Les propostions de l’ODAM

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L’ODAM n’a rien inventé, nous nous contentons d’observer ce qui se passe ailleurs dans le monde grâce à ce formidable outil de transmission des informations qu’est Internet. Nous nous plaçons dans une perspective globale de défense de l’Environnement et non dans celle ou chaque communauté territoriale agit pour son propre compte, sans solidarité avec sa voisine.

Plus d’incinérateurs, des Usines de Tri Intégral des Déchets, ce que certains ont appelé des Parcs à Ressources.

Il faut d’abord réduire le volume des déchets à trier, substituer une redevance au poids des ordures collectées par habitant à une taxe forfaitaire sur le foncier bâti. C’est possible à condition d’éduquer les gens et de mettre en place une politique active d’agents spécialisés : les Ambassadeurs du tri. Pour ceux qui seraient tentés de déposer leurs ordures nuitamment dans la poubelle du voisin ou dans la nature, des mesures coercitives sont à envisager. Sinon, une politique contractuelle avec les acteurs sociaux (associations de locataires, comités de résidents d’immeubles collectifs, …), les syndics et les gestionnaires d’immeubles, etc. est à mettre en place, à l’exemple de nos voisins du sud (Barcelone, Valencia, …). Les industriels producteurs d’emballages et les commerçants (grandes surfaces, …) doivent être responsabilisés. Moins de déchets produits = moins de déchets transportés, moins de carburants dépensés et moins de pollution atmosphérique.

Le tri des déchets doit être fait au plus près des producteurs : chez l’habitant. Le traitement doit être organisé pour de petites entités de populations (districts de 100.000 habitants), à l’exemple de la Suisse où on trouve une usine de traitement par district. L’usine de traitement doit être couplée avec la station d’épuration d’eaux usées. Cela suppose une planification nationale. Nous pouvons donner l’exemple dans l’Agglomération de Montpellier : 400.000 habitants = 4 usines de traitement. Il faut responsabiliser les habitants en les traitant comme des citoyens, non comme des assistés. Moins une usine est grosse, plus elle est facile à contrôler, en particulier par les populations. A chaque usine de traitement sa CLISS (Commission Locale d’Information et de Surveillance des Installations Classées :  Loi n 76-663 du 7 19 juillet 1976 Relative aux installations classées pour la protection de l’Environnement). Une UTID doit être placée raisonnablement loin des habitations qui ont droit à une protection contre les nuisances. La plus élémentaire règle d’équité environnementale doit faire cesser la concentration des usines dans des quartiers poubelles (la ZAC de Garosud à Montpellier est un mauvais exemple de ce qu’il ne faut pas faire). L’objectif doit être clairement affiché : zéro déchets ultimes (ZDU) par l’application de la régle des 4 R (et même plus de 4 : réduire, recycler, récupèrer, réutiliser, réparer, réhabiliter, …). Il faut cesser de considérer les déchets comme un produit honteux : c’est une matière premiere secondaire. Comme telle, elle doit être valorisée et rémunérée à son juste prix  Quand nous aurons atteint l’objectif « ZDU », il ne sera plus nécessaire d’avoir des décharges de classe 3!

Une politique courageuse, active et résolue est nécessaire. Le travail d’éducation des Ambassadeurs du Tri doit être préparé pour les Générations montantes par l’éducation scolaire au tri dans les écoles et les centres de loisirs-vacance pour jeunes. Nous sommes persuadés que les associations concernées sont prêtes à s’engager, localement, départementalement, régionalement et nationalement.

Ne dites pas que c’est impossible ! Si aller chercher des exemples dans le monde n’est pas suffisant, alors regardons nos proches voisins (Allemagne, Espagne, Suisse, Danemark, …). Nous sommes en queue de peloton en Europe.

Raymond GIMILIO
Docteur en Biologie végétale de l’Université de Montpellier, option Ecologie
Ancien fonctionnaire du Ministère de l’Environnement
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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