu»un intégrateur de matériel, non le constructeur des digesteurs. Il a été chargé de construire une usine entière intégrant des digesteurs dans une chaîne de traitement complète.

2.3 – Vinci-Environnement : est-ce une imposture ?

Dans notre rapport au Préfet transmis par lui au Procureur de la République sur les vices congénitaux que nous citons ci-dessus, nous avions signalé que lors de l’instruction du marché, l’expérience professionnelle des candidats ne figurait pas dans la grille d’évaluation comparative et qu’aucune note ni aucune pondération ne permettait de discriminer que ce critère. Les années qui ont suivi ont montré le manque de discernement du trio des commissaires enquêteurs. Un digesteur ne fait pas une usine. Vinci s’attribue les mérites d’usine qu»il n’a pas construites mais dont il utilise un des cmposants.

2.4 – La partie traitement mécanique de l»usine Amétyst

Vinci, répondant à l’appel d’offres de Montpellier-Agglomération était chargé de construire une usine de traitement de déchets utilisant des digesteurs suisses. Pour alimenter ces digesteurs en matière fermentescible, à partir d»ordures ménagères (203.000 tonnes/an) dont :

  • non-triées (170.000 tonnes/an, ligne DR, poubelle grise) et
  • biodéchets triés à la source (33.000 tonnes/an, ligne BIODECH, poubelle orange).

Seule la deuxième ligne de traitement est « à la mode suisse ». Le reste, est un tri mécanique de 170.000 tonnes n’existant pas en Suisse. La stratégie de Vinci-Environnement se plaçant derrière l’intégration de digesteurs de haute qualité pour exciper de la qualité de ses usines intégrées a été dénoncée au Procureur de la République. La quaité d’un composant ne peut faire un ensemble parfait.

L’ensemble était présenté comme devant produire :

  • 32.100 tonnes de compost,
  • 42.200 tonnes de stabilisat,
  • 14.400.000 m3 de biogaz (mélange CO2 et CH4),
  • 30.000 MWh d»electricité,
  • 20.000 MWh de chaleur.

L»ensemble des bio-réacteurs-stabilisateurs (BRS), de cribles de divers calibres, de trieurs balistiques ou electro-mécanqiues, etc. est qualifié de manière dithyrambique par le trio d»enquêteurs. Ils vont donner un avis favorable à une usine qui va être construite par un groupement d»entreprises dont le seul retour d»expérience consiste en une usine (La Rioja, Espagne) non encore terminée et non réceptionnée.

Le public a été informé ! Il le sera pendant 10 ans au cours des CLIS puis des CSS jusqu»à ce triste anniversaire du 1er juillet 2018 !  La CLIS du 6 juin 2018 va voir évoquer ces problèmes, ces mensonges pour faire passer en force une usine qui, 10 ans après, fournit un triste bilan.

Que proposons nous ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l»Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d»élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l»assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s»appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d»une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de « Zéro déchets, zéro gaspillage » et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d»OCREAL est actée comme la non mise en place d»un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s»émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d»une Redevance incitative en remplacement d»une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention écologie

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Qu’est-ce que le tri mécano-biologique (TMB)

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Réponse : une installation de tri mécano-biologique (TMB) est une installation industrielle effectuant un tri de déchets en mélange – le plus souvent à partir d’ordures ménagères résiduelles (OMR) – en vue d’un traitement séparé des différents types de déchets à l’issue du tri, et en particulier de la fraction fermentescible composée notamment de biodéchets non triés à la source. Il est également possible que le traitement de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM) commence dès la phase de tri. Ces installations sont parfois également appelées « tri-compostage », « tri-méthanisation », ou encore  « unités de valorisation organique ».

Enfin, certaines installations de TMB ont pour objectif la stabilisation des déchets avant leur introduction en installation de stockage pour limiter l’impact de cette élimination, ou encore le tri de certains matériaux en vue de préparer un combustible solide de récupération (CSR) voire un tri de certains matériaux recyclables en vue d’une valorisation matière.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Nous préférons parler de traitement mécanobiologique

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Concept Zéro gaspillage-zéro déchet

Zéro déchet- zéro gaspillage

« Zero waste »

En anglais, « waste » a deux sens : déchet, gaspillage. En français, ces deux concepts s’expriment pas deux mots, mais l’objectif reste le même : « zéro gaspillage pour tendre vers le zéro déchet » (ZGZD). Cette démarche ZGZG, a une dimension collective, participative et sociale. C’est un projet de territoire porté par l’ensemble de la communauté territoriale locale :
Ø      citoyens,
Ø      porteurs de projets (associatifs ou entrepreneuriaux),
Ø      opérateurs de collecte et de gestion de déchets,
Ø      élus,
Ø      enseignants,
Ø      entreprises industrielles ou de services,
Ø      agriculteurs,
Ø      activistes,
Ø     etc.
Nos élus (communaux et communauté de communes) ont mis à leur tête un Président qui a refusé d’écouter nos associations citoyennes, persistant dans un mode de gestion aberrant et qui dure depuis plus de 40 ans. Le débat sur les déchets n’a jamais été abordé lors des dernières élections municipales comme départementales. Croient-il  qu’en occultant le problème, il n’y a plus de problème. C’est la politique de l’autruche, pratiquée par certains porteurs de projets entrepreneuriaux, des opérateurs de collecte et de gestion de déchets et d’entreprises industrielles ou de services. La taxation relative au traitement de déchets (la TEOM essentiellement) n’est nullement incitative à faire baisser le gaspillage. Rémunérés au tonnage traité par leurs usines (« des « unités » !), les industriels considèrent que la prévention des déchets amène une baisse de leur chiffre d’affaire ! Les contrats passés avec eux, sur leurs suggestions, sont léonins : cela doit cesser !
Donc, c’est à nous, associations citoyennes rassemblées autour du concept ZGZD d’agir pour :
Ø      faire prendre en compte la prévention du gaspillage des ressources,
Ø      faire allonger la durée de vie et d’usage des biens,
Ø      préserver la matière pour la valoriser réellement par le tri à la source généralisé, dans les foyers, les immeubles collectifs,
Ø      supprimer la mauvaise pseudo-valorisation de l’incinération (valorisation par unité dite thermique) ou du tri mécanobiologique (valorisation par unité dite de méthanisation),
Ø      la mise hors-la loi, à terme, des décharges de classe 2 (ISDND, comme l’IDSND de Castries-GSM), pour les remplacer par des décharges d’inertes,
Ø      la mise en place immédiate d’une politique de transition vers le ZGZD.
Nous prenons nos responsabilité comme association citoyenne, invoquant la Constitution de notre pays (conséquence de la conférence d’Aarrhus), de mettre nos hommes politiques face à leurs responsabilités d’élus et d’avoir le courage politique de répondre à l’appel lancé le 1er août 2014 par la Ministre de l’Environnement en vue de créer un « territoire zéro gaspillage zéro déchet ». Nous le pouvons (yes, we can !). Nous prenons comme modèle le lauréat de l’appel du 1er août 2014 « Territoire zéro gaspillage zéro déchet » : la collectivité (EPIC) « Syndicat du Centre-Hérault ». Ils sont en train de le faire, nous pouvons le faire.
Que celui qui a des oreilles entende, que celui qui a des yeux lise : la nature n’en peut plus, elle a une indigestion de déchets, de gabegie et de béton. Zéro gaspillage zéro déchets.

Raymond GIMILIO

Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Qu’est-ce que le déconditionnement

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Réponse : dans le cadre de l’obligation de tri à la source et de valorisation organique des biodéchets des « gros producteurs », ces biodéchets peuvent être conditionnés ou non. L’enjeu et la nécessité de désemballer les biodéchets emballés se pose principalement pour les professionnels du commerce alimentaire ou de l’industrie agro-alimentaire. En fonction de sa situation (espace disponible, quantités de biodéchets emballés, fréquence de collecte), un producteur de biodéchets emballés devra faire des choix techniques concernant ce désemballage qui peut être réalisé en interne ou confié à un prestataire extérieur. Si le choix d’un déconditionnement hors site est réalisé, cette opération de prétraitement appelée déconditionnement est effectuée dans une unité spécialisée, qui peut être intégrée ou non à une installation de valorisation. Ce qui importe est que la partie organique de ce flux de déchets soit in fine effectivement valorisée.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Amétyst : métrologie des odeurs et conséquences

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Info

Nous citons l’étude RECORD : « Pollution olfactive, sources d’odeurs, cadre réglementaire, techniques de mesure et procédures de traitement : état de l’art . Rapport final, mars 2006, Auteurs J.R. Fanlo (LGE-Mines, Alès) et J. Carré (LACE – UCBL1» 236 p. n° 03-0808//0809/1A et sa synthèse.

Selon la synthèse (pp. 3-4) « la méthodologie d’approche d’un problème d’odeur doit envisager la mise en œuvre de méthodes d’analyse physico-chimique et sensorielle. La caractérisation analytique qualitative et quantitative d’un effluent malodorant fournit les éléments nécessaires aux choix et dimensionnements d’une installation de traitement et permet de réaliser le suivi des performances du traitement mis en œuvre. Le contrôle de la réduction de la nuisance nécessite la connaissance de l’abattement d’odeurs mesuré au moyen d’une approche sensorielle. ».

Vous avez bien compris ? 10 ans après ça pue toujours et la direction de l’usine patauge toujours, de CLIS en CSS !

Nous avons trouvé une définition intéressante sur le site du SIAAP « Une unité d’odeur par m3 d’air marque le seuil de perception olfactive exprimé par un échantillon de population ».

Selon un spécialiste de la mesure des odeurs, l’entreprise ODOTECH « Rappelons que 1 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population perçoit l’odeur ou seuil de perception. En général, 2 à 3 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population reconnaît l’odeur ou seuil de reconnaissance. Dans de nombreux cas, 5 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population discerne l’odeur ou seuil de discernement. Il s’agit du seuil à partir duquel la majorité des individus sont en mesure de différencier, discriminer, juger et apprécier une odeur. Il serait plausible que les plaintes d’odeurs surviennent habituellement lorsque ce niveau olfactif est atteint. De plus, 10 u.o./m3 correspond à une concentration-odeur qu’il faut diluer 10 fois avec de l’air inodore pour atteindre un niveau où 50% de la population perçoivent l’odeur.  ».

1 – Quelle relation avec Amétyst 

1.1 – Affirmations du rapport de DUP Llamas-Breuil-Corp (3 avril 2006)

Lors de l’enquête d’utilité publique menée en 2006, nous lisons à la page 6 une référence à l’arrêté du 12/02/2003. Cet arrêté limite à 5UO/m3 le seuil de nuisance maximale communément admis plus de 44 heures dans l’année, dans un rayon de 3 km.

Les rédacteurs-enquêteurs stipendiés par le demandeur (l’Agglo) nous affirment que les prévisions d’une étude par modélisation (non référencée ?) « la valeur de 2UO/m3 est centrée sur le site et n’a aucune sur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les prévisions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hors du site ne dépassera pas cette valeur. ». Quelle audace ! Une parole d’évangile ! L’ordinateur (le modèle mathématique l’affirmait en 2006). Et maintenant ? Un prix Pinocchio ?

1.2 – Etat des lieux en 2018

Plus de 10 ans après la construction de l’usine, où en est-on ?

Ce serait un euphémisme que de dire que les riverains sont satisfaits des affirmations des commissaires enquêteurs !

C’est un ras le bol généralisé contre les odeurs, exprimé depuis 2008, de CLIS en CSS. Cause toujours !

1.3 – Que faire ?

Les représentants des associations à la CSS vont frapper un gros coup de grosse caisse à la réunion du 6 juin prochain (Paukenschlage !). Où en est-on exactement des recommandations béatement optimistes du trio enquêteur (rémunéré légalement par la collectivité demandeuse) ?

Les autorités peuvent menacer, un 3e biofiltre  a été mis en place, sans succès : ça pue toujours autant ! Les enquêteurs se sont ils trompés, ont-ils été trompés ou ont-ils été complaisants ? Dix ans après, on est en droit de se poser la question.

2 – L’étude d’impact des odeurs

Le problème des odeurs désagréables est connu depuis le 1er empire où Napoléon légifère par « décret impérial du 8 octobre 1810 relatif aux manufactures et ateliers qui répandent une odeurs insalubre ou incommode. ». Le problème ne date pas d’hier comme l’indique le décret.

2.1 – L’étude par modélisation

La modélisation fait appel à l’informatique qui fait dire à ses utilisateurs «c’est l’ordi qui l’a dit». Toute étude se doit de répondre à certains questions.

2.2 – Qui a fait l’étude et comment ?

Le trio enquêteur ne cite pas ses sources. On sait seulement qu’il s’agit d’une « modélisation ». Tout bon informaticien sait qu’on peut faire dire n’importe quoi à un modèle sauf si :

  1. Quel est le nom de l’organisme qui a fait l’étude ?
  2. Avec quel modèle et sur quel ordinateur ?
  3. Quelles sont les données qui ont servi à calibrer le modèle ? (ce dernier point est important).

Comment peut-on affirmer le chiffre de 2 UO/m3 sur le site de l’usine et affirmer que cette étude affirme qu’il n’y a « aucun effet qur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les conditions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hos du site ne dépassera pas cette valeur. »

Une affirmation péremptoire destinée aux autorités qui ont gobé le morceau ! Dix ans après, il n’est pas sûr que le même modèle nourri des milliers de plaintes (la vérité terrain) donne les mêmes affirmations ni qu’un autre modèle bien contrôlé par les citoyens riverains n’aille contredire le trio enquêteur.

Sauf erreur ou omission de notre part, il n’y a pas d’autre mention dans le rapport du trio enquêteur. Nous découvrons annexé à leur rapport les pages 18 à 22 du « Mémoire en réponse » rédigé par Montpellier-Agglomération qui fait état d’une étude INERIS (confiée semble-t-il au BURGEAP) mais non référencée par le trio enquêteur. Il s’agit du document « Analyse critique du volet gestion des odeurs du DDAE de l’unité de méthanisation » (INERIS – DRC – 74163 – AIE n° 0070 -KAD / FTO) par Karine Adam, Serge Collet, Frédéric Tognet et Jérémie Domas. Est-ce là l’étude qui a appuyé les conclusions du trio ? Aucun autre lien ne l’établit.

2.3 – Etude des résultats des simulations du rapport INERIS-BURGEAP

Aux pages 20-21, nous trouvons un avis nuancé de l’INERIS.

Nous citons « Il serait bien de rappeler ici que la modélisation n’est qu’une approximation de la réalité et qu’elle est par conséquent soumise à une marge d’erreur dûe aux incertitudes du modèle et des données d’entrée. La proximité de certaines habitations au vu de ces marges d’incertitude devrait induire une note de pondération des résultats de simulation. » ! ! !  Que ces messieurs du trio enquêteur n’ont pas pondéré leur jugement et modéré leur enthousiasme qualificateur ! On ne comprend pas qu’ils aient omis cette modération de l’INERIS !

A la page 21, l’INERIS en remet une couche : « Ces écarts peuvent être importants et montrer la possibilité d’un dépassement de seuil alors que la seule étude des concentrations moyennes ne le montre pas. ». Dix ans après, les faits viennent rappeler que dans le calcul de moyennes, le même chiffre peur représenter des dispersions totalement différentes avec des écarts importants ou faibles. C’est pour celà qu’on devrait TOUJOURS donner une moyenne avec son intervalle de confiance et comparer deux moyennes avec un test de Ki2 !

La conclusion du rapport (§5.4) est plus incisive : « L’INERIS émet néanmoins une observation sur l’importance des fluctuations de concentration pour la problèmatique des odeurs, et sur leur traitement dans l’étude. Une note d’explication est rédigée en annexe. ». Cette note a-t-elle été volontairement ignorée par le trio enquêteur ?

Enfin, conclusion de la conclusion : « Enfin, il aurait été judicieux de rappeler les incertitudes dues à la modélisation notamment en raison de la relative proximité des riverains au site. ».

Une belle leçon qui, 10 ans après, face à vérité terrain, montre qu’en matière d’environnement le mensonge ne pais pas. Nous décernons le bonnet d’âne au trio des enquêteurs  autistes, menteurs par omission !

2.4 – L’application stricte de la réglementation

L’application stricte de la réglementation pourrait permettre de faire fermer par autorité administrative voire judiciaire ce monstre mal conçu dans lequel son exploitant actuel injecte des sommes conséquentes (10 M€ ?). L’amputation chirurgicale s’impose. Que faire d’autre, quelles solutions ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Déchets : l’aveu !

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Le problème des déchets de Montpellier-Métropole n’est pas appréhendé correctement par nos décideurs politiques. Nous ne cessons de dénoncer cet état de choses depuis plus de 18 années, depuis la création de l’ODAM. Les décideurs, de feu Georges Frèche à Philippe Saurel, on changé, pas la politique à œuillères qui manifeste une remarquable continuité dans l’erreur et y persiste.

Dans le quotidien « Midi-Libre » du 6 mai 2018 (page 2), M. Philippe Saurel réaffirme qu’« il n’y aura pas de 3e casier » à la décharge de Castries. Bravo ! mais il y a l’aveu terrible, percutant de M. Christian Fina, directeur général des services de la Métropole : « Après, on fera comme on a fait au Thôt et on n’en a plus entendu parler […] ». Il poursuit cyniquement « Nous les exporterons [les déchets ultimes] en fonction du plan régional actuellement à l’étude » enchaîne Philippe Saurel. Donc envoyés chez nos voisins ! Montblanc ou Bellegarde ! ?

Ces gens là n’ont rien compris ! Le tri citoyen à la source, ça existe ! La séparation n’a pas besoin d’être mécanique, elle doit être citoyenne ! Le mot-clé est là : CITOYENNETE ! La responsabilité du citoyen-contribuable qui en a assez de payer cher, très cher alors que « Zéro déchets zéro gaspillage » est la solution la plus écologique et économique. Pas très finauds à la Métropole ! Ils invoquent le Plan régional et semblent ignorer que la réduction, la prévention des déchets qu’ils semblent ignorer, est le fil conducteur de la future politique des déchets voulue par la Région pour son futur plan ! Bien sûr, il n’y a pas de contrainte mais nous constatons avec douleur l’autisme de notre Président de métropole et de son peu finaud DGS.

Le journaliste de Midi-Libre, M. Thierry Jougla donne des chiffres en début de son « ET APRèS ? » :

Nous citons «

  • 240.000 tonnes de déchets collectés,
  • 80.000 tonnes traités par DEMETER,
  • 130.000 tonnes de déchets compostables arrivent à Amétyst,
  • 80.000 tonnes de déchets ultimes arrivent à Castries,
  • 30.000 tonnes incinérés à OCREAL (Lunel-Viel). »

Nous soulignons le problème soulevé par OCREAL qui n’augmentera pas sa capacité avec un 3e four et ne veut plus recevoir de déchets de la Métropole. Nous soulignons aussi que les 80.000 tonnes de déchets ultimes envoyés à Castries en toute opacité, en finesse, ne sont pas ultimes car ils contiennent encore de la matière fermentescible qu’on ne sait pas extraire ? On nous les présente comme des « refus de tri » [mécanique] ! Que n’ont ils pas été triés à la source, par une main citoyenne ! Il n’y aurait pas de refus.

MM. Saurel et Fina (et les autres gourous de la métropole), nous avons des bonnets d’ânes à vous remettre, vous n’avez rien compris et ne voulez rien comprendre. On peut être ignorants, on ne peut refuser de s’instruire ! L’erreur est humaine, y persévérer est diabolique !

La solution est le tri citoyen que VOUS avez refusé en 2006 par la voix (le porte-voix) du trio enquêteur de l’enquête d’utilité publique publiée le 3 avril 2006 et du mémoire en réponse de Montpellier-Métropole : Zéro déchet, zéro gaspillage avec le tri à la source et les 3R.

Seriez-vous atteints de malcomprenance anti-citoyenne !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Une erreur dans les chiffres ?

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Info

Le numéro 46 du magazine « MMMag »  de février 2019 (pages 26-27) a soulevé des cris d’horreur quand je l’ai présenté à mes amis d’une grande fédération de défense de l’Environnement qui a une envergure régionale et nationale.

Bonnet d’âne

Sous le charmant sourire de Mme Valérie BARTHAS-ORSAL, vice-présidente à la prévention des déchets et à la propreté de l’espace public, adjointe au Maire de Montpellier (page 27), il est écrit « En moyenne, chaque habitant de la Métropole produit près de 600 kg de déchets par an. Que ce sont des ordures ménagères collectées au pied des habitations, des encombrants ou résidus divers directement apportés dans les points propreté, ce sont autant de produits à valoriser. ».

Horreur, m’ont dit mes collègues qui venaient des quatre coins de notre ex region LR, 600 kg, quelle horreur ! Ils ont mal lu et de retour devant mon ordi, j’ai relu et compris qu’il s’agirait bien de TOUS nos déchets ! J’ai interrogé l’ADEME et obtenue le chiffre moyen de 360 kg de déchets ménagers par habitant et par an, en France. Tout le monde connait l’expression « Montpellier la Surdouée » et le goût de nos édiles pour les chiffres ronflants ! J’en déduis que 360 ôté de 600 égale 240. Il y aurait, en plus des 360 kg réglementaires moyens, 240 kg d’encombrants ou de résidus divers ! Si je veux bien admettre que je jette 1 kg/jour de déchets ménagers, soit 365 kg/an, je ne me vois pas porter à la déchetterie 4,62 kg d’encombrants par semaine. Mes cartons et autres recyclables sont soigneusement rangés chaque semaine dans la poubelle jaune de mon immeuble, celle qui part vers Déméter. Demeurant en immeuble collectif, je ne peux composter !

C’est bien d’affirmer que le tri des déchets « … il s’agit de l’affaire de tous. » ! Y compris en premier lieu l’affaire des élus et de Mme Barthas-Orsal. Oui, Madame : depuis plus de 14 ans, à Montpellier-la-Surdouée, nous faisons du sur-place, à l’image de ces acteurs de théatre qui chantent « marchons, marchons » et n’avancent pas ! Vous faites de la communication, pas de l’action. Montpellier-Métropole fait de l’éco-blanchiment !

Nous avons dénoncé ici, sur ce site, l’opération de mélange des bio-déchets avec les résultats du tri mécanique, pour «améliorer» le process de l’usine Amétyst, nous avons réussi à en saisir le Préfet. Cause toujours, tu m’intéresse. La loi bafouée, les recommandations de l’ADEME ? Un nouveau centre de tri  va être construit, Déméter II ? Il en faudrait un autre, au minimum ! Il faut fermer le tri mécanique (TMB) d’Amétyst et ne pas renouveler la DSP. Vous vous en moquez !

Il faut changer de logiciel, de paradigme, comme le dit notre ami François Vasquez . Ça déborde, il faut réduire la quantité de déchets.

Même si celà ne plait pas aux industriels et aux sous-marins qui croisent dans les parages de Montpellier-Métropole.

Avec tout le respect que nous vous devons.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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